10-Intelligence et évaluation Flashcards

1
Q

Les tests PISA

A
  • Évaluation des jeunes à 15 ans, pourquoi ? : différentes raisons
  • dans certains pays, 15 ans c’est l’âge où on t’enligne pour aller à l’université ou non

Alors qu’au Québec, le décrochage scolaire n’a pas commencé encore à 15 ans.
Au Québec pour plein de raisons qu’on ne saisit pas, on a un taux de décrochage élevé malgré le fait qu’on a un système scolaire qui fonctionne assez bien.

Le graphique est intéressant : les résultats décortiqués pour la situation canadienne

Pays qui cote le plus :-Singapour, Estonie, plein de pays compétents

i) Canada :
- Si l’Alberta était un pays, 2e
- Québec, 5e au monde en termes de performance scientifique
- Si la C-B était un pays, ils seraient les 1ers au monde
- moyenne canadienne va bien

  • Comment le canada est-il devenu une superpuissance en termes d’éducation ?
  • Si Québec était un pays, on serait 3e au monde
  • I-P-É : on est a côté de la Norvège, Autriche, en termes d’éducation…

ii) -Par contre :
- Faut savoir que les échantillons sont problématiques : y’a eu des boycotts quand même bien qu’on décline de quelques rangs… pas très problématiques

iii) -Par contre, ce qu’il ne dit pas :
- Ne dit pas les différences significatives

iv) -Ce qu’il dit aussi : certains pays classent bien peu importe la matière et la discipline étudiées

v) -Pas nécessairement la richesse de la province ou du pays dont on est en train de parler qui détermine si le pays se cote bien.
-Y’a des pays qu’on s’attendrait qu’il y aurait une meilleure performance
-On se demande ce qui fait en sorte qu’ils ont cette performance
-Dans certains cas, on va comprendre
Ex. : région de Québec : une des régions au monde où on a intégré la plus grande quantité de réfugiés de guerre : quand ils vont avoir 15 ans, nos côtes vont baisser.
(C’est bien mieux accueillir des réfugiés haha, au lieu que mon prochain se fasse sauter par une bombe)

vi) -Donc le score doit être interprété en fonction de la réalité concrète du pays qu’on est en train d’interpréter :
- Pensez à la Grèce, taux de chômage,
- Peut être difficile pour les parents de s’asseoir et faire des devoirs

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2
Q
  1. Pourquoi le malaise…?
A
  • Les abus du concept à travers l’histoire.
  • Le ridicule qu’on attribue (les crétins…)

-Ridiculiser des gens qui viennent d’ailleurs – à cause de manières de faire différentes
C’était un peuple grec même
• Le ridicule qu’on subit (dans la classe)
• Le ridicule qui est systématisé
• L’histoire récente et la notion d’intelligence en géopolitique
• Europe, États-Unis, Canada

Ex. : durant le 20e siècle, on justifiait la colonisation en disant « on amène la société anglaise, française, la civilisation allemande, dans ces pays-là, c’est bon pour ces pays-là, la raison pour laquelle nous avons cette civilisation, c’est que nous sommes plus intelligents

Dans L’histoire récente on faisait ça…

En Amérique on a dénigré les afro-américains
On disait que la chose qui distinguait les afro-américains et euro-américains c’Est l’intelligence

Donc ça a été mal utilisé clairement
Souvent été utilisé pour discriminer, de sélectionner, au lieu de trouver les gens qui ont besoin d’un coup de main

Ça nous fait poser des questions : y a tu des personnes plus intelligentes ?
On se posait la même question chez le tempérament
Ex : enfant avec affect négatif va susciter mauvaises réponses

Alors y’a tu des enfants qui naissent avec des meilleures capacités, et qu’est-ce qu’on fait avec ça

La chose que je veux vous proposer : ce qu’on fait quand on voit des différences entre les gens, c’est plus du domaine moral, que du domaine scientifique.
Si je suis généreux, radin c’est du domaine moral
Si je discrimine, si je suis non discriminatoire, c’Est la même chose

Si on dit qu’il y en a des DI; c’est quoi ? Et si on sait ce que c’est,
-Savoir ce qu’on veut faire avec ça ça relève du domaine moral

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3
Q

Définitions de l’intelligence

A

• Peu de consensus sur ce qu’est et ce que n’est pas l’intelligence.

• Par conséquent, pour s’approprier le concept, il est nécessaire
d’examiner différentes traditions d’étude du phénomène.

• Les débats sur l’intelligence concernent les questions suivantes:
• Concept unitaire ou multidimensionnel?
Plusieurs aspects?

• Concerné par des informations ou des solutions à des problèmes ou les processus cognitifs nécessaire pour arriver aux réponses?
Les deux sont liés, l’information est liée aux processus, mais est-ce que y’a du monde avec des meilleurs processus cognitifs que d’autres ?

• Est-ce que l’intelligence est davantage une capacité d’adaptation à diverses circonstances?
-dans la jungle amazonienne, vas-tu survivre plus que 2semaines

• (inclure le) Développement? Comment l’intelligence à 6 mois est-elle différente de celle à 2 ans? à 6 ans? 12 ans? 20 ans?
On ne parle pas de l’intelligence de la même manière selon si on a 6 ans

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4
Q

A)Les approches psychométriques : les 2 prémisses et premiers essais

A

• Prémisse de base: il y a des différences dans les compétences intellectuelles d’une personne à une autre.

• Ces différences proviennent surtout de la synthèse que font les gens de l’environnement dans lequel ils vivent. Cette synthèse est perçue comme étant le résultat de l’activité des sens.
-Dans la première mouture psychométrique, c’était que les sensations devaient être synthétisées (au centre de ce qu’on était en train d’emmagasiner)

  • La manière dont je vais naviguer socio spatialement mon environnement va être en lien avec mon intelligence
  • Approche qui a eu besoin d’évaluation-car leur approche ne fonctionnait pas très bien
  • Des gens qui ont dit : p-t qu’on est en train de se tromper, on devrait voir l’intelligence comme qqch qui n’est pas nécessairement en lien avec les sens : trop loin de ce qui se passait au niveau du cerveau
  • Sir Francis Galton (1883) – différences individuelles dans les compétences nécessaires pour discerner divers stimuli (auditif, visuel, etc.).
  • James McKeen Cattell (1890) – développa une série de tests pour évaluer les capacités des gens pour intégrer de l’information sensorielle. Épreuve Mentale.

• Après cette période, l’idée que les compétences psychophysiques, en lien avec la stimulation sensorielle, a été mise de côté.
_______

• Mais de nouveaux besoins d’évaluation se sont fait ressentir…
• Alfred Binet et Théophilius Simon (1905) – Premier à développer une épreuve
d’intelligence formelle, comme celle encore en cours aujourd’hui.

• À l’intention des enfants recevant de l’instruction publique en France, pour exclure ceux
qui ne pourraient pas en profiter.
-Début du 20e : la France était en train d’élaborer une structure d’instruction publique généralisée : mais ce n’était pas tous les enfants qui allaient pouvoir y aller. Qui allait pouvoir en bénéficier ?
Ceux qui pouvaient étaient ceux qui allaient pouvoir y aller
-Pour évaluer; faut une compréhension du fonctionnement de l’intelligence : ce qui est intéressant, on est en train d’évaluer : qui sont les meilleurs pour qu’ils puissent bénéficier de l’école ?

• Le début des évaluations intellectuelles.
_______

• Deuxième prémisse:
• En évaluant suffisamment de personnes d’un groupe, on peut obtenir une distribution de « l’intelligence » de ce groupe et, par conséquent, situer un
individu quant à ses compétences intellectuelles par rapport au groupe.
-Distribution de l’intelligence
-facile de l’évaluer
-le plain et le beurre : évaluer dans quel percentile il se trouve

  • Si quelqu’un performe mieux que la moyenne, ou moins bien que la moyenne, on peut l’observer facilement.
  • Cependant, à l’intérieur de cette approche, diverses définitions théoriques de l’intelligence existent.
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5
Q

• i) Charles Spearman (1904) – Théorie de l’intelligence à deux facteurs.

