11.2 Flashcards

1
Q

C’est quoi la mémoire autobiographique ?

A

Mémoire pour des expériences spécifiques de notre propre vie, qui peuvent inclure des éléments épisodiques et sémantiques

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2
Q

Comment interprète-t-on la bosse de réminiscence ?

A

Il est possible de voir que les souvenirs entre 10 et 30 ans sont ceux dont on se rappelle le mieux.

De plus, la période dont les gens sont capable de rapporter leur souvenirs les plus vifs, on se rend compte que c’est lors de la même période (10 à 30 ans)

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3
Q

Peut-on supposer que la cause de la bosse est due à un déclin cognitif ?

A

Non, car il semble avoir un effet de récence dans certains graphiques (ex: livres les plus mémorables)

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4
Q

Pourquoi les souvenirs entre 10 et 30 ans sont ceux pour lesquels on se rappelle le mieux ?

A

Parce que notre mémoire est améliorée pour les évènements se produisant lorsque nous formons notre image de soi/identité personnelle, soit généralement lorsqu’on est adolescence jusqu’à jeune adultes.

(++ tendance à rapporter des souvenirs des périodes juste avant & juste après le début de ce rôle)

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5
Q

Plusieurs évènements importants permettent de définir notre identité (ex: Graduation/Université/Mariage/Carrière/Premier-né). Pourquoi y a-t-il une seule bosse de réminiscence ?

A

C’est l’accumulation de toutes ces petites bosses correspondant à ce genre d’évènement important qui forme la grosse bosse.

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6
Q

L’hypothèse que notre mémoire est améliorée pour les évènements se produisant lorsque nous formons notre image de soi/identité personnelle a été étudiée au Bangladesh avant la guerre de libération du Pakistan. Qu’est-ce qui s’est passé au niveau de leur bosse de réminiscence ?

A

La plupart des gens qui étaient impliqué dans la vie politique ou économique du pays (entre 35 et 55 ans dans les années 70) obtiennent alors un bosse pour 10-30 ans ET une bosse pour 35 à 55 ans (la durée de la guerre)

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7
Q

C’est quoi un script de vie ?

A

Ce sont des séquences d’évènements ATTENDUS culturellement dans une vie prototypique. C’est une histoire de vie IDÉALISÉE (juste évènements positifs importants)

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8
Q

Pourquoi les évènements négatifs ne font pas parti du script de vie culturel des individus ?

A

Parce que ce sont des évènements inattendus et, par conséquent, ne sont pas pertinents.

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9
Q

C’est quoi le lien entre notre mémoire autobiographique et le script de vie culturel ?

A

Plus facile de se rappeler de notre “script” pour la culture de laquelle nous provenons

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10
Q

Schrauf croit que la bosse de réminiscence est caractérisé par des périodes de changement rapide suivies de stabilité (causent un encodage plus fort des souvenirs).

Sachant cela, que se produirait-il dans la bosse de réminiscence d’un immigrant ayant changé de pays plus tard que l’âge de 30 ans ?

A

La bosse existe, mais est déplacée. Elle coïncide avec transition vers stabilité.

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11
Q

[Remembering - Bartlett, 1932]
Dans le but de déterminer si on possède mémoire mot-à-mot, Bartlett a fait lire une histoire (“War of the ghosts”
) à des participants qui devaient réécrire plus tard l’histoire le plus fidèlement possible

Quel résultat a été obtenu lors de la première reproduction ?

A

Reproduction mot-à-mot:

  • Reproduction parfaite (au sens littéral) impossible
  • Style, rythme, mode précis de construction de l’histoire oubliés
  • Signification générale demeure

Types de changements
- Simplification d’événements/structure
- Omission/Ajout de détails
- Transformation de détails sous forme plus familière
(respecte la culture du participant et non de l’histoire)

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12
Q

[Remembering - Bartlett, 1932]
Dans le but de déterminer si on possède mémoire mot-à-mot, Bartlett a fait lire une histoire (“War of the ghosts”
) à des participants qui devaient réécrire plus tard l’histoire le plus fidèlement possible

Quel résultat a été obtenu lors que l’histoire a été répété plusieurs fois ?

