UE 4.5 Gestion des riques Flashcards

1
Q

Définition sécurité

A

Etat d’esprit d’une personne qui se sent tranquille et

confiante

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2
Q

Définition sécurité patient

A

Réduction de tout risque de préjudice évitable subi par le patient. Elle a pour ambition première d’éviter toute
inversion du bénéfice/risque à se faire soigner

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3
Q

HAS

A

Haute Autorité de Santé

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4
Q

Risque

A

Exposition, souhaitée ou non, à un danger.

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5
Q

EIAS

A

Évènement Indésirable Associé aux Soins

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6
Q

Définition EIAS

A

Évènement ou circonstance associé aux soins qui aurait

pu entraîner ou a entraîné une atteinte pour un patient et dont on souhaite qu’il ne se produise pas de nouveau

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7
Q

Définition facteur de risque

A

Facteur qui augmente le niveau de risque

ex: tabac pour le cancer du poumon

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8
Q

Distinction prise volontaire/ involontaire

A

Prise volontaire: pour traiter le patient ou augmenter la performance du ttt
ex: chimiothérapie + puissant mais effets indésirables + importants

Prise involontaire: exposition à des risque non connus ou non prévus

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9
Q

Notion de risque acceptable

A

Un risque est davantage acceptable lorsqu’il est choisi et non subi, surtout quand l’individu a le sentiment de pouvoir y echapper, mettant en oeuvre un mécanisme de dénégation qui s’appuie sur la capacité individuelle à gérer ce risque

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10
Q

Objectifs de la gestion des risques

A

La sécurité des personnes
La sécurité financière et la pérennité de l’entreprise
La préservation de l’image et la réputation de l’entreprise
La sécurité juridique (responsabilité pénale des soignants et de
l’hôpital)
L’assurabilité
Gérer les risques ne signifie pas éliminer tous les
risques.
Cela consiste à définir la meilleure stratégie permettant
de les prévenir ou de faire face à leurs conséquences

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11
Q

Qualification d’un évènement indésirable

A
  • Sa fréquence de survenue/échelle de vraisemblance

- son niveau de gravité

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12
Q

Formule Criticité

A

Criticité = probabilité X facteur de gravité

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13
Q

Identito-vigilance

A

Organiser la sécurisation de l’Identification du patient tout au long de son parcours de soins

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14
Q

Examens complémentaires rôle infirmier

A

Accueil dans le service
- 1er contact / Recueil de données administratives et
médicales.
- Identifier le ou les problèmes et évaluer les risques
propres au patient.
- Évaluer l’anxiété de la personne soignée.
- Informer la personne soignée des différents examens
/ répondre à leurs questions.

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15
Q

Radiographie conventionnelle

A

Examen utilisant les rayons X et suivant le principe d’absorption en
fonction de la densité du tissu rencontré
NB: + l’organe est dense + il est blanc
+ il est peu + il est noir

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16
Q

Indications radiographie thoracique

A
  • Recherche une affection pulmonaire : (exemples : épanchement pleural, pneumothorax, pneumonie…)
  • Surveillance d’une affection respiratoire (exemples : asthme, broncho-pneumopathie chronique
    obstructive (BPCO))
  • Visualiser la silhouette cardiaque pour rechercher l’étiologie d’une douleur thoracique (oedème
    pulmonaire, tumeur, …)
  • Recherche une affection cardiaque ou vasculaire (exemples : embolie pulmonaire, dissection aortique,
    valvulopathie, anévrisme de l’aorte thoracique, myocardite, péricardite, épanchement péricardique)
  • Recherche une affection digestive (exemple : perforation oesophagienne)
  • Effectuer un bilan préopératoire à la recherche d’un foyer infectieux
  • Vérifier le positionnement d’un drain thoracique, d’un cathéter central, d’une chambre implantable, d’une
    sonde d’intubation,…
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17
Q

Préparation radiographie thoracique

A

Retrait des vêtements avec partie métallique (exemple : soutien gorge avec armature…)
Retrait de tout objet métallique de la zone d’examen (exemple : bijoux…)
Au moment de l’examen, il faudra inspirer à fond puis bloquer sa respiration quelques instants.
Les tables de radiologie sont froides

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18
Q

Contre-indications radiographie thoracique

A

Femme enceinte

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19
Q

Indications ASP

A

Recherche de l’étiologie de douleurs abdominales aiguës ( recherche signes de perforation, signes d’occlusion)
Recherche de corps étrangers ingérés (billes…)
Recherche et surveillance de lithiases (si elles sont radio-opaques)
Recherche de calcifications pancréatiques

