10-Intelligence et évaluation Flashcards
Les tests PISA
- Évaluation des jeunes à 15 ans, pourquoi ? : différentes raisons
- dans certains pays, 15 ans c’est l’âge où on t’enligne pour aller à l’université ou non
Alors qu’au Québec, le décrochage scolaire n’a pas commencé encore à 15 ans.
Au Québec pour plein de raisons qu’on ne saisit pas, on a un taux de décrochage élevé malgré le fait qu’on a un système scolaire qui fonctionne assez bien.
Le graphique est intéressant : les résultats décortiqués pour la situation canadienne
Pays qui cote le plus :-Singapour, Estonie, plein de pays compétents
i) Canada :
- Si l’Alberta était un pays, 2e
- Québec, 5e au monde en termes de performance scientifique
- Si la C-B était un pays, ils seraient les 1ers au monde
- moyenne canadienne va bien
- Comment le canada est-il devenu une superpuissance en termes d’éducation ?
- Si Québec était un pays, on serait 3e au monde
- I-P-É : on est a côté de la Norvège, Autriche, en termes d’éducation…
ii) -Par contre :
- Faut savoir que les échantillons sont problématiques : y’a eu des boycotts quand même bien qu’on décline de quelques rangs… pas très problématiques
iii) -Par contre, ce qu’il ne dit pas :
- Ne dit pas les différences significatives
iv) -Ce qu’il dit aussi : certains pays classent bien peu importe la matière et la discipline étudiées
v) -Pas nécessairement la richesse de la province ou du pays dont on est en train de parler qui détermine si le pays se cote bien.
-Y’a des pays qu’on s’attendrait qu’il y aurait une meilleure performance
-On se demande ce qui fait en sorte qu’ils ont cette performance
-Dans certains cas, on va comprendre
Ex. : région de Québec : une des régions au monde où on a intégré la plus grande quantité de réfugiés de guerre : quand ils vont avoir 15 ans, nos côtes vont baisser.
(C’est bien mieux accueillir des réfugiés haha, au lieu que mon prochain se fasse sauter par une bombe)
vi) -Donc le score doit être interprété en fonction de la réalité concrète du pays qu’on est en train d’interpréter :
- Pensez à la Grèce, taux de chômage,
- Peut être difficile pour les parents de s’asseoir et faire des devoirs
- Pourquoi le malaise…?
- Les abus du concept à travers l’histoire.
- Le ridicule qu’on attribue (les crétins…)
-Ridiculiser des gens qui viennent d’ailleurs – à cause de manières de faire différentes
C’était un peuple grec même
• Le ridicule qu’on subit (dans la classe)
• Le ridicule qui est systématisé
• L’histoire récente et la notion d’intelligence en géopolitique
• Europe, États-Unis, Canada
Ex. : durant le 20e siècle, on justifiait la colonisation en disant « on amène la société anglaise, française, la civilisation allemande, dans ces pays-là, c’est bon pour ces pays-là, la raison pour laquelle nous avons cette civilisation, c’est que nous sommes plus intelligents
Dans L’histoire récente on faisait ça…
En Amérique on a dénigré les afro-américains
On disait que la chose qui distinguait les afro-américains et euro-américains c’Est l’intelligence
Donc ça a été mal utilisé clairement
Souvent été utilisé pour discriminer, de sélectionner, au lieu de trouver les gens qui ont besoin d’un coup de main
Ça nous fait poser des questions : y a tu des personnes plus intelligentes ?
On se posait la même question chez le tempérament
Ex : enfant avec affect négatif va susciter mauvaises réponses
Alors y’a tu des enfants qui naissent avec des meilleures capacités, et qu’est-ce qu’on fait avec ça
La chose que je veux vous proposer : ce qu’on fait quand on voit des différences entre les gens, c’est plus du domaine moral, que du domaine scientifique.
Si je suis généreux, radin c’est du domaine moral
Si je discrimine, si je suis non discriminatoire, c’Est la même chose
Si on dit qu’il y en a des DI; c’est quoi ? Et si on sait ce que c’est,
-Savoir ce qu’on veut faire avec ça ça relève du domaine moral
Définitions de l’intelligence
• Peu de consensus sur ce qu’est et ce que n’est pas l’intelligence.
