mémoire et apprentissage Flashcards

1
Q

Quel est l’autre terme général utilisé pour parler de l’apprentissage ?

A

Encodage

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Q

Vrai ou faux : au plus on apprend quand on est jeune, au plus ce sera facile
d’acquérir de nouvelles connaissances par après.

A

vrai

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3
Q
  • Acquisition de nouvelles connaissances est un apprentissage explicite ou implicite ?
A
  • Acquisition de nouvelles connaissances (explicites) et procédures (implicites)
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4
Q

Vrai ou faux : il existe une seule et unique mémoire

A

faux, il existe DES mémoires

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5
Q

Vrai ou faux : Par rapport aux connaissances implicites, ce sont nos connaissances explicites qui sont les plus répandues

A

Faux !
- Implicite/procédurale (inconscient) VS explicite/déclaratif (conscient).
Contrairement à ce que l’on peut penser, ce sont nos connaissances implicites qui sont les plus répandues.

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6
Q

Donnez un exemple pour l’apprentissage/mémoire :
-Implicite
-Explicite

A
  • Implicite/procédurale (inconscient) VS explicite/déclaratif (conscient). Contrairement à ce que l’on peut penser, ce sont nos connaissances implicites qui sont les plus répandues.

Exemple implicite : lorsqu’on monte sur un vélo, on sait comment faire pour rouler sans appliquer des lois de Newton.On utilise des connaissances implicites qui ne nécessitent pas d’effort conscient. On ne peut d’ailleurs pas formuler les lois physiques qui nous permettent de rouler à vélo.

Exemple explicite : lorsqu’on passe un examen, on se rappelle explicitement le contenu du cours. On peut le formuler. - Apprentissage et mémoire sont étroitement liés et se succèdent dans le temps.

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7
Q

Qu’est ce qu’un stimulus neutre ?

A

C’est un stimulus qui ne provoque ni d’émotions négatives ni positives

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8
Q

Définissez l’habituation

A
  • Diminution progressive de la réponse à une stimulation répétitive.
    Exemple: nous ne réagissons pas au bruit des auditoires voisins.

L’habituation est la capacité à reconnaître comme familier et à ignorer des stimuli non-importants ou neutres qui se répètent. Elle se retrouve dans tout le règne animal. Chez l’homme, elle est souvent utilisée pour étudier la perception et la cognition infantile. Elle permet en effet de faire des inférences sur le traitement de l’information de manière non- verbale.

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9
Q

Quel est l’intérêt de l’habituation pour le cerveau ?

A

ne pas dépenser des ressources quand quelque chose est anodin

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10
Q

Qu’est ce que la sensibilisation ? Quel est son intérêt pour l’organisme ?

A
  • Un stimulus de forte intensité modifie la réponse à tous les stimuli de faible intensité. - Une seule présentation du stimulus intense suffit.
  • Contrairement au conditionnement classique (apprentissage associatif), une contiguïté temporelle précise
    n’est pas nécessaire. La réaction exacerbée de l’organisme est généralisée et concerne tous les stimuli.
  • Exemple : syndrome post-traumatique. Si quelqu’un a vécu un événement traumatisant, il peut réagir de manière intense à des stimuli très faibles par la suite.
  • Intérêt: maintenir l’organisme ‘en état d’alerte’ dans un contexte dangereux
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11
Q

différence entre sensibilisation et habituation

A

L’habituation est facilement observable sur un chien ; si on émet un son bénin et nouveau, l’animal va montrer une réaction d’intérêt. Si on répète ce son neutre, la réponse de l’animal va progressivement diminuer. L’activité neuronale diminue progressivement aussi.

La sensibilisation est une réaction exacerbée à un stimulus néfaste. Si on présente un son neutre au chien, il réagira de façon normale à celui-ci. Si l’animal est sensibilisé par un choc électrique et qu’on lui présente à nouveau ce son bénin par la suite, il va réagir à ce stimulus neutre de façon exacerbée cette fois-ci. Ce stimulus néfaste augmente bien toutes les réponses (stimulus auditif, caresses, …).

