Polyarthrite rhumatoide Flashcards

1
Q

Qu’elle la prépondérence de la PAR par rapport aux autres arthrites inflammatoires ? Touche plus hommes ou femmes ?

A

La PAR est l’arthrite inflammatoire la plus fréquente.

Elle atteint environ un pourcent (1%) de la population générale,

En majorité des femmes, dans une proportion de deux à trois femmes pour un homme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Définir arthrite et arthralgie

A

L’arthrite (ou synovite) est le terme utilisé pour décrire un gonflement articulaire qui est le plus souvent douloureux.

Le terme arthralgie englobe toutes les douleurs au niveau des articulations.

L’arthralgie peut être d’origine mécanique, suite à des efforts répétés, ou inflammatoire, auquel cas elle est présente dès le lever et est associée à des raideurs
musculaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

une atteinte monoarticulaire touche _____ articulation,

une atteinte oligoarticulaire touche entre ____ et ____ articulations et

une atteinte polyarticulaire touche ____ articulations ou plus.

A

une atteinte monoarticulaire touche 1 seule articulation,

une atteinte oligoarticulaire touche entre 2 et 4 articulations et

une atteinte polyarticulaire touche > 5 articulations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Définir ce qu’est une atteinte symétrique

A

On dit de l’atteinte qu’elle est symétrique quand une même
articulation ou groupe d’articulation (par exemple les articulations interphalangiennes proximales) sont touché de façon bilatérale.

Il n’est pas nécessaire que ce soit exactement la même articulation quand elle fait partie d’un groupe articulaire; par exemple, une a_tteinte de la deuxième et troisième IPP droite et de la quatrième et cinquième IPP gauches est dite symétrique_

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’elles sont les 3 modes de présentations de la PAR ?

A

Présentation polyarticulaire (le plus classique),

l’arthrite palindromique et

la présentation initiale par une atteinte extra-articulaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Décrire les manifestations de la présentation polyarticulaire

A

Typiquement, les patients développent des synovites symétriques de façon insidieuse sur quelques semaines à mois ou encore de façon aiguë, parfois du jour au lendemain.

Les patients présentent souvent une atteinte de l’état général significative avec fatigue, diminution de l’appétit, perte de poids et fièvre.

La présence d’un enraidissement matinal d’au moins une heure est également caractéristique.

Plus rarement, une PAR peut débuter par une atteinte mono ou oligoarticulaire, mais évoluera toujours vers une atteinte polyarticulaire avec le temps.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

La présentation sous forme de palindrome (ou palindromique) se caractérise par :

Expliquer ce qu’est la règle des tiers

A

La présentation sous forme de palindrome (ou palindromique) se caractérise par des épisodes d’arthrite mono ou oligoarticulaire aigus, d’une durée de quelques heures à quelques jours, entrecoupés d’intervalles asymptomatiques.

L’évolution sera pour ces patients selon la règle des tiers : un tiers sera autorésolutif, un tiers évoluera en PAR et un tiers en une autre pathologie (connectivite, vasculites, spondyloarthropathie).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

La présentation extra-articulaire qui précède l’atteinte articulaire est tout de même rare représentant moins de ____% des cas.

Le plus souvent, ce sera par ______ou un _________. Les autres manifestations extra-articulaires seront revues plus loin

A

La présentation extra-articulaire qui précède l’atteinte articulaire est tout de même rare représentant moins de 5% des cas.

Le plus souvent, ce sera par une péricardite ou un épanchement pleural.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Les articulations typiquement touchées par la PAR sont les _____, les ______, les _______ et les_________.

Les ______, les ______, les ______, les ______ et les
_______ sont aussi fréquemment atteints dans la PAR, mais avec une fréquence moins élevée comparativement.

A

Les articulations typiquement touchées par la PAR sont les MCP, les IPP (interphalangiennes proximales), les poignets et les MTP.