• Par conséquent, pour s’approprier le concept, il est nécessaire
d’examiner différentes traditions d’étude du phénomène.
• Les débats sur l’intelligence concernent les questions suivantes:
• Concept unitaire ou multidimensionnel?
Plusieurs aspects?
• Concerné par des informations ou des solutions à des problèmes ou les processus cognitifs nécessaire pour arriver aux réponses?
Les deux sont liés, l’information est liée aux processus, mais est-ce que y’a du monde avec des meilleurs processus cognitifs que d’autres ?
• Est-ce que l’intelligence est davantage une capacité d’adaptation à diverses circonstances?
-dans la jungle amazonienne, vas-tu survivre plus que 2semaines
• (inclure le) Développement? Comment l’intelligence à 6 mois est-elle différente de celle à 2 ans? à 6 ans? 12 ans? 20 ans?
On ne parle pas de l’intelligence de la même manière selon si on a 6 ans
A)Les approches psychométriques : les 2 prémisses et premiers essais
• Prémisse de base: il y a des différences dans les compétences intellectuelles d’une personne à une autre.
• Ces différences proviennent surtout de la synthèse que font les gens de l’environnement dans lequel ils vivent. Cette synthèse est perçue comme étant le résultat de l’activité des sens.
-Dans la première mouture psychométrique, c’était que les sensations devaient être synthétisées (au centre de ce qu’on était en train d’emmagasiner)
- La manière dont je vais naviguer socio spatialement mon environnement va être en lien avec mon intelligence
- Approche qui a eu besoin d’évaluation-car leur approche ne fonctionnait pas très bien
- Des gens qui ont dit : p-t qu’on est en train de se tromper, on devrait voir l’intelligence comme qqch qui n’est pas nécessairement en lien avec les sens : trop loin de ce qui se passait au niveau du cerveau
- Sir Francis Galton (1883) – différences individuelles dans les compétences nécessaires pour discerner divers stimuli (auditif, visuel, etc.).
- James McKeen Cattell (1890) – développa une série de tests pour évaluer les capacités des gens pour intégrer de l’information sensorielle. Épreuve Mentale.
• Après cette période, l’idée que les compétences psychophysiques, en lien avec la stimulation sensorielle, a été mise de côté.
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• Mais de nouveaux besoins d’évaluation se sont fait ressentir…
• Alfred Binet et Théophilius Simon (1905) – Premier à développer une épreuve
d’intelligence formelle, comme celle encore en cours aujourd’hui.
• À l’intention des enfants recevant de l’instruction publique en France, pour exclure ceux
qui ne pourraient pas en profiter.
-Début du 20e : la France était en train d’élaborer une structure d’instruction publique généralisée : mais ce n’était pas tous les enfants qui allaient pouvoir y aller. Qui allait pouvoir en bénéficier ?
Ceux qui pouvaient étaient ceux qui allaient pouvoir y aller
-Pour évaluer; faut une compréhension du fonctionnement de l’intelligence : ce qui est intéressant, on est en train d’évaluer : qui sont les meilleurs pour qu’ils puissent bénéficier de l’école ?
• Le début des évaluations intellectuelles.
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• Deuxième prémisse:
• En évaluant suffisamment de personnes d’un groupe, on peut obtenir une distribution de « l’intelligence » de ce groupe et, par conséquent, situer un
individu quant à ses compétences intellectuelles par rapport au groupe.
-Distribution de l’intelligence
-facile de l’évaluer
-le plain et le beurre : évaluer dans quel percentile il se trouve
- Si quelqu’un performe mieux que la moyenne, ou moins bien que la moyenne, on peut l’observer facilement.
- Cependant, à l’intérieur de cette approche, diverses définitions théoriques de l’intelligence existent.
• i) Charles Spearman (1904) – Théorie de l’intelligence à deux facteurs.
• Un facteur g: intelligence générale (énergie mentale)
-le plus de soutien empirique
• Un facteur s: intelligence spécifique à des domaines
précis.
• g sous entend s.
• Soutien: Les corrélations entre diverses épreuves mentales (Spearman,
1923).
Il existe une intelligence générale qui sous-tend les autres !