A

D’une reproduction à l’autre:

  • Forme générale ou plan persistant, même si faux
  • Détails deviennent rapidement stéréotypés/stables
  • Changements souvent liés à situation courante
  • Détails reproduits s’ils suivent un cadre général cohérent

Si intervalle de rappel plus long:

  • Histoire plus courte, mais sens général stable
  • Élaboration/Invention plus fréquentes
  • Détails inventés/associés si concordent avec histoire générale stéréotypée
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13
Q

[Remembering - Bartlett, 1932]
Dans le but de déterminer si on possède mémoire mot-à-mot, Bartlett a fait lire une histoire (“War of the ghosts”
) à des participants qui devaient réécrire plus tard l’histoire le plus fidèlement possible.

Comment peut-on interpréter les résultats de cette étude ?

A
  • La MLT n’est PAS un dictaphone
  • Récupération principalement basées sur sens “plutôt stable” mais détails instables
  • MLT est (re)constructive et imprécise
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14
Q

Quelles sont les 7 péchés de la mémoire de Schacter ?

A

1) Éphémérité: Accessibilité décroissante de la mémoire avec le temps
2) Distraction: Manques d’attention/Oublier de faire des choses (encodage ou récupération)
3) Blocage: Inaccessibilité temporaire d’info enregistrée
4) Persistance: Souvenirs non-voulus que les gens sont incapables d’oublier
5) Mésattribution (Erreur d’identification de source):Attribution de souvenirs à des sources incorrectes/croire que l’on a vu/entendu quelque chose mais ce n’est pas le cas
6) Biais: Distorsions rétrospectives produites par connaissances/croyances courantes
7) Suggestibilité: Incorporation d’info trompeuse en mémoire avec questions tendancieuses, tromperie ou autres

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15
Q

[Créer de faux souvenirs - Roediger & McDermott. 1995]

Dans le but de déterminer le niveau de faux rappel et reconnaissance avec un paradigme d’apprentissage de liste (DRM), Roediger & coll. ont fait une tâche de rappel libre standard & de reconnaissance avec 6 listes de 12 mots.

Pour créer liste de mots : il y a une pré-expérience avec d’autres participants. On leur présente un mot critique (ici : chaise) et on demande aux participants de lister tous les mots associés à “chaise”. On a fait un classement top 12 des mots les ++ associés qui vont être les 12 mots utilisés pour le rappel libre.

Dans la phase de reconnaissance, 42 mots sont présentées uns à uns & on demande au participant sur une échelle de 1 à 4 (4= vu, 1= nouveau) si le mot faisait parti de la liste originale. Il y a 12 mots étudiés + 30 mots non-étudiés (appâts) qui incluent 6 mots critiques, 12 mots compl. non-reliés et 12 mots faiblement reliés.

Quels sont les RÉSULTATS de cette étude ?

A

On obtiens une courbe de position sérielle classique

Participants ont rapporté les mots critiques jamais présentés aussi souvent que les mots de la liste les moins rapportés

De plus, 86% des particip sont capable de dire qu’ils ont vu un mot présenté dans l’apprentissage.

Pour :

  • Appat non reliés : 98% du temps on dit qu’on ne l’a pas vu
  • Appat faible reliés (13-14e mot) : 79% disent que le mot est nouveau et niveau de confiance plus bas (moins sure d’avoir jamais vu)
  • Mot critique : 84% du temps on dit quon l’a vu dans l’apprentissage et sont relativement certain (3.3!!).

Bref, les participants très inexacts pour reconnaître mots critiques comme étant nouveaux.

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16
Q

[Créer de faux souvenirs - Roediger & McDermott. 1995]

Dans le but de déterminer le niveau de faux rappel et reconnaissance avec un paradigme d’apprentissage de liste (DRM), Roediger & coll. ont fait une tâche de rappel libre standard & de reconnaissance avec 6 listes de 12 mots.

