tuto3 mémoire Flashcards

1
Q

qu’est-ce que la récupération explicite

A

La récupération explicite est bel et bien un processus de récupération et non un type de mémoire. Fait références aux situations dans lesquelles un sujet rappelle volontairement et consciemment des informations stockées en mémoire. Évaluée par des tests classiques de mémoire : rappel libre, rappel, indicé, reconnaissance (mais implicite intervient aussi). Ex : quelqu’un demande le nom de ta mère et tu cherches l’information pour y répondre.
(MÉMOIRE DÉCLARATIVE: MÉMOIRE ÉPISODIQUE ET MÉMOIRE SÉMANTIQUE)

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2
Q

qu’est-ce que la récupération implicite

A

La récupération implicite est mise en jeu quand des expériences préalables modifient la performance dans une tâche qui ne requiert pas le rappel conscient des expériences  permet de faire des choses routinières. Épreuves implicites reposent sur la recherche des effets d’amorçage* et correspondent au phénomène selon lequel la représentation unique d’un stimulus spécifique biaise le traitement ultérieur de ce même stimulus, d’un item appauvri ou proche de celui-ci, en l’absence de toute récupération consciente d’une rencontre préalable avec cet item.

(AMORÇAGE ET MÉMOIRE PROCÉDURALE)

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3
Q

QU’EST CE QUE LA MÉMOIRE PERCEPTIVE?

A

fait partie des représentation à long terme
 Imprime de façon relativement automatique et involontaire l’image des objets que nous voyons, sans les rattacher forcément à un sens ou à un contexte.
 Est la mémoire du percept avant même qu’il ait une signification. Ex. dans le cadre de la perception visuelle, on perçoit parfois une forme avant de l’identifier.
 Conserve de simples images (ex : image du Netter).

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4
Q

qu,est ce que la mémoire épisodique

A

représentation à long terme;
 Concerne le souvenir d’instants uniques, bien localisés dans le temps et dans l’espace.
 Est associé à un instant et à un lieu, ce qui n’est pas le cas de la mémoire sémantique.
 Seulement les instants intenses et marquants.
 Mémoire des événements personnellement vécus situés dans leur contexte temporo-spatial d’acquisition.
 Plutôt que par l’exactitude du souvenir, cette mémoire se caractérise par l’expérience subjective, l’impression de revivre l’événement. Seule forme de mémoire qui au moment du rappel est orientée vers le passé.
 Ex. se souvenir d’une fête, d’un moment particulier ; se souvenir du moment où l’on a appris la nouvelle des attentats du 11 septembre 2001.

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5
Q

qu’est ce qui décrit la mémoire sémantique

A

-fait partie des représentations à long terme
 Stocke des connaissances sur soi ou sur le monde : toutes les connaissances générales que nous accumulons sont du ressort de ce type de mémoire.
 Mémoire des mots, concepts, connaissances du monde, indépendamment de leur contexte d’acquisition.
 Elle permet de se représenter un objet absent, sans l’impression de reviviscence qui caractérise la mémoire épisodique.
 Ex : connaître sa date de naissance et savoir que le Nil est un fleuve en Égypte

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6
Q
A
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7
Q

qu’est ce qui caractérise la mémoire procédurale

A

 Sert à mémoriser notamment des séquences motrices : ex. elle permet d’apprendre à faire du vélo, sans retenir le lieu et/ou le moment de cet apprentissage.
 Concerne l’apprentissage et le stockage des compétences (vélo, piano, ski, etc.).
 Est indépendante des autres types de mémoire.
 Fait appel à la récupération implicite
 Permet d’acquérir des habiletés avec l’entraînement, de les stocker et de les restituer sans faire référence aux expériences antérieures.
 Mémoire automatique, difficilement accessible à la conscience.
 Ce n’est que lorsque la procédure est devenue automatique et ne requiert plus d’attention soutenue ni de verbalisation que l’on peut parler de mémoire procédurale.

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8
Q

qu’est-ce qui caractérise la mémoire de travail

A

 Est à l’œuvre à tout instant de notre vie consciente.
 Participe activement à la création d’une conscience du présent.
 Permet de conserver actives les infos nécessaires à l’accomplissement d’une tâche en temps réel (parler, imaginer, réfléchir, calculer).