A

• Un facteur g: intelligence générale (énergie mentale)
-le plus de soutien empirique

• Un facteur s: intelligence spécifique à des domaines
précis.
• g sous entend s.
• Soutien: Les corrélations entre diverses épreuves mentales (Spearman,
1923).

Il existe une intelligence générale qui sous-tend les autres !
Les enfants qui étaient bons dans un domaine étaient souvent bons dans un autre domaine
En général, très inhabituel d’avoir un enfant mauvais en math, et très très bon en français
En général, si t’es très très fort en lecture, tu vas être quand même être correct en math
-Cas spéciaux difficultés d’apprentissage qui se caractérisent par des variations impressionnantes
Mais en général dans la moyenne des distributions y semble avoir un facteur général

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6
Q

• ii) Louis Thurstone (1938)

A

: c’est plus les caractéristiques et les aspects du développement qui sont importants

  • Les intégrations sont plus importants (dimensions spécifiques)
  • Les intelligences et les dimensions spécifiques de l‘intelligence sont importants
  • Et donc les dimensions générales prennent un pas d’arrière

Pour faire sa démonstration, il commence à opérationnaliser l’intelligence de façon très différente.
L’expérience humaine est riche et complexe. UN score qui supervise tout ça c’est trop simpliste. Il faut être capable de rendre justice à L’ensemble et à la richesse du fonctionnement intellectuel humain.

• Analyse des scores aux tests d’intelligence de plusieurs étudiants
universitaires.

• L’intelligence est composée de plusieurs capacités mentales primaires:
compréhension visuelle, capacité de générer des mots de vocabulaire, facilité
avec les nombres, visualisation spatiale, mémoire, raisonnement, rapidité
perceptuelle.

  • Pour ça, il faut voir qu’Il y a ex :
  • Raisonnement
  • Rapidité perceptuelle
  • visuospatial

C’est sous ces différentes catégorisations qu’on va voir la richesse de l’expérience
Y,a des différences mais elles ne sont pas toujours dépendantes d’une caractéristique générale
• Même s’il y a un Facteur G de l’intelligence, il n’est pas aussi important que
les sous-dimensions pour expliquer le fonctionnement intellectuel.

_______

• Les analyses subséquentes de ces 7 compétences intellectuelles ont démontré qu’elles sont assez bien corrélées, suggérant qu’elles découlent de quelque chose de commun, un facteur commun.
-donc (intéressant) même Thurstone qui veut amener plusieurs dimensions, en arrive à la conclusion qu’il y a peut-être un facteur général à la base de ces éléments-là

-L’étude de l’intelligence chez les adultes va être transposée aux enfants et ça va causer problème plus tard

• Néanmoins, Thurstone a continué de souligner la différence entre ces compétences.

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7
Q

•iii) Raymond Cattell & John Horn

A
  • L’intelligence est composée de compétences FLUIDES (innées, biologiquement déterminées, peu influencées par la culture ou les expériences) et de compétences CRISTALLISÉES, correspondant à une intelligence liée à la culture et au contexte de vie, portant sur des habilités précises.
  • Une autre façon de voir l’interface entre les enjeux « innés » et « appris ».

Ils veulent définir l’intelligence pour nous donner (mettre dans le tableau) la discussion entre l’inné et l’acquis
Y’a une infrastructure organisée

• FLUIDES
• mémoire, organisation visuo-spatiale, etc.
Y’a une infrastructure organisée -innée

• CRISTALLISÉES
• vocabulaire, compréhension de lecture, connaissances générales, etc.
Les choses qu’on apprend pour fonctionner dans notre environnement ambient
Si tu demandes à un enfant au Vietnam c qui qui a fondé Québec, normalement ça ne devrait pas fonctionner
_______

• Hypothèse:

L’intelligence fluide, dépendante de la biologie de l’individu, déclinera plus rapidement avec l’âge que l’intelligence cristallisée.
À partir de 25-29 ans
Y,a des aspects du fonctionnement intellectuel qui déclinent, qui sont compensées, mais on se donne des béquilles

• L’intelligence cristallisée peut continuer de croitre pendant une longue partie
de la vie.
Les stratégies qu’utilisent les personnes pour compenser le fait que leur mémoire de travail va moins bien, moins fonctionnelle, cette personne a souvent des stratégies cognitives, travailler avec de l’information qu’elle sait qu’elle est plus fragile afin de pouvoir fonctionner dans son environnement : ex : ça peut être de lire à haute voix, de se souvenir aussi de ce qu’on a dit

-On voit que ces stratégies peuvent continuer à croître durant une bonne partie de la vie

• Recherches récentes en neuroscience développementale

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8
Q

iv) • Carroll (1993)

A

• Trois “couches” à l’intelligence:
• Facteur g
Même idée que Spearman

• Intelligence fluide et cristallisée
Horne et Kettel

• Compétences spécifiques qui créent les différences individuelles (ex.
vitesse du traitement).
Ex : vitesse du traitement
La question de la vitesse du traitement, ils voulaient la distinguer des deux autres idées, 1) qu’on a une intelligence générale, 2) fluide et cristallisée

Vitesse de traitement fait sûrement partie de l’intelligence fluide, de l’infrastructure perceptuelle et neurologique

Les caractéristiques du traitement de l’information on commençait à les voir comme importantes

Ce qui est une bonne idée et qui s’est éventuellement manifesté

Davantage intégré maintenant dans ce qu’on va aborder

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9
Q

B) traitement de l’information

A

• La seconde approche dans l’étude de l’intelligence.

• Tandis que l’approche psychométrique met un accent sur les structures mentales des connaissances et compétences, l’approche liée au traitement de l’information définit l’intelligence en tant que PROCESSUS mentaux, nécessaire pour accomplir diverses tâches.
-reprends le graphique présenté lors du 2e cours, c’était même une question
-une approche du traitement de l’information en lien avec la question de l’intelligence, ce graphique est très instructif
-reconnaissance que l’intelligence est complexe et implique des processus qu’on n’avait pas idée qui étaient là
Michael Posner : sur le tempérament, 4-5
Très impressionné par habiletés du cerveau humain
Tâches simples pour distinguer la rapidité de traitement chez les adultes

• Divers processus
• De l’encodage en mémoire à la récupération et l’utilisation d’information
• Rapidité de traitement, base de connaissances, compétences métacognitives, toutes
des composantes de la définition de l’intelligence dans la perspective du traitement de
l’information.

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10
Q

B) approche du traitement de l’information : • L’intelligence en tant que rapidité du traitement de l’information.

A

• Liens entre tâches « temps de réaction » et QI chez les enfants plus
vieux.
-Pourquoi la vitesse de traitement devait-elle être si importante ?
-Intelligence générale = rapidité de traitement ?
-c’est l’infrastructure de base qui fait sens de e qui est en train de se passer et que plus vite on est en train de faire ça, plus on a de chances de fonctionner de manière efficace dans notre environnement
(stu tjrs vrai que c’est utile?)

• Retour sur cette question lorsqu’on parle de stabilité de l’intelligence…
Alors qu’il est nourrisson, plus
-« plus l’enfant s’habitue bien à une nouvelle tâche, plus il va performer à une tâche de qi »
-c’est tu le cas parce que y’a qqch de fondamental autour de cette notion de vitesse de traitement ?
-Si c’est fondamental, c’est vrm ça qu’il faut regarder car ce serait ça l’intelligence générale

  • Pourquoi rapidité de traitement=intelligence?
  • On propose que cette “intelligence” pourrait être G.
  • Est-ce toujours vrai, dans toutes les tâches, dans toutes les cultures?
  • Focus sur la nouveauté et les tâches de Fagan.
  • Smith, Fagen & Ulvund, 2002 – prédiction jusqu’à l’âge scolaire
  • Fagen, Holland & Wheeler, 2007 – prédiction à l’âge adulte
  • Plus un enfant s’habitue rapidement à la nouveauté, plus il performe bien dans des éventuelles tâches de QI.
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11
Q

B) approche du traitement de l’information : • Impact de l’attention et la motivation sur l’intelligence - Attachement

A

• Important de souligner les facteurs attentionnels et motivationnels
dans la performance sur de telles tâches pour les enfants plus vieux
que la période du nourrisson.
• Connaissances de base: il faut connaître les stimuli de manière égale parmi
les participants.
• Goldberg et al. 1994 et de la reconnaissance des expressions faciales.
Intelligence est affecté par l’attention et la motivation
Certaines choses vont jouer cette capacité
ON parle d’un taux de reconnaissance de certains stimuli et que parfois les différences se situent en centièmes et millièmes de secondes.
Peuvent se faire sentir sur de petites marges de différences

L’enjeu serait-il la rapidité de traitement, ou les caractéristiques qui jouent su L’attention et la motivation ?

