tuto5-attention Flashcards

1
Q

quelles sont les principales composantes de l’attention

A

-intensité:
(alerte, attention soutenue, vigilance)
-sélectivité
(attention sélective, capacité de traitement)

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2
Q

qu’est ce que l’alerte

A

fonction de base
alerte tonique: L’état d’éveil d’un sujet = formation réticulée
alerte phasique: Correspond à la facilitation instantanée et généralisée de la performance induite par un signal avertisseur

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3
Q

comment évaluer le niveau d’alerte tonique

A

Évaluation: Objectivation de la lenteur : tâche qui requiert de la part du sujet la simple détection de signaux (de modalité visuelle ou auditive) ce qui permet d’étudier de manière isolée et relativement pure la vitesse de réactivité.  Elle reflète l’optimisation de l’état de préparation

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4
Q

comment évaluer le niveau d’alerte phasique

A

Évaluation : Analyse du temps de réponse en fonction de la modalité sensorielle du signal avertisseur : soit visuel, auditif ou mixte.

-En pratique courante, il n’est pas rare de constater que l’introduction d’un signal avertisseur dans une tâche de détection simple provoque un allongement; le signal fait alors office d’élément distracteur qui perturbe l’efficience attentionnelle du sujet.

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5
Q

qu’est ce que l’attention soutenue

A

La notion d’attention soutenue renvoie au moment où le flux d’informations est rapide et continu et contrairement à la vigilance, nécessite de la part du sujet un traitement actif ininterrompu; il s’agit de maintenir un niveau d’efficience adéquat et stable au cours d’une activité d’une certaine durée sollicitant un contrôle attentionnel continu.

o Si le rythme de traitement de l’information est trop élevé, il entraînera une surcharge du système, un dépassement de la capacité attentionnelle et, finalement, une interruption de l’activité en cours.

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6
Q

comment expliquer déficit attention soutenue

A

L’incapacité d’un sujet à faire face à une situation sollicitant l’attention soutenue peut faire suite soit à :
 Surcharge de traitement (dépassement des capacités attentionnelles);
 Implication de telle ou telle fonction cognitive déficitaire;
 Incapacité de mobiliser les ressources attentionnelles nécessaires à la réalisation de la tâche.

Un déficit d’attention soutenue s’exprime souvent par un état de fatigue, plainte fréquente chez le patient et qui peut perdurer parfois de nombreux mois après l’installation de la lésion, par exemple, à la suite de traumatismes crâniens modérés ou sévères.

La fatigabilité mentale se manifestera par une diminution progressive de l’efficience attentionnelle au fil des tâches : élévation de la moyenne des temps de réaction correspondant aux items de fin d’épreuves, associée à une détérioration progressive des aspects qualitatifs des réponses = fatigabilité.

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7
Q

comment évaluer attention soutenue

A

Peut être évaluée avec pratiquement toutes les épreuves permettant l’enregistrement prolongé et continu tant de la qualité que de la rapidité des réponses.
*Les lapsus attentionnels sont un phénomène assez fréquent et directement lié à l’attention soutenue. Il s’agit de relâchements transitoires de courte durée de l’attention en cours d’activité. Ces « blancs » attentionnels peuvent se manifester soit par l’absence de réponse dans une tâche continue, soit par un allongement soudain et marqué des temps de réaction.

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8
Q

vigilance c’est quoi?

A

État de préparation à détecter et réagir à certains changements discrets apparaissant à des intervalles de temps variables au sein de l’environnement.
* Il s’agit de la capacité à maintenir un niveau d’efficience attentionnelle suffisant dans des tâches monotones, de longue durée au cours desquelles le nombre de stimuli auxquels il a à réagir est peu élevé.

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9
Q

comment évaluer vigilance

A

tâches de surveillance portant sur la détection d’événements rares.