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9
Q

qu’est ce que la reviviscence

A

La reviviscence est indispensable à la consolidation en mémoire. Elle peut être consciente ou inconsciente. Il s’agit de différents processus incluant la ré-évocation (1. Spontanée 2. Induite par des discussions ou des indices) de la scène initiale, accompagnée de détails sensoriels (odeurs, images, goût…) ou des mécanismes moins contrôlés se produisant durant le sommeil. La reviviscence occasionne une modification du souvenir, il se transforme au fil du temps.

Cette reconstitution ranime les souvenirs perceptifs de l’événement et cette reviviscence participe à la consolidation du souvenir (laquelle a également lieu durant sommeil). Les reviviscences conduisent à exagérer certains détails, et de réécriture en réécriture, le souvenir s’éloigne involontairement et de façon progressive de la réalité.

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10
Q

qu,est ce que la sémantisation

A

La sémantisation implique que certains souvenirs (mémoire épisodique) sont consolidés (en mémoire sémantique) au fil du temps en se détachant de leur contexte (épisode). Ex. : je me SOUVIENS (épisodique) qu’hier le professeur a dit que 2 + 2 = 4  processus de sémantisation puis  quelques années plus tard je ne me souviens pas du jour où le professeur a dit que 2 + 2 = 4 mais je SAIS (sémantique) que 2 + 2 = 4

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11
Q

qu’est ce que le buffer épisodique

A

Le Buffer (relais) épisodique sert à l’encodage et à la récupération. Il s’agit d’un espace « tampon » de stockage temporaire qui agit en tant qu’interface pour coder de manière multidimensionnelle. Il est limité à 7 +/- 2 éléments reliés à l’empan attentionnel. Il est contrôlé par l’administrateur central qui filtre l’information sensorielle importante à considérer et inhibe les informations non pertinentes. Ainsi, il décide ce qui « mérite » d’être encodé à long terme pour récupération ultérieure.

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12
Q

donner une exemple de lien entre la mémoire perceptive par les entrées sensorielles et la mémoire procédurale perceptivo-motrice

A

Lorsqu’on échappe une efface, cette vision déclenche le schéma d’action qui porte à la ramasser ou encore un crayon qui roule sur la table et qui va tomber nous incite à l’intercepter.

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13
Q

Le lien entre les systèmes de mémoire déclarative (épisodique) et la mémoire procédurale cognitive

A

s’explique par le fait que toutes les interactions avec les systèmes de représentations (incluant mémoire de travail) sont particulièrement importantes lors de la phase d’apprentissage procédural. Ces liens sont de moins en moins nécessaires ensuite au cours du processus d’automatisation. Par exemple, un enfant qui apprend une nouvelle pièce de piano regarde attentivement ses doigts sur les notes mais plus il avance, moins on a besoin de les regarder. Ou encore, quand tu commences à conduire, tu dois toujours réfléchir si tu dois baisser ou lever ton flasher selon quel bord tu tournes mais avec le temps, c’est automatique et ton cerveau prend la décision seul et l’action en suit.

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14
Q

qu’est ce qui caractérise la mémoire perceptive

A

(encodage perceptif très rapide et concentré sur des motifs visuels, sans que l’on puisse associer un sens aux événements de la scène) à mémoire sémantique (percepts acquièrent un sens, qu’est-ce que représente les images) à mémoire épisodique (création de la mémoire de l’événement (Quoi? Quand? Comment? Où ? Qui et avec qui ? = contexte) à souvenir (on se souvient de l’événement sous cette forme unifiée, datée et localisée) **Pas toutes les infos dans mémoire perceptive accèdent au statut de souvenir épisodique  nous ne retenons qu’une quantité assez faible de souvenirs épisodiques de nos vies : il s’agit d’événements marquants, de rencontres avec des personnes importantes, de fêtes riches en émotions.

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15
Q

Connexions directes entre les mémoires perceptive et épisodique

A

+ la mémorisation perceptive est forte, + il est possible de mémoriser des infos de façon épisodique. Les effets d’amorçage perceptif, qui reflètent l’activité de la mémoire perceptive, renforcent la création de souvenirs épisodiques.
Amorçage perceptif = fait d’avoir été en contact perceptif avec un objet, ce qui facilite le traitement perceptif ultérieur de cet objet, à l’insu du sujet.