Les enfants qui étaient bons dans un domaine étaient souvent bons dans un autre domaine
En général, très inhabituel d’avoir un enfant mauvais en math, et très très bon en français
En général, si t’es très très fort en lecture, tu vas être quand même être correct en math
-Cas spéciaux difficultés d’apprentissage qui se caractérisent par des variations impressionnantes
Mais en général dans la moyenne des distributions y semble avoir un facteur général
• ii) Louis Thurstone (1938)
: c’est plus les caractéristiques et les aspects du développement qui sont importants
- Les intégrations sont plus importants (dimensions spécifiques)
- Les intelligences et les dimensions spécifiques de l‘intelligence sont importants
- Et donc les dimensions générales prennent un pas d’arrière
Pour faire sa démonstration, il commence à opérationnaliser l’intelligence de façon très différente.
L’expérience humaine est riche et complexe. UN score qui supervise tout ça c’est trop simpliste. Il faut être capable de rendre justice à L’ensemble et à la richesse du fonctionnement intellectuel humain.
• Analyse des scores aux tests d’intelligence de plusieurs étudiants
universitaires.
• L’intelligence est composée de plusieurs capacités mentales primaires:
compréhension visuelle, capacité de générer des mots de vocabulaire, facilité
avec les nombres, visualisation spatiale, mémoire, raisonnement, rapidité
perceptuelle.
- Pour ça, il faut voir qu’Il y a ex :
- Raisonnement
- Rapidité perceptuelle
- visuospatial
C’est sous ces différentes catégorisations qu’on va voir la richesse de l’expérience
Y,a des différences mais elles ne sont pas toujours dépendantes d’une caractéristique générale
• Même s’il y a un Facteur G de l’intelligence, il n’est pas aussi important que
les sous-dimensions pour expliquer le fonctionnement intellectuel.
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• Les analyses subséquentes de ces 7 compétences intellectuelles ont démontré qu’elles sont assez bien corrélées, suggérant qu’elles découlent de quelque chose de commun, un facteur commun.
-donc (intéressant) même Thurstone qui veut amener plusieurs dimensions, en arrive à la conclusion qu’il y a peut-être un facteur général à la base de ces éléments-là
-L’étude de l’intelligence chez les adultes va être transposée aux enfants et ça va causer problème plus tard
• Néanmoins, Thurstone a continué de souligner la différence entre ces compétences.
•iii) Raymond Cattell & John Horn
- L’intelligence est composée de compétences FLUIDES (innées, biologiquement déterminées, peu influencées par la culture ou les expériences) et de compétences CRISTALLISÉES, correspondant à une intelligence liée à la culture et au contexte de vie, portant sur des habilités précises.
- Une autre façon de voir l’interface entre les enjeux « innés » et « appris ».
Ils veulent définir l’intelligence pour nous donner (mettre dans le tableau) la discussion entre l’inné et l’acquis
Y’a une infrastructure organisée
• FLUIDES
• mémoire, organisation visuo-spatiale, etc.
Y’a une infrastructure organisée -innée
• CRISTALLISÉES
• vocabulaire, compréhension de lecture, connaissances générales, etc.
Les choses qu’on apprend pour fonctionner dans notre environnement ambient
Si tu demandes à un enfant au Vietnam c qui qui a fondé Québec, normalement ça ne devrait pas fonctionner
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• Hypothèse:
L’intelligence fluide, dépendante de la biologie de l’individu, déclinera plus rapidement avec l’âge que l’intelligence cristallisée.
À partir de 25-29 ans
Y,a des aspects du fonctionnement intellectuel qui déclinent, qui sont compensées, mais on se donne des béquilles
• L’intelligence cristallisée peut continuer de croitre pendant une longue partie
de la vie.
Les stratégies qu’utilisent les personnes pour compenser le fait que leur mémoire de travail va moins bien, moins fonctionnelle, cette personne a souvent des stratégies cognitives, travailler avec de l’information qu’elle sait qu’elle est plus fragile afin de pouvoir fonctionner dans son environnement : ex : ça peut être de lire à haute voix, de se souvenir aussi de ce qu’on a dit
-On voit que ces stratégies peuvent continuer à croître durant une bonne partie de la vie
• Recherches récentes en neuroscience développementale
iv) • Carroll (1993)
• Trois “couches” à l’intelligence:
• Facteur g
Même idée que Spearman
• Intelligence fluide et cristallisée
Horne et Kettel
• Compétences spécifiques qui créent les différences individuelles (ex.
vitesse du traitement).