Elle travaillait sur attachement, multidisciplinaire : médecins, sciences cognitives, différentes personnes

Si j’ai développé un attachement évitant avec mon enfant, est-ce que ça a un impact sur la façon dont moi je traite des informations ?

Elle a placé des parents dont elle savait si les enfants étaient sécures, ambivalents, évitants
Est-ce que ces personnes traitent des informations différemment ?
Est-ce que la vitesse de traitement est différent ?
-La réponse : NON ! ils ne traitaient pas l’information différemment

SAUF QUE DIFFÉRENT : elle a changé le type d’information auquel les parents étaient exposés
Elle a pris de l’information émotionnelle

Elle a pris des séquences vidéo et elle plaçait les parents devant différentes sortes d’émotions et elle demandait combien de temps ça va prendre avec d’identifier les sortes d’émotions qui sont là

Un bébé qui pleure, ça prend combien de temps avec que le parent se dise ‘’ ah c’est positif ou négatif’’

Ce qu’elle a montré c’était que le temps d’identification de l’émotion était différent selon le contexte
Résultats reproduits

Donc le temps, varie sur la base de l’histoire relationnelle du parent et de l’enfant

Donc quand on traite les lettres : si elles ne sont pas très heurtées par le fait que y’a un a minuscule, peut-être que la A majuscule ou minuscule pour un enfant, c’est tu un rappel, y’a tu qqch qu’on est en train de toucher ? On touche tu un aspect neurologique, général, ou qqch sur l’intérêt

Idée : on trouve un processus dans lequel on trouve des différences dans le traitement, mais ce n’est pas uniquement en fonction de l’infrastructure neurologique dans lesquelles ces différences émergent.

• Le rôle de l’anxiété et de la sensibilité aux contextes d’évaluation.
-Donc très important : est-ce que quand tu places un enfant où tu dois le placer dans des lettres et gérer des stimulations de différents sortes, peut-être que ça va y prendre un peu plus de temps avant de réagir

• La valeur placée sur la vitesse d’exécution par une personne, une société.

• Les temps de réaction sont mesurés en fractions de secondes et susceptibles
d’être affectés par de petites variations dans la motivation ou l’organisation
d’une tâche.

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12
Q

B) approche du traitement de l’information : • Impact de l’attention et la motivation sur l’intelligence - Liens entre cognition et émotion

A

• Au cours des années 1990 et 2000, Michael Posner et Mary Rothbart ont élaboré une théorie du tempérament fondée sur les connaissances dans le domaine de l’attention et du traitement de l’information, ce qui met en relief la convergence entre les facteurs
émotionnels et cognitif chez l’enfant.

Faut que l’enfant puisse COMMUNIQUER ET NOUS COMPRENDRE. Et ça fonctionne mieux vers 3-5 ans et encore mieux adolescence et adulte

Donc plus les enfants ressemblent aux modèles d’évaluation des adultes, plus c’est valide

Donc quand on travaille avec des jeunes, faut utiliser de différentes tâches et inférer le traitement de l’information

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13
Q

B) approche du traitement de l’information : • Impact de l’attention et la motivation sur l’intelligence - Les tâches de traitement de l’information

A

• Habituation et QI – McCall & Carriger, 1993

Attentif à la nouveauté

Ex. : tu flash une lumière à un rythme prévisible : c’est juste une lumière qui clignote, c’est pas intéressant, si tu changes le rythme de la lumière, l’enfant va regarder à nouveau, et là l’enfant va regarder, voir : ok c’est prévisible

Le temps d’habituation = Le temps que ça prend pour l’enfant de détourner ler égard, c’est le temps d’habituation

Le temps de reprise = Et le temps que ça prend pour remarquer (reprise)

Ces deux temps sont prédictifs du développement intellectuel !

• Attentes visuelles et QI – Dougherty & Haith, 1997 (dit rien?)
2 lumières qui alternent de clignotement
-l’enfant finit par s’attendre à ce que une lumière clignote
-On veut voir l’attention de l’enfant : de quelle manière il retient dans sa mémoire des éléments?

• Détection de contingences et QI – Colombo, 1995
-Événement qui a lieu qui prédit la chance qu’un autre événement se produise
-Imaginez la voiture qui rentre dans l’entrée et vous savez que votre maître ou maîtresse va renter, ça nous aide à nous organiser car on sait que y’a des choses autour de nous qui sont prévisibles
On pense que c’est présent dans l’environnement intra-utérin(contingences), probablement avant aussi

-Tire sur la ficelle et l’ordi enregistre tous les mouvements des bras
Bébé de 2 mois installé devant un écran sur sa chaise, bouge son bras, rien arrive

Un moment donné il bouge son bras et y’a une chanson de carmen campagne avec un enfant qui sourit

Est-ce qu’ils vont se rendre compte que c’est en bougeant les bras que l’image est arrivée avec la petite musique ?

Super adapté de se rendre compte que c’est son mouvement à lui que c’est apparu

Un moment donné on coupe la contingence
-regarde comment le bébé s’attend à entendre carmen campagne, et ils sont fâchés et pas contents

-l’idée : y,a un mécanisme qui est présent très tôt qui aide l’enfant comment les événements sont organisés et comment ses comportements joue sur ces événements-là

• Question : Ces résultats nous disent-ils quelque chose sur la fonction de
l’intelligence?

« l’enfant a-t-il conscience des contingences à propos d’événements qui n’impliquent pas ses propres comportements? »

Lumière clignote qui nécessite mouvement moteur de l’enfant pour qu’il puisse porter attention, faque il regarde, et l’occurrence des mouvements qui clignote
Un moment donné, i lva tourner le regard car il s’attend à ce que la 2e lumière clignote

On va changer la séquence de clignotement et on va voir comment l’enfant porte attention

Dans toutes ces tâches-là, ce qu’on veut voir, c’est l’attention de l’enfant car on infère des éléments de traitement de l’information

Dans toutes ces tâches-là : on veut voir l’attention de l’enfant car on infère des éléments de traitement de l’information, donne des informations sur comment i lest en train de maintenir dans sa mémoire active des informations auxquelles il est exposé.
Très élémentaire et peu écologiquement valide

Mais on peut certainement se poser la question : pourquoi est-ce que le fonctionnement de ces tâches (d’attention) est-il en lien avec l’intelligence ?

« La capacité de détecter ce qui est prévisible nous permet d’automatiser certains processus plus on est capable de comprendre que qqch est prévisible, plus on est capable de se concentrer sur ce qui ne l’est pas, moins prévisible, ce qui est pus complexe, sur les processus plus difficiles à automatiser (très important) »
(Y’a comme une économie des stimuli ou activités superflus qui te permettent de te concentrer sur ce qui est plus important)

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14
Q

B) approche du traitement de l’information : • Impact de l’attention et la motivation sur l’intelligence - Liens entre cognition et émotion - Études et mémoire de travail

A

L’Interface entre émotions et cognition :
-C’est plus difficile qu’on pense le fait de gérer les stimulations

i)• Est-ce qu’un enfant « dominé » par les émotions peut traiter de l’information correctement?
UN ENFANT qui maîtrise ses émotions face à certaines tâches va-t-il être perçu comme plus compétent ?