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12
Q

Vrai ou faux : les mécanismes de l’apprentissage non-associatif ont été largement préservés au cours de l’évolution mais ne sont pas pour autant tous les mêmes chez tous les animaux

A

Faux ! Mécanismes cellulaires et moléculaires de l’apprentissage non-associatif : les mécanismes de l’apprentissage non-associatif ont été largement préservés au cours de l’évolution et sont les mêmes chez tous les animaux. Ils peuvent donc être étudiés sur des organismes plus simples.

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13
Q

Dans l’expérience de l’escargot de mer, qu’observe-t-on après avoir effectuer une petite pression sur le siphon ?

A

La réponse motrice étudiée sera la rétraction de la branchie suite à la stimulation légère du siphon. Cette réponse permet de protéger la branchie. On va étudier de quelle façon ce réflexe élémentaire va être modifié lors de l’habituation et de la sensibilisation. La variable dépendante sera la durée de rétraction de la branchie. On voit qu’après sensibilisation, une toute petite pression sur le siphon provoque une rétraction importante de la branchie.

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14
Q

Dans l’expérience effectuée sur l’escargot de mer, la durée de rétraction de la branchie est une variable
A) dépendante
B) indépendante

A

A) La réponse motrice étudiée sera la rétraction de la branchie suite à la stimulation légère du siphon. Cette réponse permet de protéger la branchie. On va étudier de quelle façon ce réflexe élémentaire va être modifié lors de l’habituation et de la sensibilisation. La variable dépendante sera la durée de rétraction de la branchie. On voit qu’après sensibilisation, une toute petite pression sur le siphon provoque une rétraction importante de la branchie.

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15
Q

Quel neurotransmetteur est impliqué dans le phénomène d’habituation à court terme du retrait de la branchie chez l’Aplysie ?

A

❖ Habituation à court terme du retrait de la branchie chez l’Aplysie Une stimulation répétée et non-douloureuse va diminuer la durée de rétraction de la branchie. Le circuit nerveux qui permet la rétraction de la branchie est extrêmement simple (voie directe). Le stimulus est capté par un neurone sensoriel, connecté directement à un neurone moteur.
Observations : si on répète la stimulation sur le siphon, les connexions synaptiques ne changent pas mais la quantité de neurotransmetteurs libérés, le glutamate, va être moindre.

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16
Q

Dans l’expérience pour étudier l’habituation à cour terme chez l’Aplysie, pourquoi une deuxième stimulation ne provoque pas de potentiel d’action ?

A

le neurone sensoriel va libérer moins de neurotransmetteurs (glutamate), provoquant un PA réduit dans le motoneurone.

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17
Q

Vrai ou faux : dans l’expérience de l’habituation à court terme chez l’aplysie, elle entraîne une modification des structures du système nerveux

A

Faux changement dans l’efficacité des synapses (libération de glutamate), pas de modifications du système nerveux

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18
Q

Vrai ou faux : l’habituation à long terme du retrait de la branchie chez l’Aplysie provoque des changements structurels des connections entre neurones

A

Vrai : Habituation à long-terme du retrait de la branchie chez l’Aplysie
La rétention à long terme de formes simples de l’apprentissage résulte de changements structurels des connections entre neurones. On voit qu’on passe de 2 synapses à une seule synapse.
Habituation: à long terme, diminution du nombre de synapses et des synapses actives.

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19
Q

Sensibilisation du retrait de la branchie chez l’Aplysie

Un choc électrique unique et intense, désagréable, est appliqué sur la queue de l’animal. Suite à ce choc traumatisant, toutes les réactions de l’animal seront exacerbées, notamment le réflexe de rétraction de la branchie. Lors de la sensibilisation, une autre voie nerveuse va être impliquée avec l’intervention d’un interneurone… (facilitateur ou inhibiteur) qui va faire une synapse avec le neurone … (sensoriel ou moteur).

