Voie cortico-spinale Flashcards
Qu’est ce que la voie pyramidale ? Quelle type de cellule ?
La voie corticospinale (voie pyramidale) est la seule connexion directe entre le cortex moteur et la moelle. Il existe également des voies indirectes qui trouvent leur origine dans le tronc cérébral et qui sont impliquées dans des aspects de mouvements mais pas directement liés à la main.
La voie corticospinale est constituée par les axones des cellules pyramidales de la couche V. Les cellules de Betz sont de très gros neurones qui établissent des connexions monosynaptiques.
Les cellules de Betz sont de très gros neurones qui établissent des connexions
A) monosynaptiques
B) avec des interneurones
A
Les couches III et V sont les couches qui contiennent les cellules …
Les couches III et V sont les couches qui contiennent les cellules pyramidales. Dans le couche V, on retrouve l’origine de la voie corticospinale.
Aires d’origine de la voie pyramidale
Aires d’origine de la voie corticospinale : ne trouve pas son origine que dans les aires motrices. Il y a une proportion qui vient également du cortex pariétal.
- 30 % : BA 4 - 30 % : BA 6, 23, 24 - 40 % : BA 1, 2, 3 et BA 5 et 7 : régions sensorielles et associatives du cortex pariétal et qui projettent vers la moelle.
L’injection d’un traceur au niveau du cortex permet d’observer les terminaisons synaptiques au niveau de la moelle épinière. On a injecté un traceur à différents niveaux du cortex:
- Cortex moteur primaire :
- Aire motrice supplémentaire :
- Aire motrice cingulaire :
L’injection d’un traceur au niveau du cortex permet d’observer les terminaisons synaptiques au niveau de la moelle épinière. On a injecté un traceur à différents niveaux du cortex:
- Cortex moteur primaire : on observe un trajet des axones dans le cordon latéral (substance blanche) et une terminaison au niveau de la corne ventrale et au niveau des motoneurones et interneurones.
- Aire motrice supplémentaire : cordon latéral (fibres corticospinales) puis se termine au niveau de la substance grise dans des zones où il y a davantage d’interneurones.
- Aire motrice cingulaire : projections moins importantes (zone plus orientée cognition).
Trajet de la voie cortico-spinale
Trajet de la voie corticospinale : les axones des cellules pyramidales passent par la capsule interne (zone qui contient les faisceaux de substances blanches qui montent et descendent du cortex vers les structures sous-corticales). Ensuite, la plupart (90%) traversent la ligne médiane au niveau des pyramides bulbaires (bulbe rachidien) : décussation des pyramides.
Vrai ou faux : Il y a une organisation somatotopique également dans la capsule interne.
Vrai : Il y a une organisation somatotopique également dans la capsule interne. Les cellules corticospinales qui descendent vers la moelle épinière et qui proviennent des différentes zones du cortex, vont circuler dans des zones particulières de la capsule interne également.
Vrai ou faux : Au niveau de la capsule interne, la décussation des faisceaux a déjà été faite
Au niveau de la capsule interne, il n’y a donc pas encore eu de décussation. On voit que la décussation se fait plus bas au niveau du bulbe rachidien.
Grâce à quelles structures reconnaît-t-on la face ant et post du mésencéphale ?
- Partie antérieure : pédoncules cérébraux
- Partie postérieure : colliculus
Vrai ou faux : La voie corticospinale passe dans les colliculus supérieurs à l’avant du mésencéphale. A ce stade, il n’y a pas encore eu de décussation des pyramides.
Faux : La voie corticospinale passe dans les pédoncules cérébraux (rouge) à l’avant du mésencéphale. A ce stade, il n’y a pas encore eu de décussation des pyramides.
La décussation des faisceaux de la voie cortico-spinale se fait juste (au dessus ou en dessous) de celle de la voie … Les neurones des gracile et cunéiformes traversent au niveau des bulbes rachidiens, juste au-dessus de la décussation de la voie corticospinale.
La décussation se fait juste en dessous de celle de la voie lemniscale. Les neurones des gracile et cunéiformes traversent au niveau des bulbes rachidiens, juste au-dessus de la décussation de la voie corticospinale.
La voie corticospinale occupe des zones … (médiales ou latérales) dans la moelle épinière.
latérales
ou se situe le tractus pyramidal par rapport au lemnisque médian et où projette-t-il dans la moelle ?
