mémoire et apprentissage Flashcards
Quel est l’autre terme général utilisé pour parler de l’apprentissage ?
Encodage
Vrai ou faux : au plus on apprend quand on est jeune, au plus ce sera facile
d’acquérir de nouvelles connaissances par après.
vrai
- Acquisition de nouvelles connaissances est un apprentissage explicite ou implicite ?
- Acquisition de nouvelles connaissances (explicites) et procédures (implicites)
Vrai ou faux : il existe une seule et unique mémoire
faux, il existe DES mémoires
Vrai ou faux : Par rapport aux connaissances implicites, ce sont nos connaissances explicites qui sont les plus répandues
Faux !
- Implicite/procédurale (inconscient) VS explicite/déclaratif (conscient).
Contrairement à ce que l’on peut penser, ce sont nos connaissances implicites qui sont les plus répandues.
Donnez un exemple pour l’apprentissage/mémoire :
-Implicite
-Explicite
- Implicite/procédurale (inconscient) VS explicite/déclaratif (conscient). Contrairement à ce que l’on peut penser, ce sont nos connaissances implicites qui sont les plus répandues.
Exemple implicite : lorsqu’on monte sur un vélo, on sait comment faire pour rouler sans appliquer des lois de Newton.On utilise des connaissances implicites qui ne nécessitent pas d’effort conscient. On ne peut d’ailleurs pas formuler les lois physiques qui nous permettent de rouler à vélo.
Exemple explicite : lorsqu’on passe un examen, on se rappelle explicitement le contenu du cours. On peut le formuler. - Apprentissage et mémoire sont étroitement liés et se succèdent dans le temps.
Qu’est ce qu’un stimulus neutre ?
C’est un stimulus qui ne provoque ni d’émotions négatives ni positives
Définissez l’habituation
- Diminution progressive de la réponse à une stimulation répétitive.
Exemple: nous ne réagissons pas au bruit des auditoires voisins.
L’habituation est la capacité à reconnaître comme familier et à ignorer des stimuli non-importants ou neutres qui se répètent. Elle se retrouve dans tout le règne animal. Chez l’homme, elle est souvent utilisée pour étudier la perception et la cognition infantile. Elle permet en effet de faire des inférences sur le traitement de l’information de manière non- verbale.
Quel est l’intérêt de l’habituation pour le cerveau ?
ne pas dépenser des ressources quand quelque chose est anodin
Qu’est ce que la sensibilisation ? Quel est son intérêt pour l’organisme ?
- Un stimulus de forte intensité modifie la réponse à tous les stimuli de faible intensité. - Une seule présentation du stimulus intense suffit.
- Contrairement au conditionnement classique (apprentissage associatif), une contiguïté temporelle précise
n’est pas nécessaire. La réaction exacerbée de l’organisme est généralisée et concerne tous les stimuli. - Exemple : syndrome post-traumatique. Si quelqu’un a vécu un événement traumatisant, il peut réagir de manière intense à des stimuli très faibles par la suite.
- Intérêt: maintenir l’organisme ‘en état d’alerte’ dans un contexte dangereux
différence entre sensibilisation et habituation
L’habituation est facilement observable sur un chien ; si on émet un son bénin et nouveau, l’animal va montrer une réaction d’intérêt. Si on répète ce son neutre, la réponse de l’animal va progressivement diminuer. L’activité neuronale diminue progressivement aussi.
La sensibilisation est une réaction exacerbée à un stimulus néfaste. Si on présente un son neutre au chien, il réagira de façon normale à celui-ci. Si l’animal est sensibilisé par un choc électrique et qu’on lui présente à nouveau ce son bénin par la suite, il va réagir à ce stimulus neutre de façon exacerbée cette fois-ci. Ce stimulus néfaste augmente bien toutes les réponses (stimulus auditif, caresses, …).
Vrai ou faux : les mécanismes de l’apprentissage non-associatif ont été largement préservés au cours de l’évolution mais ne sont pas pour autant tous les mêmes chez tous les animaux
Faux ! Mécanismes cellulaires et moléculaires de l’apprentissage non-associatif : les mécanismes de l’apprentissage non-associatif ont été largement préservés au cours de l’évolution et sont les mêmes chez tous les animaux. Ils peuvent donc être étudiés sur des organismes plus simples.
