12/13 - Mémoire à court terme Flashcards

1
Q

[V/F] Selon le modèle d’Atkinson & Shiffrin (1968) la mémoire à court terme est considérée comme un système qui sert à toute cognition.

A

Vrai.

Selon ce modèle, la mémoire servirait à :

  • la compréhension du langage
  • la prise de décisions
  • la résolution de problèmes, etc.
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2
Q

[V/F] Selon le modèle d’Atkinson & Shiffrin (1968) la mémoire à court terme équivaut aux processus conscient.

A

Vrai.

Selon ce modèle, les pensées et faits accessibles à la conscience sont ceux contenus dans la MCT.

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3
Q

Selon le modèle d’Atkinson & Shiffrin (1968) la mémoire à court terme est composé de deux éléments principaux. Lesquels?

A
  • Une structure de stockage (à capacité limité)
  • Un processus de contrôle (e.g., répétition subvocale)
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4
Q

[V/F] Selon le modèle d’Atkinson & Shiffrin(1968) la mémoire à court terme contient des sous systèmes.

A

Faux.

Seulement deux processus principaux :

  • une structure de stockage
  • un processus de contrôle (répétition subvocale).
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5
Q

Quelles sont les caractéristiques de la structure de stockage du modèle de la MCT d’Atkinson & Shiffrin

A
  • Une capacité limité (7+/-2 chunks)
  • Une courte durée (15-30 secondes)
  • Oubli dû uniquement à la dégradation (decay)
  • Code uniquement auditif-verbal-linguistique (AVL)
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6
Q

Quelles sont les caractéristiques de la répétition subvocale du modèle de la MCT d’Atkinson & Shiffrin

A

La répétition subvocale permet de maintenir l’information en MCT.

La répétition subvocale du contenu de la MCT permet de transférer l’information en MLT.

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7
Q

[V/F] Selon les résultats de la tâche d’empan mnésique, il semble possible de manipuler jusqu’à 7 +/- 2 chiffres ou lettres à la fois.

A

Vrai.

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8
Q

[V/F] Selon les résultats de la tâche d’empan mnésique, il semble plus difficile de rapporter des mots étant sémantiquement joints.

A

Faux.

Il est plus facile de rapporter des mots sémantiquement joints car il y a exploitation du concept de “chunk”.

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9
Q

[V/F] un chunk est une unité fixe d’information.

A

Faux.

Un chunk peut varier selon la connaissance préable. Un chunk peut être réorganisé.

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10
Q

Qu’est-ce?

De petites unités combinés pour créer de plus grandes unités significatives.

A

Des “chunks

e.g., mots → expression →phrase → paragraphe → histoire …

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11
Q

Quels sont les résultats de l’étude de de Groot (1965) sur la mémoire pour des configurations de pièces aux échecs?

A

Les maîtres semblent avoit une mémoire à court terme exceptionnellement plus grande que les novices, laissant croire qu’il est possible d’augmenter la capaciter de la MCT avec la pratique.

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12
Q

Quels sont les résultats de l’étude de de Chase & Simon (1973) sur la mémoire pour des configurations de pièces aux échecs?

A

Lors de vraies positions : les maîtres ont un plus grand empan mnésique.

Lors de positions aléatoires : les maîtres perdent leur avantage et obtiennent le même score que les débutants.

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13
Q

Quels sont les interprétations de l’étude de de Chase & Simon (1973) sur la mémoire pour des configurations de pièces aux échecs?

A

Les maîtres d’échec n’ont PAS un empan mnésique en MCT plus élevé que la moyenne.

Pour se rappeler de la position de 25 pièces, ceux-ci doivent également réaliser environ 7+/-2 chunks en mémoire (7 x 3.5 = 25)

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14
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Peterson & Peterson (1959) sur la capacité de rappel après une courte période?

A

Après une intervale de 3 secondes, l’exactitude des réponses est de 50%

Après une intervale de 18 secondes, l’exactitude des réponse est de moins de 10%

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15
Q

Quels sont les conclusions de l’étude de Peterson & Peterson (1959) sur la capacité de rappel après une courte période?

