11. Économie de la santé Flashcards

1
Q

vrai ou faux : Les pays consacrent des ressources financières à la santé uniquement de manière individuelle et non collectif

A

faux

aussi de manière collective

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2
Q

l’évolution au cours du temps des ressources financières consacrées à la santé dépendent de nombreux facteurs (4) :

A

facteurs démographique
sociaux
économiques
structure de financement et d’organisation du système de santé

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3
Q

Qu’est-ce que les dépense de santé par habitant des pays de l’OCDE nous dit (voir graphique) :

A

les us ont les dépenses les plus élevés

l’inde et l’Indonésie : très faible

Belgique : dépense qui dépasse la moyenne de l’OCDE

on peut faire un lien entre la richesse du pays et la dépense en soin

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4
Q

Qu’est-ce que nous montre les dépenses de santé en % du PIB dans les pays de l’OCDE (voir graphique) :

A

la Belgique a dépensé 10.9 % de son PIB en soin de santé donc supérieur que la moyenne

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5
Q

la proportion de dépense d’un pays en biens et services de santé par rapport aux dépenses totales de l’économie varie selon :

A

les différences de croissance économique globale

depuis le 20iem siècle, on dépense davantage et plus rapidement

ex. dégradation PIB de la crise en 2008 = diminue et pendant covid = augmentation

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6
Q

L’élargissement du champ d’action de la médecine s’est accompagné d’une :

A

demande grandissante de soins à laquelle il est plus difficile de répondre à cause d’une diminution des ressources financières et d’une plus grande sensibilité vers les dépenses publiques à contrôler et à répartir entre les différentes activités publiques.

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7
Q

la santé de l’individu et la santé de la population est façonnée par :

A

l’environnement physique (climat, transport etc.)
l’environnement culturel (valeurs, croyance)
l’environnement organisationnel et économique (institutions politique, structure éco. etc.)
le patrimoine génétique
les conditions de vie
la position social
modalités organisationnelles du système de santé qui détermine la capacité du systèmes de soins à diagnostique, prévenir, traiter les problèmes de santé et pallier les problèmes chronique

** facteur interconnecté et influencent le bien-être de l’individu

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8
Q

Le champ de l’économie de la santé s’étend aux domaines couverts par le systèmes de santé qui peuvent être regroupés en 4 grandes familles sur base des questions investitures :

A

régulation du système de soin : étudie l’organisation des soins entre offre publique et privée en tenant compte des spécificités propres au marché des soins de santé, l’analyse du comportement de la personne malade qui demande des soins et le comportement de celui qui offre les soins de santé

évaluation économique de santé : cherche à mesurer l’efficacité sur l’état de santé d’une action de soins : évalue les couts des ressources mobilisées pour une action et les compare aux bénéfices que la collectivité peut en tirer

relations entre l’activité économique et le système de soin : étudie l’influence de l’activité économique sur l’offre de soins

relations réciproques entre développement et santé : s’occupe des relations réciproques existantes entre la santé et le développement économique et social ; analyser les liens entre le développement économique et l’état de santé de l’éducation

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9
Q

l’objectif de l’économie de la santé est de :

A

permettre une allocation optimale des ressources pour assurer un accès aux soins à tous

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10
Q

existe-t-il un niveau optimal de dépenses de santé ?

A

non, le choix reste politique mais il est possible de maitriser les dépenses de santé et cette maitrise confère une marge de manoeuvre pour faire face à des situations qui pourraient limiter la disponibilité des ressources financières comme :

de récessions économique
de choc (économique, politique, sanitaire) pour engager des réformes

la maitrise des dépenses de santé offre aussi la probabilité de poursuivre d’autres priorités qui ont aussi un impact sur la santé et sur le bien-être collectif comme l’éducation, la justice, la sécurité

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11
Q

le niveau de santé est-il justifié ?

A

l’objectif de l’approche économique vise la minimisation du coût d’opportunité. On cherche a maximiser l’utilité sur la contrainte des ressources rares.

Cela devrait permettre d’améliorer la performance du secteur de soins et soutenir la motivation des acteurs du marché de la santé, qui dépend du contextes institutionnels dans lesquels oeuvrent

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12
Q

la performance se mesure en termes d’_______ et d’______

A

d’efficience et d’équité.