Est-ce que ces caractéristiques émotionnelles ont un impact sur l’intelligence

• Est-ce qu’un enfant qui maîtrise ses émotions face à certaines tâches
ou certains problèmes est plus « intelligent »?

• Les fonctions exécutives et le développement cognitif.

• Lemelin, Tarabulsy et Provost (2002).
ii)• Irritabilité et traitement de l’information.
Oui, un enfant irritable a plus de difficulté à faire le lien entre son comportement et les événements (détection des contingences)

Intéressant de se dire que quand un enfant est irritable, c’est plus difficile pour lui de détecter les contingences

• Bernier, Carlson, Deschênes, Matte-Gagné (2012).
iii)• Qualité des interactions parent-enfant et fonctions exécutives.
-démonstration sécurité d’attachement en 1ère et 2e année de vie était prédictive de la capacité des enfants de gérer ses émotions dans une tâche de fonctions exécutives
-idée : la capacité d’inhiber la réponse, de répondre à un enjeu émotif, est en lien avec les antécédents
Idée : les enjeux émotifs débordent sur des caractéristiques cognitives

Cognition liée à la socialisation et même des aspects du tempérament, d’aspects qu’on qualifie plus tempéramental, en lien avec les fonctions exécutives

Très important : quand on parle du développement cognitif et de l’intelligence, on crée une ligne artificielle qui ne trouve pas de correspondance dans la vraie vie.

iv) (étant donné que le cognitif sert à traiter des choses qui sont émotionnelles, on peut s’attendre à une interférence de l’émotion sur la cognition)Ce qu’on veut faire : identifier compétences, mais ce n’est pas clair que le développement cognitif c’est juste cognitif, quelquefois c’est au service de choses plus importantes qui ont lieu dans sa vie, souvent, plus en lien avec les parents et sa relation avec eux. (de là l’utilité de comprendre que) L’interface entre le caractère social et cognitif, fait en sorte que pour nous l’évaluation est difficile

Une des choses qu’on doit coter c’est la réponse émotive de l’enfant pendant qu’il est en train de compléter l’échelle
On a besoin de savoir comment l’enfant est capable de naviguer émotionnellement durant les différentes phases de l’évaluation
Quand on lui enlève qqch, est-ce qu’il réagit
Quand on sonne une cloche est-ce qu’il réagit
Quand on lui demande un sur une organisation motrice (qu’il ne détient pas) comment il réagit ?

C’est toutes des questions émotions par rapport à des compétences (intelligence) qu’on pense qu’on est capable de décoller du monde émotionnel

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15
Q

B) approche du traitement de l’information : • Intelligence et mémoire de travail.

A

• L’intelligence est-elle reliée à notre capacité de garder des informations en mémoire et de les utiliser afin de réaliser des tâches?

i)• Certains chercheurs notent que le fonctionnement de la mémoire de
travail est un meilleur prédicteur du QI que la plupart des mesures du
traitement de l’information (Conway, 2002).
Nos mesures de mémoire de travail sont les meilleurs prédicteurs de nos scores d’intelligence et de QI

ii)• Van Rooy et al. (2001) note également que les scores sur des tâches de
mémoire de travail sont associés à des patterns d’activité cérébrale
distinctes. (support pour intelligence générale car distinct des autres sphères d’activité cérébrale)
• (lobe pariétal et occipital)
Ce qui est intéressant :
Les lobes s’allument plus que d’autres : partie du cerveau dédiées à ces tâches
Quand on veut parler de l’intelligence générale est-on en train de parler de certaines parties du cerveau précises en lien avec la mémoire de travail ou devrait-on généraliser ?

Quand on parle de mémoire générale, on est vrm en train de parler de mémoire de travail

• Infrastructure neurologique pour l’intelligence? Le facteur g?

• Almas et al. (2016). Étude sur des enfants en orphelinat et en famille
d’accueil à Bucharest (Roumanie).

iii) • Les enfants placés en famille d’accueil durant la période du nourrisson ont un QI nettement plus élevés que ceux en orphelinat à 12 ans. (*Étant donné que leur développement cognitif était quasi normal, et que la mémoire de travail a été le plus fortement affecté par les interventions, peut-être que la mémoire de travail est plus intéressante à étudier que d’autres caractéristiques ?)
- enfants attachés à leurs lits et victimes de négligence horrible qui a fait que leur développement a été handicapé de façon très importante

  • programmes mis en place pour que ces situations ne se reproduisent pas dans d’autres contextes
  • On devrait structurer le travail qu’on fait auprès d’enfants en Roumanie
  • Intervention : enfants placés avaient un développement cognitif quasi normal

• Les effets sont spécialement évident pour l’évaluation de la mémoire de travail.
Sur le plan du développement intellectuel, la mémoire de travail (MT) est qqch qui a été relativement épargné par un placement dans une famille d’accueil
Comme si l’effet de l’intervention était plus prononcée sur cette partie du cerveau, le plus affecté

Donc peut-être que dans notre compréhension du développement cognitif, on devrait mieux comprendre le rôle central de cette capacité

On a nos échelles, t’sais, avec des aspects différents, mais sont tous sur un pied d’égalité

Mias y’a p-t des habiletés plus importantes, comme l’intelligence générale (mémoire de travail?) quand on évalue l’intelligence

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16
Q

B) approche du traitement de l’information : • Intelligence et mémoire de travail. - théorie triarchique de Robert J sternberg

A

• Théorie Triarchique de Robert J. Sternberg (1985).
(bcp d’intégration entre ce qui est cohérent dans l’intelligence)

• i)Sous-théorie contextuelle:
• l’intelligence comprend notre capacité de nous adapter à notre environnement immédiat et à long terme.
Donc être adapté à notre environnement proximal
Y’a donc une sous-théorie contextuelle

Sous-théorie componentielle

  • (intelligence spécifique aux caractéristiques du contexte).
  • Elle comprend aussi notre capacité d’adapter notre environnement à nos compétences.
  • ii)Sous théorie componentielle:
  • l’intelligence concerne les processus de traitement (capacité d’encodage, d’intégrer et de comparer divers stimuli et différentes expériences).
  • Comprend la méta-cognition: capacités de planification, d’évaluation et de monitoring/ supervision du fonctionnement intellectuel.
  • Fonctions exécutives – planification et résolution de problèmes

Exécutive et méta-cognition c’est la même chose selon sternberg, mais bon

Il dit : cette capacité cognitive que nous avons les humains de prendre du recul c’est de facto une partie de ce que c’est l’intelligence humaine : ne la perdons pas de vue

Intéressant car les fonctions exécutives impliquent clairement des aspects émotifs et affectifs

La capacité de gérer mon désir ardent, c’est aussi un processus émotif
Même chose pour la théorie de l’esprit, cette capacité qu’on a de penser à nos pensées, à ce qu’on vient de faire, vient de dire, ce sont des éléments qi font partie de notre intelligence, Steinberg les inclut dans la définition formelle de l’intelligence

iii)• Sous théorie des deux facettes:
• Concerne la capacité de s’adapter à la nouveauté (régulation émotionnelle)
• Capacité d’automatiser des processus cognitifs.
• Ex. L’apprentissage de la lecture; de la conduite.

Comme s’il prenait un aspect du tempérament

Pourrait faire partie des fonctions exécutives, mais il dit non : il fait les traiter de façon indépendante ! c’Est l’habituation à la nouveauté

Il va coller à ça l’automatisation des processus : la lecture, un moment donné le « déclic » se fait et tu peux prononcer toute une série de mots
Comment tu vas t’intéresser à certains stimuli plutôt que vous retirez pcq ça vous fiat réagir sur le plan émotif

17
Q

Effet pygmalion

A

• Les rats et le bon docteur Rosenthal…

• Une prophétie qui s’accomplit en la nommant – est-ce qu’il est possible de
reproduire un tel effet avec des enfants pour quelque chose d’aussi
important que l’intelligence et le développement cognitif?
Tombe en amour avec son œuvre
Il prie Aphrodite pour que la femme dans la roche prenne vie, et Gallacia est vivante

Ex : groupe de souris identiques génétiquement
Mais les assistants de recherche traitaient les souris différemment selon s’ils savaient qu’ils étaient intelligents ou non

• Dumke (1978)
• 3 groupes et les attentes des enseignants.
-1er groupe : enfants particulièrement intelligents
2e : contrôle, on ne dit rien
3e groupe on disait : voici la vraie information

On voit un effet qui a lieu….