A

Sensibilisation du retrait de la branchie chez l’Aplysie Un choc électrique unique et intense, désagréable, est appliqué sur la queue de l’animal. Suite à ce choc traumatisant, toutes les réactions de l’animal seront exacerbées, notamment le réflexe de rétraction de la branchie. Lors de la sensibilisation, une autre voie nerveuse va être impliquée avec l’intervention d’un interneurone facilitateur qui va faire une synapse avec le neurone sensoriel.
Après sensibilisation: le neurone sensoriel réagit de la même manière. On voit par contre que dans le motoneurone, lors de la stimulation tactile qui suit le choc, le potentiel d’action est plus ample que pour cette même stimulation tactile contrôle.

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20
Q

Expliquez les mécanismes moléculaires de la sensibilisation du retrait de la branchie (comment la sérotonine permet de libérer des neurotransmetteurs

A

L’interneurone facilitateur libère de la sérotonine dans la fente synaptique qui le sépare du neurone sensoriel. Le neurotransmetteur se fixe ensuite sur un récepteur métabotropique, lié à une protéine G qui est essentielle pour le couplage entre l’intérieur et l’extérieur du neurone. L’adényl cyclase provoque l’augmentation de la concentration d’AMPcyclique. Ce signal va provoquer l’activation de la PKA dépendante de l’AMP cyclique. Elle va avoir 2 rôles :
-Diminuer la perméabilité membranaire potassique, augmentant le potentiel d’action et donc la libération de glutamate
-Avec la PKC, qui dépend également de l’activation de l’activité métabotropique de la sérotonine, augmenter la perméabilité membranaire du calcium, provoquant la mobilisation des vésicules vers la membrane, et permettant la libération des neurotransmetteurs.

Lors du phénomène de sensibilisation, tous les phénomènes biochimiques se passent dans l’élément présynaptique

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21
Q

Quel est le rôle de la Pka dans la libération des neurotransmetteurs ?

A

PKA provoque la réduction du courant K+ ainsi que la prolongation de l’entrée deCa++ donc repolarisation
prolongée et plus de neurotransmetteurs délivrés

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22
Q

Quel est le mécanisme de la PKA ?

A

La PKA va utiliser de l’ATP pour phosphoryler une protéine afin de changer sa conformation et la faire passer à sa conformation active. Elle va donc avoir une action sur les canaux potassiques et calciques. Si la PKA est diminuée, on ne sera pas capable d’effectuer certains apprentissages.

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23
Q

! Lors du phénomène de sensibilisation, tous les phénomènes biochimiques se passent dans l’élément A) présynaptique
B) Post synaptique

A

A

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24
Q

Si on injecte de la sérotonine ou de l’AMP cyclique dans un neurone sensoriel, on observe une augmentation de la concentration en glutamate dans le synapse entre le neurone sensitif et moteur ?

A

En situation normale : un peu de glutamate
- Si on injecte de la sérotonine : + de glutamate
- Si on injecte de l’AMPcyclique : + de glutamate
- Si on injecte de la PKA : + de glutamate
 Ces molécules sont essentielles pour la sensibilisation à court
terme

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25
Q

Que se passe t il dans une sensibilisation à long terme ?

A

Sensibilisation, mécanismes à long-terme : changements structurels impliquant la régulation de gènes. Si on produit de la sérotonine plusieurs fois par jours et pendant plusieurs jours ( ! importance de la répétition) → grande activité sur les récepteurs métabotropiques → AMPcyclique → PKA
La PKA peut être transloquée dans le corps cellulaire et provoquer, au niveau du noyau, l’activation d’une macromolécule CREB.
En phosphorylant CREB, la PKA active CREB1 (activatrice) et CREB2 (inhibitrice). CREB1, en se liant à un promoteur, provoque une cascade d’activation des gènes.
- Gène précoce : il maintient l’activité de la PKA à un niveau plus élevé, permettant une libération plus importante de neurotransmetteurs mais produisant également des enzymes qui permettront la formation du gène tardif.
- Gène tardif : production des protéines nécessaires à la croissance de nouveaux boutons synaptiques

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26
Q

Quel est la différence entre gène précoce et gène tardif ?