Ex : vitesse du traitement
La question de la vitesse du traitement, ils voulaient la distinguer des deux autres idées, 1) qu’on a une intelligence générale, 2) fluide et cristallisée
Vitesse de traitement fait sûrement partie de l’intelligence fluide, de l’infrastructure perceptuelle et neurologique
Les caractéristiques du traitement de l’information on commençait à les voir comme importantes
Ce qui est une bonne idée et qui s’est éventuellement manifesté
Davantage intégré maintenant dans ce qu’on va aborder
B) traitement de l’information
• La seconde approche dans l’étude de l’intelligence.
• Tandis que l’approche psychométrique met un accent sur les structures mentales des connaissances et compétences, l’approche liée au traitement de l’information définit l’intelligence en tant que PROCESSUS mentaux, nécessaire pour accomplir diverses tâches.
-reprends le graphique présenté lors du 2e cours, c’était même une question
-une approche du traitement de l’information en lien avec la question de l’intelligence, ce graphique est très instructif
-reconnaissance que l’intelligence est complexe et implique des processus qu’on n’avait pas idée qui étaient là
Michael Posner : sur le tempérament, 4-5
Très impressionné par habiletés du cerveau humain
Tâches simples pour distinguer la rapidité de traitement chez les adultes
• Divers processus
• De l’encodage en mémoire à la récupération et l’utilisation d’information
• Rapidité de traitement, base de connaissances, compétences métacognitives, toutes
des composantes de la définition de l’intelligence dans la perspective du traitement de
l’information.
B) approche du traitement de l’information : • L’intelligence en tant que rapidité du traitement de l’information.
• Liens entre tâches « temps de réaction » et QI chez les enfants plus
vieux.
-Pourquoi la vitesse de traitement devait-elle être si importante ?
-Intelligence générale = rapidité de traitement ?
-c’est l’infrastructure de base qui fait sens de e qui est en train de se passer et que plus vite on est en train de faire ça, plus on a de chances de fonctionner de manière efficace dans notre environnement
(stu tjrs vrai que c’est utile?)
• Retour sur cette question lorsqu’on parle de stabilité de l’intelligence…
Alors qu’il est nourrisson, plus
-« plus l’enfant s’habitue bien à une nouvelle tâche, plus il va performer à une tâche de qi »
-c’est tu le cas parce que y’a qqch de fondamental autour de cette notion de vitesse de traitement ?
-Si c’est fondamental, c’est vrm ça qu’il faut regarder car ce serait ça l’intelligence générale
- Pourquoi rapidité de traitement=intelligence?
- On propose que cette “intelligence” pourrait être G.
- Est-ce toujours vrai, dans toutes les tâches, dans toutes les cultures?
- Focus sur la nouveauté et les tâches de Fagan.
- Smith, Fagen & Ulvund, 2002 – prédiction jusqu’à l’âge scolaire
- Fagen, Holland & Wheeler, 2007 – prédiction à l’âge adulte
- Plus un enfant s’habitue rapidement à la nouveauté, plus il performe bien dans des éventuelles tâches de QI.
B) approche du traitement de l’information : • Impact de l’attention et la motivation sur l’intelligence - Attachement
• Important de souligner les facteurs attentionnels et motivationnels
dans la performance sur de telles tâches pour les enfants plus vieux
que la période du nourrisson.
• Connaissances de base: il faut connaître les stimuli de manière égale parmi
les participants.
• Goldberg et al. 1994 et de la reconnaissance des expressions faciales.
Intelligence est affecté par l’attention et la motivation
Certaines choses vont jouer cette capacité
ON parle d’un taux de reconnaissance de certains stimuli et que parfois les différences se situent en centièmes et millièmes de secondes.
Peuvent se faire sentir sur de petites marges de différences
L’enjeu serait-il la rapidité de traitement, ou les caractéristiques qui jouent su L’attention et la motivation ?
