Contrôle postural Flashcards
Définissez le contrôle postural, l’orientation posturale, la stabilité posturale
Le contrôle postural est la capacité du corps à contrôler sa position dans l’espace afin d’assurer une bonne orientation de ses différents segments et sa stabilité.
- L’orientation posturale est la capacité de maintenir une orientation appropriée entre les différents segments
du corps, et entre le corps et l’environnement. Elle varie d’une tâche à l’autre.
- La stabilité posturale, aussi appelée équilibre, consiste en une résistance active aux forces externes qui agissent
sur le corps. La stabilité posturale repose sur le contrôle de la position de son centre de masse par rapport à la
base de sustentation
Qu’est ce qu’est ce que la base de sustentation ?
La base de sustentation, souvent appelée polygone de sustentation, est l’enveloppe contenant tous les points de contact entre le corps et le support. Maintenir son équilibre est plus facile si le polygone est plus grand.
Définissez la réaction de support
La réaction de support est une force orientée vers le haut qui s’oppose à la force de gravité. Cette force est appliquée en un point imaginaire appelé centre de pression.
l’activité posturale anticipative :
A) feedback
B) feed-forward
B) L’activité posturale peut être réactive (feedback) ou anticipative (feed-forward).
- Réactive : on étudie le pattern musculaire en fonction du sens de déplacement de la plateforme, des caractéristiques de la plateforme. Le pattern de contraction musculaire est très régulier
- Anticipative : on mesure l’EMG des muscles stabilisateurs, qui s’activent avant le mouvement volontaire.
Concernant le contrôle postural, quel est la différence entre perturbations extrinsèques ou intrasèques ?
Les perturbations qui nécessitent une adaptation du contrôle postural pour assurer la stabilité du corps peuvent être extrinsèques ou intrinsèques.
- Extrinsèques : les perturbations viennent de
l’extérieur (plateforme qui bouge…)
- Intrinsèques : les perturbations vient de quelque
chose que l’on fait soi-même (tirer sur la poignée)
Le … repose sur trois facteurs
- Le choix d’une posture favorisant l’alignement des segments corporels pour minimiser l’effort musculaire
- Le tonus musculaire
- Le tonus postural
support anti-gravitaire
Le tonus musculaire est la résistance offerte par un muscle lorsqu’il est étiré
A) passivement
B) activement
A
vrai ou faux : Le tonus musculaire est la résistance offerte par un muscle lorsqu’il est étiré passivement, à très faible vitesse, en présence d’une contraction volontaire
Faux : Le tonus musculaire est la résistance offerte par un muscle lorsqu’il est étiré passivement, à vitesse moyenne, en l’absence de contraction volontaire
Quels sont les deux réflexes qui interviennent dans le tonus musculaire (résistance à l’étirement passif du muscle) ?
On a vu qu’on a une série de réflexes issus des récepteurs musculaires qui vont agir directement sur le muscle étiré. Le réflexe myotatique (circuit Ia) qui consiste en l’étirement d’un fuseau neuromusculaire générant une activité dans la fibre afférente Ia, facilitant les neurones qui innervent ce même muscle.
En réalité, un autre circuit intervient également, appelé le réflexe myotatique inversé (circuit Ib). Ce circuit met en jeu les fibres Ib issues des organes tendineux de Golgi et qui inhibent les neurones innervant le même muscle que celui qui est étiré. Son effet vient contrer celui du circuit Ia.
Définissez l’hypotonie
L’hypotonie est une diminution du tonus musculaire due à une hypo-réflexibilité.
Qu’est ce qu’une ataxie cérébelleuse ?
une hypotonie
L’hypertonie peut être spastique ou rigide, définissez ces deux termes
Spasticité : augmentation « vitesse dépendante » du réflexe tonique d’étirement.
- Accroissement du tonus musculaire des muscles antigravitaires (fléchisseurs au MS
et extenseurs au MI) - Accompagnée d’une hyper-réflexie tendineuse + clonus - Accompagnée du « Clasp-knife syndrome » : le muscle lâche d’un coup et n’apporte
plus aucune résistance.