La stabilité de l’efficience attentionnelle est appréciée à partir du taux de détections correctes et du nombre d’omissions ou fausses alarmes éventuelles, c’est-à-dire les réactions intempestives du sujet à des stimuli non pertinents. Ces épreuves peuvent utiliser tant la modalité visuelle qu’auditive.
o Épreuves ou le sujet doit surveiller l’apparition de discrètes variations d’un certain facteur visuel ou auditif.

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10
Q

qu’est ce que l’attention sélective

A

L’attention sélective et focale renvoie à la capacité du sujet à investir les ressources de traitement dont il dispose sur les éléments pertinents de la situation, tout en inhibant les éléments distracteurs. Le mécanisme de l’attention sélective qui la sous-tend est double :
* Activation de processus de centration sur l’objet de l’attention.
* Inhibition active d’éléments distracteurs potentiellement perturbateurs et pouvant interférer avec la focalisation.

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11
Q

évaluation attention sélective

A

Évaluation :
Tâches de discrimination visuelle :
 Épreuves de figures enchevêtrées.
 Épreuves de « tracking » qui nécessitent de la part du sujet le suivi d’un parcours particulier, trajet lui-même enchevêtré parmi une série d’autres qui constituent les éléments distracteurs de la tâche.
 Épreuves de barrage, telles que le Test des cloches.
 Au niveau des épreuves informatisées, les temps de réaction à choix multiples constituent les tâches de prédilection pour l’analyse de l’attention sélective.
 Les épreuves varient en fonction d’une série de paramètres dont les principaux sont : les modalités sensorielles sollicitées (visuelle et auditive, le plus souvent), le rapport entre le nombre de distracteurs et de cibles et les types de réponses à émettre.
 Épreuves construites à partir du paradigme go/no go : sujet sollicité de réagir sélectivement aux cibles (go) et d’inhiber toute réaction (no go) aux distracteurs.

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12
Q

*vrai ou faux; Les patients avec lésion droite ont tendance à être plus lents que ceux avec lésion gauche pour les tests d’attention?

A

vrai, Normale parce que l’hémisphère droit s’occupe majoritairement de l’attention (modèle de Heillman).

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13
Q

orientation externe de l’attention vs orientation interne

A

Manifestations externes (overt) de l’orientation de l’attention
Ensemble de signes comportementaux témoignant de la qualité de l’orientation de l’attention (mouvements des yeux, orientation du regard, de la tête ou du tronc).
Certaines manifestations externes conditionnant une orientation adéquate de l’attention sont difficiles à apprécier uniquement à partir de la simple observation et nécessitent le recours à des techniques plus fines (ex : balayage visuel, maintien du regard sur une cible, saccades oculaires).
Déplacements internes (covert) de l’attention
L’attention peut être orientée vers la source de stimuli différente de celle vers laquelle les organes des sens sont dirigés. Par exemple, un sujet peut continuer à porter son regard sur la personne qui lui parle, tout en orientant volontairement son attention vers un groupe voisin où se déroule une discussion qui l’intéresse. Être perdu dans ses pensées.

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14
Q

que se passe-t-il à la suite d’une lésion pour l’attention?

A

ð La capacité de ressources attentionnelles disponibles peut être diminuée et s’avérer finalement insuffisante pour la réalisation d’autres activités concurrentes.
ð Une lésion peut amener le patient à être confronté à une perte de différents automatismes (ex. marcher ou parler), dont les tentatives de compensations nécessiteront un effort accru d’attention volontaire. Certains comportements automatisés peuvent donc demander plus d’attention qu’auparavant, ou même excéder la limite des ressources attentionnelles. Ex : ne plus être capable de parler en même temps que de marcher, car marcher demande maintenant beaucoup de concentration.

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15
Q

comment évaluer distribution de l’attention dans l’attention divisée

A

Évaluation : Tâche où le sujet est soumis à deux épreuves de temps de réaction simples, le contraignant ainsi à surveiller simultanément les deux sources potentielles (le sujet doit traiter simultanément 2 sources d’information (une visuelle et l’autre auditive)).