Elle travaillait sur attachement, multidisciplinaire : médecins, sciences cognitives, différentes personnes
Si j’ai développé un attachement évitant avec mon enfant, est-ce que ça a un impact sur la façon dont moi je traite des informations ?
Elle a placé des parents dont elle savait si les enfants étaient sécures, ambivalents, évitants
Est-ce que ces personnes traitent des informations différemment ?
Est-ce que la vitesse de traitement est différent ?
-La réponse : NON ! ils ne traitaient pas l’information différemment
SAUF QUE DIFFÉRENT : elle a changé le type d’information auquel les parents étaient exposés
Elle a pris de l’information émotionnelle
Elle a pris des séquences vidéo et elle plaçait les parents devant différentes sortes d’émotions et elle demandait combien de temps ça va prendre avec d’identifier les sortes d’émotions qui sont là
Un bébé qui pleure, ça prend combien de temps avec que le parent se dise ‘’ ah c’est positif ou négatif’’
Ce qu’elle a montré c’était que le temps d’identification de l’émotion était différent selon le contexte
Résultats reproduits
Donc le temps, varie sur la base de l’histoire relationnelle du parent et de l’enfant
Donc quand on traite les lettres : si elles ne sont pas très heurtées par le fait que y’a un a minuscule, peut-être que la A majuscule ou minuscule pour un enfant, c’est tu un rappel, y’a tu qqch qu’on est en train de toucher ? On touche tu un aspect neurologique, général, ou qqch sur l’intérêt
Idée : on trouve un processus dans lequel on trouve des différences dans le traitement, mais ce n’est pas uniquement en fonction de l’infrastructure neurologique dans lesquelles ces différences émergent.
• Le rôle de l’anxiété et de la sensibilité aux contextes d’évaluation.
-Donc très important : est-ce que quand tu places un enfant où tu dois le placer dans des lettres et gérer des stimulations de différents sortes, peut-être que ça va y prendre un peu plus de temps avant de réagir
• La valeur placée sur la vitesse d’exécution par une personne, une société.
• Les temps de réaction sont mesurés en fractions de secondes et susceptibles
d’être affectés par de petites variations dans la motivation ou l’organisation
d’une tâche.
B) approche du traitement de l’information : • Impact de l’attention et la motivation sur l’intelligence - Liens entre cognition et émotion
• Au cours des années 1990 et 2000, Michael Posner et Mary Rothbart ont élaboré une théorie du tempérament fondée sur les connaissances dans le domaine de l’attention et du traitement de l’information, ce qui met en relief la convergence entre les facteurs
émotionnels et cognitif chez l’enfant.
Faut que l’enfant puisse COMMUNIQUER ET NOUS COMPRENDRE. Et ça fonctionne mieux vers 3-5 ans et encore mieux adolescence et adulte
Donc plus les enfants ressemblent aux modèles d’évaluation des adultes, plus c’est valide
Donc quand on travaille avec des jeunes, faut utiliser de différentes tâches et inférer le traitement de l’information
B) approche du traitement de l’information : • Impact de l’attention et la motivation sur l’intelligence - Les tâches de traitement de l’information
• Habituation et QI – McCall & Carriger, 1993
Attentif à la nouveauté
Ex. : tu flash une lumière à un rythme prévisible : c’est juste une lumière qui clignote, c’est pas intéressant, si tu changes le rythme de la lumière, l’enfant va regarder à nouveau, et là l’enfant va regarder, voir : ok c’est prévisible
Le temps d’habituation = Le temps que ça prend pour l’enfant de détourner ler égard, c’est le temps d’habituation
Le temps de reprise = Et le temps que ça prend pour remarquer (reprise)
Ces deux temps sont prédictifs du développement intellectuel !
• Attentes visuelles et QI – Dougherty & Haith, 1997 (dit rien?)
2 lumières qui alternent de clignotement
-l’enfant finit par s’attendre à ce que une lumière clignote
-On veut voir l’attention de l’enfant : de quelle manière il retient dans sa mémoire des éléments?