Pour créer liste de mots : il y a une pré-expérience avec d’autres participants. On leur présente un mot critique (ici : chaise) et on demande aux participants de lister tous les mots associés à “chaise”. On a fait un classement top 12 des mots les ++ associés qui vont être les 12 mots utilisés pour le rappel libre.

Dans la phase de reconnaissance, 42 mots sont présentées uns à uns & on demande au participant sur une échelle de 1 à 4 (4= vu, 1= nouveau) si le mot faisait parti de la liste originale. Il y a 12 mots étudiés + 30 mots non-étudiés (appâts) qui incluent 6 mots critiques, 12 mots compl. non-reliés et 12 mots faiblement reliés.

Quelle est la CONCLUSION de cette étude ?

A

On peut produire de faux souvenirs en associant du nouveau matériel avec du matériel précédemment appris et sémantiquement relié

Donc, tous les souvenirs sont RECONSTRUCTIFS

17
Q

[Les interférences influencent la mémoire - Bransford & Johnson, 1973]

Dans le but de déterminer l’influence des interférences sur la mémoire de reconnaissance, Bransford & Johnson ont fait écouter 6 histoires courtes suivi d’une tâche de reconnaîssance de phrases.

Ensuite, le participant devait déterminer si l’information a été entendu dans l’histoire.

Il y a 2 CONDITIONS dans l’expérience. Quelles sont-elles ? Que se passe-t-il après (quels types phrases peuvent être présentés?)

A

Expérimentale: histoires suggèrent un instrument ou une conséquence particulières impliquées dans l’action décrite

Contrôle: aucun objet ou conséquence suggéré, ou objet/conséquence suggéré est différent

Ensuite.. tâche de reconnaissance (identique pour les 2 conditions)

Présentation de phrases soit :

  • Non-reliées
  • Identiques
  • Critique (inclut instrument ou conséquence qui aurait pu être inféré dans la condition expérimentale)
18
Q

[Les interférences influencent la mémoire - Bransford & Johnson, 1973]

Dans le but de déterminer l’influence des interférences sur la mémoire de reconnaissance, Bransford & Johnson ont fait écouter 6 histoires courtes suivi d’une tâche de reconnaîssance de phrases.

Ensuite, le participant devait déterminer si l’information a été entendu dans l’histoire.

Quelles sont les résultats de l’étude ? Interprète les.

A

Que la phrase soit non-reliée ou identique, il n’y a pas de différence entre le gr. expérimental et le gr. contrôle.

Par contre, lorsque dans l’histoire originale il y avait la possibilité de faire une inférence, le gr. expérimental indique plus souvent que la phrase donnée était dans l’histoire que le gr. contrôle.
(Bref, quand on a l’occasion de faire des inférences, on a tendance à les faire)

INTERPRÉTATION
- Participants dans condition expérimentale ont inféré des détails supplémentaires dans l’histoire originale

  • Récupération: connaissance courante influence ou déforme mémoire épisodique rétroactivement (Biais)
19
Q

[Suggestibilité - Loftus & al. - 1978]

Dans le but de vérifier comment l’info introduite après un événement influence le souvenir du témoin pour cet événement, Loftus fait visionner aux participants un film présentant une collision.

Ensuite 5 questions par rapport à la vitesse des voitures lors de l’accident sont posées. Ce qui changeait dans ces questions c’est le vocabulaire utilisé (on va de “accrochées” à “démolies”). Les participants devaient estimer la vitesse des voitures lors de la première expérience.

Qu’est-ce qu’il est possible de remarquer dans les résultats de l’expérience 1 (vitesse estimée) ?

A

La question critique sur la vitesse des autos (changement de vocabulaire dans la question) change l’éval de la vitesse / souvenir récupéré du film)

20
Q

[Suggestibilité EXP 1 - Loftus & al. - 1978]

Dans le but de vérifier comment l’info introduite après un événement influence le souvenir du témoin pour cet événement, Loftus fait visionner aux participants un film présentant une collision.