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16
Q

quelles mémoires nourissent la mémoire procédurale dans l’apprentissage de nouvelles procédures

A

Mémoire de travail et la mémoire épisodique jouent un rôle de premier plan dans l’apprentissage de nouvelles procédures : elles « nourrissent » la mémoire procédurale.

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17
Q

Administrateur central (coordonne la boucle et le calepin) et Modèle de traitement hiérarchique des activités mentales organisé en 3 niveaux de contrôle attentionnel:

A

 Répertoire de schémas d’action déclenchés de façon automatique lors de situations routinière demandant un contrôle attentionnel faible.
 Système gestionnaire de conflits intervenant dans les activités semi-automatiques ; il permet la sélection du schéma le plus approprié à la situation parmi plusieurs en compétition.
 Système attentionnel superviseur (SAS) intervient lors d’une activité nouvelle ou complexe nécessitant l’élaboration de stratégies sollicitant l’initiative du sujet.

18
Q

quels sont les théories de l’oubli en mémoire

A

 Théorie du déclin : la mémoire se dégrade et se fragmente au cours du temps comme tous les processus biologiques; dû au manque d’exercice et à l’absence/rareté de rappels.
 Théorie de l’oublie motivé : mécanismes inconscients qui nous font oublier des faits déplaisants ou angoissants. L’oubli est souvent associé à des évènements ayant une connotation désagréable ou porteurs de stress.
 Théorie de l’entrave : Perturbation de la récupération et non du stockage de l’information, en raison d’un encodage insuffisant, manque de relation avec les acquis sémantiques ou d’indices de récupération inappropriés. Mais l’information stockée existe toujours quelque part dans la mémoire.
 Théorie de l’interférence : Oubli d’une donnée parce qu’une autre empêche sa récupération. Les nouveautés tendent à effacer les souvenirs plus anciens (interférence rétroactive) et, au contraire, les souvenirs anciens empêchent une bonne mémorisation des faits nouveaux (proactive). Permet une mise à jour des connaissances du monde.

19
Q

expliquer les Effet de primauté et de récence :

A

Explique le phénomène par lequel on retient davantage les premières et les dernières infos d’une liste.
 Effet de primauté : reflète l’efficacité avec laquelle les items sont transférés de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme. Au début de la liste, le système dispose d’une place suffisante pour réussir le transfert en répétant mentalement les items. (Aboli par présentation rapide). Interprété comme le résultat du passage des éléments dans la mémoire à long terme.
 L’effet de récence : dû au fait que les items de la fin de la liste (qui viennent juste d’être vus) sont encore disponibles en mémoire à court terme (abolie par distraction). Correspond aux éléments encore activés dans la mémoire à court terme (travail).

20
Q

vrai ou faux: la mémoire non-déclarative se récupère verbalement

A

faux; Permet la réalisation d’activité sans se rappeler explicitement les procédures et sans conscience du moment où nous les avons apprises. Implique mémoire procédurale. Ne se récupère pas verbalement. Ex : faire du vélo, conduire, jouer du piano (seulement lors que la procédure est devenue automatique et ne requiert plus d’attention soutenue ni de verbalisation que l’on peut parler de mémoire procédurale).

21
Q

comment améliorer le stockage

A

Processus actif de consolidation rendant les souvenirs moins vulnérables à l’oubli (améliorer par le sommeil paradoxal et les révisions).

22
Q

comment se passe la récupération

A

Mécanismes actifs qui vont utiliser les indices de l’encodage pour retrouver ce que l’on cherche dans la mémoire à long terme et qui va l’amener dans la mémoire de travail pour être utilisé. 2 types :
1) Rappel (restitution active de l’information)
2) Reconnaissance (requiert seulement de décider si une chose parmi d’autres a été préalablement rencontrée).

23
Q

comment évaluer la mémoire de travail

A

L’évaluation va permettre de mesurer ces composantes : stock phonologique, récapitulation articulatoire et le calepin visuo-spatial, par :
o Répétitions de courtes séries (chiffres)
o Évaluation de l’administrateur central : Évaluer les fonctions exécutives
o Évaluation du buffer : Associer des infos multimodales (visuelles, spatiales) et de les maintenir en mémoire pendant des durées brèves (quelques sec).