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20
Q

Préparation ASP

A

Retrait des vêtements avec partie métallique (exemple : soutien gorge avec armature…)
Retrait de tout objet métallique de la zone d’examen (exemple : bijoux…)
Au moment de l’examen, il faudra inspirer à fond puis bloquer sa respiration quelques instants.
Les tables de radiologie sont froides

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21
Q

Contre-indications ASP

A

Femme enceinte

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22
Q

Précautions ASP

A
  • Si enfant, privilégier la maman à ses côtés avec tablier de plomb
  • Protection du personnel soignant (écrans, tablier et paravent)
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23
Q

Autres radiographies conventionnelles

A
  • Mammographie : permet de visualiser par transparence les glandes mammaires.
  • Panoramique dentaire : permet de visualiser les arcades dentaires, les parties inférieures des fosses nasales, les maxillaires et les sinus maxillaires.
  • Radiographie des os et des articulations : permet de visualiser les os et articulation afin de les examiner.
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24
Q

Tomodensitométrie ou scanner

A

Examen radiologique utilisant le tomodensitomètre ou scanner à rayons X qui permet d’obtenir, sous forme d’images numériques, des coupes très fines des organes examinés

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25
Q

Principe de la TDM

A

La personne soignée est placée dans l’anneau du scanner, où un faisceau de rayons X balaie un plan donné de son corps.
Des détecteurs mesurent alors la quantité de rayons absorbés par les tissus et transmettent ces informations à un ordinateur qui construit une image en coupe de la région étudiée.

Quelquefois nécessité d’injecter en intraveineux un produit de contraste à base d’iode pour mieux visualiser les structures vasculaires.

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26
Q

Indications TDM

A

• Crâne et rachis :
Permet l’exploration endocrânienne et rachidienne.
Visualise les circonvolutions cérébrales, les ventricules, le cervelet, la moelle épinière, le canal rachidien, les racines nerveuses….
Et donc traumatismes crânio cérébraux ( hématomes, contusions), AVC, tumeurs, anévrysme.
Et hernies discales, compressions rachidiennes….

• Exploration thoraco-abdominale :
Visualisation des bronches, de l’aorte, du foie,
pancréas, surrénales, reins, et ganglions.
Donc détection des tumeurs bénignes ou
malignes, lymphomes, anévrismes…

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27
Q

Contre-indications TDM

A

Allergie au produit de contraste iodé / insuffisance rénale si injection
Femme enceinte

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28
Q

Préparation d’une TDM

A

Retrait de tout objet métallique de la zone d’examen
Sujet à jeun si injection car risque de nausées et vomissements si intolérance au produit de
contraste.
Prémédication si anxiété ( enfant, claustrophobie) car examen dure entre 10 min et 30 min
dans une enceinte confinée
Evaluation biologique de la fonction rénale si injection prévue (Créatininémie).

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29
Q

Surveillance TDM

A

Si injection de produit de contraste iodé, veiller à
l’hydratation après (élimination de l’iode).
Attention au risque allergique: vigilance

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30
Q

Différents types de scanner

A
  • Scanner abomino-pelvien
  • Scanner articulaire
  • Scanner cérébral
  • Scanner lombaire
  • Scanner oto-rhino-laryngologique :
  • Scanner thoracique
31
Q

Imagerie par résonance magnétique (IRM)

A

Examen utilisant le résonance magnétique
nucléaire c’est à dire mesurant l’aimantation
locale des tissus sous l’effet d’un champ magnétique très intense que l’on crée.
Ce sont les atomes d’hydrogène de l’eau tissulaire qui se comportent comme des mini aimants
lorsqu’ils sont soumis à un champ magnétique très intense et s’alignent tous dans la même direction.
Seule technique permettant d’obtenir des coupes
dans les 3 dimensions (horizontale, verticale,
oblique)

32
Q

Indications IRM

A

• Exploration du système nerveux central
Surtout pour poser le diagnostic de maladies du système
nerveux central (sclérose en plaque=>démyélinisation, tumeurs
cérébrales ou médullaires)
• Exploration des vaisseaux (angio IRM)
Anomalies de flux vasculaire
• Exploration du tissu osseux et articulaires
Recherche de tumeurs ou de foyers d’ostéonécrose.

