Voie cortico-spinale Flashcards

1
Q

Qu’est ce que la voie pyramidale ? Quelle type de cellule ?

A

La voie corticospinale (voie pyramidale) est la seule connexion directe entre le cortex moteur et la moelle. Il existe également des voies indirectes qui trouvent leur origine dans le tronc cérébral et qui sont impliquées dans des aspects de mouvements mais pas directement liés à la main.
La voie corticospinale est constituée par les axones des cellules pyramidales de la couche V. Les cellules de Betz sont de très gros neurones qui établissent des connexions monosynaptiques.

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2
Q

Les cellules de Betz sont de très gros neurones qui établissent des connexions
A) monosynaptiques
B) avec des interneurones

A

A

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3
Q

Les couches III et V sont les couches qui contiennent les cellules …

A

Les couches III et V sont les couches qui contiennent les cellules pyramidales. Dans le couche V, on retrouve l’origine de la voie corticospinale.

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4
Q

Aires d’origine de la voie pyramidale

A

Aires d’origine de la voie corticospinale : ne trouve pas son origine que dans les aires motrices. Il y a une proportion qui vient également du cortex pariétal.
- 30 % : BA 4 - 30 % : BA 6, 23, 24 - 40 % : BA 1, 2, 3 et BA 5 et 7 : régions sensorielles et associatives du cortex pariétal et qui projettent vers la moelle.

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5
Q

L’injection d’un traceur au niveau du cortex permet d’observer les terminaisons synaptiques au niveau de la moelle épinière. On a injecté un traceur à différents niveaux du cortex:
- Cortex moteur primaire :
- Aire motrice supplémentaire :
- Aire motrice cingulaire :

A

L’injection d’un traceur au niveau du cortex permet d’observer les terminaisons synaptiques au niveau de la moelle épinière. On a injecté un traceur à différents niveaux du cortex:
- Cortex moteur primaire : on observe un trajet des axones dans le cordon latéral (substance blanche) et une terminaison au niveau de la corne ventrale et au niveau des motoneurones et interneurones.
- Aire motrice supplémentaire : cordon latéral (fibres corticospinales) puis se termine au niveau de la substance grise dans des zones où il y a davantage d’interneurones.
- Aire motrice cingulaire : projections moins importantes (zone plus orientée cognition).

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6
Q

Trajet de la voie cortico-spinale

A

Trajet de la voie corticospinale : les axones des cellules pyramidales passent par la capsule interne (zone qui contient les faisceaux de substances blanches qui montent et descendent du cortex vers les structures sous-corticales). Ensuite, la plupart (90%) traversent la ligne médiane au niveau des pyramides bulbaires (bulbe rachidien) : décussation des pyramides.

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7
Q

Vrai ou faux : Il y a une organisation somatotopique également dans la capsule interne.

A

Vrai : Il y a une organisation somatotopique également dans la capsule interne. Les cellules corticospinales qui descendent vers la moelle épinière et qui proviennent des différentes zones du cortex, vont circuler dans des zones particulières de la capsule interne également.

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8
Q

Vrai ou faux : Au niveau de la capsule interne, la décussation des faisceaux a déjà été faite

A

Au niveau de la capsule interne, il n’y a donc pas encore eu de décussation. On voit que la décussation se fait plus bas au niveau du bulbe rachidien.

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9
Q

Grâce à quelles structures reconnaît-t-on la face ant et post du mésencéphale ?

A
  • Partie antérieure : pédoncules cérébraux
  • Partie postérieure : colliculus
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10
Q

Vrai ou faux : La voie corticospinale passe dans les colliculus supérieurs à l’avant du mésencéphale. A ce stade, il n’y a pas encore eu de décussation des pyramides.

A

Faux : La voie corticospinale passe dans les pédoncules cérébraux (rouge) à l’avant du mésencéphale. A ce stade, il n’y a pas encore eu de décussation des pyramides.

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11
Q

La décussation des faisceaux de la voie cortico-spinale se fait juste (au dessus ou en dessous) de celle de la voie … Les neurones des gracile et cunéiformes traversent au niveau des bulbes rachidiens, juste au-dessus de la décussation de la voie corticospinale.

A

La décussation se fait juste en dessous de celle de la voie lemniscale. Les neurones des gracile et cunéiformes traversent au niveau des bulbes rachidiens, juste au-dessus de la décussation de la voie corticospinale.