A

La répétition subvocale est nécessaire à la mémoire à court terme, et celle-ci à une durée d’environ 15-20 secondes.

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16
Q

Quels sont les deux grandes hypothèses de processus d’oubli?

A
  • dégradation (estompage)
  • Interférence
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17
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la dégradation?

Quelle est la variable critique? [Processus d’oubli]

A

L’information est spontanément perdue au cours du temps, même en l’absence d’interférence de la part d’autres stimuli.

Variable critique : temps écoulé entre apprentissage et rappel.

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18
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de l’interférence?

Quels sont les (2) types d’interférence?

Quelle est la variable critique? [Processus d’oubli]

A

Un mécanisme d’oubli pour la mémoire à long terme (Postman, 1961).

Interférence rétroactive et proactive

Variable critique : Le nombre de stimuli qui peuvent interférer

La similarité des stimuli pouvant interférer et le contenu à rappeler

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19
Q

Que suggère l’hypothèse de l’interférence rétroactive?

A

Les expériences récentes viennent influencer notre mémoire pour une expérience passée.

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20
Q

Que suggère l’hypothèse de l’interférence proactive?

A

Les expériences passées viennent influencer notre mémoire pour une expérience récente.

21
Q

Est-ce que Paterson & Paterson supportent ou rejettent les hypothèses d’interférence proactive et rétroactive?

A

Rejettent.

Pas d’interférence rétroactive car leur étude ne démontra pas de similarité entre les chiffres et les lettres.

Pas d’interférence proactive car leur étude n’a pas fait l’observation d’une détérioration de la performance avec la pratique (au contraire, il y avait généralement une augmentation).

22
Q

Quelles sont les conclusions d’Atkinson et Shiffrin au sujet de l’interférence?

A

L’oubli en MLT est causée par l’interférence.

L’oubli en MCT n’est PAS causé par l’interférence (mais plutôt par dégradation de la trace).

23
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Keppel & Underwood (1962) sur l’interférence proactive?

A

Il n’y aurait pas de preuves supportant différents types d’oubli dans deux systèmes de mémoire indépendants.

L’oubli par interférence proactive serait valide en MCT et en MLT.

24
Q

Quelles sont les résultats de Waugh & Normand (1965) sur l’interférence rétroactive?

A

L’augmentation du nombre d’items intergérents entraîne une baisse dramatique de la performance.

À partir de 10 items = impossible de réussir la tâche.

25
Q

Quelles sont les conclusions de Waugh & Normand (1965) sur l’interférence rétroactive?

A

Comme l’ajout d’items interférents entraine une baisse dramatique de la performance, il n’est donc pas vrai que l’oubli puisse être uniquement dû à la dégradation.

26
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Conrad (1964) sur la confusion acoustique?

A

Les entrées visuelles doivent nécessairement être traduites en un code de type AVL dans la MCT.

27
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Zhang & Simon (1985) sur la capacité de la MCT (avec mots chinois)

A

Comme les particants peuvent reproduire non seulement une suite de 6.4 caractères mais également 2.7 radixaux, le codage ne serait finalement pas uniquement AVL.

Le codage visuel serait aussi utilisé en MCT.

28
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Wickens, Dalezman & Eggemeier (1976) sur l’interférence proactive.

A

Réduire la similarité des catégories d’items du test permet également de réduire l’effet de l’interférence proactive.

Un codage sémantique est donc utilisé en MCT (i.e., un traitement du sens)

29
Q

Quels sont les (3) types de codes traités en mémoire à court terme?

A
  • Code acoustique (ou articulatoire)
  • Code visuel (ou visuospatial)
  • Code sémantique
30
Q

Sur quoi se base le codage acoustique (ou articulatoire)?

A

Sur la sonorité ou la prononciation d’un item.

31
Q

Quelle étude appuie la théorie du codage acoustique (ou articulatoire)?