33
Q

Contre-indications IRM

A
  • Corps étrangers métalliques intra-orbitaires
  • Clips chirurgicaux
  • Pacemaker
  • Claustrophobie
  • Grossesse : pas d’injection de gadolinium dans les deux premiers trimestres de
    grossesse
34
Q

Préparation IRM

A

Vérifier les antécédents d’allergie en cas d’injection de produit de
contraste iodé
Claustrophobie, enfant =>prémédication ou anesthésie générale courte
Oter tout objet métallique : bijoux, pierçings, lunettes, boutons, barettes,
montre, clefs, carte à bande magnétique, téléphone portable
Informer sur le déroulement de l’examen qui peut être impressionnant :
Examen dure environ 30 minutes sans bouger
Lit se déplaçant dans un arceau
Inconfort lié à la nécessité de rester parfaitement immobile en position
allongée sur le dos
Bruyant
Communication avec les soignants par des micros

35
Q

Différents types d’IRM

A
  • IRM abdomino-pelvienne
  • IRM cardiaque
  • IRM cérébrale
  • IRM hépatique
  • IRM hypophysaire
  • IRM mammaire
  • IRM rachidienne
  • IRM thyroïdienne
36
Q

Scintigraphie

A

Technique d’imagerie médicale fondée sur la
détection des radiations émises par des éléments
radioactifs (administré par voie intraveineuse, orale
ou respiratoire) qui vont se fixer sélectivement sur
des tissus ou organes.
Une caméra à scintillation détecte et mesure la
radioactivité locale.
Les radioéléments utilisés sont essentiellement le
technétium, l’iode, le gallium et le thallium.

37
Q

Différentes scintigraphie

A
  • Scintigraphie cardiaque
  • Scintigraphie thyroïdienne
  • Scintigraphie osseuse
38
Q

Contre-indications scintigraphie

A

Femme enceinte

Allaitement

39
Q

Préparation scintigraphie

A

Retrait de tout objet métallique de la zone
d’examen
Ce qui peut être indiqué à la personne soignée:
½ vie courte des isotopes donc rassurer patient sur
l’irradiation (attention toutefois iode 131)
Examen indolore

40
Q

Echographie

A

Technique utilisant les ultrasons et permettant de visualiser de
multiples organes de l’abdomen (foie, rate, pancréas) du petit
bassin (vessie, organes génitaux) du cou ( thyroïde,
ganglions) mais aussi des vaisseaux (artères et veines) et rein, coeur, sein…

Il existe plusieurs types de sondes:
•Les sondes externes ( un gel froid est appliqué sur la
peau pour améliorer le contact avec la sonde)
•Les sondes endocavitaires ( voie interne) introduites
dans l’oesophage, le vagin ou le rectum.

41
Q

Préparation echographie

A

Si écho abdominale, être à jeun (pas boire, manger, fumer)
6 h avant (pas de vidange de vésicule biliaire).
Si écho petit bassin, vessie pleine donc boire 1 L, 1h avant
et ne pas aller aux toilettes juste avant
Examen indolore, gel et sonde froids au départ

42
Q

Indications echographie

A

• Écho abdominale: explorer la morphologie et
structure du foie, des vésicules biliaires, reins,
pancréas, rate ou vaisseaux comme l’aorte et la
veine cave.
Dépistage et/ou diagnostic de cirrhose, calculs,
anévrysme, tumeurs, kystes ou métastases (ex:
bilan extension cancer colon, estomac)
• Échographie endovaginale:
Explorer l’utérus, les ovaires pour y déceler d’éventuels
kystes ou fibromes.
Début de grossesse pour activité cardiaque du foetus.
Suivi de follicules ovariens FIV
• Écho cardiaque:
Explorer l’anatomie cardiaque (forme des
cavités, valves) pour apprécier sa contraction
(myocarde), le mouvement et fonctionnement
(reflux ou fuite) des valves, leur aspect
(calcification)et si couplé avec un doppler, débit
cardiaque.