Les coudes, les épaules, les chevilles, les genoux et les
hanches sont aussi fréquemment atteints dans la PAR, mais avec une fréquence moins élevée comparativement aux mains et aux pieds.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Il faut retenir que la PAR épargne les

______, _______ et les _______.

A

Il faut retenir que la PAR épargne les IPD (interphalangiennes distales), le rachis dorso-lombaire et les sacro-iliaques.

L’atteinte du rachis dans la PAR se limite au rachis cervical, principalement aux premières vertèbres
(atlas et l’odontoïde).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est ce que les nodules rhumatoïdes ?

Donne rune particularité quand à leur localisation

A

Nodules sous-cutanés que l’on retrouve surtout aux
points de friction: proéminences osseuses et surface des tendons extenseurs.

Ils peuvent également se développer dans plusieurs organes comme les yeux, les poumons, le coeur, les valves cardiaques, le cerveau et la plèvre.

Entre 20 et 35% des patients PAR en ont, le plus souvent palpables.

Il sera important de toujours y penser dans l’investigation d’un nodule, par exemple pulmonaire ou cérébral, chez un patient PAR.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’elles sont les 4 catégories utilisées par l’ACR pour classifier la pAR ?

A partir de quel score peut-on dx une PAR ?

A

>/= 6 nécessaire pour porter le diagnostic de PAR.

Les nouveaux critères rendent possible de diagnostiquer la PAR avant six semaines et incluent l ’anti- CCP, la vitesse de sédimentation et la protéine C réactive dans les critères diagnostics

Érosion radio n’est plus un critere car tardive

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’elle est le DDX de la PAR < 6 semaines d’apparition ?

A

Causes infectieuses, inflammatoires, métaboliques et d’autres causes plus rares.

Les causes infectieuses peuvent être bactériennes (gonocoque, méningocoque) ou encore dans le cadre d’un rhumatisme articulaire aigu (RAA) après une infection à streptocoque ß-hémolytique du groupe A; également les arthrites réactives après des infections gastro-intestinales ou génito-urinaires (salmonelle, shigelle, campylobacter, chlamydia).

Des causes virales sont aussi possibles : hépatite B, rubéole, parvovirus B19 sont les trois plus fréquents, mais aussi adénovirus, coxsackievirus, EBV, CMV, oreillons, rétrovirus.

Les causes inflammatoires d’un diagnostic différentiel d’une polyarthrite qui s’installe sur une période de quelques semaines incluent la PAR, le LED, les spondyloarthrites (psoriasis) et certaines vasculites comme la polymyalgia rheumatica et les vasculites des petits vaisseaux.

Les causes métaboliques sont la goutte et la pseudogoutte et les causes plus rares sont l’endocardite bactérienne subaiguë et la sarcoïdose.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’elles organes peuvent êtres touchés par les manifestations extra articulaires possibles de la PAR ?

Chez qui cela est-il le plus fréquent ?

A

l’oeil,

poumons,

coeur,

système nerveux,

vasculite rhumatoïde et

des complications systémiques.

Plus fréquentes chez les patients avec un facteur rhumatoïde sérique positif (qu’on dit «séropositifs»), chez qui environ 40% des patients ont des manifestations extra-articulaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’elles sont les atteintes possibles de l’oeil ?

A

Kératoconjonctivite sèche (Sjögren dans 15% des
patients),

une sclérite ou une épisclérite,

une scléromalacie perforante,

une sclérite antérieure ou nodulaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’elles sont les atteintes pulmonaires possibles ?

A

Épanchement pleural (exsudat avec élévation des protéines et baisse du glucose),

nodules pulmonaires,

fibrose pulmonaire,

pneumopathie organisée cryptogénique (COP en anglais, anciennement BOOP),

hypertension pulmonaire et

pneumoconiose rhumatoïde (syndrome de Caplan).

17
Q

Qu’elles sont les atteintes cardiaques et neurologiques possibles ?

A

L’atteinte cardiaque peut être sous forme de péricardite, de myocardite ou encore de trouble de conduction ou dysfonction valvulaire secondaire à un nodule dans le myocarde.