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13
Q

ken Arrow, fondateur de l’économie de la santé :

A

la discipline de la santé se forme à partir d’un article du prix Nobel de l’économie Ken Arrow. Selon lui, l’intervention de l’état est nécessaire en ce qui concerne l’offre de soins car on ne peut pas aboutir spontanément à une concurrence parfaite

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14
Q

Arrow met de l’avant deux incertitudes dans le marché de la santé :

A

la personne vit de l’incertitude quant à la survenance de la maladie : elle ne connait pas les risques de malade qui pourraient la toucher

elle n’est pas non plus dans la mesure d’évaluer l’efficacité du traitement : vit dans l’ignorance quant à la gravité de son état et la nature de ses besoins

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15
Q

l’analyse des caractéristiques du marché de soins présenté par Arrow comporte 3 conséquences :

A

valeur unique pour la vie humaine : la société doit fixer une valeur normative unique à la vie humaine, une politique de santé est optimal. La valeur est la même pour tous quelques soit la situation

règle de priorité dans l’allocation des moyens : les efforts de la société doivent aller jusqu’à le cout marginal de la prévention ou des soins soit égal aux effets marginaux (temps de vie gagné) attendus des mesures prises / traitement réalisé. Classé les actions de prévention ou de soins selon efficacité / cout

critère d’accès au soins : en dessous d’une probabilité de guérison déterminé, le cout des soins ne justifie pas le succès. Critère en fonction des couts et du budget globale

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16
Q

la demande de santé :

A

découle de la demande d’amélioration et ou maintient de l’état de santé. C’est une valeur intrinsèque pour le consommateur, une valeur d’usage

les soins de santé peuvent être des transactions car les traitements réussis = soins augmente le niveau de son utilité

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17
Q

modèle de Grossman :

A

la santé est assimilé à un bien de capital : le capital de santé

fonction d’utilité de l’individu est le cycle de vie : naissance + capital santé provient de la biologie ou génétique et diminue en vieillissant (biologique) ou par les choix de vie qui peuvent être limité par des soins préventifs

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18
Q

Selon Grossman, la santé est un bien fondamental que le consommateurs demandent pour deux raisons :

A

un bien de consommation : qui améliore l’utilité, modèle de consommation pure où la demande des soins et de santé sont interdépendant

l’état de bonne santé détermine le temps qui peut être consacré au travail et loisir, bien d’investissement, investissement pur, demande de consommation indirect car c’est l’intermédiaire de la bonne santé.

  • on consomme des soins (input) pour produire de la santé (output) , optimise revenu et consommation au cours du cycle de la vie
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19
Q

la santé vs soins de santé :

A

la santé : analyser comme un capital avec une valeur d’usage pour le consommateur. Santé a de la valeur en soi

les soins de santé : valeur d’échange. demandé pour satisfaire les besoins de bonne santé, dérive en fonction de la demande de bonne santé

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20
Q

vrai ou faux : c’est le stock de capital de santé qui détermine son allocation du temps entre le travail et les loisirs

A

vrai

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21
Q

le stock de santé :

A

une activité complémentaire qui génère des heures de bonne santé pour avoir de l’énergie pour travailler, s’amuser etc.

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22
Q

vrai ou faux : les activités d’éducation et de soins permettent de contrecarrer le processus de dépréciation du stock santé et d’obtenir un revenu plus important entre l’éducation, le travail et les revenus

A

vrai

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23
Q

le marché d’assurance vs le marché des soins de santé :

A

le marché d’assurance : souscription d’une police d’assurance pour financer les soins eux-même. Impossible d’avoir une concurrence parfaite (ex. antisélection)

le marché des soins de santé : catégorie des biens publics mixtes car il ne respecte pas les trois caractéristiques du bien public pur, peut avoir effet d’encombrement donc rivalité

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24
Q

Les soins de santé peuvent comporter des externalités. Donne un exemple :

A

ex. la prévention contre le sida : on va prendre en compte les avantages / inconvénients personnels des mesures de protection sans tenir compte de ceux de la collectivité