A

Sensibilisation, mécanismes à long-terme : changements structurels impliquant la régulation de gènes. Si on produit de la sérotonine plusieurs fois par jours et pendant plusieurs jours ( ! importance de la répétition) → grande activité sur les récepteurs métabotropiques → AMPcyclique → PKA
La PKA peut être transloquée dans le corps cellulaire et provoquer, au niveau du noyau, l’activation d’une macromolécule CREB.
En phosphorylant CREB, la PKA active CREB1 (activatrice) et CREB2 (inhibitrice). CREB1, en se liant à un promoteur, provoque une cascade d’activation des gènes.
- Gène précoce : il maintient l’activité de la PKA à un niveau plus élevé, permettant une libération plus importante de neurotransmetteurs mais produisant également des enzymes qui permettront la formation du gène tardif.
- Gène tardif : production des protéines nécessaires à la croissance de nouveaux boutons synaptiques

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27
Q

Dans la sensibilisation à long terme, on augmente ou on diminuele nombre de boutons synaptiques ?

A
  • Sensibilisation : le nombre de boutons synaptiques (et donc de synapses) augmente, permettant à l’apprentissage de se maintenir. Si on n’utilise plus l’information, les boutons vont finir par décroître. Il reste toujours un petit gain résiduel.
  • Habituation : diminution du nombre de synapses et des synapses actives.
28
Q

Qu’est ce que le phénomène de marquage ? Quelle protéine entre en jeu dans ce processus ?

A

C’est le fait qu’une seule partie du neurone puisse rentrer en transcription, grâce à la forme active de CPEB

29
Q

Décrivez l’expérience du conditionnement classique avec le chien, la nourriture et me diapason

A

Expérience de Pavlov : Pavlov utilisait les phénomènes de digestion chez le chien.
- Si on présente de la nourriture = salivation (stimulus inconditionné)
- Si on présente un son (stimulus neutre) = pas de salivation
- Si on présente systématiquement le son avant de donner la nourriture, le chien va créer une association entre le stimulus neutre et le stimulus inconditionné. Le son devient alors progressivement un stimulus conditionné.

30
Q

Quelle est la différence entre conditionnement forward, simultané et de second ordre ?

A
  • Conditionnement forward : on présente le stimulus
    neutre puis la nourriture. Après quelques répétitions, le
    stimulus neutre devient un stimulus conditionné
  • Conditionnement simultané : on présente le stimulus
    neutre et la nourriture en même temps
  • Conditionnement de second ordre : On présente deux
    stimuli neutres en même temps, puis un des deux stimuli
    avec la nourriture. Le deuxième stimulus, associé au
    premier, va provoquer la salivation.
31
Q

Que se passe t il dans si l’on arrête de donner la nourriture après le stimulus conditionné de manière régulière à l’animal ?

A

Phénomène d’extinction : si on arrête de donner la nourriture après le stimulus conditionné de manière régulière, l’animal ne va plus réagir à la présentation de ce stimulus. Le conditionnement pavlovien est donc réversible.

32
Q

Quelles sont les conditions d’acquisition du conditionnement pavlovien ?

A

Conditions d’acquisition du conditionnement pavlovien :
- Contiguïté temporelle entre le stimulus neutre et
le stimulus inconditionné. Ils doivent être proches
dans le temps. Le stimulus neutre doit précéder le
stimulus inconditionné.
- Répétitions des associations sinon extinction.
- Motivation.
- Absence de stimulation étrangère. Si, lors de la
présentation du stimulus conditionné, une
stimulation étrangère parvient à l’animal, la
réponse conditionné est affaiblie.

  • La contingence/association temporelle : la probabilité (nourriture/son) doit être supérieur à la probabilité (pas de nourriture / son)
33
Q

Quelles sont les critiques du modèle Pavlovien ?