A

Conrad (1964) et la confusion acoustique.

32
Q

Sur quoi se base le codage visuel (ou visuospatial)?

A

Sur l’apparence physique et/ou l’emplacement d’un item.

33
Q

Quelle étude appuie la théorie du codage visuel (ou visuospatial)?

A

Zhang & Simon (1985) et la reproduction de caractères chinois sans sonorité associée.

34
Q

Sur quoi se base le codage sémantique?

A

Sur le sens d’un item.

35
Q

Quelle étude appuie la théorie du codage sémantique?

A

Wickens et al (1976) et le relâchement de l’interférence proactive basé sur le sens.

36
Q

[V/F] L’oubli est uniquement dû à la dégradation/estompage.

A

Faux.

L’interférence est également une source d’oubli.

37
Q

[V/F] La MCT code uniquement des information de type auditif-verbal-linguistique (AVL).

A

Faux.

Il y a également du codage visuel et du codage sémantique.

38
Q

Quelles sont les conclusion de l’étude de Deese (1957) sur les tâches de rappel libre?

A

Effet de récence : les derniers items de la liste sont encore activés en MCT au moment du rappel.

Effet de primauté : les premiers items de la liste sont encore activés en MCT au moment du rappel.

39
Q

Quelles sont les (2) manières utilisées par Deese (1957) pour faire disparaître l’effet de récence chez les participants?

A
  • Demander aux participants de faire du calcul mental avant le rappel.
  • Demander aux participants de rapporter les items dans l’ordre.
40
Q

Selon Atkinson et Shiffrin, qu’est-ce que facilite le transfert de l’information de la MCT à la MLT?

A

Une information répétée assez souvent/longtemps en MCT sera transférée en MLT.

Plus de répétition = traces solides en MLT.

41
Q

Quelle étude vient supporter la théorie de la répétition d’Atkinson et Shiffrin?

A

Rundus (1971)

42
Q

Que révèle l’étude de Tulving (1966) au sujet de la répétition et de la mémoire? [Corroborée par Tulving (1962)]

A

La simple répétition (i.e., le “temps passé” en MCT) n’améliore par la mémoire et n’est pas le facteur crucial de l’apprentisage à long terme.

Le facteur clé serait plutôt le “chunking” (i.e., l’organisation subjective d’unités significatives)

43
Q

Quelles sont les conclusions de Mandler & Paterson au sujet des techniques de répétition?

[répétition de maintien (chunks déjà existant) vs répétition d’élaboration]

A

Le groupe expérimental devant utiliser des chunks existant (répétition de maintien) voit sa performance décroire avec l’ajout de mots à la liste comme les participants doivent réorganiser leurs connaissances.

44
Q

[V/F] La répétition subvocale du contenu de la MCT permet à elle seule de transférer l’information en MLT.

A

Faux.

45
Q

Selon le modèle de la mémoire de travail de Baddeley (2000) quels sont les trois “systèmes esclaves” du exécutif central?

A
  • Tablette visuospatiale
  • Tampon épisodoqie
  • Boucle phonologique
46
Q

Quelles sont les fonctions de l’exécutif central du modèle de la mémoire de travail de Baddeley (2000)?

A

Système à capacité limitée qui relie les systèmes esclaves et la MLT.

Responsable :

  • des plans
  • de la division de l’attention
  • des stratégies de sélection.
47
Q

Quelles sont les fonctions de la tablette visuospatiale du modèle de la mémoire de travail de Baddeley (2000)?

A

Système esclave qui enregistre et manipule l’information visuelle et spatiale.

48
Q

Quelles sont les fonctions du tampon épisodique du modèle de la mémoire de travail de Baddeley (2000)?

A

Système esclave qui encode, intègre et récupère l’information sous forme consciente.

49
Q

Quelles sont les fonctions de la boucle phonologique du modèle de la mémoire de travail de Baddeley

A

Système esclave qui enregistre et manipule l’information auditive.