VPH Flashcards
Qu’elles sont les 2 tropismes des souches de VPH ?
Parmi les sérotypes (souches) différents de VPH, certains auront un tropisme cutané (p.ex. verrues vulgaires, verrues plantaires) alors que les autres auront un tropisme muqueux.
Au sein des virus à tropisme muqueux, certains se logeront préférentiellement dans la sphère ano-génitale alors que d’autres infecteront davantage la sphère ORL.
Il ne fait plus aucun doute que l’infection au VPH est de loin l’ITSS la plus répandue.
Au moins __% de la population est porteuse et la prévalence grimpe jusqu’à __% au sein de certains groupes à haut risque.
Les infections nouvelles au VPH sont beaucoup plus rares après l’âge
de ___ ans, mais la persistance virale est beaucoup plus fréquente.
Le risque à vie d’une femme sexuellement active de contracter un jour le VPH est estimé entre ___%.
Il ne fait plus aucun doute que l’infection au VPH est de loin l’ITSS la plus répandue.
Au moins 10% de la population est porteuse et la prévalence grimpe jusqu’à 60% au sein de certains groupes à haut risque.
Les infections nouvelles au VPH sont beaucoup plus rares après l’âge
de 30 ans, mais la persistance virale est beaucoup plus fréquente.
Le risque à vie d’une femme sexuellement active de contracter un jour le VPH est estimé entre 70-85%.
Est ce que le condom protege d ela transmission du VPH ?
NON
Le port du condom offre une protection limitée, car les VPH peuvent se transmettre par contact avec des régions génitales non couvertes par le condom (INSPQ).
ok
Les virus qui touchent la région génitale (et anale) sont classés selon leur potentiel oncogénique (cancéreux).
Les VPH à bas risques sont ceux qui donneront des infections
transitoires, bien que parfois très désagréables, mais avec très peu de risque de transformation cancéreuse.
Les VPH __et __ sont les deux plus grands joueurs dans cette
catégorie.
Les lésions classiques induites par ces deux virus sont les ____, les _____________ et la ________.
Les virus qui touchent la région génitale (et anale) sont classés selon leur potentiel oncogénique (cancéreux).
Les VPH à bas risques sont ceux qui donneront des infections
transitoires, bien que parfois très désagréables, mais avec très peu de risque de transformation cancéreuse.
Les VPH 6 et 11 sont les deux plus grands joueurs dans cette
catégorie.
Les lésions classiques induites par ces deux virus sont les condylomes, les lésions intra-épithéliales de bas grade sur le vagin ou le col utérin et la papillomatose laryngée.
Les VPH à haut risque les plus prévalents sont les sous-types ___ et ___.
Ce sont les deux types viraux les plus communément retrouvés dans les lésions de grade élevé sur le col utérin et les plus impliqués dans la genèse du cancer du ____.
Les VPH à haut risque induisent également 40% des cancers ____.
Les VPH à haut risque les plus prévalents sont les sous-types 16 et 18.
Ce sont les deux types viraux les plus communément retrouvés dans les lésions de grade élevé sur le col utérin et les plus impliqués dans la genèse du cancer du col.
Les VPH à haut risque induisent également 40% des cancers vulvaires.
Qu’elle est l’intervalle entre l’acquisition du virus et son expression clinique ?
Varie, pourra être asymptomatique (mais contagieuse) pour une période de trois semaines à plusieurs mois
Puis présenter des symptômes en fonction de l’endroit où s’est logé le virus
Peut on guérir du VPH ?
Oui !
La majorité des femmes immunocompétentes qui reçoivent les traitements adéquats élimineront le virus en 5 à 6 mois pour les VPH à bas risque.
Les femmes porteuses d’un VPH à haut risque mettront en moyenne de 8 à 14 mois pour éliminer le virus.
En cas d’échec à l’élimination, les VPH à haut risque auront la capacité
d’intégrer leur génome à celui de l’hôte pour ensuite prendre le contrôle des signaux de croissance cellulaire des cellules infectées. Cette intégration du génome viral au génome de l’hôte est l’élément clé pour la transformation néoplasique d’une lésion induite par le VPH
Qu’elle est la forme la plus fréquente de présentation clinique du VPH ?