Les atteintes neurologiques peuvent être par neuropathie de compression, neuropathie périphérique, mononévrite multiple (dans le cadre d’une vasculite rhumatoïde) ou myélopathie par subluxation cervicale (subluxation des niveaux C1-C2).

18
Q

La vasculite rhumatoïde peut se présenter par :

A

Artérites digitales avec ischémie et ulcération des doigts, ulcérations chroniques des membres inférieurs, Raynaud, le tout souvent accompagnés de symptômes systémiques.

Rarement, la vasculite peut atteindre les artères mésentériques, coronaires ou rénales

19
Q
A
20
Q

L’agent toxique le mieux défini en PAR est___

A

Le tabac.

Nous savons que les fumeurs sont plus à risque de développer la maladie. Ils sont également plus souvent porteurs du facteur rhumatoïde et de l’anti-CCP qui sont tous deux des facteurs de mauvais pronostic

21
Q

Dans la physiopathologie de la PAR, qu’est ce que le Pannus ?

A
22
Q

Qu’est ce que le facteur rhumatoïde ? qu’elle est son utilité clinique ?

A

Dit d’un patient PAR avec un facteur rhumatoïde sérique qu’il a une arthrite séropositive.

Le facteur rhumatoïde est un IgM anti-IgG non spécifique.

La sensibilité du test n’est que de 70% et la spécificité est de 90 à 95%. Jusqu’à 5-10% de la population saine peut avoir un facteur rhumatoïde positif.

Ceci explique pourquoi le test en lui-même ne peut
permettre de poser ou d’exclure le diagnostic. Par contre, la présence d’un facteur rhumatoïde a titre élevé est habituellement lié à une arthrite plus sévère, ainsi qu’à une
prévalence accrue de manifestations extra-articulaires.

peut se retrouver
dans plusieurs autres conditions ainsi que chez le patient sain. Les maladies associées
au facteur rhumatoïde sont les connectivites (notamment le Sjögren, la
polymyosite/dermatomyosite, le lupus érythémateux disséminé et la sclérodermie),
certaines infections et des états inflammatoires chroniques

23
Q

Qu’elle est le nouveau marqueur disponible ? qu’elle est son avantage ?

A

Marqueur sérique plus spécifique est disponible en
clinique.

Il s’agit de l’anti-CCP (Citric Citrullinated Peptide). En effet, la sensibilité de l’anti- CCP est la même que pour le FR (soit environ 70%), mais l’avantage de ce test vient de
sa spécificité à 97%.

Il ne permettra pas davantage d’exclure le diagnostic s’il est négatif, mais le diagnostic sera presque certain s’il est positif en présence d’un tableau clinique
compatible

24
Q

Qu’elles sont les autres examens d’investigation possibles en PAR ?

A

Bilans sanguins: objective atteinte état inflammatoire non spécifique (l’anémie inflammatoire, la leucocytose, la thrombocytose, l’élévation de la vitesse de sédimentation et la diminution de l’albumine).

Ponction articulaire si une grosse articulation est atteinte. Le liquide synovial aura les caractéristiques du liquide inflammatoire, opaque avec une faible viscosité. Les globules blancs sont en général entre 5 000 et 50 000, mais pourront parfois être aussi élevés que 75 000 avec plus de 50% de neutrophiles.

En radiologie.

Plus récemment, l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) a commencé à être utilisée, surtout en recherche, afin de détecter des changements radiologiques plus
précocement et de traiter les patients plus agressivement et plus rapidement. En effet, l’IRM peut montrer les érosions beaucoup plus précocement que la radiographie et également de l’oedème de la moelle osseuse qui précède même les érosions.

25
Q

Qu’elles sont les manifestations objectivables à la radiographie ?

Ou peut on les voir en premier ?

A

Gonflement des tissus mous, la déminéralisation péri-articulaire, les érosions et éventuellement, les pincements articulaires, subluxations et ankylose.