Ensuite 5 questions par rapport à la vitesse des voitures lors de l’accident sont posées. Ce qui changeait dans ces questions c’est le vocabulaire utilisé (on va de “accrochées” à “démolies”).

Dans une 2e partie de l’étude, on demandait aux participants si’il y avait du verre brisé autour des voitures (alors qu’il y en a pas)

Quel est le résultat de cette 2e partie de l’étude?

A

Mois la vitesse estimée est grande, moins les gens ont tendance à dire qu’il y avait du verre brisé autour des voitures.

Alors, il est possible de modifier le souvenir rétroactivement par suggestibilité avec vocabulaire/questions tendancieuses

21
Q

[Suggestibilité EXP 2 - Loftus & al. - 1978]

Dans une 2e expérience, on présentait un diaporama de 30 diapos présentant un accident entre une voiture et un piéton. Dans le diaporama il était possible de voir soit un panneau “céder” ou un panneau “arrêt”.

Ensuite, un questionnaires de 20 questions devait être répondu & à une question, on demande “Une autre auto a-t-elle dépassé la Datsun rouge pendant qu’elle était arrêtée au panneau [CÉDEZ ou ARRÊT dépendant de la condition]?

Il y a 4 conditions dans l’étude :

1) Panneau céder dans diaporama + question céder
2) Panneau céder + question ARRÊT (trompeur, on essaie de modifier le souvenir de la personne)
3) Panneau arrêt + question CÉDER (trompeur)
4) Panneau arrêt + question arrêt

Dans l’étape de RECONNAISSANCE, des paires de diapos sont présentées (avec céder ou arrêt) et le participant devait déterminer laquelle faisait partie du diaporama original.

Quelles sont les RÉSULTATS de l’étude ?

A

Quand l’information est conséquente avec panneau présenté dans diapo originale: taux d’exactitude de 75%

Quand l’information inconséquente avec panneau présenté dans diapo originale: taux d’exactitude de 41%.

22
Q

[Suggestibilité EXP 3 - Loftus & al. - 1978]
Dans une 3e expérience, cette fois Loftus voulait déterminer si info introduite suite à un événement a un impact différent selon qu’elle est introduite immédiatement après l’événement vs. juste avant le test final.

Pour ce faire, une procédure similaire à la première expérience a été faite, mais cette fois, les variables d’intérêts sont :
- Type d’information donnée à la Question 17
Conséquente/Trompeuse/Neutre (“Est-ce qu’une autre auto a dépassé la voiture?”)
- Questionnaire immédiat ou avec délai
- Intervalle rétention: 0/20 min./1 jour/2 jours/1 sem.

Quelles sont les RÉSULTATS de cette étude ?

A

QUESTIONNAIRE IMMÉDIAT :

  • En moy., intervalle de rétention + long = ↓performance
  • Éphémérité
  • Information conséquente aide, information trompeuse nuit
  • Suggestibilité
  • Info trompeuse perd de l’influence avec le temps…
  • Evénement/info trompeuse s’effacent toutes les deux

QUESTIONNAIRE AVEC DÉLAI :

  • En moy., intervalle de rétention + long = ↓performance
  • Éphémérité
  • Information conséquente aide, information trompeuse nuit
  • Suggestibilté
  • Info trompeuse gagne de l’influence avec le temps…
  • Evénement s’efface (trace + faible, + facile à altérer), mais info trompeuse fraîche
23
Q

[Suggestibilité EXP 3 - Loftus & al. - 1978]

Comment peut-on interpréter les résultats de cette étude ?

A
  • On peut modifier les souvenirs en utilisant de l’info trompeuse post-événement
  • Technique d’avocat: Question tendancieuse
  • Si info trompeuse présentée tout de suite après l’événement…
  • s’efface tranquillement, comme le souvenir original
  • perd de son influence négative à mesure que l’on allonge l’intervalle de rétention avec le test de reconnaissance
  • Si info trompeuse présentée tout de suite avant test de reconnaissance…
  • gagne influence négative à mesure que l’événement original est plus “éloigné”