24
Q

comment évaluer mémoire sémantique

A

Stock des connaissances qui sont différentes d’une personne à une autre (on doit en tenir compte)
o Évaluée avec des épreuves de dénomination d’images ou de personnes célèbres, de définitions de concepts, d’évocation de mots appartenant à une catégorie sémantique donnée (ex : animaux).
o Évaluation de la sémantique personnelle : plus difficile encore à évaluer puisque les références ne peuvent être qu’individuelles.

25
Q

comment évaluer la mémoire épisodique

A

o Demande au sujet de mémoriser des séries de mots présentées comme des listes de courses ou des histoires de voitures qui tombent en panne.
o Épreuves de mémoire autobiographique qui mettent l’accent sur l’évocation de souvenirs vivaces et détaillés.
o Test de reconnaissance : tâches au cours desquelles le sujet doit indiquer si un item lui a été présenté antérieurement ou non.

26
Q

comment évaluer mémoire procédurale

A

o Proposer au sujet une tâche inhabituelle au fil des essais et à obtenir une courbe d’apprentissage en mesurant l’exactitude et/ou le temps nécessaire à l’accomplissement de la tâche.
o Les épreuves couramment utilisées mesurent moins la mémoire procédurale que l’apprentissage procédural. La mémoire procédurale est vraiment opérationnelle que lorsque la procédure est automatisée.

27
Q

comment évaluer récupération implicite

A

o Repose sur la mesure des effets d’amorçage.
o Une liste de mots est présentée au sujet sans consigne d’apprentissage; on fournit ensuite au sujet des débuts de mots et d’autres triplets de lettres : le sujet complète avec le premier mot qui lui vient à l’esprit. Involontairement, il tend à produire les mots de la liste (pas conscient d’utiliser sa mémoire).

28
Q

lésion selon les mémoires

A

mémoire procédurale: cervelet, striatum, (noyau caudé et putamen), thalamus et cortex moteur

mémoire travail:
boucle phonologique: aire de Broca et aire de wernicke (hémisphère gauche)
administrateur central: préfrontal bilatéral
calepin visuo-spatial: aire visuelle (hémisphère droit) dans le lobe occipital

mémoire sémantique:
préfrontal gauche (récupération sémantique)
temporo pariétal gauche (récupération sémantique)
néocortex temporal gauche (stockage sémantique)

mémoire épisodique:
préfrontal gauche (encodage épisodique)
hippocampe (consolidation)
néocortex (stockage épisodique)
préfrontal droit (récupération épisodique)
pariétal droit (récupération épisodique)

29
Q

TROUBLES COGNITIFS FROIDS

A

attention
mémoire (le stockage n’est pas affecté (contrairement au TNC) mais la récupération est affectée. C’est pourquoi, lors du rappel indicé est possible. Dans le TNC, hippocampe est touché = pas de stockage = pas de rappel indicé et libre)
fonctions exécutives:
o Altération de tous les domaines des FE (inhibition, mise à jour et flexibilité cognitive) avec une taille d’effet modérée à importante.
o L’inhibition semble la plus altérée dans la dépression
o Déficit a/n de la mémoire de travail, des fcts de réactualisation, manipulation ou maintien du contenu dans la mémoire de travail.
o La planification est aussi perturbée : formulation d’objectif, sélection d’action, séquençage et maintien des actions dans la mémoire de travail.
o La fluence verbale est aussi déficitaire, plus la sémantique que la phonémique (probablement en lien avec la nécessité d’une alternance plus importante entre le processus de switching et de clustering