• Détection de contingences et QI – Colombo, 1995
-Événement qui a lieu qui prédit la chance qu’un autre événement se produise
-Imaginez la voiture qui rentre dans l’entrée et vous savez que votre maître ou maîtresse va renter, ça nous aide à nous organiser car on sait que y’a des choses autour de nous qui sont prévisibles
On pense que c’est présent dans l’environnement intra-utérin(contingences), probablement avant aussi
-Tire sur la ficelle et l’ordi enregistre tous les mouvements des bras
Bébé de 2 mois installé devant un écran sur sa chaise, bouge son bras, rien arrive
Un moment donné il bouge son bras et y’a une chanson de carmen campagne avec un enfant qui sourit
Est-ce qu’ils vont se rendre compte que c’est en bougeant les bras que l’image est arrivée avec la petite musique ?
Super adapté de se rendre compte que c’est son mouvement à lui que c’est apparu
Un moment donné on coupe la contingence
-regarde comment le bébé s’attend à entendre carmen campagne, et ils sont fâchés et pas contents
-l’idée : y,a un mécanisme qui est présent très tôt qui aide l’enfant comment les événements sont organisés et comment ses comportements joue sur ces événements-là
• Question : Ces résultats nous disent-ils quelque chose sur la fonction de
l’intelligence?
« l’enfant a-t-il conscience des contingences à propos d’événements qui n’impliquent pas ses propres comportements? »
Lumière clignote qui nécessite mouvement moteur de l’enfant pour qu’il puisse porter attention, faque il regarde, et l’occurrence des mouvements qui clignote
Un moment donné, i lva tourner le regard car il s’attend à ce que la 2e lumière clignote
On va changer la séquence de clignotement et on va voir comment l’enfant porte attention
Dans toutes ces tâches-là, ce qu’on veut voir, c’est l’attention de l’enfant car on infère des éléments de traitement de l’information
Dans toutes ces tâches-là : on veut voir l’attention de l’enfant car on infère des éléments de traitement de l’information, donne des informations sur comment i lest en train de maintenir dans sa mémoire active des informations auxquelles il est exposé.
Très élémentaire et peu écologiquement valide
Mais on peut certainement se poser la question : pourquoi est-ce que le fonctionnement de ces tâches (d’attention) est-il en lien avec l’intelligence ?
« La capacité de détecter ce qui est prévisible nous permet d’automatiser certains processus plus on est capable de comprendre que qqch est prévisible, plus on est capable de se concentrer sur ce qui ne l’est pas, moins prévisible, ce qui est pus complexe, sur les processus plus difficiles à automatiser (très important) »
(Y’a comme une économie des stimuli ou activités superflus qui te permettent de te concentrer sur ce qui est plus important)
B) approche du traitement de l’information : • Impact de l’attention et la motivation sur l’intelligence - Liens entre cognition et émotion - Études et mémoire de travail
L’Interface entre émotions et cognition :
-C’est plus difficile qu’on pense le fait de gérer les stimulations
i)• Est-ce qu’un enfant « dominé » par les émotions peut traiter de l’information correctement?
UN ENFANT qui maîtrise ses émotions face à certaines tâches va-t-il être perçu comme plus compétent ?
Est-ce que ces caractéristiques émotionnelles ont un impact sur l’intelligence
• Est-ce qu’un enfant qui maîtrise ses émotions face à certaines tâches
ou certains problèmes est plus « intelligent »?
• Les fonctions exécutives et le développement cognitif.
• Lemelin, Tarabulsy et Provost (2002).
ii)• Irritabilité et traitement de l’information.
Oui, un enfant irritable a plus de difficulté à faire le lien entre son comportement et les événements (détection des contingences)
Intéressant de se dire que quand un enfant est irritable, c’est plus difficile pour lui de détecter les contingences
• Bernier, Carlson, Deschênes, Matte-Gagné (2012).
iii)• Qualité des interactions parent-enfant et fonctions exécutives.
