1.2.2 : Anticholinergiques Flashcards
Nommer 2 molécules
Antimuscariniques
- atropine
- glycopyrrolate,
peu sélectifs pour sous-type récepteurs muscariniques
Ce sont des parasympatholytiques (effets inhibition du parasympathique)
VF?
Les amines tertiaires ont des effets SNC alors que les amines quaternaire ne traversent pas BHE
vrai
Quel est l’effet des anticholinergiques sur le PSYMP?
Parasympatholytique
A quels endroits sont situés les récepteurs muscariniques?
- effecteurs du système parasympathique (M2 et M3
- glandes sudoripares, vaisseaux sanguins (sous contrôle sympathique)
- SNC
VF?
Les antimuscariniques sont des antagonistes compétitifs des récepteurs muscariniques ayant peu de sélection pour les sous-types de récepteurs (M1, M2, M3, etc)
vrai
VF?
Les antimuscariniques provoquent une tachycardie
vrai
Effet inverse du parasympathique (bradycardie)
* Atropine ou glycopyrrolate sont utilisés dans le tx de bradycardie
Quel est l’effet des antimuscariniques sur les bronches ?
Bronchodilatation
Quel est l’effet des antimuscariniques sur l’accommodation visuelle ?
paralysent le muscle ciliaire (cycloplégie), ce qui empêche l’accommodation pour la vision de près.
Pourquoi les antimuscariniques peuvent-ils provoquer une hyperthermie ?
bloquent la sudation, empêchant ainsi la thermorégulation par évaporation.
Quels sont les principaux effets indésirables des antimuscariniques ?
Bouche sèche, constipation, rétention urinaire, vision brouillée, étourdissements, tachycardie.
Pourquoi les antimuscariniques peuvent-ils être utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson ?
Réduction des tremblements et de la rigidité en diminuant l’hyperactivité cholinergique.
Comment expliquer qu’un antimuscarinique puisse avoir un effet paradoxal de stimulation du système nerveux autonome ?
À faible dose, il inhibe les récepteurs muscariniques pré-synaptiques, ce qui supprime l’inhibition et stimule temporairement le sympathique et le parasympathique
La contraction du détrusor (muscle de la vessie) est sous contrôle :
SYMP ou PSYM?
PSYM
- Le muscle détrusor est le muscle lisse de la paroi de la vessie.
- Il est contrôlé par le système nerveux parasympathique (PSYM) via les récepteurs muscariniques M3.
- L’activation de ces récepteurs par l’acétylcholine (ACh) entraîne une contraction du détrusor, favorisant la miction.
⚠️ Effet des antimuscariniques :
Inhibent l’action du PSYM sur le détrusor → empêche la contraction → rétention urinaire.
Utilisés dans l’hyperactivité vésicale (ex : oxybutynine, solifénacine).
Chez qui doit-on éviter de donner des antimuscariniques?
- Glaucome
- Rétention urinaire (HBP)
- Constipation
- Hyperthermie (car diminution sudation empêche thermorégulation)
- Tachyarrythmie (car va aug. FC)
Myosis vs mydriase
Myosis : excessive constriction of the pupil of the eye
Mydriase : dilatation pupille
Quel rx donner pour ce genre d’intervention?
antinicotinique musculaire (N2) AKA bloquant neuromusculaire
ex. rocuronium
Quels sont les sx d’une intox à l’atropine?
– Excitation
– Nervosité
– Hallucinations
– Coma
– Tachycardie
– Mydriase
– Peau sèche, rouge, hyperthermie
Traitement = physostigmine (inhibiteurs cholinestérases qui traverse la barrière hémato-encéphalique); antagonise les effets centraux de l’atropine
Quel rx est utilisé dans les algorithmes de réanimation pour le traitement de la bradycardie?
atropine (antimuscarinique compétitif)
Ensemble de symptômes cliniques,
biologiques ou électrocardiographiques
évoquant une cause toxique.
toxidrome
Principales différences entre syndrome cholinergique muscarinique versus nicotinique?
- Musc = brady, nico = tachy
- Musc : hypoTA, nico = HTA
- Musc : myosis (constriction), Nico = mydriase (dilat)
- Musc = augmentation mouv intestinaux
- Nico = coma ad paralysie
- Muscarinique = excès de parasympathique (sécrétions, bradycardie, myosis, bronchoconstriction).
- Nicotinique = excitation puis paralysie neuromusculaire + activation ganglionnaire mixte (tachycardie, fasciculations, mydriase variable)
Toxidrome cholinergique
Vrai ou Faux : Le syndrome anticholinergique provoque une mydriase (dilatation des pupilles).
vrai
Les anticholinergiques bloquent les récepteurs muscariniques, empêchant le myosis (action parasympathique), ce qui entraîne une mydriase (pupilles dilatées).