30
Q

TROUBLES COGNITIFS CHAUDS

A

 Biais négatif de réponse qui favorise la perception, l’attention, l’interprétation et la mémorisation des stimuli ayant une valence émotionnelle négatives chez les sujets dépressifs
 Anomalie des systèmes de récompense et punition, avec, en particulier, une hypersensibilité au feedback négatif, voire une hyposensibilité au feedback positif, de même qu’un apprentissage plus défaillant suite à l’exposition à des renforçateurs.
 Motivation réduite chez les patients déprimés : capacité diminuée à fournir un effort dans le but d’obtenir une récompense. L’apprentissage dépendant d’une récompense est donc altéré; peut conduire le patient à faire des choix au hasard.
 Considèrent moins l’environnement positif dans leurs prises de décision.
 La théorie de l’esprit (capacité de faire des inférences sur l’état mental – désirs, intentions, croyances – d’autrui) est diminuée, ce qui contribue à une perception et un traitement des signaux inappropriés.
 L’empathie perturbée (capacité à comprendre l’état émotionnel d’autrui et les raisons qui le justifient, la capacité à partager les émotions d’autrui et le recours à un mécanisme qui permet le maintien de la distinction entre soi/autrui)  contribue à leurs difficultés relationnelles interpersonnelles.
 Perte du biais positif concernant la projection dans l’avenir.

31
Q

C) EXPLIQUER LES FACTEURS INFLUENÇANT LES TROUBLES COGNITIFS DANS LA DÉPRESSION CARACTÉRISÉE

A

Les facteurs cliniques
Les caractéristiques cliniques de l’épisode dépressif (caractéristiques mélancoliques, psychotique) influencent le degré de troubles cognitifs associés.
o Le sous-type mélancolique serait plus déficitaire au niveau de la flexibilité cognitive et de la mémoire de travail verbale, mais pas au niveau de la planification.
o Les sujets non mélancoliques seraient plus déficitaires sur la tâche de Stroop
o Les caractéristiques psychotiques sont généralement associées à des troubles exécutifs plus marqués.
o La récurrence des épisode dépressifs peut conduire à une aggravation des déficits mnésiques
o La comorbidité, anxieuse en particulier, est très présente dans la dépression à rôle délétère sur le plan cognitif surtout a/n exécutif
o La comorbidité addictive (ex : abus d’alcool) interfère également avec les performances cognitives

Les facteurs sociodémographiques
o L’âge de début précoce de la maladie dépressive a été associé à un déficit des FE plus sévère.
o L’âge des patients est corrélé à un déclin cognitif, notamment des FE, cet effet se rajoutant à celui de la sévérité clinique et conduisant ainsi à des déficits cognitifs + sévères chez les sujets dépressifs âgés. Dans cette catégorie de pop, la sévérité de la dépression est davantage corrélée aux troubles cognitifs.

Les facteurs thérapeutiques
o Les traitements médicamenteux peuvent moduler l’impact cognitif de la dépression. Les tricycliques ou tétracycliques, du fait de leurs propriétés anticholinergiques auraient des effets moins favorables sur les fonctions cognitives que les ISRS, IRSNA ou IMAO.
o On ne saurait réduire les troubles cognitifs des dépressifs à des effets indésirables des traitements psychotropes. En effet ces troubles cognitifs ont été constatés également chez des patients sans traitement médicamenteux.

32
Q

impacts fonctionnels mémoire procédurale

A

Mémoire procédurale :
 Affecte la capacité de savoir comment performer lors d’une habilité quelconque.
 Ne sait pas comment conduire, faire un sport, apprendre à utiliser des équipements adaptés (aides techniques et fauteuil roulant).
 La personne n’est plus capable de faire ses activités habituelles (vélo, danse, ski, tricot, couture, etc.).
 Ce qui peut mener à un affect négatif, détresse psychologique et dépression.

33
Q

impacts fonctionnels mémoire de travail

A

 Pendant que la personne joue à un jeu de société, elle est incapable de se rappeler les instructions.
 La personne n’est pas en mesure d’effectuer des calculs mentaux.
 Difficulté de se souvenir et d’adapter une recette.
 Incapacité à se souvenir d’un numéro de téléphone avant de le composer.
 Des longues phrases ne peuvent pas être retenues dans le loop phonologique assez longtemps pour être comprises.
 Doit tout le temps faire répéter les autres, car ne se souvient pas de l’info nécessaire pour la tâche.

34
Q

impacts fonctionnels mémoire sémantique

A

 Incapacité de se souvenir des mots en général, des faits et du vocabulaire.
 Difficulté de se souvenir des dates des fêtes, du nom du président, des dates des événements mondiaux.
 Difficulté à se souvenir des concepts importants pour faire ses tâches au travail.
 Difficulté à l’école à ne se souvient plus de la matière rendu à l’examen.
 Oublie de connaissances sur soi-même.
 Oublier les noms de ses amis et des membres de sa famille.