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25
concernent collectif :
un souci de la santé et de solidarité dans un consensus de financement de soins de santé
26
valeur d'option
payer un certain prix pour s'assurer que les soins de santé soient disponibles en cas de nécessité, valeur d'option implicite et ne peut pas être fixé au marché, c'est l'état qui s'en occupe
27
défaillance de marché
la location qui résulterait de la rencontre de l'offre et de la demande n'assurait pas le niveau de bien-être collectif optimal. L'intervention de l'État, ça légitimité le financement public des soins
28
le marché des soins est caractérisé par la présence non seulement d'incertitude, mais aussi d'asymétrie d'information ce sont des conditions qui :
excluent toute possibilité de concurrence parfaite
29
le patient se trouve dans une situation d'incertitude :
à l'occurence de la maladie, au besoin de traitement et la qualité de médecin traitant. on n'a pas les connaissances pour évaluer la qualité de l'intervention, difficile de quantifier le lien causal entre traitement et guérison
30
incertitude du médecin :
ne peut pas évaluer avec certitude l'efficacité médicale de certains traitements, ne peut pas connaitre la réaction d'un produit chez le patient etc.
31
la relation patient / médecin : tenir compte de la demande que les patients adressent au médecin est double :
demande de diagnostic demande de traitement l'intensité du traitement dépend du diagnostic et il détermine la rémunération final du médecin si le système est basé sur le paiement à l'acte et non à la capitation
32
l'assurance est confrontée au problème de sélection adverse :
impossible de distinguer les personnes à haut risque de problème de santé, l'assurance charge le prix le plus élevé donc ils vont demandés un bilan de santé, pour assurer uniquement ceux en bonne santé ou des primes qui reflète le vrai risque d'intervention
33
le problème d'aléa moral :
être moins attentif aux dépenses de santé du fait que les factures sont prises en charge de l'assurance et peuvent aussi modifier leur comportement
34
asymétrie d'information : sélection adverse vs aléa moral :
seulement les personnes à haut risque décident de souscrire une assurance et cela risque de conduire progressivement à la disparition du marché de l'assurance donc bilan de santé et excluent ceux avec le plus de risque la solution est donnée par l'intervention de l'État qui impose une assurance, problème d'aléa car on peut changer notre attitude, on prend plus de risque et pas de comportement préventif. Les individus peuvent recourir aux soins de santé de manière injustifiée et plus souvent que s'ils devraient payer l'intégralité de prix donc concurrence sur la marché en laissant la possibilité aux assurances privées d'opérer dans les domaines des soins et un responsabilisant les patients avec le paiement du ticket modérateur, c-à-d, payer la partie du traitement
35
on a recours à 2 critères pour mesurer la performance économique :
l'efficience et l'équité
36
le critère d'efficience (3 dimensions de soins de santé et deux autres dimensions) :
dans le domaine des soins : 1. efficacité médicale (médical effectiveness) : quelle mesure les soins de santé ont contribuer à l'amélioration de la santé sans prendre en compte le coût des soins 2. efficience technique : mesure la contribution de l'input (quantité de travail et de capital) à la production de l'output intermédiaire (soins de santé pour être en bonne santé) 3. efficience économique : mesure le coût d'amélioration de l'état de santé, le coût par unité d'output final par unité d'état de santé deux autres dimensions de l'efficience : 4. l'efficience macro-économique d'un système de santé : l'optimalité du budget qu'un état consacre aux soins de santé, calcul la coût d'opportunité pour 1$ supplémentaire en soins de santé par rapport à l'emploi alternatif de ce 1$ 5. l'efficience microénomoique d'un système de santé : l'optimalité de l'allocation des ressources du point de vue de la société , entre les utilisations possibles à l'intérieur du système des soins de santé, 2 dimensions : - efficacité productive : maximiser l'output étant donné l'input (budget) ou de minimiser l'input pour un output fixé - efficacité allocative : s'assurer que le marché de soins répond aux préférences des consommateurs et que l'offre de soins rencontre les souhaits des consommateurs
37
vrai ou faux : l'offre et la demande s'interdépendant dans ce marché
vrai
38
rappel : offre et demande :
offre : le niveau global de production est défini par l'État pour l'intérêt collectif, décide des règles de tarification (pas de contrainte budgétaire) demande : les usagers ne sont pas en mesure d'exprimer des préférences car ils ont besoin du médecin / psy. pour les définir, s'il avait l'info. complète, il changerait sa demande, le patient doit passer par un professionnel pour formuler une demande