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16
Q

La performance du sujet en tâches multiples dépendra principalement de deux facteurs :

A

1) Le degré d’automatisation des tâches : plus le degré de compétence ou d’expertise est élevé pour une tâche donnée, plus il sera facile de la mener conjointement à une ou plusieurs autres.
2) Le degré d’interférence réciproque : plus les tâches auront tendance à solliciter les mêmes canaux d’informations et donc, des structures cérébrales proches voire identique, plus elles interféreront entre elles lors de leur exécution simultanée. Quand multiples régions sont sollicités, c’est l’hémisphère droit qui est activé.

17
Q

comment évaluer attention divisée

A

Évaluation : Épreuve à double tâche visant à analyser les interférences réciproques inter-tâches mais également à vérifier si le sujet n’a pas privilégié l’une des tâches au détriment de l’autre. Permet d’apprécier la capacité du sujet à allouer spécifiquement son attention sur une tâche plutôt qu’une autre. Ex : Barrage de paires de symboles sur un protocole simulant les pages d’un annuaire téléphonique.

18
Q

localisation dans le cerveau pour les différents types attention:

A

Attention soutenue et vigilance: Cortex pariétal, cortex préfrontal, CCA et tronc cérébrale (formation réticulée)

Attention divisée: Cortex préfrontal et CCA

Attention sélective: Cortex pariétal, thalamus (pulvinar) et colliculus supérieur

19
Q

Négligence unilatérale c’est quoi et causé par quoi

A

Négligence unilatérale : Incapacité de rendre compte de, de répondre à ou de s’orienter vers des stimuli nouveaux ou signifiants présentés du côté opposé à une lésion cérébrale, sans que ce trouble puisse être attribué à un déficit sensoriel ou moteur. Les patients atteints de ce trouble, sans présenter par ailleurs de détérioration intellectuelle, se comportent comme s’ils ignoraient la moitié de l’espace, voire de leur propre corps.

ð Peut aussi concerner les autres canaux sensoriels : l’audition, l’olfaction et le tact

ð Survient fréquemment à la suite d’un AVC à l’hémisphère droit.

20
Q

quelles sont les types de négligences

A

A) NÉGLIGENCE SPATIALE OU EXTRA-PERSONNELLE (OBJETS)
-Dans ces cas, les patients négligent la partie gauche de chaque objet, quelle que soit la position de cet objet par rapport à leur corps.
- Il existe une dissociation entre espace proche et lointain lorsque la tâche demande une réponse motrice.
- Il peut exister une négligence limitée à l’espace proche (péri-personnel, à distance de bras) sans affecter l’espace lointain (extra personnel). L’inverse est également possible.
-négligence dans tous les axes
- Dyslexie de négligence
- Dysgraphie de négligence (ou dysgraphie spatiale)

B) NÉGLIGENCE PERSONNELLE OU CORPORELLE (MOITIÉ CORPS CONTROLATÉRALE)
Défaut d’exploration de la moitié du corps controlatérale à la lésion. Le patient semble oublier son hémicorps lors d’activités élémentaires (toilette, habillage) ou n’arrive pas à désigner certaines parties de l’hémicorps négligé. Serait en rapport avec un trouble de la représentation de la moitié gauche du schéma corporel.

*Asomatognosie = Forme extrême (absence de reconnaissance d’une partie ou de son propre corps)

1) Trouble de l’utilisation de l’hémicorps controlatéral à la lésion (la négligence motrice) : - Sous-utilisation d’un hémicorps, contrastant avec une force musculaire relativement préservée. Ceci correspond à une hypo- ou akinésie unilatérale. Dans sa forme pure, le patient se présente comme s’il était hémiplégique, mais sur forte incitation, il peut mobiliser l’hémicorps avec une force quasi normale. Elle se décrit par une lenteur gestuelle et une perte des réactions de placement et des réactions d’évitement aux stimuli nociceptifs.