• Raudenbusch (1984)
• Une recension de 18 études
• Modérateur important: niveau de connaissance de l’étudiant qui fait partie de
l’étude.
• Plus on connaît l’étudiant, moins il y a un effet.

Est-ce que c’est vrai cet effet ?
On n’est pas en train de faire grand-chose. On leur dit psa quoi faire avec les enfants, on ne leur dit pas : traite-les mieux
On fait juste dire qqch à propos de l’intelligence des enfants

Modérateur important : les enseignants ont des niveaux de connaissance qui varient des enfants
L’effet rosental est largement diminué quand on connait le kid !
L’enfant dépend, est mitigé, selon le niveau de connaissance de l’enfant de la part du professeur !

18
Q

Approche de howard gardner

A

Tout est intelligence

• L’approche de Howard Gardner (1986).
• Il n’y a pas une intelligence ou des dimensions d’une intelligence. Plutôt, il y a différentes intelligences.
-3d mouture d’une même idée qui dit que l’Intelligence générale est moins importante et qu’on devrait regarder des caractéristiques particulières

-

• Linguistique, musicale, logico-mathématique, spatiale, kinesthésique,
intrapersonnelle, interpersonnelle, naturaliste.

-génie dans des domaines précis :
-faire le lien entre le fonctionnement de certaines parties du cerveau et certaines qualités
-on fait le tour des parties du cerveau en lien avec certaines compétences
Pour ces raisons, les chercheurs voulaient diminuer la notion de l’importance de l’intelligence générale
Là qu’on va dire que y’a p-t un peu de confusion

Y’a qqch de louable à vouloir dire : hey tt le monde est important, dignité humaine que tout le monde veut respecter

Pas pcq t’as moins d’intelligence ou plus d’intelligence que on devrait affecter cette perspective sur lui, pas moins de considération pour les enfants plus ou moins intelligents

Pour qu’on ne tombe pas dans ces pièges, éliminons la notion pour qu’on ne tombe pas dans ces pièges-là, que la discrimination n’ait plus lieu

On parle d’intelligence est-ce que ça trahit nos motifs

Si on les défait « l’idée que l’intelligence existe pour discriminer », a régulièrement été utilisé pour faire de la discrimination

Les sociétés à travers l’histoire ont régulièrement utilisé l’intelligence pour faire des mauvais traitements, c’Est un fait

Quand on parle d’intelligence dans nos sociétés, on fait quoi avec

Si on veut la comprendre pour travailler avec, peut-être pour des raisons autres que la discrimination, il faut faire le tri….

  • Soutien pour cette approche:
  • Les génies dans des domaines précis (Einstein, Mozart, etc.)
  • Liens entre ces intelligences et parties du cerveau.
  • Les lésions précises dans le cerveau n’affectent pas toutes les fonctions cognitives également.
  • Théorie demeure difficile à soutenir sur le plan empirique.
  • La théorie semble également être ancrée dans une approche « revalorisante » des compétences diverses des enfants, plutôt que dans une compréhension scientifique du fonctionnement et des origines de l’intelligence.

Donc dans cette APPROCHE-LÀ : on mêle les enjeux, c’est pas qqch qui caractérise la moyenne

La plupart du temps, c’est inhabituel que qqun soit innément doué dans les langues et mauvais dans les maths, y’a qqch qui se suit

Il est en train de dire : tt le monde est intelligent

Mais il dit : y’a bcp plus de similarité dans les différentes sortes d’intelligence, mais ça enlève pas le fait que l’on devrait être en train de valoriser chaque personne de façon particulière

Est-ce que c’est parce qu’ils sont particulièrement intelligents qu’on les considère, c’est pcq on devrait les considérer dignes, sans égard à l’intelligence

Sauf que garder sait que quand les gens ne sont pas intelligents, les enfants sont à risque

19
Q

Réflexions culturelles et historiques - Perspectives populaires :

A

• Perspectives populaires de l’intelligence en occident.

  • 3 dimensions générales
  • Dimension pratique – résolution de problème
  • Déduction, liens entre idées et concepts
  • Dimension verbale -
  • Capacité d’articuler et de parler clairement, compétence en conversation
  • Dimension compétence sociale –
  • Acceptation des autres, intérêt et ouverture sur le monde en général
20
Q

Réflexions culturelles et historiques - perspectives anciennes et internationales

A

• Perspectives populaires de l’intelligence dans d’autres parties du
monde.
• Chinoise
• Confucius: accent sur le fait de faire ce qui est bien, sur le désir de faire
ce qui est bien. La personne « intelligente » aime apprendre.

• Perspectives Taoistes: accent sur l’humilité et le dégagement de règles et
de conventions sociales
• La capacité d’accepter les autres, tout en gardant un code moral personnel,
fait partie de l’intelligence.
_______

Réflexions culturelles et historiques sur
l’intelligence
• Perspectives populaires de l’intelligence dans d’autres parties du monde.
• Approches Buddistes et Hindous.
• L’intelligence comprend: se lever, remarquer, reconnaître, comprendre, l’effort
mental, les sentiments et les opinions.

• Kenya (Afrique orientale)
• Assumer ses responsabilités, rapidité intellectuelle et verbale, capacité de
comprendre des concepts complexes rapidement, relations interpersonnelles (chez
les enfants).

• Dans ces sociétés, avoir des choses sur le plan matériel, être le plus fort ou
le plus riche, ne fait pas partie de l’intelligence car l’intelligence est
inextricablement liée au caractère altruiste, généreux de l’individu.

• Anciennement, au Québec…<
_______

Réflexions culturelles et historiques sur l’intelligence
• Perspectives populaires de l’intelligence dans d’autres parties du monde.

• Les grecs anciens.
• On ne peut dissocier les processus intellectuels des fins auxquels ils tendent.
• Le même processus impliqué dans la résolution d’un problème de
mathématique est intelligent s’il aide à comprendre un problème et
témoigne de manque d’intelligence s’il est utilisé pour nuire ou pour ne rien
faire.

• La fin visée fait partie de la définition de l’intelligence.
_______

21
Q

Réflexions culturelles et historiques - Perspectives d’experts

A

• Le QI

• « il n’est pas tout-à-fait clair ce qui est évalué dans les tests de QI » (Sternberg,
2000).

• Définitions de l’intelligence 1921 par des personnes qui ont façonnées notre
compréhension de ce phénomène.
• Émettre des réponses à partir de faits, raisonnement abstrait, compétence
sensorielle, rapidité de réponse, reconnaissance perceptuelle, attention,
capacité d’apprentissage, adaptation au contexte, connaissances, capacité
d’avoir des connaissances, se maîtriser, réaliser des associations entre des
concepts, le jugement et le discernement.

• Thorndike, Freeman, Colvin, Pintner, Henmon, Peterson, Thurstone, Dearborn,
Haggerty.
_______

Réflexions culturelles et historiques sur l’intelligence

• Même exercice réalisé 65 ans plus tard (1986).

• Adaptation au contexte, capacité d’apprentissage et compétence cognitive
(raisonnement logique, etc.) font toujours partie des définitions.

• Questionnement semblable entre les deux groupes. Est-ce que l’intelligence est un
facteur général ou est-ce qu’il y a diverses dimensions de l’intelligence?

• Nouveautés 1986: (à cause de Piaget)
• Métacognition – réflexion et contrôle sur la réflexion.
• Planification.
2 idées ajoutées comme faisant partie du domaine de l’intelligence
Comme de quoi notre perspective est en train d’évoluer un peu

• Qu’est-ce qu’on ajouterait maintenant, plus de 3 décennies plus tard?