39
vrai ou faux : ce qui contribue à compliquer la mesure de l'efficacité allocative c'est la présence de plusieurs relations d'agents relatant les patients aux médecins, les médecins à l'état ?
vrai le patient (le principal) délègue au médecin (l'agent) la responsabilité de le soigner en consacrant de temps pour les diagnostics et les traitements, mais médecin est aussi l'agent à qui l'État (principal) confie la responsabilité de l'allocation efficiente des ressources rares, car le budget pour la santé n'est pas limité
40
vrai ou faux, dans le domaine de la santé, l'intérêt individuel coïncide avec l'intérêt collectif
faux, il ne coïncide pas toujours on est prêt à tout pour guérir, ce n'est pas optimal au niveau collectif Il faut effectuer des arbitrages pour déterminer le mode de remboursement, rémunération du médecin, la capitation etc.
41
pour l'analyse du système de financement des soins, on a recours au principe d'________ _________ pour l'analyse de prestations de soins, on a recours au principe d'________ __________
équité verticale : les inégaux doivent être traitées inégalement équité horizontale : les égaux doivent être traités également, un même niveau de richesse peuvent être soumises au même taux d'imposition
42
principe d'équité verticale : système fiscal progressif vs système fiscal régressif :
système fiscal progressif : un taux d'imposition plus élevé aux riches système fiscal régressif : les pauvres se voient soumis à un taux d'imposition plus élevé que les riches
43
Dans quelle mesure les ménages possédant différentes capacités contributives contribuent inégalement au financement du système de santé ?
le système peut être qualifié de régressif lorsqu'il est fiancé par impôts indirects, par cotisations sociales plafonnées, assurance privé, paiement direct au médecin : diminue lorsque le revenu augmente le système de santé peut être qualifié de progressif lorsqu'il est financer par impôt direct ou par cotisation sociale proportionnelles, la proportion du revenu augmente lorsque le revenu augmente
44
Constat entre la présence d'inégalité d'état de santé des groupes de revenus différent :
les groupes avec un plus bas revenu, cumulent les pathologies les plus grave, une consommation médicale plus importante à cause de leur conditions économiques, et doivent dépenser plus pour leur santé il faudrait éviter une entrée différée dans le système de soins à cause d'inégalité socio-économique
45
l'évaluation économique en santé compare quoi ?
les coûts et les effets des interventions dans le domaine de la santé toujours dans l'optique d'optimiser l'allocation des ressources consacrées aux soins de santé
46
les dépenses en sécurité demandent d'arbitrer entre _______ et ________ ___ _____
entre sécurité et qualité de vie les investissement pour assurer un certain niveau de sécurité supposer une dépense égalitaire, pour des raisons d'équité, tandis que lorsqu'il s'agit de qualité de vie, on fait appel à la disponibilité individuelle à payer qui change d'une personne à l'autres
47
que vaut la vie humaine ? valeur de la vie humaine vs une vie statistique :
valeur de la vie humaine È une vie statistique et anonyme susceptible d'^tre prise en compte dans les décisions collectives pour ce qui concerne la santé ou le risque vital : cherche à combler les lacunes de la comptabilité nationale qui ne prend pas en compte les éléments non marchands de notre fonction d'utilité une vie statistique : lorsque le taux de mortalité d'une population est suffisamment réduit pour s'assurer qu'au moins une personne de moins ait la probabilité de mourir
48
vrai ou faux : l'évaluation économique ne porte pas sur la vie réelle mais sur la vie statistique
vrai il est nécessaire de déterminer l'efficacité du programme à l'avance et indépendamment des individus qui seront concerné par le programme, donc déterminer l'efficacité attendue du programme peut être obtenu en permettant de contenir les niveaux de dépenses ou pas
49
la méthode du capital humain :
attribuer une valuer monétaire à la vie, calculé sur la base de sa contribution à la production, mesurer la somme actualisé des revenus pendant les années de vie qu'on lui sauve avec programme / traitement et la perte affectives et le coûts résultant d'une mort il faut diviser le PIB par le nombre de travailleurs employés dans le pays. Les coûts provoqués par la perte de vie sont les coûts directs et indirects de soins estimés au prix réel et les pertes affectives sont évalué selon l'indemnité versées par les tribunaux aux blessés et au famille en cas de décès
50
limites de la méthode du capital humain :