Les articulations touchées en premier sont l’apophyse styloïde du cubitus, les deuxième et troisième MCP et la cinquième MTP.

26
Q

Qu’elles sont les 3 grandes évolutions cliniques possibles de la PAR ?

A

Environ dix pourcent (10%) des patients pourront être mis en rémission pour de bon avec le traitement.

Entre 15 et 30% vont subir des poussées entrecoupées de périodes de rémission assez longues pour permettre de
suspendre le traitement.

La majorité des patients toutefois (60 à 75%) auront une maladie chronique nécessitant un traitement au long cours.

27
Q

Qu’elles sont les facteurs de mauvais pronostic en PAR ?

A

Persistance d’inflammation après une année de traitement, les limitations fonctionnelles,

la présence d’un facteur rhumatoïde ou d’un anti-CCP,

des érosions précoces en radiologie et

la présence de manifestations extra-articulaires incluant les nodules rhumatoïdes.

Certains autres facteurs sont associés à un mauvais pronostic, notamment le tabagisme, un faible degré de scolarité, un faible niveau socio-économique
et la présence de comorbidités.

28
Q

Qu’elles sont les classes fonctionnelles en PAR ?

A

Classe I: capable de faire toutes les activités
Classe II: limité pour les loisirs
Classe III: limité au travail et dans les loisirs
Classe IV: limité dans toutes les activités, incluant les soins personnels.

Avec l’évolution de la maladie, environ 40% des patients demeureront dans la classe I, 50% dans les classes II et III combinées et environ 10% des patients évolueront vers une
perte d’autonomie importante (classe IV).

29
Q

Les patient PAR ont des risques cradiovasc bcp plus importants. Comment interpréter le risque avec un outil d’évaluation comme le framingham ?

A

Une règle simplifiée est de multiplier le risque obtenu avec un outil d’évaluation du risque cardiovasculaire avec un facteur d’ajustement de 1,5.

il sera important d’adresser ce risque dans la prise en charge globale de ces patients (bilan lipidique, contrôle de la
pression artérielle, cessation tabagique…).

30
Q

Voir traitements à la page 9 pdf NCD

A
31
Q

Qu’elles sont les 2 cytokines inflammatoires principalement étudiées ?

Qu’elle est la principale cytokine anti-inflammatoire ?

A

Les principales cytokines inflammatoires étudiées sont le TNF (tumor necrosis factor) et l’IL-1 (interleukine-1).

La principale cytokine anti-inflammatoire est l’interleukine-10 (IL-10).

32
Q

Quand est ce qu’un anti-TNF alpha doit être envisagé ?

A

Un anti-TNFα sera envisagé dès que le patient ne démontre pas une réponse adéquate après trois à six mois de traitement avec deux agents de rémission non
biologique à dose thérapeutique (par exemple le MTX et le l’hydroxychloroquine).

33
Q
A

ok

34
Q

Qu’elles sont les bénéfices te les risques associés aux traitements biologiques ?

A
35
Q

Qu’est ce que les anti-JAK ?

A

inhibiteurs des Janus kinases (JAK).

Les JAK sont des molécules cytosoliques de faible poids moléculaire liées à des récepteurs transmembranaires.

Traitement PO que le patient doit prendre sur une base quotidienne étant donnée leur courte demi-vie.

Utilisation en clinique est basée sur les mêmes critères que les agents biologiques.

L’efficacité et la toxicité (infectieux bactérienne, tuberculose) des inhibiteurs de JAK paraît similaire à celle des traitements biologiques. Le risque d’herpes zoster est cependant plus élevé avec les inhibiteurs de JAK comparativement aux biothérapies.

Leur sécurité à long terme (risque de cancer) doit être évaluée dans des études avec une exposition prolongée
au traitement. Il sont contre-indiqué en présence d’une insuffisance rénale modéré à sévère (DFG < 60 ml/min). Les effets secondaires les plus fréquents sont les céphalées,
nausées et diarrhées.

36
Q
A

ok