22
Q

Intelligence, success story et standardisation du Qi dans un contexte québécois

A

Loi normale et évaluation du QI

  • Le Quotient Intellectuel.
  • La distribution normale, la standardisation et l’écart type.

Loi normale de l’intelligence

On veut des participants qui ressemblent à plusieurs à la représentation de la société

SI on est en train de faire une échelle de l’intelligence de l’enfant, on veut des enfants qui ressemblent, en arrière-plan religieux, en contextes familiaux, des gens qui vont ressembler à la population des enfants qu’on a au Québec

On ‘force’ notre mesure à avoir une moyenne de 100
Toutes les échelles ont une échelle moyenne de 100, un score ‘’transformé’’ de 100

Un écart-type autour de la moyenne, c’est un score qui varie entre 85 et 115
Dans le cadre d’une distribution normale : 68% de la population et de ton échantillon se situe à un écart-ype de la moyenne

Très important car ce que ça veut dire c’est que quand on fait une évaluation du dév. Intellectuelle, on est capable de situer l’enfant sur cette courbe-là

Pourquoi c’est important les tests de l’intelligence ?

1ère Les tests d’intelligence c’est un des success story de la psychologie

  • sait pas trop la définition
  • mais quand on passe un test d’intelligence, c’est une information précieuse
  • Steinberg disait : on siat pas c’est quoi le test d’intelligence mais on sait que le test d’intelligence le mesure

2e raison : -considérer l’effort qui doit aller dans la standardisation d’un test d’intelligence

-Sur le contenu
-Sur la population
Quand on va mettre qqun sur la grille pis qu’on le met à 115, c’est par rapport à une population, et cette population doit représenter qqch d’important

(idée de i et ii : c’est compliqué les tests d’intelligence

i) Ex. : les évaluations avec le bayley ont changé dans le temps
Entre le bayley 2 et le bayley 3
Un enfant qui cotait 85-90 au bayley 2, cote maintenant 97-98 au bayley-3

Il semble qu’il y a une surestimation de développement de l’enfant, on parle d’un écart-type e nbas de la moyenne avec la 2e version : mais les enfants cotent de 97 avec le bayley : les gens sont très préoccupés : on a tu pris es enfants qui étaient plus compétents pour des raisons qu’on a pas comprises ????

Peut-être que c’est l’ancien bayley qui était sous-estimait le développement

Quand on est à 85-90 : on pense que c’est problématique, quand on est à 96-97 : donc les services que l’enfant va recevoir dépendent des résultats qu’on va recevoir dans une échelle comme le bayley

Et les variations qu’on v aavoi rD’une populaiton à une autre sont très importantes, malgré le fait que c’est valable et précieux, c’est très compliqué

ii) Pas assez de monde au QC pour faire un échantillon représentatif

Imaginez le QC on a une des populations qui croît le moins en Occident
Si on est anglophone-canadien, c’est un problème car y’a 28 million sde personnes, c’est pas beaucoup si on doit mettre en marché une mesure, aux É-U, c’est davantage le complexité ethnique de la population

La question de combien ça coûte et combine ça peut rapporter
Des tests validés, standardisés pour nos 8 millions et demi c’est plutôt rare

Au Québec on n’était pas bien équipés pour faire ces évaluations
Faut être sûr que nos mesures soient représentatives de son milieu, on a difficultés à faire ces évaluations à cause de ça

23
Q

Stabilité de l’intelligence : prémisse

A

• Épreuves d’intelligence chez le nourrisson, chez l’enfant d’âge préscolaire et durant l’ensemble du développement.
• Prémisse:
• L’intelligence constitue une caractéristique stable de l’individu – indice
de fiabilité liée à la stabilité observée.
Si c’est inhérent à l’enfant, faudrait que la mesure soit relativement stable
Faudrait qu’on place l’enfant dans un nouveau contexte où y’a pas de repère pour lui, pour savoir comment s’adapter, pis que la mesure dépende du contexte, là on pourrait voir un manque de stabilité

La capacité cognitive de l’enfant, on présume une certaine stabilité

• On devrait donc retrouver de la stabilité dans l’évaluation.

• Jones & Bayley (1941).
• Stabilité entre 7 et 18 ans (r=.80).
Donc avec beaucoup de différences dans le temps. Pas mal de stabilité

24
Q

La stabilité et son principal problème

A

i)• Stabilité… PROBLÈME :
• On n’en trouve pas beaucoup avant 4 ans.

• (A DONNÉ lieu à des)Théories de la discontinuité du développement cognitif.
Comment ça se fait qu’on n’est pas capable de reculer plus loin : peut-être y’a un changement qualitatif dans notre fonctionnement qualitatif quand on est enfant
-On est pré-langagier
-Théorie de l’esprit; dans les faits y’a des changements qui ont lieu dans cette période
-Métacognition
-Fonctions exécutives commencent à embarquer

Notre mesure de l’intelligence documente la discontinuité
Y’a une discontinuité et on la documente
Y’a une mesure de l’intelligence et on la documente

• Est-ce que g existe?

ii)• Stabilité à partir de 4 ou 5 ans, jusqu’à l’adolescence.
• McCall et al. 1973 – Fels Longitudinal Study (enfants 3 ans à l’âge
adulte).
Ce qu’il a remarqué : on prend des mesures pour les adultes, et on les traîne, on les tire et on les pousse dans l’enfance en présumant que ça fonctionne de la même façon

De la même façon qu’on dit que y’a des caractéristiques prélangagières : avant de poser des questions sur les séquences de chiffres, faudrait se demander : y’a quoi avant les chiffres ?

Avant qu’il parle, on pourrait se demander :il fait quoi avant ?

Pour lui, c’est devenu un saint-graal : Si cherche cet avant, on va le trouver !
Il va dire : c’est un précurseur à l’intelligence :
C’est pour ça le lien entre les tâches d’habitation (qui se font quand on est bébé, très jeune, détourner le regard, ) et l’intelligence

La capacité de détection des contingences, de l’habituation, c’est en lien avec l’intelligence, même chose avec les attentes visuelles

  • Stabilité – 1 an: r=.83
  • Stabilité – 9 ans: r=.46

iii)• Peu de stabilité de 0 à 5 ans.
• Stabilité plus importante avec des âges rapprochés.

Stabilité et continuité de l’intelligence

Les indices de corrélation, quand on commence très tôt, les indices de corrélation sont nettement plus faibles

Quand on commence plus tard, nos indices sont plus stables

SAUF QUE QUAND MÊME : y’a une stabilité, .46 c’est quand même pertinent et significatif
Un lien entre l’intelligence évaluée très tôt et l’adolescence, un lien qui est de 0,15
Ce n’est pas un gros chiffre, c’est une faible corrélation, mais il reste que dans une perspective de prédiction c’est significatif

Idée : des trucs simples comme des tests de QI, difficile de trouver de la stabilité
Mais à partir de 4 ans c’est là qu’on commence à voir de la stabilité
Avant 4 ans, nos mesures sont plus défaillantes et il faut aller davantage des tâches de traitement de l’information
Nos tâches touchent qqch précognitif, préintelligence, qui prédit le fonctionnement
C’est là que ça devient intéressant de poser la question de savoir si L’intelligence touchait les éléments prévisibles vs les éléments imprévisibles
Ça veut dire que tu peux apporter plus d’attention aux éléments qui nécessitent (à confirmer : il veut tu dire : aux éléments qui nécessitent une imprévision ?)
Ces tâches-là nous suggèrent cette idée

25
Q

Le QI, ça prédit quoi?

A

i)• Réussite scolaire – r=.50
Corrélation assez élevée, mais assez imparfaite
Tu te ‘’garroches dans les murs’’
Très important dans la littérature, si tu retrouves toujours 0,5 c’est qqch de très important, assez corrélé avec la réussite dans un contexte scolaire
Mais 0.5 ce n’est pas toute la variation… beaucoup autres choses qui prédisent la réussite scolaire
Ça veut dire que t’as 75% de la variation pas prédite par le QI

• Association plus importante pour 6-11 ans que pour 12+.