Dans l’expérience de l’escargot de mer, qu’observe-t-on après avoir effectuer une petite pression sur le siphon ?
La réponse motrice étudiée sera la rétraction de la branchie suite à la stimulation légère du siphon. Cette réponse permet de protéger la branchie. On va étudier de quelle façon ce réflexe élémentaire va être modifié lors de l’habituation et de la sensibilisation. La variable dépendante sera la durée de rétraction de la branchie. On voit qu’après sensibilisation, une toute petite pression sur le siphon provoque une rétraction importante de la branchie.
Dans l’expérience effectuée sur l’escargot de mer, la durée de rétraction de la branchie est une variable
A) dépendante
B) indépendante
A) La réponse motrice étudiée sera la rétraction de la branchie suite à la stimulation légère du siphon. Cette réponse permet de protéger la branchie. On va étudier de quelle façon ce réflexe élémentaire va être modifié lors de l’habituation et de la sensibilisation. La variable dépendante sera la durée de rétraction de la branchie. On voit qu’après sensibilisation, une toute petite pression sur le siphon provoque une rétraction importante de la branchie.
Quel neurotransmetteur est impliqué dans le phénomène d’habituation à court terme du retrait de la branchie chez l’Aplysie ?
❖ Habituation à court terme du retrait de la branchie chez l’Aplysie Une stimulation répétée et non-douloureuse va diminuer la durée de rétraction de la branchie. Le circuit nerveux qui permet la rétraction de la branchie est extrêmement simple (voie directe). Le stimulus est capté par un neurone sensoriel, connecté directement à un neurone moteur.
Observations : si on répète la stimulation sur le siphon, les connexions synaptiques ne changent pas mais la quantité de neurotransmetteurs libérés, le glutamate, va être moindre.
Dans l’expérience pour étudier l’habituation à cour terme chez l’Aplysie, pourquoi une deuxième stimulation ne provoque pas de potentiel d’action ?
le neurone sensoriel va libérer moins de neurotransmetteurs (glutamate), provoquant un PA réduit dans le motoneurone.
Vrai ou faux : dans l’expérience de l’habituation à court terme chez l’aplysie, elle entraîne une modification des structures du système nerveux
Faux changement dans l’efficacité des synapses (libération de glutamate), pas de modifications du système nerveux
Vrai ou faux : l’habituation à long terme du retrait de la branchie chez l’Aplysie provoque des changements structurels des connections entre neurones
Vrai : Habituation à long-terme du retrait de la branchie chez l’Aplysie
La rétention à long terme de formes simples de l’apprentissage résulte de changements structurels des connections entre neurones. On voit qu’on passe de 2 synapses à une seule synapse.
Habituation: à long terme, diminution du nombre de synapses et des synapses actives.
Sensibilisation du retrait de la branchie chez l’Aplysie
Un choc électrique unique et intense, désagréable, est appliqué sur la queue de l’animal. Suite à ce choc traumatisant, toutes les réactions de l’animal seront exacerbées, notamment le réflexe de rétraction de la branchie. Lors de la sensibilisation, une autre voie nerveuse va être impliquée avec l’intervention d’un interneurone… (facilitateur ou inhibiteur) qui va faire une synapse avec le neurone … (sensoriel ou moteur).
Sensibilisation du retrait de la branchie chez l’Aplysie Un choc électrique unique et intense, désagréable, est appliqué sur la queue de l’animal. Suite à ce choc traumatisant, toutes les réactions de l’animal seront exacerbées, notamment le réflexe de rétraction de la branchie. Lors de la sensibilisation, une autre voie nerveuse va être impliquée avec l’intervention d’un interneurone facilitateur qui va faire une synapse avec le neurone sensoriel.
Après sensibilisation: le neurone sensoriel réagit de la même manière. On voit par contre que dans le motoneurone, lors de la stimulation tactile qui suit le choc, le potentiel d’action est plus ample que pour cette même stimulation tactile contrôle.