35
Q

impacts fonctionnels mémoire épisodique

A

 Incapacité de la mémoire autobiographique pour des événements précis.
 Incapacité de se rappeler les événements d’aujourd’hui, qu’est-ce que tu as mangé pour déjeuner, qu’est-ce qu’il s’est passé au travail, le contenu de la session de thérapie.
 Incapacité à se rappeler un instant, un lieu ou un environnement précis.
 Incapacité à reconnaitre des lieux déjà fréquentés, possibilité de se perdre.
 Ne pas se souvenir d’avoir déjà fait quelque chose à le faire ++ fois.
 Ne pas se souvenir de moments marquants (fêtes, mariage, rencontre).
 Se souvient des connaissances (sémantique), mais pas le contexte dans lequel ça été appris. Ex : je me souviens avoir parler de tartes aux pommes, mais je ne sais pas où ni avec qui ni quand.

36
Q

stratégies pour la mémoire

A

o Apprentissage d’informations factuelles en fournissant à la personne la bonne réponse plutôt que de lui demander de la deviner.
o L’apprentissage est plus efficace si on évite toutes erreurs dans la phase initiale d’apprentissage.
o L’apprentissage repose sur la récupération implicite en mémoire (conservée dans plusieurs pathologies) plutôt que sur la récupération explicite en mémoire qui est plus fréquemment atteinte.
o Le but est de faciliter une exécution sans erreurs de l’activité (prévoir l’environnement, guider la personne, etc.)
o Pas d’erreur = bon encodage et répétition = consolidation
o Permet de compenser les troubles de mémoire épisodique

37
Q

correction d’erreur pour les apraxies et apprentissage sans erreurs pour la mémoire

A

vrai

38
Q

ENCODAGE MOTEUR

A

ENCODAGE MOTEUR
o Un mouvement qui aide à un encodage en profondeur
o Un mouvement pré-planifié qui favorise le maintien de l’attention par la présentation de l’information sous plusieurs modes sensoriels.
o Repose sur la mémoire procédurale qui est relativement bien préservée chez la personne ayant un trouble neurocognitif majeur (TNCM).
o Souvent des indices sont nécessaires pour le rappel.
o Le but est que le mvt devienne un automatisme.
Enfant : Un enfant avec un troubles de la mémoire pourrait apprendre jouer au soccer en jouant souvent et toujours au même endroit pour associer les stimuli visuels associés à ce lieu à l’activité de jouer au soccer.
Adulte : Un adulte avec un TCC impliquant des troubles de mémoires apprend le trajet pour se rendre chez son frère, il répète le trajet plusieurs fois et associe certains bâtiments sur son chemin à la direction dans laquelle il doit aller. Par exemple, il doit tourner à droite dans la rue suivant une pâtisserie où l’odeur du pain stimule son odorat en plus de la stimulation visuelle en voyant le commerce.
Aîné : Une dame ayant un TNCM apprenant à coudre arrive à se rappeler plus facilement de la façon de faire lorsqu’elle touche la laine avec ses mains. À force de se pratiquer, cette activité devient un automatisme.

39
Q

RÉCUPÉRATION ESPACÉE

A

o Délai de rappel de plus en plus long pour améliorer la consolidation de l’information.
o Doit presque toujours accompagnée une stratégie d’encodage en profondeur (ex. encodage moteur) lorsque des problèmes de mémoire épisodique sont présents.
o Il importe de faire plusieurs répétitions, à une fréquence optimale pour permettre l’apprentissage.
o Le délai est déterminé selon le niveau de la personne : refaire la séquence avec un délai suffisamment rapproché pour éviter qu’une erreur apparaisse mais suffisamment éloigné pour que ça ne paraisse pas trop enfantin et que la personne s’en souvienne.
o Si le délai est de deux minutes et que la personne réussit, nous doublons ensuite ce délai (4 minutes). Par contre, si la personne échoue au délai de 4 minutes, nous revenons au délai précédant, soit 2 minutes, en fournissant le soutien pour éviter l’erreur. Si la personne réussit le délai de 4 minutes, nous passons donc à 8 minutes.