• Association plus importante pour les évaluations des sujets scolaire
impliquant le langage (fonctionnement verbal, lecture).

ii)• Statut d’emploi ultérieur et revenu familial
Est-ce que c’est à cause du QI ou des caractéristiques qui entourent les personnes qui ont un gros qi

iii)• Durée de scolarisation.
• Terman (1925)
• Étude impliquant un suivi longitudinal sur 25 ans d’enfants ayant un QI de 140 ou plus.
• La plupart rencontrent beaucoup de succès professionnel.
• Est-ce à cause du QI ou à cause des facteurs qui suivent le QI?

26
Q

Critiques de l’association entre QI et réussite scolaire

A

i) Ces associations demeurent corrélationnelles et, par conséquent, sont ouvertes à toutes sortes de critiques.

• Variables confondantes en lien avec les facteurs perçus comme
étant des déterminants des compétences cognitives.

• Il y a peut-être une variable qui prédit le QI et le succès scolaire. Ce n’est peut-être pas le QI qui est à la base de la réussite scolaire.
On peut se demander : y,a tu une variable qui explique les deux : ex. : une famille qui valorise le langage, les livres ,activités sportives, parent qui nous aiment bcp, nous achaler avec leurs intérêts, est-ce que ces enfants qui sont dans cette famille, ne va-t-il pas avoir de meilleurs intérêts à l’école, et par conséquent, les tests de QI,

N’y a -t-il pas de test qui confondent ? On sait que oui, c’est intimement associé au statut socioéconomique, et on peut imaginer les processus dont on peut parler

Dans certaines familles, c’est clair qu’on valorise davantage la culture de la connaissance, de la curiosité, d’explorer différentes avenues, de passe-temps pis d’intérêts

Certains enfants se retrouvent dans un contexte, une culture, que ce n’est pas nécessaire, c’Est du « pétage de broue », faut passer plus de temps à survivre, gagner de l’argent, c’est ça qui nous aide à fonctionner

_______

ii) QI aussi étroitement associé au SSE, ii) à la qualité des liens familiaux,
aux ressources financières familiales, etc.
• Le test pour “l’inner city de New York”.
De sorte que si on ne venait pas du milieu exact du test de QI, on serait désavantagé
Ça prend quoi pour être bon et intelligent dans certains quartiers très difficile s?
S’Ils ne venaient pas de ce quartier ou de ces quartiers-là, ils coulaient
Si on les plaçait dans un test qui évaluait leur capacité de s’adapter, ils auraient bcp de difficultés de sorte qu’on aurait pu les qualifier de déficient
Je serais déficient à N-Y, dans le désert du sahara, etc.

On n’a pas le bagage qui est nécessaire, mais ça suscite l’importance de se poser la question de ce que c’est l’intelligence : c’est tu un fonctionnement social ? dans quelle mesure nos propres évaluations ne nous cachent pas par rapport aux caractéristiques culturelles ?

• Est-ce que QI reflète une cause de la réussite ou de l’échec ou simplement un marqueur comme tant d’autres des processus associés à la réussite ou de l’échec?

27
Q

Les précurseurs à l’intelligence : génétique

A

A• Génétique:
• problèmes génétiques
• Syndrôme de Down, syndrôme du X fragile.
• Comparaisons MZ DZ (jumeaux) dans la similarité de scores sur des
épreuves QI.

B• Exceptions importantes:
i)• QI dans des contextes de risque social - Turkheimer et al., 2006
Le lien entre la génétique et le QI est bcp moins fort
-Important car ca veut dire que l’effet de l’environnement dépasse celui de la génétique lorsque cet environnement est négatif

ii)• Développement du langage- Dionne et al., 2003 (et autres)
Qui ne semblent pas être sur une empreinte génétique comme on la comprend
-démonstration que le développement du langage, bien que génétiquement déterminé, programmé, le développement du langage ne semble pas être tant que ça favorisé par la génétique.
Le développement du langage semble être déterminé par les caractéristiques de l’enfante et de son environnement dans lequel il se développe

iii)L’attachement ne semble pas avoir de contribution génétique
C’est vrm environnement et propre à l’enfant, sachant que l’attachement le 1er lien sont importants, important de dire que ce n’est pas génétique

iv) La génétiaue devant l’intervention sociale CE QUE LE TETE NOUS DIT QUI EST IMPORTANT :
Comment ça se fait que y’a une CHARGE GÉNÉTIQUE IMPORTANTE, Mais QUE LORSQUE Y’A UNE INTERVENTION Y’A UNE AMÉLIORATION DE L’INTELLIGENCE! )

Si c’est GÉNÉTIQUE, POURQUOI EST-CE QUE J’AI UNE AMÉLIORATION

28
Q

Les précurseurs à l’intelligence : génétique X environnement

A

• Génétique:
• Deux exemples qui soulignent l’impact de l’environnement dans
l’intelligence
• Phénylcétonurie (PKU) et délai intellectuel
• Problème génétique lié au métabolisme de la phénylalanine. Donne lieu à des déficiences intellectuelle importantes.

• Traitement: régime faible en phénylalanine – développement intellectuel normal.

i) Dans certains cas, y’a une problème génétique, mais l’intervention règle le problème….. quasiment comme une interaction GXE

29
Q

Les précurseurs à l’intelligence : génétique vs environnement ? - Effet Flynn !

A

• L’effet Flynn (Flynn, 1998; 1999) et le QI à travers le monde.
• Augmentation du QI général des enfants à travers le monde.
• Dans ces études, le QI est évalué avec un test d’organisation visuo-spatiale, moins
influencé par les questions culturelles.

RAISONS :

Le IQ fluide (inné) augmente
C’est attribuable à quoi?

1ÈRE IDÉE : Instruction publique cherche à augmenter la scolarisation des enfants
On prend pour acquis que au QC ça a tjrs été comme ça
Tantôt on va dire que en 1950 : le taux de fréquentation de tout au-dessous de secondaire 2 était de 50%

En 1950 : l’université c’était moins de 3-4%

2E : (next diapo, changements dans les périodes de guerre)
Dans un contexte de guerre : le cheminement, la scolarisation, c’est vraiment qqch de secondaire et on ne s’en intéresse pas. La courbe est FLAT

30
Q

Les précurseurs à l’intelligence : QI et appartenance ethnique ?

A

• Appartenance ethnique et QI
Si intelligence = génétique, pk les ethnies ont oins de IQ ?
• Facteurs confondants: SSE, biais dans l’évaluation, dans l’expérience de
« testing ».
• Études du QI chez les enfants adoptés (Scarr & Weinberg, 1978; 1983).
• Les enfants afro-américains adoptés par des familles caucasiennes.
SI c’est génétique, la prédiction qu’on devrait faire c’est que on devrait voir très peu de mouvement de QI

Adoption = meilleure manière de favoriser le développement, CONSENSUS SCIETNFIQIUE POUR DIRE QUE L, ADOPTION C’est vraiment BON POUR AMÉLIORER LE SCORE DES ENFANTS

  • Augmentation du QI moyen (106)
  • Lien avec QI parents biologiques (r=.36).
  • Lien avec parents adoptifs (r=.19).

ÇA NE TIENT PAS LA ROUTE LES RANGS RACIAUX À CAUSE DE ÇA : quand on regarde tous les facteurs environnementaux : l’environnement est bcp plus important

• Peu de soutien pour l’idée que des différences ethniques existent dans le QI.
• Cependant, les études révèlent à quel point l’interaction entre les facteurs
environnementaux et génétiques est complexe.

31
Q

Les précurseurs à l’intelligence : importance des processus du développement et de l’expérience précoce

A
  • L’expérience précoce et le développement intellectuel:
  • L’importance des “processus” du développement.

