tuto 1 agnosies visuelles Flashcards

1
Q

définir perception visuelle vs agnosie visuelle

A

perception visuelle: correspond aux informations visuelles du stimulus qui sont extraites dans les buts d’identifier les objets (quoi?) et aussi de localiser dans l’espace les stimuli visuels (où?).

Agnosie visuelle : Inhabilité à reconnaître ou à comprendre une information entrante visuelle même si les capacités sensorielles sont intactes. Par contre, l’objet peut être rapidement reconnu avec un autre sens (ex : touché) qui n’est pas atteint. Pour finir, cela peut se produire lorsqu’une personne à un AVC, démence, trouble de développement ou plusieurs autres conditions neurologiques.
L’agnosie n’est généralement pas accompagnée d’une perte des capacités visuelles

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2
Q

distinguer zones comme V1, etc

A

Cortex occipital primaire = cortex strié = V1
Aires préstriées sont situées dans lobe occipital = V2, V3, V4, V5
V1 = aire visuelle primaire (l’image commence à se construire)
V2 = aire visuelle secondaire (semblable à V1, mais répond à des images plus complexe)
V3 = aire visuelle tertiaire (peu connue, joue entre autres un rôle dans l’orientation)
V4 = aire visuelle tertiaire (orientation et couleur)
V5 = aire visuelle tertiaire (perception du mouvement)

V3, V4, V5 (ou MT), PO, etc. = aires visuelles tertiaires ou associatives (niveau de traitement plus globale de l’info  associent les signaux en provenance d’autres modalités sensorielles pour faire émerger une représentation intégrée et multisensorielle))
 Bref, contient cortex strié (V1), aires préstriées du lobe occipital et des zones appartenant aux lobes temporaux et pariétaux.

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3
Q

voie ventrale trajet? et rôle?

A

V1-V2-V3-V4-TEO-TE
(TEO-TE = aires inféro-temporales)

lui attribuer une signification grâce aux connexions de TE avec d’autres structures cérébrales (système limbique, lobe frontal).
* TE joue un double rôle soit :
o Un rôle perceptif (effectue la dernière étape du traitement perceptif d’un objet en réalisant une description intégrée de la forme).
o Mnésique (garde une trace des perceptions antérieurement établis permettant leur reconnaissance ultérieure.)

Rôle : perception consciente, la reconnaissance et l’identification des objets en traitant leurs propriétés visuelles “intrinsèques” comme leur forme, leur couleur, texture, etc.

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4
Q

voie dorsale trajet et rôle?

A

V1-V2-V3A-V5 (OU MT)-PO

Relie les aires striées (V1), préstriées (V2, V3A et V5) et inféro-pariétales (PO), est essentielle pour la localisation dans l’espace des stimuli visuels.
* MT pour le mvt et PO est plus pour la localiser

Rôle : Assure le contrôle visuo-moteur sur les objets en traitant leurs propriétés “extrinsèques”, celles qui sont critiques pour leur saisie, comme leur position spatiale, leur orientation ou leur taille

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5
Q

EXPLIQUER SOMMAIREMENT COMMENT LES ÉLÉMENTS SUIVANTS LIÉS AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION VISUELLE INFLUENCENT LA REPRÉSENTATION ET LA RECONNAISSANCE DES OBJETS (pour variabilité de l’information sensorielle)

A

constance de l’objet (reconnaissance sous plusieurs angles)
-la constance de l’objet est donc capitale pour la perception
La variabilité des informations visuelles qui proviennent d’un objet tient à plusieurs causes :
1- Les messages sensoriels sont fortement dépendants de la position de l’observateur et des différentes orientations sous lesquelles se présentent les objets :
2-Les variations d’éclairement sont une 2e source de variabilité sensorielle
3- Les objets sont rarement vus seuls :

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6
Q

EXPLIQUER SOMMAIREMENT COMMENT LES ÉLÉMENTS SUIVANTS LIÉS AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION VISUELLE INFLUENCENT LA REPRÉSENTATION ET LA RECONNAISSANCE DES OBJETS (pour reconnaissance centrée sur l’objet ou l’observateur)

A

Deux approches ont été proposées :
1. Théories centrées sur l’observateur
o Reconnaissance de l’objet vu sous un certain point de vue. La perception se développe à partir de l’analyse des informations obtenues sous ce point de vue.
o Postulent que nous avons en mémoire une surabondance de modèles susceptibles d’être reconnus, il suffit de mettre en correspondance un stimulus avec un des modèles emmagasinés.
o Exemple : La notion clé est que le modèle utilisé pour reconnaître une bicyclette vue de profil est différent de celui qui permet de reconnaître une bicyclette vue de dessus.
o Défaut de cette théorie: ces théories ont besoin d’un stock considérable de modèles mémorisés (il faudrait emmagasiner des modèles de tous les objets que nous reconnaissons) et de plusieurs modèles du même objet afin de pouvoir le percevoir sous toute une série de pdv différents.
2. Théories centrées sur l’objet
o Plus efficace que le système centré sur l’observateur.
o La reconnaissance ne résulte pas simplement de l’analyse des infos apportées par le stimulus; ce sont les données sensorielles qui définissent les propriétés de base et c’est par rapport à elles que sont définies les autres propriétés de l’objet.
o Essentiel pour la reconnaissance de déterminer le grand axe et le petit axe de l’objet. Ces propriétés subsisteront généralement sous différents points de vue (exemple : dans le cas de la bicyclette, grand axe = longueur de la bicyclette / guidon = petit axe)
o La reconnaissance peut aussi dépendre d’un processus de déduction fondé sur quelques traits saillants