43
Q

Differentes echographie

A
• Echographie standard :
- Echographie abdominale
- Echographie cardiaque
- Echographie mammaire
- Echographie obstétricale
- Echographie pelvienne
- Echographie scrotale
- Echographie thyroïdienne
- Echographie vésico-rénale
• Echo-doppler
- Echo-doppler artériel
- Echo-doppler cardiaque
- Echo-doppler veineux
44
Q

Endoscopie

A

Exploration visuelle d’une cavité, naturelle ou non, par
l’intermédiaire d’un tube optique muni d’un système
d’éclairage appelé endoscope.
De nombreux organes peuvent bénéficier d’une étude
endoscopique
Habituellement pratiquée sous anesthésie locale mais
quelquefois sous AG

45
Q

Indications endoscopie

A

À visée diagnostique +/- biopsie
À visée opératoire: traitement
Évite les complications de la chirurgie, moins délétère
Ablation tumeur vessie, traitement stérilité féminine,
hypertrophie prostatique.

46
Q

Gastroscopie

A

En Pré opératoire:
Bilan de coagulation car il peut toujours y avoir une biopsie
de réalisée
Prémédication sur prescription même si locale, rassurer et
expliquer l’examen à la personne soignée
A jeun

En Post opératoire:
Risque hémorragique si biopsie
Risque de perforation exceptionnel

47
Q

Coloscopie

A

En Pré opératoire:
Souvent sous AG si haute
Bilan coagulation sur prescription
Préparation colique sur prescription: régime sans résidus 2
à 3 jours avant + préparation colique (Colokit®,
PEG)
A jeun

En Post opératoire:
Risque hémorragique si biopsie
Risque de perforation exceptionnel

48
Q

CAT Accident d’Exposition au Sang(AES)

A
  • Ne pas faire saigner
  • Se laver à l’eau et savon doux
  • Tremper dans du Dakin, de l’eau de javel 1,2%, bétadine pendant 5 min
  • Consultation médical d’urgence afin d’évaluer le bénéfice risque
  • Rédaction d’un certificat initiale de blessure,
  • Vérif de la vaccination,
  • Proposition d’un ttt profilactique
  • Prélèvement patient source (si consentement) Bilan Serologie VIH, Hepatite
  • Déclaration administrative dans les 48H
49
Q

3 familles d’antiseptiques

A
  • Hallogènes
    ==> dérivé iodé (Bétadine) et dérivé chloré (Dakin)
  • Biguanides (Chlorexidine)
  • Alcools
50
Q

Anesthésie

A

Finalités:
PERMETTRE le TRAITEMENT
chirurgical ou médical
PERMETTRE un acte INVASIF et/ou RÉFLEXOGÈNE et/ou très DOULOUREUX

Particularités:
Rend le patient INSTABLE
Rarement urgent TRES réglementé

51
Q

Sédation

A

Finalités:
TRAITEMENT pour guérir le patient = Contribution directe

Particularités:
1. URGENCE VITALE
2. URGENCE POTENTIELLE ou
CIRCONSTANCIELLE:
• Repos des fonctions consommatrices
d’oxygène et d’énergie
• Très forte altération de la conscience
52
Q

Partie réglementaire Anesthésie

A

Article R. 4311-12 du CSP
« L’infirmier ou l’infirmière, anesthésiste diplômé d’Etat, est seul
habilité,[…]
« toute SSPI doit comporter en permanence au moins un IDE formé à ce type de surveillance, si possible un IADE »

53
Q

Partie réglementaire sédation

A

• Prescription médicamenteuse médicale
individualisée, datée et signée
• Médecin spécialisé ou non
• Protocoles possibles

54
Q

Analgésie

A

Finalités:
TRAITEMENT de la douleur post op
PERMETTRE un soin (IDE)
douloureux

Particularités:
Rarement urgent

55
Q

Différents types de techniques d’anesthésie

A
  • Anesthésie générale : AG
  • Anesthésie Loco Régionale : ALR
  • Anesthésie Locale : AL
56
Q

CAT AG

A

Controler la douleur et ses effets sur l’homéostasie
==> Antalgique de pallier III (opioïdes = morphiniques)
Limiter la douleur par traction musculaire
==> relachement musculaire (un curare)
Controler les manifestations neuro vegetatives générales
==> Perte de conscience (hypnotique)
==> Bradycardie vagale (parasympatholytique –> atropine)
==> Vasoplégie (vasoconstriction –> aphédrine, néosynéphrine)

57
Q

ALR

A

Elle consiste à injecter au contact d’un nerf sensitif une molécule qui bloque les canaux de sodium, ce qui empêche la propagation de l’influx nerveux et donc de la douleur.

58
Q

Types d’ALR

A

Les anesthésies médullaires

Les blocs périphériques

59
Q

AL

A

Permettre un acte douloureux sur une petite surface et

une profondeur ne dépassant pas l’hypoderme.