La spasticité constitue un des signes positifs du « syndrome pyramidal »
c) Rigidité : augmentation constante et uniforme de la résistance offerte par la mobilisation passive d’un membre (dite « en tuyau de plomb » ou « en roue dentée »). Un muscle lâche progressivement par à-coups quand on l’étire. La rigidité constitue un des signes de la « triade parkinsonienne »
La … (spasticité ou rigidité) constitue un des signes positifs du « syndrome pyramidal »
spasticité
La … «rigidité ou spasticité» constitue un des signes de la « triade parkinsonienne » (syndromec extra pyramidale)
rigidité
Qu’est ce qu’un clonus ?
Un clonus est une série de contractions rapides et réflexes apparaissant suite à l’étirement brusque de certains muscles.
«Accroissement du tonus musculaire des muscles antigravitaires (fléchisseurs au MS
et extenseurs au MI) - Accompagnée d’une hyper-réflexie tendineuse + clonus - Accompagnée du « Clasp-knife syndrome » : le muscle lâche d’un coup et n’apporte
plus aucune résistance.»
Il s’agit ici d’un syndrome …
pyramidal / hypertonie spastique
Le tonus posturale = activité des muscles … du MS et des muscles … du MI pour rester debout
Le tonus postural désigne l’activité dans les muscles antigravitaires qui se contractent en position debout pour s’opposer à la force gravitationnelle.
- Extenseurs au niveau du membre inférieur
- Fléchisseurs au niveau du membre supérieur
En équilibre statique, qu’est ce qui provoque l’instabilité autant chez les bipèdes que les quadrupèdes ?
En équilibre statique le centre de masse réalise constamment des faibles mouvements d’oscillation dans le plan sagittal (d’avant en arrière).
Autant les bipèdes que les quadrupèdes sont instables en position « statique ».
On a besoin d’informations sensorielles pour contrôler l’oscillation même en équilibre statique. C’est particulièrement quand les informations … (vestibulaires, somesthésiques, visuelles) sont absentes que les oscillations sont importantes.
On a besoin d’informations sensorielles pour contrôler l’oscillation même en équilibre statique. C’est particulièrement quand les informations somesthésiques sont absentes que les oscillations sont importantes.
Lorsqu’une perturbation inattendue provoque le balancement du corps, plusieurs stratégies motrices (au niveau de la base de sustentation) sont utilisées pour maintenir le centre de masse dans la base de sustentation. Quels sont les deux techniques principales que le corps utilise pour garder l’équilibre suite à une perturbation ?
Lorsqu’une perturbation inattendue provoque le balancement du corps, plusieurs stratégies motrices sont utilisées pour maintenir le centre de masse dans la base de sustentation.
- Maintien de la base de sustentation
- Elargissement de la base de sustentation
Maintien de la base de sustentation :
- Stratégie de la …
- Stratégie de la …
Maintien de la base de sustentation :
- Stratégie de la cheville
- Stratégie de la hanche
Quand est ce que l’on favorise une stratégie de la cheville ou de la hanche pour garder l’équilibre ? (taille de la plateforme, vitesse )
On favorise une stratégie de la cheville lors de mouvements de la plateforme de faibles amplitudes, à basse vitesse et quand la plateforme est large. On favorise une stratégie de la hanche pour des perturbations plus amples.
Vrai ou faux : Les stratégies de la cheville et de la hanche sont associées à un pattern de contractions musculaires bien spécifique qui survient 80-100 ms après la perturbation. Il y a donc bien la présence d’un contrôle cortical qui génère ces stratégies.
Faux : Les stratégies de la cheville et de la hanche sont associées à un pattern de contractions musculaires bien spécifique qui survient 80-100 ms après la perturbation. Il n’y a pas un contrôle cortical qui génère ces stratégies qui sont plutôt contrôlées par un système sous-cortical.