2) Troubles correspondant à une difficulté à agir sur des stimuli controlatéraux à la lésion (hypothèse motrice intentionnelle):
- Akinésie hémispatiale : difficulté à agir dans l’hémi-espace gauche (ex : certains patients n’explorent pas le côté gauche dans une tâche de recherche manuelle les yeux fermés).
- Hypokinésie directionnelle:en rapport avec un biais intentionnel spatial ipsilésionnel

21
Q

comment évaluer négligence

A

Épreuve VISUO-PERCEPTIVE : Explorent l’aspect perceptif de la négligence
-Test des figures entremêlées
-Test de Wundt-Jastrow
-Test de dénomination et de désignation d’objets
-Test de lecture

Épreuve VISUO-GRAPHIQUE : Mettent en jeu les aspects perceptifs et intentionnels de la négligence unilatérale
-Test de barrages (lignes, lettres, cloches, étoiles)
-Test de bissection de lignes
-Test de dessin, de mémoire ou en copie
-Test Ogden
-Écriture

22
Q

quelle est la principale origine de la négligence

A

Lobe pariétal inférieur; Touchent davantage les aspects perceptifs.

23
Q

lésion lobe pariétal supérieur:

A

*Lobe pariétal supérieur: Ataxie optique (ce n’est pas une négligence, mais peut y être associé).

24
Q

vrai ou faux;
Lobe préfrontal : Cortex préfrontal dorsolatéral (+ rare), cortex cingulé antérieur et l’aire motrice supplémentaire - Entraine davantage une négligence intentionnelle (akinésie, hypokinésie, extinction motrice, etc.).

A

vrai

25
Q

Régions sous-corticales
* Surtout la substance grise peut provoquer de la négligence. S’accompagne d’une diminution du débit sanguin cérébral cortical ipsilatéral, qui se normalise lors de la récupération.
* Thalamus (noyaux internes et postérieurs, dont le pulvinar), noyau caudé et le putamen
 Contrôle l’attention spatiale
 Rôle de filtrage des informations sensorielles vers le cortex (en particulier vers les régions associatives)
* Capsule interne

A

vrai

26
Q

quels sont les TROUBLES DISTINCTS MAIS PARFOIS APPARENTÉS À LA NÉGLIGENCE UNILATÉRALE

A

extinction: Incapacité à détecter un stimulus sensitif controlatéral à la lésion cérébrale lorsque celui-ci est présenté simultanément à un stimulus ipsilatéral, alors que ce stimulus est détecté lorsqu’il est présenté isolément.

allochirie ou alloesthésie: touche côté gauche bras et prétend avoir été toucher endroit similaire du côté droit

anosognosie:
Absence de conscience ou déni de l’hémiplégie. Peut également concerner l’hémianopsie. Peut persister même après que l’examinateur a démontré au patient son déficit. Un patient atteint d’anosognosie pourrait vouloir se lever et chuter sans comprendre le motif de sa chute.
Il y a des sous-catégories d’anosognosie :
- Anosodiaphorie : Certains patients peuvent reconnaître verbalement l’existence d’un déficit moteur, mais tenter de se comporter comme si ce déficit n’existait pas, ou encore paraître indifférent (composante émotionnelle pour distinguer de l’anosognosie frontal) à leur paralysie. Ne comprenne pas les effets sur les AVQ et AVD, ne voit pas les impacts. Plus frontal.
- Asomatognosie : Méconnaissance de l’hémicorps contra-lésionnel, qui n’est plus reconnu par le sujet. Certains sujets peuvent ainsi nier qu’une partie de leur corps leur appartienne, ou prétendre à une présence étrangère dans leur lit, ou encore à un membre surnuméraire. Plus pariétal.

27
Q

différence entre agnosie pariétale et frontale

A

Agnosie pariétale (asomatognosie): ne reconnait pas son propre corps, pas au courant de son hémicorps touché.