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12
Q

La voie corticospinale occupe des zones … (médiales ou latérales) dans la moelle épinière.

A

latérales

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13
Q

ou se situe le tractus pyramidal par rapport au lemnisque médian et où projette-t-il dans la moelle ?

A
  • Lemnisque médian : faisceaux gracile et cunéiforme qui dans la partie dorsale de la moelle épinière.
  • Tractus pyramidal : descend et traverse la ligne médiane plus bas que la décussation sensorielle pour continuer dans la partie latérale de la moelle épinière.
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14
Q

Expliquez comment fonctionne la TMS

A

Le champ magnétique est bref et changeant dans le temps, induisant un courant électrique dans le cortex. On n’applique pas un courant directement sur la tête, mais le champ magnétique traverse le crâne sans douleur pour induire un courant dans le cortex et agir sur des neurones d’une façon relativement indolore (non-invasif).
On va pouvoir enregistrer une réponse au niveau de certains muscles (potentiel évoqué moteur). L’amplitude renseigne sur l’excitabilité des cellules qu’on a stimulées. Il y a une certaine latence (20ms) avant la réponse qui peut être plus longue en cas d’atteinte de la myéline par exemple.

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15
Q

Que permet la TMS ?

A

Mesure d’excitabilité : au plus bas est le seuil, au plus bas on obtient une réponse, au plus excitable est le système cortico-spinal.
- Représentations corticales : des corticales peuvent grandir si on entraine de façon intense une certaine activité motrice, la TMS permet de visualiser cela.
- Mesure du CMCT : temps qu’il faut pour que l’influx aille du cortex jusqu’au motoneurone alpha. On peut déduire ce temps de latence central en stimulant au niveau cervical et voir le temps que ça met pour aller jusqu’au muscle. On fait ensuite la soustraction du temps de conduction total et du temps de conduction périphérique pour obtenir le temps de conduction central. On va avoir une augmentation du temps de conduction centrale dans la sclérose en plaque par exemple.
- Plasticité des projections CS

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16
Q

Imagerie … : permet de visualiser et quantifier (calibre du faisceau) la voie pyramidale chez l’homme.

A

Imagerie par tenseur de diffusion (DTI) : permet de visualiser et quantifier (calibre du faisceau) la voie pyramidale chez l’homme.

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17
Q

AVANTAGES de la DIT (imagerie par tenseur de diffusion) ?

A

Auparavant, chez les patients atteints d’IMC, on mesurait la différence de taille des pédoncules cérébraux. Ce n’était pas précis car on trouve beaucoup de faisceaux dans ces pédoncules. La DTI permet de dissocier la voie corticospinale des autres voies et d’ainsi avoir des mesures plus précises.

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18
Q

Qu’est ce qui passe dans la capsule interne ?

A

Faisceaux de la voie pyramidale (cortico-spinale) descendante et faisceaux ascendants (voie lemniscale) provenants du VPL du thalamus

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19
Q

Comment évolue les projections corticospinales au court du développement ontogénétique ?

A

La plupart de aires corticales, y compris les aires visuelles, donnent lieu, dans un premier temps, à des projections corticospinales. Au départ toutes les aires projettent vers la moelle épinière (projections exubérantes/aberrantes). Au cours du développement, les projections se limitent progressivement à des projections sous-corticales et ne vont plus jusqu’à la moelle épinière, donnant naissance à la voie cortico-spinale.

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20
Q

Lors du développement ontogénétique, comment évolue les cellules et les projections des aires corticales en regard de la voie cortico-spinale ?

A

Il y a donc deux éléments qui évoluent au cours du développement :
- Le nombre de cellules CS diminue
- La surface d’aires corticales donnant naissance à des projections CS diminue

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21
Q

En regard du développement ontogénétique, comment évolue les axones ?

A

Au fur et à mesure du développement, il va y avoir une croissance des axones. On peut observer chez des embryons prématurés morts-nés quel était le niveau des projections axonales en fonction de la semaine de gestation à laquelle était l’embryon. On voit que le faisceau corticospinal atteint les segments inférieurs qu’en fin de la période de gestation.

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22
Q

La croissance axonale est guidé par …

A

Au niveau de la terminaison axonale, on a une tête chercheuse qui contient une série de récepteurs qui vont être contactés par des molécules qui vont l’attirer ou la repousser. La croissance axonale est donc guidée par ce « cône de croissance » et cette série de récepteurs.