Vrai ou Faux : L’hyperthermie est un signe fréquent du syndrome anticholinergique
Vrai → Diminution de la sudation entraîne une élévation de la température corporelle
Vrai ou Faux : Le syndrome anticholinergique entraîne une bradycardie
faux; tachycardie
L’Effet sur la TA est variable (peut augmenter ou diminuer)
Vrai ou Faux : Une transpiration excessive (diaphorèse) est un signe du syndrome anticholinergique.
Faux
Les glandes sudoripares (activées par le système sympathique via des récepteurs muscariniques) sont bloquées, entraînant une peau sèche.
Vrai ou Faux : Un patient avec un syndrome anticholinergique peut présenter un globe vésical (rétention urinaire)
Vrai → Les muscles lisses de la vessie sont relâchés, empêchant la miction
Vrai ou Faux : Le syndrome cholinergique muscarinique entraîne un myosis (constriction pupillaire).
Vrai → Stimulation des récepteurs muscariniques entraîne un myosis (effet parasympathique)
Vrai ou Faux : La bradycardie est un effet fréquent du syndrome cholinergique muscarinique.
Vrai → Activation des récepteurs muscariniques M2 au niveau du cœur entraîne une bradycardie.
Vrai ou Faux : L’hypertension est un signe typique du syndrome cholinergique muscarinique
Faux → La stimulation parasympathique entraîne une hypotension (via vasodilatation).
Vrai ou Faux : Le syndrome cholinergique muscarinique provoque une augmentation des sécrétions (salive, sueur, sécrétions bronchiques).
✅ Vrai → Activation des glandes exocrines (M3), provoquant hypersalivation, hypersudation et bronchorrhée
Vrai ou Faux : Les mouvements intestinaux sont diminués dans le syndrome cholinergique muscarinique.
❌ Faux → Ils sont augmentés (diarrhée, crampes abdominales, péristaltisme excessif)
Pas d’effet sur péristaltisme lors d’un syndrome nicotinique
Syndrome antichol => constipation
Vrai ou Faux : Une intoxication aux organophosphorés peut provoquer un syndrome cholinergique muscarinique.
Vrai → Les organophosphorés inhibent l’acétylcholinestérase, entraînant un excès d’ACh et un syndrome cholinergique mixte (muscarinique + nicotinique)
Vrai ou Faux : Une tachycardie initiale peut être présente dans le syndrome cholinergique nicotinique.
Vrai → Stimulation des ganglions sympathiques entraîne une tachycardie initiale.
Vrai ou Faux : Le syndrome cholinergique nicotinique entraîne une rigidité musculaire permanente.
Faux → D’abord excitation (fasciculations), puis paralysie flasque (épuisement des récepteurs nicotiniques).
Vrai ou Faux : Une paralysie flasque peut survenir dans un syndrome cholinergique nicotinique.
Vrai → Excès d’ACh provoque une désensibilisation des récepteurs nicotiniques, menant à une paralysie flasque.
Vrai ou Faux : Le syndrome cholinergique nicotinique peut provoquer des convulsions.
Vrai → Excitation du SNC via les récepteurs nicotiniques peut causer des convulsions
Vrai ou Faux : Une paralysie flasque est plus évocatrice d’un syndrome cholinergique nicotinique qu’un syndrome muscarinique.
Vrai → Les récepteurs nicotiniques de la jonction neuromusculaire sont responsables de la paralysie flasque
Vrai ou Faux : Un patient avec un syndrome cholinergique muscarinique peut être traité avec de l’atropine.
Vrai → L’atropine bloque les récepteurs muscariniques et est le traitement de choix pour les effets cholinergiques muscariniques.
ainsi, c pas efficace si syndrome nicotinique; qui sera tx avec pralidoxime
Syndrome cholinergique
Pupille;
Il y a d’abord (?) puis (?)
- Myosis (constriction) ; phase muscarinique
- Mydriase (dilatation) ; phase nicotinique
1️⃣ Phase muscarinique (précoce) → Myosis (constriction pupillaire)
* Stimulation des récepteurs muscariniques M3 au niveau du muscle sphincter de l’iris → Constriction (myosis)
* Effet parasympathique dominant au début
2️⃣ Phase nicotinique (tardive) → Mydriase (dilatation pupillaire)
* Activation excessive des récepteurs nicotiniques des ganglions autonomes, puis désensibilisation
* Blocage progressif du parasympathique (dû à l’épuisement des récepteurs)
Activation secondaire du système sympathique (via désinhibition) → Dilatation pupillaire (mydriase)