- Lemnisque médian : faisceaux gracile et cunéiforme qui dans la partie dorsale de la moelle épinière.
- Tractus pyramidal : descend et traverse la ligne médiane plus bas que la décussation sensorielle pour continuer dans la partie latérale de la moelle épinière.
Expliquez comment fonctionne la TMS
Le champ magnétique est bref et changeant dans le temps, induisant un courant électrique dans le cortex. On n’applique pas un courant directement sur la tête, mais le champ magnétique traverse le crâne sans douleur pour induire un courant dans le cortex et agir sur des neurones d’une façon relativement indolore (non-invasif).
On va pouvoir enregistrer une réponse au niveau de certains muscles (potentiel évoqué moteur). L’amplitude renseigne sur l’excitabilité des cellules qu’on a stimulées. Il y a une certaine latence (20ms) avant la réponse qui peut être plus longue en cas d’atteinte de la myéline par exemple.
Que permet la TMS ?
Mesure d’excitabilité : au plus bas est le seuil, au plus bas on obtient une réponse, au plus excitable est le système cortico-spinal.
- Représentations corticales : des corticales peuvent grandir si on entraine de façon intense une certaine activité motrice, la TMS permet de visualiser cela.
- Mesure du CMCT : temps qu’il faut pour que l’influx aille du cortex jusqu’au motoneurone alpha. On peut déduire ce temps de latence central en stimulant au niveau cervical et voir le temps que ça met pour aller jusqu’au muscle. On fait ensuite la soustraction du temps de conduction total et du temps de conduction périphérique pour obtenir le temps de conduction central. On va avoir une augmentation du temps de conduction centrale dans la sclérose en plaque par exemple.
- Plasticité des projections CS
Imagerie … : permet de visualiser et quantifier (calibre du faisceau) la voie pyramidale chez l’homme.
Imagerie par tenseur de diffusion (DTI) : permet de visualiser et quantifier (calibre du faisceau) la voie pyramidale chez l’homme.
AVANTAGES de la DIT (imagerie par tenseur de diffusion) ?
Auparavant, chez les patients atteints d’IMC, on mesurait la différence de taille des pédoncules cérébraux. Ce n’était pas précis car on trouve beaucoup de faisceaux dans ces pédoncules. La DTI permet de dissocier la voie corticospinale des autres voies et d’ainsi avoir des mesures plus précises.
Qu’est ce qui passe dans la capsule interne ?
Faisceaux de la voie pyramidale (cortico-spinale) descendante et faisceaux ascendants (voie lemniscale) provenants du VPL du thalamus
Comment évolue les projections corticospinales au court du développement ontogénétique ?
La plupart de aires corticales, y compris les aires visuelles, donnent lieu, dans un premier temps, à des projections corticospinales. Au départ toutes les aires projettent vers la moelle épinière (projections exubérantes/aberrantes). Au cours du développement, les projections se limitent progressivement à des projections sous-corticales et ne vont plus jusqu’à la moelle épinière, donnant naissance à la voie cortico-spinale.
Lors du développement ontogénétique, comment évolue les cellules et les projections des aires corticales en regard de la voie cortico-spinale ?
Il y a donc deux éléments qui évoluent au cours du développement :
- Le nombre de cellules CS diminue
- La surface d’aires corticales donnant naissance à des projections CS diminue
En regard du développement ontogénétique, comment évolue les axones ?
Au fur et à mesure du développement, il va y avoir une croissance des axones. On peut observer chez des embryons prématurés morts-nés quel était le niveau des projections axonales en fonction de la semaine de gestation à laquelle était l’embryon. On voit que le faisceau corticospinal atteint les segments inférieurs qu’en fin de la période de gestation.
La croissance axonale est guidé par …
Au niveau de la terminaison axonale, on a une tête chercheuse qui contient une série de récepteurs qui vont être contactés par des molécules qui vont l’attirer ou la repousser. La croissance axonale est donc guidée par ce « cône de croissance » et cette série de récepteurs.
Vrai ou faux : Concernant la croissance axonale. La tête chercheuse suit un trajet spécifique grâce au récepteurs des cônes de croissance qui vont être attirés ou repoussés par certaines molécules.
Vrai