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23
Q

Vrai ou faux : Concernant la croissance axonale. La tête chercheuse suit un trajet spécifique grâce au récepteurs des cônes de croissance qui vont être attirés ou repoussés par certaines molécules.

A

Vrai

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24
Q

Dans l’expérience où l’on donne à un singe un objet à tenir entre les doigts, pourquoi est il plus précis lorsqu’il grandit ?

A

pendant le développement ontogénétique, les cellules corticospinales établissent progressivement des connexions avec les neurones de la corne ventrale. Le singe est adulte vers 3 ans. On voit que de 2,5 mois à 3 ans, il y a de plus en plus de boutons synaptiques marqués ainsi qu’une augmentation des connexion synaptiques avec les motoneurones qui contrôlent la musculature distale. Il y a donc une augmentation des connexions directes monosynaptiques (// dextérité digitale) corticospinales avec les motoneurones alpha. Il y a également une augmentation des projections sur les interneurones.

25
Q

Quelle est la différence enter la croissance de la gaine de myéline et son impact sur la vitesse de conduction de l’information chez le singe et chez l’homme ?

A

Chez le singe, la gaine de myéline se développe autour des axones, accélérant la vitesse de conduction. La vitesse de conduction augmente jusqu’à l’âge adulte puis un plateau est atteint car la myéline ne se développe plus après cet âge.
Chez l’homme, l’âge adulte est atteint vers 18 ans mais le temps de conduction moteur central atteint un plateau déjà vers 3-4ans. Cela est lié au fait que la vitesse de conduction augmente jusqu’à l’âge adulte mais lors de la croissance, la taille de l’être humain augmente aussi. Même si la vitesse de conduction augmente, comme l’influx doit parcourir une plus grande distance, le temps de conduction ne va pas changer.

26
Q

Qu’observe t on, chez l’enfant et dans le cas d’une schizencéphalie, au niveau de la plasticité de la voie cortico-spinale ?

A

Schizencéphalie : malformation caractérisée par une fente bordée de substance grise, ici à gauche, s’étendant des ventricules latéraux à la surface externe du cortex. Ces enfants présentent de grand déficits sensori-moteurs et d’épilepsie. On a observé quelle était la représentation de sa main droite au sein du cortex sensori-moteur. Quand on lui demande de bouger sa main gauche, on voit une activité normale dans le cortex droit. Si on lui demande de bouger sa main droite, on voit que plutôt que d’avoir une activité à gauche, on a une activité importante à droite. C’est l’hémisphère non lésé (ipislatéral) qui a repris le dessus sur le contrôle de cette main parétique. Plus la lésion survient tôt (congénitale), plus la réorganisation peut se faire facilement.

27
Q

En regard du développement phylogénétique, qu’observe t on sur les projections cortico-spinales vers les motoneurones alpha de la corne ventrale de la moelle ?

A

On voit les projections corticospinales au niveau de la moelle chez des mammifères plus ou moins développés. Il y a de plus en plus de projections sur les motoneurones alpha de la corne ventrale de la moelle au fur et à mesure qu’on s’approche du chimpanzé.

28
Q

Au cours de l’évolution phylogénétique, la voie CS, et en particulier
les projections motoneuronales, se sont développées, ce qui
pourrait expliquer l’augmentation de la …

A

dextérité

29
Q

dans l’étude qui étudie les différences entre plusieurs espèces au niveau de la voie cortico-spinale, qu’observe t on de l’opposum jusqu’au singe ? Quel est le problème de cette étude ?

A

augmentation du nombre de fibres de la voie cortico spinale, de la densité des projections spinales et de la corne antérieur de la moelle.

Problème de l’étude : les différentes espèces étudiées sont des
espèces qui n’ont pas du tout la même main au niveau de la
biomécanique, ce qui pourrait déjà expliquer les différences que
l’on trouve au niveau de la dextérité. Il faut comparer des espèces
qui ont des caractéristiques biomécaniques semblables.

30
Q

Quelle sont les relations causales entre les projections CS et la dexterité ?

A

Relation causale entre les projections CS et la dextérité ? Il semble exister un lien causal entre la dextérité manuelle et la densité de projection CS vers la lame IX de Rexed (projections cortico-motoneuronales directes).
On sait donc que la projection directe sur les motoneurones alpha sont à l’origine de la dextérité digitale. Elles sont plus importantes chez les espèces plus évoluées.