Frontale (anosodiaphorie): conscient de ses difficultés, mais dit qu’il n’a pas besoin d’aide. N’agit pas en conséquence de ses déficits. Minimise les impacts fonctionnels

27
Q

anosognosie serait dû à quoi

A

Dans le modèle de Heilman, l’anosognosie serait due à un déficit des mécanismes de comparaison et de monitoring des informations sensorielles. Elle pourrait résulter soit d’une absence de feedback (rétrocontrôle), soit plutôt d’un déficit de feed-forward, mécanisme sous-tendant l’intention d’agir et la préparation du mouvement.

28
Q

hypothèse du modèle de Heilman pour négligence unilatérale

A

1) L’hémisphère droit serait dominant pour l’attention spatiale, car il aurait la capacité à orienter l’attention indifféremment vers la gauche ou vers la droite, alors que l’hémisphère gauche ne pourrait orienter l’attention que vers l’espace controlatéral (droit).
2) La négligence serait due à un déficit d’activation de l’hémisphère droit, l’hémisphère gauche ne pouvant pas compenser le défaut d’activation vers le côté gauche.

29
Q

qu’est-ce que les circuits intentionnels du modèle de Heilman?

A

2) Les circuits intentionnels seraient constitués de deux boucles cortico-sous corticales impliquant le thalamus et les noyaux gris centraux : l’une venant de l’aire motrice supplémentaire, l’autre d’origine préfrontale.

Les circuits attentionnels et intentionnels seraient tous deux activés de façon tonique et non spécifique par les systèmes activateurs réticulaires du tronc cérébral.

30
Q

qu’est ce que le modèle de Posner dans l’attention spatiale sélective

A

Ce modèle distingue 3 étapes dans l’orientation de l’attention spatiale sélective :
1) Le déplacement de l’attention d’une localisation à une autre
 Dépendant du Colliculus supérieur.
2) L’engagement sur un stimulus
 Dépendant du Pulvinar.
3) Le désengagement préalable à un nouveau déplacement
 Dépendant du Cortex pariétal.

lésion pariétale; Ils sont donc capables de déplacer et d’engager leur attention d’un côté ou de l’autre, mais ils présenteraient un déficit du désengagement de l’attention du côté ipsilésionnel. Une fois leur attention engagée sur une cible du côté non négligé (à droite), ils ont des difficultés de réorientation de l’attention vers la gauche.

31
Q

quelles sont des stratégies d’intervention pour l’héminégligence

A

Technique d’exploration visuelle :
* Activation d’un membre
* Cache-œil /Prismes optiques
* Stimulation sensorielle
* Thérapie par le miroir
* Réalité virtuelle
* Balayage visuel avec rotation du tronc
* Imagerie visuelle

32
Q

STRATÉGIES POUR L’ATTENTION SÉLECTIVE

A

Stratégies pour l’attention
Inciter et soutenir à :
* Initier l’exploration de l’environnement
* Maintenir un comportement orienté vers la tâche
* Réduire les stimuli ou identifier les informations non pertinentes
* Suivre les règles
* Mettre plus d’effort sur la concentration
* Verbaliser chaque étape de la tâche pour maintenir l’attention
* Faire attention aux détails
Raisonnement basé sur l’essentiel :
* Vise à réduire la quantité d’informations à gérer dans une tâche en apprenant au patient à extraire l’essentiel par inhibition d’informations moins importantes.

33
Q

La fatigue chronique, causée ou non par un trouble physique, se définit comme étant une combinaison des symptômes suivants

A

des difficultés de concentration, des difficultés de la mémoire à court terme auto rapportée, des troubles du sommeil et une douleur
musculosquelettique.

dlr peut être subjective (mentale et physique) ou objective (observé par une autre personne)

