1 Cours Flashcards
Un temps expiratoire allongé est le signe d’un syndrome respiratoire restrictif ou obstructif ?
Un temps expiratoire allongé est généralement un signe d’un syndrome respiratoire obstructif. Dans ce type de syndrome, il y a une obstruction des voies respiratoires, ce qui rend l’expiration plus difficile et prolongée. En revanche, un syndrome restrictif est caractérisé par une diminution du volume pulmonaire et une expiration généralement plus rapide.
LE MÉCANISME DE DILATATION PULMONAIRE
Les poumons peuvent se dilater grâce à trois mécanismes:
l’extensibilité de la paroi thoracique
la propension du tissu pulmonaire à revenir à son état initial après étirement
la tension de surface formée par le liquide pleural qui sépare chaque poumon de la paroi thoracique
LA RESPIRATION NORMALE
Déplacement de l’air entre l’atmosphère et les alvéoles
- Inspiration / expiration selon un gradient de pression
Personne normale inspire environ 500 mL
500 mL
Régulation de la respiration
A. Le centre respiratoire envoie à intervalles réguliers des stimulus moteurs jusqu’au diaphragme et aux muscles intercostaux externes afin de régulariser la respiration normale
B. Les chimiorécepteurs centraux, situés sur la face ventrolatérale du bulbe rachidien, mesurent la variation du pH causées par les fluctuations de la PCO2 dans le sang. Stimulé par des influx nerveux sensoriels en provenance des chimiorécepteurs du cerveau, du centre respiratoire ajuste la fréquence et la profondeur des ventilations.
C. D’autres influx sensoriels sont émis par les récepteurs périphériques : chimiorécepteurs des corpuscules carotidiens et des corpuscules aortiques
D. Les récepteurs d’irritation du revêtement muqueux du tractus respiratoire, les barorécepteurs (mécanorécepteurs des poumons et de la plèvre viscérale spécialisés dans la détection de l’étirement dû aux changements de pression) et les propriocepteurs (présents dans les articulations, les tendons et les muscles) contribuent à réguler la respiration.
Régulation de la respiration : cortex cérébral
Sollicitent les muscles primaires de la respiration : diaphragme et muscles intercostaux externes
a pour but de réguler la respiration normale
Régulation de la respiration : récepteurs centraux : chimiorécepteurs centraux
Sollicite le centre respiratoire bulbaire
Ajustement de la fréquence et de la profondeur des ventilations
Régulation de la respiration : chimiorécepteurs des corpuscules carotidiens et des corpuscules aortiques
Groupe respiratoire dorsal, puis groupe respiratoire ventral
ajuste la fréquence et la profondeur des ventilations
Régulation de la respiration : récepteurs des autres réflexes soit
récepteurs d’irritation du revêtement muqueux du tractus respiratoire
barorécepteurs musculaires des poumons et de la plèvre viscérale
propriocepteurs des muscles, des tendons et des articulations
Sollicite le groupe respiratoire dorsal, puis groupe respiratoire ventral
ajuste la fréquence et la profondeur des respiration
Pourquoi viser une SpO2 à 88-92% ?
Stimulation par la PCO2 donc si O2 trop élevé aucune stimulation de la respiration, stimuler seulement si la PO2 est en bas de 90 donc si sat en haut de ça ne se force pas pour respirer. Chez qqn pas MPOC c’est la PO2 qui est le stimulateur
Devrions-nous viser une SpO2 à 88-92% chez tous les patients MPOC?
Pas parce que MPOC alors on vise 88-92
LA RESPIRATION FORCÉE
L’inspiration et l’expiration forcée sont des processus actifs exigeant la contraction de muscles additionnels.
L’écoulement des gaz (volume inspiré et expiré) est proportionnel au gradient de pression déployé et à la résistance des VR.
Est-ce que la MPOC est associée à une augmentation ou à une diminution de la compliance pulmonaire et pourquoi ?
Capacité du poumon à s’expandre ; normale voire augmenté
Élasticité qui diminue
Incapacité à expulser l’air
En se basant sur l’équation de l’écoulement des gaz, pourquoi
M. Distéfano présente un travail respiratoire actif et utilise ses muscles accessoires ?
La résistance est augmentée, utilise muscles accessoires pour contrer résistance rpésente dans ses bronches
SPIROMÉTRIE - COURBE DÉBIT-VOLUME
La spirométrie est un test de la fonction respiratoire.
Permet de mesurer la capacité vitale forcée (CVF) et le volume maximum expiré en une seconde (VEMS).
Les résultats permettent de poser un diagnostic, de suivre l’évolution de l’atteinte, de déterminer la gravité de l’incapacité et d’évaluer la réponse aux bronchodilatateurs.
Les résultats sont exprimés en % des valeurs prédites établies selon l’âge, la taille, le sexe et l’ethnie.
Selon échelle dx gold
Effet du SNS sur la respiration vs SNA
types de récepteurs pour chaque
Provoque dilatation des bronchioles à l’aide du récepteurs adrénergiques b2. noradrénaline
SNA : constriction des bronchioles, à l’aide du récepteurs cholinergiques muscariniques : acéthylcholine
DIAMÈTRE DES BRONCHIOLES ET SYSTÈME NERVEUX
Stimulation du parasympathique
La libération d’acétylcholine qui se fixent aux récepteurs muscariniques des bronchioles provoquent une bronchoconstriction.
Utile par exemple si en présence d’un produit toxique (fumée).
DIAMÈTRE DES BRONCHIOLES ET SYSTÈME NERVEUX
Stimulation du sympathique
Stimulation du sympathique
La libération de noradrénaline qui se fixent aux récepteurs adrénergiques β2 des bronchioles provoquent une bronchodilatation.
Utile par exemple lors d’un stress physique = demande d’énergie augmentée = augmentation de la ventilation. (ce qui facilite le passage de l’air et améliore l’oxygénation)
B1 = coeur
B2 = coeur + poumons
EXPLIQUER LA VENTILATION / PERFUSION
LES ÉCHANGES GAZEUX ALVÉOLAIRES
Déplacement de l’O2 et du CO2 selon un gradient de pression.
L’efficacité des échanges
dépend des caractéristiques de la membrane respiratoire:
surface
épaisseur
couplage ventilation – perfusion