31
Q

projections cortico-montoneuronales directes projettent vers la lame .. de rexed

A

lame 9

32
Q

Lien causal entre la dextérité manuelle et le système corticospinal, et plus particulièrement la densité des projections CS vers la Lame IX de Rexed (projections cortico-montoneuronales directes).
Expliquez les trois types d’arguments : phylogénétique, ontogénétique et « clinique ».

A

Lien causal entre la dextérité manuelle et le système corticospinal, et plus particulièrement la densité des projections CS vers la Lame IX de Rexed (projections cortico-montoneuronales directes).
Il existe trois types d’arguments : phylogénétique, ontogénétique et « clinique ».
1. Argument phylogénétique : projections corticopsinales sur les motoneurones alpha dans les espèces plus évoluées.
2. Argument ontogénétique : le développement de la dextérité se fait en parallèle avec le développement ontogénétique de la voie corticospinale.
3. Argument clinique : une lésion de la voie corticospinale entraîne un déficit le plus souvent irréversible des mouvements indépendants des doigts

33
Q

Quels sont les signes négatifs du syndrome pyramidal ?

A

Signes négatifs :
- Déficit moteur : hémiplégie (paralysie) ou hémiparésie
controlatérale (pas une paralysie totale mais une force musculaire inférieure à la normale). Des parties différentes sont touchées en fonction de la zone lésée.
- Disparition de certains réflexes cutanés.

34
Q

Quelles sont les signes positifs d’un syndrome pyramidal ?

A
  • Hypertonie spastique : flexion du MS et extension du MI
  • Hyper-réflexie tendineuse : la réponse du réflexe continue dans le temps
  • Signe de Babinski : extension majestueuse du gros orteil. On peut le voir positif chez le nouveau-né car la
    voie corticospinale n’est pas mature. Ce n’est donc pas signe d’une lésion de la voie corticospinale.
  • Syncinésies : contraction involontaire d’un muscle ou d’un groupe de muscles apparaissant alors qu’un autre mouvement volontaire ou réflexe est effectué.
35
Q

Quelles sont les aires associatives ?

A

Les régions associatives (bleu) occupent une très grande proportion de notre cerveau. Le cortex pariétal postérieur constitue, avec le cortex préfrontal et le cortex temporal, les aires dites « associatives ».
Le cortex associatif désignes les régions du cerveau impliquées dans des opérations complexes de traitement de l’information. Contrairement à d’autres portions du cortex cérébral comme les aires dites « primaires », le rôle fonctionnel des régions associatives est plus difficile à identifier. Elles intègrent des informations pour faire des traitements plus complexes.

36
Q

Quelles sont les aires du CPP ?

A

Chez l’homme : le cortex pariétal postérieur (CPP) : BA 5, 7, 39 et 40. La partie antérieure est occupée par le système somesthésique dont le CPP est séparé par le sillon post-central. Dans le cortex pariétal, il y a un sillon intra-pariétal perpendiculaire au sillon post-central, qui sépare le CPP en un lobule supérieur (5 et 7) et un lobule inférieur (39 et 40).

37
Q

Quel sillon délimite le cortex somesthésique du CPP ?

A

Chez l’homme : le cortex pariétal postérieur (CPP) : BA 5, 7, 39 et 40. La partie antérieure est occupée par le système somesthésique dont le CPP est séparé par le sillon post-central. Dans le cortex pariétal, il y a un sillon intra-pariétal perpendiculaire au sillon post-central, qui sépare le CPP en un lobule supérieur (5 et 7) et un lobule inférieur (39 et 40).

38
Q

quel sillon délimite les aires 5, 7 et 39, 40 ?

A

sillon intra-parietal

39
Q

Quelles sont les aires manquantes dans le CPP du singe par rapport à l’homme ?

A

Chez le singe, le cortex pariétal postérieur : BA 5 et 7.
L’homologie entre les aires pariétales chez l’homme et le singe est relativement difficile à établir (absence des aires BA39 (ANG) et BA40 (SMG) chez le singe)

40
Q

Quel partie du cortex est beaucoup plus développé chez l’homme que chez le singe ?

A

Le cortex pariétal postérieur est, avec le cortex préfrontal, la partie du cortex qui s’est le plus développée chez l’homme en comparaison avec le singe.

