3. Flashcards

1
Q

Comment/qu’est-ce qu’on peut utiliser pour mesurer la criminalité? – Émergence

A

-Prisons/pénitenciers : nombre de personne derrière les barreaux.
-Les tribunaux : on utilisait les données des tribunaux, donc le nombre d’individus condamner.
-La police : DUC - Nombre de déclaration fait à la police
-Sondages de victimisation: développés pour mesurer la criminalité

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2
Q

Système orienté /dépend vers le délinquant :

A

-Les statistiques étaient principalement sur les délits et les délinquants
-Par conséquent : On ne connaît pas le nombre de victimes impliquées dans ces cas
*Exception : Les données sur les homicides ! Car on a toujours les infos de la victime et rarement ceux sur les délinquants,

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3
Q

Filtres dans les statistiques de la police (2) :

A

1.La majorité des victimes ne portent pas plainte à la police (chiffre noir de la criminalité)
2.La police filtre les plaintes reçues :
*Utilisation du pouvoir discrétionnaire
*Les plaintes non fondées – police écarte les plaintes, ne sont donc pas dans les statistiques.

-Alors même si la victime porte plainte, il est possible que son cas ne figure pas dans les statistiques

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4
Q

Le premier sondage de victimisation :

A

-1960 aux USA
-Objectifs :
*Avoir une idée du Chiffre noir (Pourrait être jusqu’à 5x supérieur)
*L’impact du crime sur les citoyens
*Les attitudes des victimes (Influencer sur la décision de porter plainte)
-Au Canada, ils arrivent un peu plus tard (1988)

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5
Q

Qu’est-ce que L’ESG ? (quoi, comment, quand, quand)

A

-Une enquête aléatoire sur la victimisation au Canada
-Entrevues téléphoniques assistées par ordinateur ou un questionnaire rempli directement en ligne par le répondant
-1x chaque 5 ans
-Période : année précédant l’enquête

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6
Q

Objectifs de l’ESG :

A

-Recueillir des données sur la nature et l’étendue de la victimisation au Canada
-Fournir de l’information sur de nouvelles questions d’intérêt public

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7
Q

8 types de délit de l’ESG :

A
  • Crimes contre la personne :
    1) Agression sexuelle
    2) Vol qualifié/tentative
    3) Voies de fait (incluant violence conjugale)
    4) Vols de biens personnels
  • Crimes contre les ménages :
    1) Vol de véhicule à moteur/de pièces
    2) Introduction par effraction
    3) Vols de biens du ménage
    4) Vandalisme
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8
Q

Avantages des sondages; (6)

A
  • Échantillon aléatoire (donc représentatif)
  • Données non filtrées par la police (pas = + pure)
  • Permet d’analyser les facteurs de risque
  • Les caractéristiques de la victime
  • Permet de mesurer les perceptions
  • Déclaration à la police (facteurs)
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9
Q

Limites des sondages (5)

A

-Les erreurs de mémoire et la volonté de répondre

-Exagération (parler d’une victimisation qui n’a pas eu lieu dans la période de l’enquête, ajoute donc une victimisation qui n’a pas eu lieu à ce moment-là) & sous-estimation (oublier de mentionner une victimisation)

-Comprend uniquement huit types de crimes

-L’appréciation d’un comportement (subjectivité)

-Exclusion de groupes importants ; Enjeux, car on perd une grande partie de la victimisation de la société. Donc on a une sous-estimation de la victimisation dans les sondages de victimisations

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10
Q

Exclusion des enfants dans le sondage

A

Ils ne sont pas inclus à cause de leurs niveaux de développement – on ne peut pas utiliser le même questionnaires/ agir de la même façon avec les enfants qu’avec des adultes.

 61% des enfants de 2 à 17 ans ont été victimisés au moins une fois dans la dernière année. Surtout victimisation par un autre enfant

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11
Q

Exclusion des institutions dans le sondage

A
  • Exclusion de la victimisation dans les institutions (centre de personnes âgés, prisons…)
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12
Q
  • Exclusion de territoires dans sondage :
A

10 provinces seulement pendant longtemps. - 2021: première publication sur la victimisation dans tout le Canada

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13
Q

Autochtones :

A
  • Sont deux fois plus susceptibles que les non-autochtones d’être victimes de violence
  • S plus à risque d’être victimes d’homicide
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14
Q

Le taux de victimisation :

A
  • Nombre d’incidents de victimisation/population
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15
Q

Taux de prévalence :

A
  • Nombre de personne victimes au moins 1 fois/population
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16
Q

Comment est-ce que le taux de prévalence peut diminuer mais que le taux de victimisation augmente?

A
  • Dû à la victimisation multiple : Une minorité des personnes ont vécu plusieurs victimisations
17
Q

Les facteurs de risque de la victimisation:

A

Sexe, âge, Orientation sexuelle, Victimisation durant enfance, Etnicité.

18
Q

Les facteurs de risque : Sexe

A

: Les femmes étaient plus à risque d’être victimes d’un crime violent

19
Q

Les facteurs de risque -Âge:

A

: Les jeunes sont plus à risque d’une victimisation violente

20
Q

Les facteurs de risque -Orientation sexuelle :

A

Les personnes non hétérosexuelles avaient un risque plus élevé de victimisation avec violence

21
Q

Les facteurs de risque :- Victimisation durant l’enfance
(Taux de victimisation avec violence plus élevé à l’âge adulte)

A

*Victime de violence sexuelle dans l’enfance

*Témoins de la violence d’un de leurs parents envers un autre adulte

*Les pratiques parentales sévères

*Il faudrait accorder une attention particulière aux enfants et aux jeunes afin de contrer le cycle de la victimisation

22
Q

Les facteurs de risque :- Ethnicité :

A

PAS un facteur de risque (!!) ; les hauts taux de victimisation dans ces populations peuvent être liés à la plus forte prévalence d’autres facteurs de risque chez ces groupe (âge, genre, traitement durant enfance)

*En soi, le fait d’être Autochtone n’augmentait pas le risque de subir de la victimisation avec violence

23
Q

Chiffre noir (déclarations en diminutions)

A
  • La collaboration des victimes est primordiale pour le fonctionnement du système pénal. MAIS, la déclaration/signalement a la police est en recul.
24
Q

-Les Motifs de non-déclaration:

A
  • Diffèrent selon que le crime est violent ou non
  • Si l’on connait l’agresseur
25
Q

-Plus susceptibles d’être signalés:

A
  • Quand perte financière de 1 000 $ et plus
  • Incidents ayant causé des blessures
  • Incidents impliquant une arme
26
Q

Pourquoi porter plainte ?

A
  • Mon devoir (citoyenneté)
  • Ma sécurité / la protection
27
Q

Les critiques des victimes qui ont porté plainte

A

-La police:
* Absence d’intérêt
* Traite la victime comme si elle n’était pas importante
* Traite la victime comme si elle lui fait perdre son temps
* N’offre pas d’information

28
Q

Les attitudes des victimes et la victimisation multiple

A

-Leurs attitudes vers la police sont plus négatives à cause de leurs expériences négatives avec la police
-Elles ont signalé le délit à la police moins souvent que les personnes victimisées une seule fois
-Le faible taux de déclaration est inquiétant
* Remet en question la confiance envers le système

29
Q

Sondage de victimisation en gros :

A
  • Nous a appris le chiffre noir
  • Donne la parole aux victimes: Pour comprendre les besoins, les attitudes et les attentes des victimes
  • Pour mieux comprendre la criminalité
  • Permettent de comparer la victimisation au plan national/international