34
Q

symptôme principal des patients TCC

A
  • La fatigue chronique, qui est un état de fatigue prolongé dans le temps, est un des symptômes prédominants chez les patients atteints de TCC.
  • Les victimes de TCC ressentent plus de fatigue à la suite de leur accident. Une autre étude démontre qu’ils ressentent plus de fatigue mentale et musculaire, ce qui peut être associé à la dépression et à l’insomnie.
    augmentation difficulté d’intégration sociale
  • Sx liés à la fatigue à la suite d’un TCC ne semblent ø affecter la participation dans les activités de la vie courante, mais plutôt la qualité et le temps nécessaire à les effectuer
35
Q

LES MÉCANISMES DE LA FATIGUE CHEZ LES PERSONNES ATTEINTES DE TCC
Fatigue serait multicausale :

A
  • La dépression, la douleur, un sommeil perturbé, l’anxiété et des anomalies endocriniennes à la suite d’un TCC pourraient être des facteurs associés à la fatigue.
  • Le stress situationnel (courts épisodes d’inquiétude) et les plaintes somatiques (p. ex., migraines) ont été associés à la fatigue.
  • Le cerveau d’une personne atteinte d’un TCC serait plus sujet à la fatigue en raison de l’effort demandé pour compenser les dommages engendrés sur le plan cognitif. Il y aurait une diminution de la performance en vigilance à la suite d’un TCC et une augmentation de leur fatigue subjective.
  • Une possible cause de la fatigue est caractérisée par l’atteinte de certaines structures telles que les ganglions de la base. Ganglions de la base sont directement liés au symptôme de fatigue par le fait qu’ils sont impliqués dans l’attention et dans le niveau d’éveil d’un individu. Lésion a/n des ganglions de la base pourrait :
    o Dérégler la connexion entre le cortex préfrontal et le thalamus
    o Perturber l’intégration du système limbique dans les communications volontaires envoyées par le cortex.
    o Entraîner une fatigue physique et une fatigue mentale.
  • La fatigue suivant un TCC serait associée à des anormalités neuroendocriniennes, plus spécifiquement à l’hormone de croissance : une déficience a/n de la production de l’hormone de croissance est souvent constatée à la suite d’un TCC.
  • Une perturbation de l’axe responsable de la sécrétion du cortisol, soit l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien (HPS), contribuerait à l’installation d’une fatigue chronique. Lien avec hypothèse que stress situationnel serait associé à la fatigue : stress situationnel constituerait une variable pouvant influencer l’activité de l’axe HPS.
  • Lien entre la neuro-inflammation suivant un TCC et la fatigue. Le SNC, en réaction à la blessure subite, relâcherait des médiateurs pro-inflammatoires, tels que des cytokines, des prostaglandines et des radicaux libres.
  • Hypothèse génétique : présence de l’allèle E4, l’apolipoprotéine E, combinée à un TCC léger augmente les risques de symptôme de fatigue chronique.
36
Q

Synthèse : Nombreuses hypothèses sont proposées pour comprendre fatigue chronique suite à un TCC:

A
  • Sommeil perturbé
  • Anxiété
  • Il y aurait une diminution de la performance en vigilance à la suite d’un TCC et une augmentation de leur fatigue subjective.
  • Ganglions de la base sont directement liés au symptôme de fatigue par le fait qu’ils sont impliqués dans l’attention et dans le niveau d’éveil d’un individu. Lésion a/n des ganglions de la base pourrait :
    o Dérégler la connexion entre le cortex préfrontal et le thalamus
    o Perturber l’intégration du système limbique dans les communications volontaires envoyées par le cortex.
  • Anormalités endocriniennes (hormones de croissance); Une perturbation de l’axe responsable de la sécrétion du cortisol, soit l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien (HPS), contribuerait à l’installation d’une fatigue chronique
  • Inflammation (Le SNC, en réaction à la blessure subite, relâcherait des médiateurs pro-inflammatoires, tels que des cytokines, des prostaglandines et des radicaux libres.)
  • Douleur
  • Vulnérabilité génétique : présence de l’allèle E4, l’apolipoprotéine E, combinée à un TCC léger augmente les risques de symptôme de fatigue chronique