41
Q

AIP et MIP font parties du cortex …

A

CPP

42
Q

L’ataxie optique est une conséquence d’une rupture du cortex …

A

CPP / voie dorsale

43
Q

Le cortex prémoteur ventral est impliqué dans le …(grasping ou reaching) et le cortex prémoteur dorsal dans …(grasping ou reaching). On va maintenant voir les zones du cortex pariétal postérieur impliquées dans ces phases.

A

Le cortex prémoteur ventral est impliqué dans le grasping et le cortex prémoteur dorsal dans le reaching. On va maintenant voir les zones du cortex pariétal postérieur impliquées dans ces phases.

44
Q

AIP ou MIP pour grasping ?

A

Reaching : permet le transport du membre → la transformation des propriétés visuelles extrinsèques est réalisée par le MIP
Grasping : prise en charge par le AIP qui transforme les propriétés intrinsèques afin que le cortex prémoteur ventral puisse envoyer une commande motrice appropriée.

45
Q

Quelles conséquences suite à une lésion du MIP ?

A

Une lésion virtuelle de MIP perturbe le calcul de la direction dans une tâche de « REACHING ».
Les sujets doivent faire des mouvements de poignet dans différentes directions. On voit les mouvements réalisés vers cibles. Les mouvements sont beaucoup moins précis (rouge) vers la droite suite à la lésion de la MIP gauche.

46
Q

À quoi peut servir la TMS ?

A

Lésions réversibles chez l’homme : la TMS peut être utilisée pour interférer avec le fonctionnement normal d’une aire corticale donnée et créer ainsi une “lésion virtuelle” de cette aire pendant quelques millisecondes. SI la région était impliquée dans le mouvement qu’on étudiait, le sujet devrait montrer un comportement moins bon.

47
Q

Une lésion virtuelle de … (AIP ou MIP) perturbe le positionnement des doigts sur l’objet à saisir.

A

Une lésion virtuelle de AIP perturbe le positionnement des doigts sur l’objet à saisir.
On voit la position des doigts sur l’objet, le bras ne devant pas bouger. L’individu doit serrer et lever l’objet lorsqu’il en reçoit la commande. A droite on voit la position de l’index en rouge et du pouce en vert. Quand on implique la TMS sur AIP, le positionnement des doigts est plus irrégulier et moins superposé.

48
Q

DIFFÉRENCES ENTRE RUPTURE DE MIP ET AIP

A

L’existence de deux circuits distincts pour le « REACHING » et le « GRASPING » prédit la possibilité d’observer une dissociation entre des déficits moteurs observés chez certains patients présentant des lésions restreintes au sein du CPP selon qu’elle touche AIP ou MIP.
A noter qu’en clinique les erreurs de « REACHING » sont toujours plus spectaculaires que les erreurs de « GRASPING » et donc plus faciles à mettre en évidence. L’ataxie optique fait donc le plus souvent référence à ces seuls déficits du « reaching » alors qu’elle peut être associée à des déficits « grasping » également s’il y a une lésion générale du CPP.
Le point de départ de ces deux « circuits » est le CPP, terminaison de la voie visuelle dorsale. Ces deux « circuits » n’ont donc rien à voir avec la voie visuelle ventrale !

49
Q

Vrai ou faux : Le cortex pariétal postérieur joue également un rôle dans la représentation des connaissances conceptuelles des objets.

A

Vrai : Le cortex pariétal postérieur joue également un rôle dans la représentation des connaissances conceptuelles des objets.

50
Q

Quel partie du cortex est lié à l’apraxie ?

A

Le CPP joue également un rôle déterminant dans la représentation de « gestes » plus complexes, préférentiellement représentés au sein de l’hémisphère gauche. L’hémisphère gauche est dominant dans ce domaine. Un patient qui présente une lésion au niveau de l’hémisphère gauche va représenter un trouble dans la représentation des gestes.
Une lésion du CPP peut induire une apraxie. Les définitions de l’apraxie restent des définitions « en creux », définissant le plus souvent ce trouble par ce qu’il n’est pas, sans vraiment fournir de critères objectifs quant à ce qu’il est vraiment.
Apraxie : « Troubles des actions apprises présents en l’absence de déficits sensorimoteurs élémentaires (parésie, faiblesse musculaire, spasticité…) et qui ne peuvent pas s’expliquer par des troubles de la compréhension, de la reconnaissance des objets ou de l’efficience intellectuelle »