Expliquez les mécanismes moléculaires de la sensibilisation du retrait de la branchie (comment la sérotonine permet de libérer des neurotransmetteurs
L’interneurone facilitateur libère de la sérotonine dans la fente synaptique qui le sépare du neurone sensoriel. Le neurotransmetteur se fixe ensuite sur un récepteur métabotropique, lié à une protéine G qui est essentielle pour le couplage entre l’intérieur et l’extérieur du neurone. L’adényl cyclase provoque l’augmentation de la concentration d’AMPcyclique. Ce signal va provoquer l’activation de la PKA dépendante de l’AMP cyclique. Elle va avoir 2 rôles :
-Diminuer la perméabilité membranaire potassique, augmentant le potentiel d’action et donc la libération de glutamate
-Avec la PKC, qui dépend également de l’activation de l’activité métabotropique de la sérotonine, augmenter la perméabilité membranaire du calcium, provoquant la mobilisation des vésicules vers la membrane, et permettant la libération des neurotransmetteurs.
Lors du phénomène de sensibilisation, tous les phénomènes biochimiques se passent dans l’élément présynaptique
Quel est le rôle de la Pka dans la libération des neurotransmetteurs ?
PKA provoque la réduction du courant K+ ainsi que la prolongation de l’entrée deCa++ donc repolarisation
prolongée et plus de neurotransmetteurs délivrés
Quel est le mécanisme de la PKA ?
La PKA va utiliser de l’ATP pour phosphoryler une protéine afin de changer sa conformation et la faire passer à sa conformation active. Elle va donc avoir une action sur les canaux potassiques et calciques. Si la PKA est diminuée, on ne sera pas capable d’effectuer certains apprentissages.
! Lors du phénomène de sensibilisation, tous les phénomènes biochimiques se passent dans l’élément A) présynaptique
B) Post synaptique
A
Si on injecte de la sérotonine ou de l’AMP cyclique dans un neurone sensoriel, on observe une augmentation de la concentration en glutamate dans le synapse entre le neurone sensitif et moteur ?
En situation normale : un peu de glutamate
- Si on injecte de la sérotonine : + de glutamate
- Si on injecte de l’AMPcyclique : + de glutamate
- Si on injecte de la PKA : + de glutamate
Ces molécules sont essentielles pour la sensibilisation à court
terme
Que se passe t il dans une sensibilisation à long terme ?
Sensibilisation, mécanismes à long-terme : changements structurels impliquant la régulation de gènes. Si on produit de la sérotonine plusieurs fois par jours et pendant plusieurs jours ( ! importance de la répétition) → grande activité sur les récepteurs métabotropiques → AMPcyclique → PKA
La PKA peut être transloquée dans le corps cellulaire et provoquer, au niveau du noyau, l’activation d’une macromolécule CREB.
En phosphorylant CREB, la PKA active CREB1 (activatrice) et CREB2 (inhibitrice). CREB1, en se liant à un promoteur, provoque une cascade d’activation des gènes.
- Gène précoce : il maintient l’activité de la PKA à un niveau plus élevé, permettant une libération plus importante de neurotransmetteurs mais produisant également des enzymes qui permettront la formation du gène tardif.
- Gène tardif : production des protéines nécessaires à la croissance de nouveaux boutons synaptiques
Quel est la différence entre gène précoce et gène tardif ?
Sensibilisation, mécanismes à long-terme : changements structurels impliquant la régulation de gènes. Si on produit de la sérotonine plusieurs fois par jours et pendant plusieurs jours ( ! importance de la répétition) → grande activité sur les récepteurs métabotropiques → AMPcyclique → PKA
La PKA peut être transloquée dans le corps cellulaire et provoquer, au niveau du noyau, l’activation d’une macromolécule CREB.
En phosphorylant CREB, la PKA active CREB1 (activatrice) et CREB2 (inhibitrice). CREB1, en se liant à un promoteur, provoque une cascade d’activation des gènes.
- Gène précoce : il maintient l’activité de la PKA à un niveau plus élevé, permettant une libération plus importante de neurotransmetteurs mais produisant également des enzymes qui permettront la formation du gène tardif.
- Gène tardif : production des protéines nécessaires à la croissance de nouveaux boutons synaptiques