39
Q

ESTOMPAGE

A

ESTOMPAGE
o Stratégie qui aide l’encodage et la consolidation.
o Consiste à fournir la bonne réponse plutôt que de faire deviner, en enlevant ou ajoutant des étapes pour la personne.
o Diminution graduelle des indices fournis; les indices peuvent être soit un guidage moteur et/ou un guidage visuel et/ou un guidage verbal. Ex : pour une personne ayant besoin d’aide pour mettre ses clés sur une tablette lorsqu’elle rentre chez elle, l’aidant pourrait mettre sa main sur celle de la personne en apprentissage (guidage moteur). L’aidant pourrait aussi lui pointer la tablette et lui-même mettre des clés sur la tablette (guidage visuel/imitation). L’aidant pourrait aussi lui rappeler « Met des clés sur la tablette » (guidage verbal). Poser la question « Où doit-on mettre les clés? » nécessite la récupération explicite alors qu’on vise un apprentissage/récupération implicite en vue de développer l’automatisme.
o Utilisation de cette technique lors de résolution de problèmes avec les enfants où l’on augmente graduellement la difficulté des problèmes à résoudre.
o Importance d’estomper des indices les plus forts en premier. Ex : il faut habituellement retirer d’abord le guidage moteur puis, retirer le guidage visuel et finalement, on termine par retirer le guidage auditif.

40
Q

C) PROPOSER DES MISES EN SITUATION POUR APPRÉCIER L’IMPACT DES DIFFICULTÉS DE CHACUN DES TYPES DE MÉMOIRE ET POUR CHAQUE, NOMMER DES ERREURS PROBABLES

A

Mémoire procédurale (réaliser les étapes d’une tâche connue)
Mise en situation : Mise en situation de tâches connues comme la préparation d’un repas, les soins d’hygiène, un jeu de société ou une tâche manuelle (ex : faire du tricot, bâtir une cabane pour les oiseaux, etc.).
Types d’erreurs : Manque ou oublie complètement certaines étapes, interchange des étapes importantes de la tâche.
Mémoire épisodique (se rappeler d’évènement récent)
Mises en situation :
o Demander à la personne de résumer le contenu de la séance passée en ergothérapie (celle d’il y a 2-3 jours).
o Discuter d’un sujet particulier en début de rencontre + vérifier à la fin de celle-ci si la personne se rappelle la discussion et la décrire.
o Faire une ligne du temps de la journée d’hier.
Types d’erreurs : Ne se rappelle pas certains événements, invente des propos erronés sur des situations antérieures.
Sémantique (savoir à quoi sert un objet commun)
Mises en situation :
o Mise en situation particulière (ex : déballer des cadeaux, colorer des œufs de Pâques, dessiner des cœurs rouges, etc.) où la personne doit déterminer à quel moment il serait le plus pertinent de faire ces activités à vérifier sa mémoire reliée aux fêtes traditionnelles.
o Mise en situation en préparation de repas ou en soins personnels à voir sa compréhension face aux objets devant elle.
Types d’erreurs : Invente une nouvelle utilité à l’objet, reste perplexe devant un objet commun.
De travail (garder en tête et manipuler les informations nécessaires à la réalisation d’une tâche pendant son déroulement)
Mises en situation :
o Demander à la personne d’exécuter une tâche connue (ex : un jeu de société dont l’ergo aura expliquer les règlements) et observer le respect des règles et de la compréhension de la tâche.
o Mise en situation en cuisine, observer si la personne regarde souvent la liste d’ingrédients.
o Nommer un numéro de téléphone et demander au patient de le composer.
Types d’erreurs : Manque de préparation ou de flexibilité durant l’accomplissement de la tâche, ne respecte pas les consignes préétablies.
Mémoire prospective (penser à faire une activité à un moment déterminé)
Mises en situation :
o Demander à la personne ce qu’il lui manque à la maison qu’elle doit aller chercher en revenant du travail.
o Prendre ses médicaments à la bonne heure dans la journée selon un horaire à en sachant que la personne prend ses médicaments au coucher, lui demander les étapes à faire avant d’aller se coucher (voir si elle va penser à nommer la prise de médicaments comme tâche essentielle).
o Mise en situation dans une pièce remplie de « dangers » à voir si la personne va avoir le réflexe d’éteindre la lumière en sortant, fermer le fer à repasser sur la table, fermer les ronds de poêle, etc.
Types d’erreurs : Oubli de l’activité.