L’infection asymptomatique est de loin la forme la plus fréquente de l’infection.
Quelques semaines à quelques mois (même plus) peuvent s’écouler.
Certaines personnes pourront même éliminer le virus sans
n’avoir présenté aucune condition clinique.
Cependant, l’infection asymptomatique est associée avec une excrétion virale dans les sécrétions et les muqueuses. Il y a risque de transmission lors des rapports sexuels.
Qu’est ce que les condylomes ?
Ou se trouvent ils ?
Qu’elle est le rôle dans la transmission de la maladie ?
Les condylomes sont de petites verrues génitales dont 90% sont induites par les VPH 6 ou 11.
Les condylomes peuvent se situer sur les petites et les grandes lèvres, dans le vagin, sur le col ainsi qu’à la région péri-anale.
Elles sont souvent décrites comme des « crêtes de coq »
vu leur allure surélevée.
La charge virale à l’intérieur de la verrue est très élevée et le risque
de transmission est très important (jusqu’à 25% après un seul rapport sexuel).
Plusieurs modalités de traitement existent : acide trichloracétique, cryothérapie (azote), laser, excision chirurgicale, Imiquimod.
Plusieurs séances de traitement peuvent être nécessaires pour les éradiquer.
Les lésions intra-épithéliales du col utérin
(CIN-cervical intraepithelial neoplasia et AISl’adénocarcinome in situ)
Expliquer pourquoi le col utérin est si propice à l’infection au VPH ?
Origines embryologiques et conséquemment son histologie très particulière.
Le revêtement périphérique => recouvert d’un épithélium squameux tandis que la région endocervicale est tapissée d’un épithélium glandulaire (ou cylindrique).
Le passage d’un épithélium à l’autre se fait via une région appelée la «zone de transformation ».
Durant la vie foetale et l’enfance, la jonction entre l’épithélium squameux et glandulaire se situe distalement sur l’exocol. Après la puberté et l’acidification du vagin qui s’ensuit, la jonction entre les deux épithéliums migrera vers l’endocol. La zone qui se situe entre la zone
de jonction originale et la nouvelle zone de jonction se nomme la zone de transformation.
Dans cette zone de transformation, le rythme du renouvellement cellulaire est très rapide et propice à l’infection au VPH.
Qu’est ce que le PAP test ?
Quand doit on commencer à la faire ?
Le dépistage de l’infection au VPH sur le col se fait via le test Pap qui consiste à prélever des cellules de l’exocol avec une spatule de bois (spatule de Ayre) et des cellules de l’endocol avec
une petite brosse ou un coton-tige.
La recommandation actuelle est de commencer le dépistage à l’âge de 21 ans.
ok
Qu’elles sont les manifestations autres que les condylomes de l’infection du col utérin par un VPH de bas risque (6 et 11 le plus souvent)
Qu’elle est le traitement ?
Atypies mineures (invisibles à l’oeil nu) ou encore par une lésion de bas grade dont les conséquences à long terme sont minimales.
Comme le virus est éliminé par le système immunitaire (souvent en moins de deux ans), aucun traitement n’est nécessaire.
En conséquence, les lésions de bas grade ne requièrent qu’un suivi au cas où certaines d’entre elles se compliqueraient d’une lésion de haut grade causée par une infection concomittante avec une souche à potentiel malin.
En contrepartie, l’infection du col par un VPH à haut risque (dont 16 et 18) est beaucoup plus encline à induire une lésion de haut grade.
En l’absence d’un traitement efficace, on estime qu’une lésion de haut grade présente un risque de transformation néoplasique de __ à __%.
L’intervalle attendu entre l’infection au VPH de haut risque et la transformation néoplasique est de ____ ans (temps nécessaire à l’intégration du génome viral à celui de l’hôte).
Cependant, des délais aussi courts que ___ à ___mois ont également été recensés.
En l’absence d’un traitement efficace, on estime qu’une lésion de haut grade présente un risque de transformation néoplasique de 20 à 40%.
L’intervalle attendu entre l’infection au VPH de haut risque et la transformation néoplasique est de 10 ans (temps nécessaire à l’intégration du génome viral à celui de l’hôte).
Cependant, des délais aussi courts que 12 à 18 mois ont également été recensés