A

Phénomène beaucoup plus complexe : tout n’est pas pavlovien et même le phénomène pavlovien est plus complexe en réalite.
- Expérience de laboratoire: sujet passif, abstraction (association de deux modalités sensorielles avec une
réponse élémentaire chez un animal qui ne peut agir librement).

34
Q

Qu’est ce que le conditionnement opérant ?

A

Conditionnement opérant : l’animal doit produire un comportement activement pour obtenir une récompense.
Boite de Skinner : l’animal est dans une boîte sur une petite grille. Il peut répondre à l’aide d’un dispositif de réponse et obtenir des récompenses.
- Conditionnement opérant : apprendre la relation causale entre un comportement et ses conséquences paressai et erreur

35
Q

Qu’est ce que la loi de l’effet ?

A
  • Loi de l’effet : un comportement présente une plus grande probabilité d’apparition s’il conduit à un effet favorable pour l’organisme; par contre, il tend à disparaître s’il entraîne un effet défavorable
36
Q

Qu’est ce que le shaping du comportement ?

A

Le « shaping » du comportement : des approximations successives et progressives sont renforcées pour atteindre le comportement souhaité. On acquiert les comportements par essai-erreur. On commence par renforcer des segments appropriés de comportements. Progressivement, la récompense (l’échappée de la cage) ne sera donnée qu’à la fin du processus.
Ex : un chien placé dans une cage dans laquelle il y a un dispositif pour s’échapper : il doit apprendre à utiliser ce dispositif. L’expérimentateur présente de la nourriture près du dispositif de sortie. Chaque fois que le chien se met face à ce dispositif, il reçoit une récompense. On ajoute progressivement des étapes ; quand il touche le dispositif, il reçoit une récompense ; quand il touche le dispositif avec sa patte, il reçoit une récompense. Une fois que le chien a compris comment sortir de la cage, quand on lui demande de répéter l’expérience, il va aller de plus en plus vite pour la réaliser. Si le comportement ne donne plus de récompense, sa probabilité d’apparition diminue jusqu’à disparaitre. Cependant, la préacquisition du comportement pourra ensuite se faire plus rapidement.

37
Q

Quel est la différence entre conditionnement pavlovien et skinnerien ?

A

’ Whereas Pavlovian conditioning allows anticipation of biologically important events, instrumental conditioning enables a person to control the occurrence of these events.’

38
Q

Expliquez l’expérience sur la fourmi du désert

A

Pour revenir à la fourmilière, les fourmis du désert ‘comptent’ le nombre de pas entre le nid et une source de nourriture. Si les pattes sont allongées (ou raccourcies) elles vont dépasser (ou rester en deçà) de l’entrée de la fourmilière. Un bel exemple des limites de l’apprentissage procédural!

39
Q

à quoi sert le réflexe vestibulo occulaire ?

A

IL qui permet une compensation du mouvement des yeux dans le sens opposé au mouvement de la tête. Donc si la tête tourne vers la gauche, les yeux vont tourner vers la droite pour stabiliser le regard. Cette compensation peut se produire même les yeux fermés.

40
Q

Dans l’expérience du réflexe vestibulo oculaire avec les lunettes, si l’animal porte des lunettes qui diminue la taille de l’image sur la rétine, pendant quelques heures le déplacement compensatoire des yeux par rapport à la tête est :
A) trop important
B) pas assez important

Comment ce réflexe va -t-il évoluer ?