les préférences de l'individu ne sont pas prise en compte et la valeur de la vie humaine est réduite uniquement à la contribution au système économique, ignorant la valeur de la vie en soi, de la vie des enfants, des inactifs, des retraités des femmes au foyer etc.
51
le coût économique de la maladie ; médical / non-médical et direct / indirect :
médical-direct : dépenses acquisition des biens et services médicaux (produit pharmaceutiques, services d'hospitalisation etc.) médical-indirect : frais futurs en matière de soins de santé causés par maladie non-médical-direct : frais liés à la maladie et soutenus par les familles ou la société (téléphone, déplacement dommage etc.) non-médical-indirect : perte de productivité due à l'absentéisme ou décès prématuré. Si incapacité au travail = revenu de remplacement (indemnité etc.) qui est un transfert et non un véritable cout, cette indemnité représente des coûts qui entraine perte de ressource monétaire qui aurait pu être affecté a un autre emploi
52
méthode du consentement à payer :
évaluer la valuer sociale de la vie par un échantillon représentatif de la population qui exprime à quel montant il serait prêt à dépenser pour réduire son risque vital personnel, reconnait valeur éthique pays riche valorisent leurs citoyens plus que les pays pauvres, on constate des différences entre les pays européens
53
approche par la préférence révélée (ex-post)
évaluer ex-post la valeur implicite de la vie résultant des décisions réelles prises pour préserver ou pour sauver l'espérance de la vie résultant des décisions réelles prises pour préserver ou pour sauver l'espérance mathématique d'une vie en des temps, des lieux ou des pays différents valeur plus élevé pour les soins curatifs que pour la prévention car plus de dépense pour traiter les pathologies et les prévenir, la valeur implicite de la vie est plus élevé pour revenir des risques collectifs l'incohérence de processus de décision et le besoin d'une approche moins émotionnelle pour allouer les ressources de manière à préserver le maximum de vie à dépenses égales
54
les études coûts-résultats : l'évaluation économique en santé applique :
le principe du calcul économique au domaine de la santé. Établit le bilan des coûts et des avantages des différents programmes / traitements sur une période donnée pour voir les bénéfices les plus élevés possible
55
les études coûts - résultats : coûts et résultats :
coûts : exprimés de manière unidimensionnelle coût net = coût engagés - coûts évités coûts engagés : dépenses de biens et services médicaux, dépenses d'investissement liés au traitement, dépenses de préventions et englobent les actions par les pouvoirs publics pour améliorer le fonctionnement du système de santé les coûts évités : ressources épargnées grâce au traitement qui permet de réduire la durée de l'hospitalisation, de réduire le recours à des traitements alternatifs ou réduire le temps passé auprès des professionnels de la santé les résultats : l'analyse coûts-bénéfices (ACB) : le rapport entre la somme des bénéfices et la somme des coûts imputable au programme médical, si le programme a un ration supérieur à 1, les bénéfices dépassent les coûts, on prend le programme avec le plus grand ratio
56
l'analyse coûts-bénéfices respecte le principe de ____________ _____ __________
souveraineté du consommateur, l'analyse est basée sur le choix du consommateur qui décide de la valeur de bénéfice
57
limite de l'analyse coûts-bénéfice
tient pas en compte des individus improductifs et la méthode du consentement à payer qui ne fournit pas une valeur de la vie humaine unique qui puisse être universel cette analyse ne tient pas compte des bénéfices qui peuvent se déployer dans la futur. L'horizon temporel est trop court, créer déséquilibre dans l'évaluation monétaire entre coûts et bénéfices
58
l'analyse coûts-bénéfice : les résultats peuvent également être mesurés à l'unité naturelles et il y a 2 possibilités
l'analyse coût-efficacité (ACE) : les effets de santé sont exprimés en termes de coût par vie sauvée, d'années de vie sauvée, de cas évités l'analyse coût-utilité (ACU) : exprime les effets sur la santé en termes de qualité de la vie sauvées ou prolongée
59
vrai ou faux : l'analyse coûts-bénéfice : la valeur des résultats est attribuée par des décision-masers, par des décisions-makers, par des personnes expertes et non le consommateur
vrai
60
l'analyse coûts-bénéfices permet la comparaison de chose :
complètement différente. comparer toutes les procédures / programmes réalisables dans le système de santé et de déterminer ce qui devrait être maintenu ou mis en oeuvre ou non - elle facilite l'appréciation du coût d'opportunité en dehors du domaine de la santé - c'est possible car les coûts et résultats sont exprimés en unité monétaires