-démonstration sécurité d’attachement en 1ère et 2e année de vie était prédictive de la capacité des enfants de gérer ses émotions dans une tâche de fonctions exécutives
-idée : la capacité d’inhiber la réponse, de répondre à un enjeu émotif, est en lien avec les antécédents
Idée : les enjeux émotifs débordent sur des caractéristiques cognitives
Cognition liée à la socialisation et même des aspects du tempérament, d’aspects qu’on qualifie plus tempéramental, en lien avec les fonctions exécutives
Très important : quand on parle du développement cognitif et de l’intelligence, on crée une ligne artificielle qui ne trouve pas de correspondance dans la vraie vie.
iv) (étant donné que le cognitif sert à traiter des choses qui sont émotionnelles, on peut s’attendre à une interférence de l’émotion sur la cognition)Ce qu’on veut faire : identifier compétences, mais ce n’est pas clair que le développement cognitif c’est juste cognitif, quelquefois c’est au service de choses plus importantes qui ont lieu dans sa vie, souvent, plus en lien avec les parents et sa relation avec eux. (de là l’utilité de comprendre que) L’interface entre le caractère social et cognitif, fait en sorte que pour nous l’évaluation est difficile
Une des choses qu’on doit coter c’est la réponse émotive de l’enfant pendant qu’il est en train de compléter l’échelle
On a besoin de savoir comment l’enfant est capable de naviguer émotionnellement durant les différentes phases de l’évaluation
Quand on lui enlève qqch, est-ce qu’il réagit
Quand on sonne une cloche est-ce qu’il réagit
Quand on lui demande un sur une organisation motrice (qu’il ne détient pas) comment il réagit ?
C’est toutes des questions émotions par rapport à des compétences (intelligence) qu’on pense qu’on est capable de décoller du monde émotionnel
B) approche du traitement de l’information : • Intelligence et mémoire de travail.
• L’intelligence est-elle reliée à notre capacité de garder des informations en mémoire et de les utiliser afin de réaliser des tâches?
i)• Certains chercheurs notent que le fonctionnement de la mémoire de
travail est un meilleur prédicteur du QI que la plupart des mesures du
traitement de l’information (Conway, 2002).
Nos mesures de mémoire de travail sont les meilleurs prédicteurs de nos scores d’intelligence et de QI
ii)• Van Rooy et al. (2001) note également que les scores sur des tâches de
mémoire de travail sont associés à des patterns d’activité cérébrale
distinctes. (support pour intelligence générale car distinct des autres sphères d’activité cérébrale)
• (lobe pariétal et occipital)
Ce qui est intéressant :
Les lobes s’allument plus que d’autres : partie du cerveau dédiées à ces tâches
Quand on veut parler de l’intelligence générale est-on en train de parler de certaines parties du cerveau précises en lien avec la mémoire de travail ou devrait-on généraliser ?
Quand on parle de mémoire générale, on est vrm en train de parler de mémoire de travail
• Infrastructure neurologique pour l’intelligence? Le facteur g?
• Almas et al. (2016). Étude sur des enfants en orphelinat et en famille
d’accueil à Bucharest (Roumanie).
iii) • Les enfants placés en famille d’accueil durant la période du nourrisson ont un QI nettement plus élevés que ceux en orphelinat à 12 ans. (*Étant donné que leur développement cognitif était quasi normal, et que la mémoire de travail a été le plus fortement affecté par les interventions, peut-être que la mémoire de travail est plus intéressante à étudier que d’autres caractéristiques ?)
- enfants attachés à leurs lits et victimes de négligence horrible qui a fait que leur développement a été handicapé de façon très importante
- programmes mis en place pour que ces situations ne se reproduisent pas dans d’autres contextes
- On devrait structurer le travail qu’on fait auprès d’enfants en Roumanie
- Intervention : enfants placés avaient un développement cognitif quasi normal
• Les effets sont spécialement évident pour l’évaluation de la mémoire de travail.
Sur le plan du développement intellectuel, la mémoire de travail (MT) est qqch qui a été relativement épargné par un placement dans une famille d’accueil
Comme si l’effet de l’intervention était plus prononcée sur cette partie du cerveau, le plus affecté
Donc peut-être que dans notre compréhension du développement cognitif, on devrait mieux comprendre le rôle central de cette capacité
On a nos échelles, t’sais, avec des aspects différents, mais sont tous sur un pied d’égalité
Mias y’a p-t des habiletés plus importantes, comme l’intelligence générale (mémoire de travail?) quand on évalue l’intelligence