A

A) On va regarder ce qu’il se passe si l’animal souffre d’un trouble de vision et doit porter des lunettes. Si on pose des lunettes devant les yeux de l’animal, on va changer la relation entre la stimulation d’origine vestibulaire et ses conséquences visuelles. La première fois qu’on met des lunettes, on a l’impression que le monde visuel est instable. Si on change l’environnement de l’image sur la rétine en mettant des lunettes différentes, on va devoir adapter le gain du réflexe vestibulo-oculaire. On met des lunettes pour diminuer la taille de l’image sur la rétine
- Avant de mettre les lunettes : lors d’un déplacement de la tête de 20° vers la droite, le regard tourne de 20° vers la gauche.
- Après avoir mis les lunettes : mouvement de la tête de 20° vers la droite, mais l’image sur la rétine se déplace beaucoup moins. Si on diminue la taille de l’image sur la rétine, le déplacement du stimulus visuel sur la rétine ne va plus être adapté au déplacement de la tête. Il faut changer l’efficacité du réflexe vestibulo-oculaire.
- Après quelques heures : mouvement de la tête vers la gauche et déplacement de l’œil vers la droite mais qui est plus faible qu’au début (flèche rouge < flèche bleu). Pour un même mouvement de tête, il faut diminuer le mouvement de l’œil.

41
Q

Vrai ou faux : l’apprentissage procédurale est inconscient

A

Vrai

42
Q

Si on diminue la taille de l’image sur la rétine (graphe inférieur), il faut réadapter le gain du réflexe vestibulo- oculaire en
A) le diminuant
B) en l’augmentant

A

A

43
Q

Si on augmente la taille de l’image sur la rétine, il faut réadapter le gain du réflexe vestibulo- oculaire en
A) le diminuant
B) en l’augmentant

A

B

44
Q

Quel partie de l’encéphale joue un. rôle majeur dans l’apprentissage procédural ?

A

Cervelet : il joue un rôle majeur dans l’apprentissage procédural et dans les adaptations des mouvements en fonction de l’environnement, dont l’adaptation du gain du RVO.

45
Q

Modèle d’Ito : les axones des noyaux vestibulaires sont reliés aux motoneurones des muscles oculaires mais le signal vestibulaire va également dériver vers le cervelet par des cellules mousses connectées à des cellules granulaires. Les cellules granulaires sont en connexion avec les cellules de Purkinje (qui représentent la seule sortie du cervelet). Ces dernière, inhibitrices, projettent elles-mêmes vers le noyau vestibulaire. La diminution du gain du RVO peut donc se produire si les cellules de Purkinje … (augmentent ou baisse) leur activité.

A

augmentent

46
Q

Expliquez, en cas de myopie et lors de la mise de lunettes, le phénomène d’adaptation entre le signal vestibulaire et visuel au niveau du cervelet

A

Lors de la mise de lunettes : on a des afférence d’une part des voies visuelles accessoires et d’autre part des
voies vestibulaires. Le signal visuel, qu’on dit être un signal d’apprentissage, monte sur les cellules
montantes vers les cellules de Purkinje. Les cellules de Purkinje vont comparer les deux types d’afférences
qui sont normalement adéquates. Si la personne souffre de myopie, le signal visuel n’est plus adapté au signal vestibulaire. Les cellules de Purkinje vont augmenter leur activité, le gain du VRO va être réduit. Le mouvement de l’œil sera plus petit que le mouvement de la tête.

47
Q

refaites le schéma cervelet p 254 synthèse d’Élisa

A
48
Q

Expliquez la relation entre amorçage et amnésie

A

Retenir une liste de mots choisis de manière aléatoire est très difficile: le nombre maximum de mots retenus est généralement de 7+/- 2 mots. On doit faire explicitement usage de la mémoire.
Cependant, si les premières lettres des différents mots sont présentées, le rappel est plus efficace et les patients sont au même niveau de performance que les sujets contrôles. L’amorce a permis de récupérer l’ensemble du mot qui était mémorisé implicitement.
Les personnes souffrant d’amnésie sont évidemment moins performantes que des individus sains du même âge et du même sexe. Ils sont amnésiques pour la partie explicite mais pas pour la partie implicite. Ils ne savent pas que l’information se trouve dans leur cerveau et qu’on peut aller la rechercher avec une amorce.

49
Q

différence mémoire épisodique et sémantique

A

Mémoire épisodique: Nous avons la capacité de nous remémorer les événements qui nous sont survenus, la mémoires des épisodes de notre existence, les émotions qui y sont associées, de manière intentionnelle et explicite. Cela nécessite une représentation du temps.
 Encoding, consolidation, retrieval (rappel, récupération).