61
l'analyse coût-efficacité est mesuré en : et porte sur 3 caractéristiques :
en unité physiques - l'unité doit être significative du point de vue clinique pour tout individu professionnel de la santé ou pas - l'unité doit être unidimensionnelle du moment que les coûts sont eux-mêmes exprimés de manière unidimensionnelle, l'état de santé doit être synthétiser dans une dimension unique - l'unité doit être universelle pour comparer des programmes qui concernent des pathologies différents
62
l'analyse coût-efficacité : pour obtenir les données d'efficacité, il y a plusieurs moyens (3) :
- on travaille les données des essais cliniques disponibles - on réalise une étude prospective pour récolter des données pour évaluation économique - on a recours à l'avis d'experts sur les caractéristiques thérapeutiques des traitements et de leur efficacité
63
vrai ou faux : dans l'analyse coût-efficacité, il est aussi possible de dégager un solder bénéficiaire et déficitaire comme dans l'analyse coût-bénéfice
faux : l'analyse coût-efficacité se limite à calculer des ratios tels que coûts par vie sauvée, coûts par année de vie sauvé, ce qui limite la comparaison des programmes
64
l'analyse coût-efficacité résout un problème d'optimisation qui peut prendre les deux formes suivantes :
1. le décideur doit choisir parmi plusieurs programmes alternatifs celui qui permet de maximiser les bénéfices en terme d'efficacité sous contrainte budgétaire 2. le décideur fixe un objectif en termes d'efficacité et choisit le programme qui permet d'atteindre l'objectif d'efficacité au moindre coût ex. avec graphique p. 84
65
vrai ou faux il est possible avec l'analyse coût efficacité d'évaluer les choix réaliser en terme de maximisation de bien-être
faux permet simplement d'évaluer l'opportunité de supporter un coût par unité d'efficacité sous contrainte budgétaire ou d'objectif d'efficacité limite aussi la comparaison entres les programmes alternatifs qui n'est pas possible a moins d'attribuer une valeur unique par année de vie sauvée ex. il n'est pas possible de comparer le coût par année de vie gagnée avec un traitement X pour une pathologie Y avec le coût par année de vie gagnée avec un traitement Z pour une pathologie W
66
l'analyse coût-utilité (ACU) :
les effets de santé sont exprimés en préférences des patients, l'année de vie gagnée se voit attribuer un indicateur qui est censé refléter la qualité de l'état de santé perçu par les patients qu'elle est la qualité de vie de ces années supplémentaires
67
l'analyse coût-utilité : quel est l'indicateur :
Qualy construit sur base des questions posée pour exprimé leur préférences, cela est compatible avec l'objectif de maximisation du bien-être agrégé selon la vision utilitariste où le bien-être collectif est donné par la somme des utilités individuelles permet de répondre au souci d'assurer la rentabilité maximale dans l'intérêt du bien -être agrégé, pas de concurrence parfaite car il n'est pas possible d'améliorer le bien-être de quelqu'un sans détériorer celui d'un autre
68
méthode courante pour mesurer l'utilité :
l'utilité revient à mesurer la préférence, la méthode la plus courante est basée sur le questionnaire Euroqol à 5 dimensions - la mobilité - autonomie - activités courantes - douleurs / gêne - anxiété / dépression 3 réponses possible et ensuite on dresse un profil ex. p. 86
69
l'analyse coût-utilité permet d'évaluer les programmes / traitements et de trancher entre eux. Quelles sont les résultats (4) :
- programme coûteux et peu efficace sont refusé - programme efficace et peu couteux sont accepté - programme moins efficace mais moins couteux permet de gagner de l'argent s'il est accepté - programme plus efficace mais pus couteux est une décision politique, Le décideur doit fixer le montant maximum du coût par Qualy et en définissant le seuil des interventions coût-efficaces
70
l'économie de la santé et éthique utilitarisme marxisme égalitarisme libéral libertarisme
utilitarisme : asymétrie d'information et présence d'externalité positives, assurance obligatoire. Nature et ampleur des soins de santé couverts par l'assurance obligatoire = ACY (Qualy) marxisme : à parité de richesse et de qualification, le nieavu de bien-être matériel peut diverger en raison de différence d'état de santé = système d'assurance sociale pour indemniser les malades et invalides égalitarisme libéral : assurer l'accès aux soins aux plus démunis = assurance santé gratuite. Analyse coût-bénéfices pour minimiser le coût d'opportunité libertarisme : souveraineté des patients et des soignants, mais pas maximisation du bien-être agrégé. Pas de système de soins de santé organisé par l'état, ni d'assurance obligatoire, pas de régulation étatique de la profession médicale ni des hôpitaux