60
Q

Anesthésie par infiltration

A

Analgésie post opératoire

61
Q

Définition Dénutrition

A

Perte de poids involontaire

Perte de masse maigre

62
Q

IMC

A

Indice de Masse Corporelle

IMC = Poids/Taille²

63
Q

CAT dénutrition

A

L’infirmier participe au recueil d’informations:
Il pèse et mesure le patient, évalue une perte de poids
éventuelle, recherche les causes d’inappétence
(dysphagie, douleurs, fièvre, nausées…) et signes
évocateurs de la dénutrition :
•Mauvais état buccal
•Trouble de déglutition
•Trouble du transit
•Prise nombreuse de médicaments
•Perte d’autonomie physique et psychique
•Etat dépressif (veuvage, solitude)
•Revenus diminués
Il assure un rôle de coordination des soins.

64
Q

Pourquoi lutter contre la dénutrition

A

pour améliorer la qualité de vie de nos patients
( douleurs, fièvre et souffrance psychique), leur pronostic
pour réduire la morbidité
pour diminuer les complications, la durée d’hospitalisation, les coûts d’hospitalisation

65
Q

Définition danger

A

Propriété ou capacité intrinsèque par laquelle une chose est susceptible de causer un dommage

66
Q

Les classes de contamination des interventions chirurgicales: Classification d’Altemeier

A

• Classe I : Chirurgie propre (pas d’ouverture d’organe
creux)
• Classe II : Chirurgie propre contaminée (oropharynx,
urinaire)
• Classe III : Chirurgie contaminée (digestif, gynéco, plaies ouvertes de moins de 4h)
• Classe IV : Chirurgie sale et infectée (pus, corps étrangers, plaies ouvertes de plus de 4h)

67
Q

Risque infectieux

A

• En pré-op
Lors du recueil de données : évaluation du terrain (âge du patient, pathologies associées, dénutrition )
Prise de la température, bandelette urinaire, ECBU (sur prescription), éléments biologiques (rappel)
Dépilation si nécessaire
• Pas de bijoux même l’alliance (réservoir à germes) (piercings)
• Douche antiseptique la veille de l’intervention et le matin même du haut (cheveux compris) vers le bas et en insistant sur les aisselles, les ongles, l’ombilic, le pubis, le pli inter fessier, les orteils AVEC hygiène bucco-dentaire

• Au bloc
Programmation opératoire étudiée (« staffs » pluriprofessionnels)
Filtration de l’air , Température régulée, respect des flux
ANTIBIOPROPHYLAXIE parfois prescrite: pour prévenir ou réduire en fréquence et en gravité le risque hypothétique d’infection, relevant d’une bactérie définie, en inhibant la croissance de celle ci des sa pénétration dans l’organisme.
En intraveineux (diffusion maximale et rapide)
A l’induction anesthésique, avant l’incision et pendant tout l’acte chirurgical (prescription)
Lavage chirurgical des mains (5 minutes, ATS, brosse stérile – SHA)
Habillage opératoire stérile (blouse, charlotte, masque, gants)
Utilisation de matériel et instruments chirurgicaux stériles
Respect du circuit propre / sale
Réalisation d’un pansement sec occlusif/étanche (prescription)

• En post-op
Surveillance Tº
Réfection des pansements sur prescription (même gamme d’ATS, 4 temps, du plus propre au plus sale)
Surveillance de l’incision (écoulement, signes d’inflammation : rougeur, chaleur, douleur): transmissions importantes
Pansement toujours occlusif/étanche
+/- Antibiotiques sur prescription

68
Q

Risque Erreur de patient ou erreur de côté

A

• Pré-op
Recueil de données par l’infirmière qui accompagnera le
patient au bloc ( noter dans le dossier de soins infirmiers le coté à opéré) Vérification
Bracelet d’identité au poignet scellé, pas trop « large »,
après vérification de l’identité
Identification du lit
Étiquettes en nombre suffisant
Vérification du dossier patient par l’infirmière qui
accompagnera le patient au bloc
Transmissions orales avec l’infirmière /IDE anesthésiste
d’accueil au bloc opératoire
CHECK LIST à débuter

• Au bloc
Respect du programme opératoire
C’est l’infirmière qui accueille le patient qui vérifie son
identité qui questionne sur le côté à opérer qui installe le
patient en salle opératoire
CHECK LIST suite…