Mémoire sémantique: nous avons également mémorisé un ensemble d’informations sémantiques au cours de l’existence que nous pouvons rappeler volontairement. La mémoire sémantique représente l’ensemble des connaissances du sujet sur le monde et lui-même. Elle est partagée, atemporelle et décontextualisée. Elle est essentielle à la survie individuelle.

50
Q

Différence amnésie antérograde et rétrograde

A

Amnésie rétrograde: incapacité à se souvenir d’évènements survenus avant l’apparition du traumatisme (modérée chez HM). Les souvenirs très anciens sont mieux préservés que les souvenirs récents. Le patient garde la capacité de consolider de nouveaux souvenirs.
Amnésie antérograde: incapacité de produire de nouveaux souvenirs, après le traumatisme (HM). La personne n’est plus capable de consolider de nouvelles informations (ex : lire le journal à midi puis le relire avec le même intérêt plus tard).

51
Q

Où se situe l’hippocampe ? que se passe t il si il est sectionné ?

A

L’hippocampe occupe la partie médiale du lobe temporal. On a fait une ablation bilatérale de l’hippocampe, de l’amygdale, du gyrus hippocampique, de l’uncus et des 2/3 antérieurs de l’hippocampe chez le patient épileptique ‘H.M.’ (Henry Molaison) de William Scoville et Brenda Milner. Il n’y a pas de récepteurs sensoriels dans le cerveau donc cette intervention ne provoque pas de douleur. Les conséquences de l’opération étaient bénéfiques car il n’a plus souffert de crises d’épilepsie. Cependant, il avait perdu la mémoire récente (amnésie antérograde). On peut perdre cette mémoire récente si le processus de consolidation n’a pas lieu.

52
Q

qu’est ce que l’amnésie globale transitoire ?

A

Amnésie globale transitoire: survenue brutale d’un épisode d’amnésie antérograde qui ne dure que quelques minutes ou quelques jours, associé à une amnésie rétrograde pour les évènements récents précédant cet épisode

53
Q

Vrai ou faux : La mémoire procédurale est liée aux fonctions du lobe pariétal médian

A

Faux, liée aux fonction du cervelet

54
Q

Quelles sont les conséquences d’une ablation bilatérale de l’hippocampe ?

A

La mémoire est une fonction dissociable des autres fonctions du cerveau. Lorsqu’on a enlevé l’hippocampe du patient HM, cela n’a pas impacté son système sensoriel ou moteur, par exemple. L’ablation bilatérale de l’hippocampe provoque :
- Amnésie antérograde de la mémoire autobiographique ou épisodique (et rétrograde pour les événements
récents, gradient temporel)
- L’encodage et la récupération d’engrammes mnésiques (souvenirs) sont deux fonctions différentes puisque
HM pouvait récupérer ses souvenirs très anciens mais ne pouvait pas encoder de nouvelles informations.
- L’hippocampe est essentiel à la consolidation mnésique.
- HM pouvait être désorienté spatialement. Il y a donc une relation entre mémoire spatiale et hippocampe
(et structures du lobe temporal médian). Ce lien est la mémoire explicite des lieux.
- Apprentissage procédural préservé.
- Mémoire de travail préservée si répétition mentale de l’information ; la mémoire de travail est la mémoire
utilisée pour comprendre une phrase, par exemple, ce qui nous demande de maintenir l’information active
pour la compréhension de cette phrase.

55
Q

Vrai ou faux : L’encodage et la récupération d’engrammes mnésiques (souvenirs) sont deux fonctions différentes

A

Vrai L’encodage et la récupération d’engrammes mnésiques (souvenirs) sont deux fonctions différentes puisque
HM pouvait récupérer ses souvenirs très anciens mais ne pouvait pas encoder de nouvelles informations.

56
Q

à quoi sert l’hippocampe ?