51
Q

Différence apraxie idéomotrice et idéatoire

A

Apraxie idéomotrice
- La plus courante des apraxies gestuelles - Altération des gestes simples ou certains fragments d’une séquence gestuelle - Affecte le système de production - Incapacité de réaliser des gestes symbolique (salut militaire…) - Incapacité de réaliser des gestes transitifs en absence de l’objet (mimer l’utilisation d’un marteau) - Incapacité de réaliser des mouvements complexes (plier une feuille)
 L’apraxie idéomotrice résulte d’une production incorrecte d’une action planifiée correctement
Apraxie idéatoire
- Incapacité de réaliser la série de gestes élémentaires qui compose une action complexe avec des objets
(mettre une lettre sous enveloppe, allumer une bougie…) alors que les éléments de la séquence sont
préservés.
- Atteinte du système conceptuel qui permet la représentation abstraite de l’action et l’utilisation d’outils
(substitution d’objets; se brosser les dents avec une paire de ciseau))
 L’apraxie idéatoire résulte de la production correcte du plan moteur d’une action mal sélectionnée ou mal planifiée sur le plan conceptuel

52
Q

se brosser les dents avec une paire de ciseaux est une apraxie
A) idéatoire
B) idéomotrice

A

A

53
Q

Le … (cortex pariétal postérieur ou le cortex prémoteur) intervient dans l’intention consciente du mouvement alors que …(le cortex prémoteur ou cortex pariétal) est plutôt lié à l’exécution.

A

Le cortex pariétal postérieur intervient dans l’intention consciente du mouvement alors que le cortex prémoteur est plutôt lié à l’exécution.

54
Q

Résultat : en stimulant une aire motrice non-primaire, une urgence motrice est produite alors que la stimulation du cortex pariétal va induire…

A

Résultat : en stimulant une aire motrice non-primaire, une urgence motrice est produite alors que la stimulation du cortex pariétal va induire un désir de bouger mais la stimulation ne va pas induire de mouvement. Il y a un désir conscient sans pour autant qu’il soit exécuté.

55
Q

Qu’est ce que l’héminégligence ?

A

L’héminégligence résulte d’une lésion du PPC droit même si certaines études récentes remettent en cause cette localisation stricte au sein du PPC. Elle est définie comme l’incapacité à détecter, s’orienter vers ou répondre à des stimuli présentés dans l’espace du côté opposé à la lésion, donc à gauche.
Même si l’héminégligence ne concerne pas directement le contrôle moteur, ce déficit va perturber sensiblement le comportement moteur

56
Q

Vrai ou faux : Le fait que seule une lésion droite donne lieu à une héminégligence ne signifie pas que l’hémisphère gauche ne joue aucun rôle dans la représentation de l’espace.

A

Vrai

57
Q

Vrai ou faux : Le cortex pariétal droit traite l’hémichamp gauche alors que le CP gauche traite les deux hémisphères.

A

Faux : Le cortex pariétal gauche traite l’hémichamp droit alors que le CP droite traite les deux hémisphères.

58
Q

Expliquez le rôle du cortex pré-frontal

A

Les informations cognitives sont intégrées pour guider le choix de nos actions. Les informations cognitives sont intégrées et analysées par le cortex préfrontal pour guider le choix de nos actions.
Le cortex préfrontal guide nos prises de décisions afin que nos comportements soient adaptés au contexte environnemental, sociétal, et à nos objectifs personnel.
Les fonctions exécutives se développent de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Tout au long de notre vie, nous apprenons sur base de nos expériences et maîtrisons de mieux en mieux toute une série de règles qui régissent nos interactions avec l’environnement. Les patients souffrant de lésions du cortex préfrontal présentent de nombreux déficits cognitifs.

59
Q

Différence entre contrôle executif et inhibiteur du cortex pré-frontal

A

Le contrôle exécutif (également appelé contrôle cognitif) désigne l’ensemble des fonctions supérieures qui intègrent l’information relative à nos sens, nos connaissances et nos objectifs pour optimaliser nos interactions avec l’environnement.
Le contrôle inhibiteur est considéré comme un élément essentiel du contrôle exécutif. Les troubles du comportement tels l’agressivité, l’impulsivité ou encore les addictions seraient en partie causés par un dysfonctionnement des processus inhibiteurs.