• Environnement familial:
• Afin de bien mesurer la richesse de la stimulation provenant des parents et
du milieu familial, Caldwell et Bradley (1978) ont développé une grille (Home Observation for Measurement of the Environment – HOME) très utilisé dans divers contextes.

• Bradley, 1989
I)• La qualité des réponses verbales et émotionnelles des parents, la
disponibilité de jeux éducatifs adaptés à l’âge des enfants et l’implication
parentale toutes évaluées lorsque l’enfant avait 12 mois prédit de manière
importante le QI à l’âge de 3 ans et 4 ans et demi.
• Ces travaux indiquent que la stimulation provenant de l’environnement familial est
associé et est prédictive du QI ainsi que de la réussite éventuelle de l’enfant.

L’ASPECTIF ÉMOTIF EN LIEN AVEC LED ÉVELOPPEMENT INTELLECTUEL
Stimulation venant du milieu familial est prédictif

_______

  • L’expérience précoce et le développement intellectuel:
  • L’importance des “processus” du développement.

• Environnement familial:

• Lemelin, Tarabulsy, & Provost (2006)
ii(• La qualité des réponses maternelles à 15 et 18 mois explique en partie le lien entre SSE et QI à 3 ans.

DANS UN ÉCHANTILLON DE RISQUE SOCIAL et bayley : ce lien passe par le lien parent-enfant

Les parents plus chaleureux, prévisibles, se développaient de façon plus harmonieuse

Dans le contexte de la pauvreté, ils prennent moins de temps avec les enfants, dans les risque social, ceux qui avaient ces caractéristiques (de chaleur), leurs enfants se développaient mieux

_______

• Matas, Arend, & Sroufe (1978; Frankel & Bates, 1990).
iii)• Apprentissage, résolution de problème et relation parent-enfant.
Est-ce que le type d’attachement joue sur la manière dont un enfant va chercher de l’aide

-Les enfants qui ont un attachement sécure sont les premiers à constater qu’ils n’y arrivent pas par eux-mêmes, et donc, ils demandent de l’aide ciblée à leur parent

Les enfants insécures et évitants : bcp plus longs à manifester de l’incompréhension

Les enfants ambivalents sont les premiers à manifester de la détresse

Attachement mesuré à 12 mois
Aide mesurée à 3,5 ans : la relation est prévisible, je ne serai pas reçu avec rejet,

Si je viens d’un milieu où je suis rejeté quand je demande de l’aide, je vias pas le faire
SI je viens d’un milieu où je veux être sûr d’avoir de l’aide, je vais chigner plus

Parallèle avec l’habituation :

Même chose avec l’attachement au cégep !
Dans quelle mesure on va chercher les stratégies d’apprentissage chez les adolescents : les ados évitants vont chercher + d’aide, y,a qqch qui organse les stratégies d’aide, c’est qqch qu’on va chercher dans les programmes de prévention

  • Larose, Bernier & Tarabulsy (2005).
  • Apprentissage, recherche d’aide et réussite scolaire chez des adolescents.
  • Intervention et prévention
  • High-Scope Perry Preschool
  • Carolina Abecedarian
32
Q

Mémoire et attention

A
  • La mémoire de travail semble être associée à :
  • La capacité de porter attention à un phénomène

• La capacité de réguler/modérer les ressources cognitives afin d’effectuer
des tâches complexes qui nécessitent de l’attention à un ou plusieurs
phénomènes ou dimensions de la tâche.
-Pensez à des tâches qu’on demande un enfant de faire : ex. :
Regarder une séquence de blocs et de reproduire la séquence de blocs, il doit se tourner, organiser,

Si l’enfant est capable de monter les blocs à partir de l’image qu’il a dans sa tête : s’il est toujours obligé de regarder, ça va prendre plus de temps

Idée : une partie importante de ce qu’on évalue dans un test d’intelligence, est la capacité de garder à l’esprit certaines informations

C’est la même chose pour la tâche d’habituation
Si je regarde la lumière qui clignote et je sais que c’est prévisible, je sais que c’est là, je ne suis pas obligé de toujours regarder pour voir si ca change

Quand la chose que je regarde n’est pas compatible avec la chose qui est mise mémoire – là je suis obligé de me tourner

Toujours en train de jongle dans des tâches et des activités qui vont nous permettre d’inférer la mémoire de travail

  • Intimement associée à la régulation émotionnelle (régulation).
  • Très peu étudié chez les enfants, surtout les petits.
33
Q

Les 3 tâches du traitement de l’information liées au QI

A

3 tâches ! habituation, contingences, attentes visuelles

• Habituation et QI – McCall & Carriger, 1993

Attentif à la nouveauté

Ex. : tu flash une lumière à un rythme prévisible : c’est juste une lumière qui clignote, c’est pas intéressant, si tu changes le rythme de la lumière, l’enfant va regarder à nouveau, et là l’enfant va regarder, voir : ok c’est prévisible

Le temps d’habituation = Le temps que ça prend pour l’enfant de détourner ler égard, c’est le temps d’habituation

Le temps de reprise = Et le temps que ça prend pour remarquer (reprise)

Ces deux temps sont prédictifs du développement intellectuel !

• Attentes visuelles et QI – Dougherty & Haith, 1997 (dit rien?)
2 lumières qui alternent de clignotement
-l’enfant finit par s’attendre à ce que une lumière clignote
-On veut voir l’attention de l’enfant : de quelle manière il retient dans sa mémoire des éléments?

• Détection de contingences et QI – Colombo, 1995
-Événement qui a lieu qui prédit la chance qu’un autre événement se produise
-Imaginez la voiture qui rentre dans l’entrée et vous savez que votre maître ou maîtresse va renter, ça nous aide à nous organiser car on sait que y’a des choses autour de nous qui sont prévisibles
On pense que c’est présent dans l’environnement intra-utérin(contingences), probablement avant aussi

-Tire sur la ficelle et l’ordi enregistre tous les mouvements des bras
Bébé de 2 mois installé devant un écran sur sa chaise, bouge son bras, rien arrive

Un moment donné il bouge son bras et y’a une chanson de carmen campagne avec un enfant qui sourit

Est-ce qu’ils vont se rendre compte que c’est en bougeant les bras que l’image est arrivée avec la petite musique ?

Super adapté de se rendre compte que c’est son mouvement à lui que c’est apparu

Un moment donné on coupe la contingence
-regarde comment le bébé s’attend à entendre carmen campagne, et ils sont fâchés et pas contents

-l’idée : y,a un mécanisme qui est présent très tôt qui aide l’enfant comment les événements sont organisés et comment ses comportements joue sur ces événements-là

• Question : Ces résultats nous disent-ils quelque chose sur la fonction de
l’intelligence?

« l’enfant a-t-il conscience des contingences à propos d’événements qui n’impliquent pas ses propres comportements? »

Lumière clignote qui nécessite mouvement moteur de l’enfant pour qu’il puisse porter attention, faque il regarde, et l’occurrence des mouvements qui clignote
Un moment donné, i lva tourner le regard car il s’attend à ce que la 2e lumière clignote

On va changer la séquence de clignotement et on va voir comment l’enfant porte attention

Dans toutes ces tâches-là, ce qu’on veut voir, c’est l’attention de l’enfant car on infère des éléments de traitement de l’information

Dans toutes ces tâches-là : on veut voir l’attention de l’enfant car on infère des éléments de traitement de l’information, donne des informations sur comment i lest en train de maintenir dans sa mémoire active des informations auxquelles il est exposé.
Très élémentaire et peu écologiquement valide

Mais on peut certainement se poser la question : pourquoi est-ce que le fonctionnement de ces tâches (d’attention) est-il en lien avec l’intelligence ?

« La capacité de détecter ce qui est prévisible nous permet d’automatiser certains processus plus on est capable de comprendre que qqch est prévisible, plus on est capable de se concentrer sur ce qui ne l’est pas, moins prévisible, ce qui est pus complexe, sur les processus plus difficiles à automatiser (très important) »
(Y’a comme une économie des stimuli ou activités superflus qui te permettent de te concentrer sur ce qui est plus important)