A

Anatomie de l’hippocampe (corne d’Ammon) : structure phylogénétiquement ancienne qui est relativement répétée (stéréotypée) sur son axe antéro-postérieur. Il occupe le lobe temporal médian et reçoit des informations notamment de la voie visuelle. Les système sensoriels vont converger vers l’hippocampe pour que l’information concernant le récit autobiographique soit consolidé.
L’information entre dans l’hippocampe par le faisceaux perforant. Il contient un arc neuronal avec 3 couches de neurones et un nombre de synapses (trisynaptique) limité. Cet arc va être modifiable par l’entraînement lors de l’apprentissage.

57
Q

Combien de couches possède l’hippocampe ?

A

3

58
Q

dans l’hippocampe, par quelles structures passe le signal (entré jusqu’a sortie)

A
  • Les informations sensorielles des aires associatives unimodales et polymodales pénètrent dans
    l’hippocampe par le cortex entorhinal. - Les fibres perforantes entrent dans le gyrus denté, projettent sur CA3, qui projette sur CA1 et il y a la sortie du signal vers le cortex entorhinal.
59
Q

Dans l’hippocampe, les cellules pyramidales sont connectées entre elles par les collatérales de … Ce faisceau de fibres de Schaffer est important car il véhicule une information importante.

A

Schaffer

60
Q

Les collatérales de Schaffer viennent de l’aire hippocampique … et vont vers l’aire … puis quittent l’hippocampe pour retourner vers …

A

Les cellules pyramidales sont connectées entre elles par les collatérales de Schaffer. Ce faisceau de fibres de Schaffer est important car il véhicule une information importante.
Les collatérales de Schaffer viennent de CA3 et vont vers CA1 puis quittent l’hippocampe pour retourner vers le cortex (où l’information sera stockée à très long terme).

61
Q
  • Consolidation : hippocampe ou cortex ?
  • Préservation des souvenirs anciens : hippocampe ou cortex ?
A
  • Consolidation : hippocampe
  • Préservation des souvenirs anciens : cortex
62
Q

Dans le cas du patient RB (intoxication partielle au monoxyde de carbonne), quelle aire de l’hippocampe est touchée ?

A

CA1

63
Q

refaites le schéma sur le trajet du signal dans l’hippocampe

A

p 257 synthèse élisa

64
Q

Qu’est ce que la potentialisation à long terme ?

A

Potentialisation à long terme (LTP) : on a essayé de stimuler électriquement les collatérales de Schaffer artificiellement et d’enregistrer le potentiel de membrane au niveau de CA1.
Lors d’un apprentissage, il y a une augmentation de l’activité dans l’hippocampe. Si on réalise une stimulation répétée, on voit que la consolidation est plus importante car on augmente l’efficacité de la synapse à court-terme.

Potentialisation à long terme: augmentation de l’efficacité synaptique e.g. dans la synapse entre les collatérales de Schaffer et les neurones pyramidaux de la région CA1 (comme suggéré par le cas RB )

65
Q

Combien de temps, après 4 brèves stimulations des collatérales de schefer, dure l’effet d’augmentation de l’efficacité de la synapse à court terme ?

A

T0 : stimulation tétanique (fréquence élevée) : même lorsque la stimulation s’est arrêtée, la valeur du potentiel de membrane est plus importante que dans la condition de repos. Si on stimule avec 4 trains de stimulation, le potentiel de membrane est modifié (potentiel 3x plus important) pendant une période d’au moins 3h. Cette efficacité se maintient donc toujours même quand la stimulation électrique est arrêtée.

66
Q

Au niveau des synapses, quelle est la différence entre apprentissage à court terme et à long terme ?

A
  • Apprentissage à court-terme : la rétention d’une information à court-terme est une modification de
    l’efficacité synaptique. La potentialisation à long terme est une autre modification de l’efficacité synaptique
    qui se passe au niveau de l’hippocampe ; des cellules de Schaffer et des cellules pyramidales CA1. Cette synapse est particulièrement facile à modifier et est importante pour la consolidation mnésique.