•En post-op
Vérification de l’identité du patient avant chaque soin…

69
Q

Risque anethésique

A

• Pré-op
Consultation anesthésique
Une à deux semaines avant l’intervention.
Examen médical complet pour évaluer les risques potentiels que présentent le patient ( allergie, antécédents médicaux et chirurgicaux, état dentaire, capital veineux, ouverture de bouche pour rechercher une difficulté prévisionnelle d’intubation, type d’anesthésie envisagée, médicaments pris (AVK))
Prescription d’examens complémentaires si nécessaire ( ECG, radio de poumons, visite chez le dentiste, biologie)
Visite de l’anesthésiste la veille ou matin de l’intervention au lit du patient = visite pré anesthésique
Repas léger la veille et à jeun à minuit en général sur
prescription (ni boire ni manger ni fumer) pour réduire le risque d’inhalation pulmonaire
+/- Prescription de prémédication pour diminuer le stress et potentialiser les effets des anesthésiants
Enlever les prothèses dentaires/vernis…

• Au bloc
Sur prescription:
Anesthésie générale : anesthésiant, curare, analgésique
central (Abolition de la sensibilité à la douleur, spontanée ou thérapeutique)
Pose d’une voie d’abord de gros calibre
Oxygénation

• En post-op
Lutter contre l’hypothermie qui retarde l’élimination des anesthésiants
Réniforme si nausées, vomissements… risque d’inhalation
Évaluation de l’état clinique du patient (Score d’Aldrète)
Évaluation de la sensibilité/motricité
Antidotes à proximité en SSPI

70
Q

Score ASA

A
  • ASA 1 : patient en bonne santé
  • ASA 2 : patient présentant une atteinte modérée d’une grande fonction (HTA , asthme)
  • ASA 3 : patient présentant une atteinte sévère d’une grande fonction (diabète, infarctus du myocarde, BPCO)
  • ASA 4 : patient présentant une atteinte sévère d’une grande fonction invalidante mettant en jeu son pronostic vital (insuffisance pulmonaire, cardiaque, hépatique)
  • ASA 5 : patient moribond dont l’espérance de vie ne dépasse pas 24 heures avec ou sans intervention chirurgicale
  • ASA 6: patient en état de mort cérébrale
71
Q

Risque chirurgical

A

• En pré-op
Lors de la consultation pré opératoire , explications sur le déroulement de l’intervention et sur ses risques
Consentement libre et éclairé
Informations préalables qui permettent au patient de
mesurer le rapport bénéfices/risques et surtout d’accepter les risques en toute connaissance

• Au bloc
Compte correct des compresses, aiguilles, instruments
avant le début de la fermeture

• En post-op
Surveillance du patient

72
Q

Risque hémorragique

A

• En pré-op
Prise des paramètres vitaux (pouls, tension artérielle) pour avoir des valeurs de référence
Hémogramme, plaquettes, bilan de coagulation, détermination du groupe sanguin, rhésus, RAI… (prescription)
Pas de vernis à ongles ou de maquillage
Fonction du patient (AVK, aspirine) et de l’intervention
Autotransfusion (possibilité de recueil pré op de son sang)
Pose d’une voie veineuse de gros calibre (au bloc opératoire souvent)
Réservation de produits sanguins à l’ EFS si prescription anesthésiste

• Au bloc
Évaluation des pertes sanguines (volume de sang dans aspiration, compresses)
Compensation liquidienne si besoin (sur prescription)

• En post-op
Surveillance du pansement
Volume dans les systèmes de drainage (redons, lames…)
Surveillance des paramètres vitaux (pouls, TA) coloration des lèvres et extrémités des doigts
Diurèse
Douleur
Conscience (agitation, délire)
CHOC HYPOVOLÉMIQUE/HÉMORRAGIQUE
73
Q

Risque de chute

A

• Pré op
Donner la prémédication sur prescription après la douche , au plus près de l’intervention, mettre les barrières (si prescription), doit prévenir si veut se lever (proposer au patient de se rendre aux toilettes avant de donner la prémédication)

• Au bloc
Utilisation d’appuis et de ceintures pour maintenir la personne inconsciente en position opératoire

• En post-op
Mettre les barrières (si prescription)
Lors du premier lever, prise de TA allongé puis assis au bord du lit , puis debout ( fauteuil à proximité) regarder droit devant, accompagné, recherche de sueurs, bouffées de chaleur…