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7
Q

EXPLIQUER SOMMAIREMENT COMMENT LES ÉLÉMENTS SUIVANTS LIÉS AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION VISUELLE INFLUENCENT LA REPRÉSENTATION ET LA RECONNAISSANCE DES OBJETS (pour encodage de la forme)

A

Les théories de la reconnaissance (centrées sur objet ou observateur) font l’hypothèse que celles-ci sont fondée sur le découpage de la scène ou de l’objet en ses éléments constitutifs.
Théorie de la reconnaissance de Biederman
Met l’accent sur l’analyse des composantes pour aboutir à la totalité. Cette théorie pose comme postulat central que tout objet peut être décrit comme l’agencement d’un nombre limité de composantes.
o Ces composantes (ensemble de volumes géométriques simples appelées géons) forment l’équivalent d’un alphabet perceptif.
o Les géons visuels constituent les formes fondamentales de la reconnaissance des objets (caractéristiques du pdv de l’observateur déterminent 24 géons) ; les objets sont composés de combinaisons de géons (comparaison : ions sont les composants de base des éléments chimiques).

Chaque géon combine les attributs de ces 4 propriétés :
(1) Section rectiligne/courbe
(2) Variations de taille ; écartement des côtés est-il constant ou variable (ex. Constant : bords parallèles d’un cylindre VS variable : comme dans un cône)
(3) Symétrie
(4) Nature rectiligne/courbe du grand axe de volume.

o Objets sont susceptibles d’être définis par une combinaison de géons (voir figure 5.20).
o Sous certains points de vue, des géons vont être masqués, mais si on peut en discerner quelques-uns, l’objet sera reconnu.

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8
Q

DÉCRIRE ET DISTINGUER LES COMPOSANTES DES GNOSIES VISUELLES D’OBJET SELON LES NIVEAUX DE TRAITEMENT DE L’INFORMATION VISUELLE (MODÈLE DE HUMPHREYS & RIDDOCH) Modèle de Humphreys et Riddoch : Suppose l’existence de 2 grandes étapes dans l’identification d’objet :

A
  1. Étape perceptive (l’image rétinienne est traitée pour aboutir à une description structurée de la forme de l’objet (le percept)
  2. Étape mnésique (le percept s’apparie à une unité de reconnaissance consistant en une représentation similaire stockée qui, une fois activée, permettra l’accès aux connaissances sémantiques – Les connaissances sémantiques sont liés à la mémoire sémantique qui elle est considérée comme l’encyclopédie du cerveau).
    Ces 2 étapes sont encore divisées en différents niveaux → précoce, intermédiaire et tardif.
    **Cette première distinction dans le traitement visuel entre une étape perceptive et une étape mnésique reproduit celle décrite en pathologie entre agnosie aperceptive et agnosie associative (concepts vus à l’objectif 3) **
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9
Q

décrire les traitements perceptifs précoces:

A

Permettent d’extraire de l’image rétinienne les composantes élémentaires de la forme, ou primitives visuelles (bords, coins, courbes). S’effectue de façon indépendante et en parallèle à différentes échelles spatiales et s’applique à la fois à la forme globale du stimulus visuel et à ses composants locaux
- Global pour la forme générale de l’objet (véhiculée par basse fréquence spatiale)
- Local pour les détails (véhiculée par les hautes fréquences spatiales)
Résultat : Ensemble de représentations indépendantes les unes des autres, chacune constituée des primitives visuelles présentes à une échelle donnée = ébauche primaire.

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10
Q

comment évaluer les traitements perceptifs précoces:

A

Évaluer la capacité du patient à extraire les caractéristiques élémentaires de la forme, ou primitives visuelles.
 Manière classique : Faire comparer (ou apparier en choix multiple) des formes qui se distinguent sur une caractéristique. (exemple de la figure 9 plus bas avec les rectangles et les ovales)
o Une perturbation même partielle dans ce type d’épreuve vient entraver l’appréhension de la forme de l’objet
 Manière plus expérimentale : Tâches de détection → Faire identifier la présence ou non d’une cible (ex; la lettre Q) parmi des distracteurs (ex : plusieurs O) qui s’en distinguent par une unique primitive visuelle. (exemple de la figure 10 avec les O et les Q)
o Résultat normal : temps de réaction ne varie pas avec le nombre de distracteurs.
o Résultat anormal (déficit) : Échec à détecter la cible → trouble sévère OU ↑ du temps de détection
Trouble du traitement perceptif précoce → Agnosie de la forme :
 Touche tous les stimuli visuels (objets, images, visages, lettres…)
 Se conduisent presque en aveugle = pas de dessin copié et pas de description des objets.
 Conserve la capacité à identifier l’objet par le touché
 Ne se différencie de la cécité corticale que par la préservation de l’acuité visuelle et de la capacité à percevoir le mvt, la brillance et la couleur.

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11
Q

comment faire l’évaluation de PROCESSUS PERCEPTIFS INTERMÉDIAIRES

A

organisation spatiale différente de ces traits

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12
Q

qu’est-ce que les TRAITEMENTS PERCEPTIFS TARDIFS

A
  • Réalisent la mise en correspondance entre le produit des traitements intermédiaires et une représentation structurale stockée (RSS) de la forme des objets.
  • Réalisation du modèle 3D n’est pas une étape obligatoire dans l’identification visuelle d’un objet = Ressource optionnelle qui est utilisée seulement quand la tâche/les conditions perceptives le réclament (ex : identification d’un objet vu sous un pdv très inhabituel, tâche de catégorisation perceptive).
    o Les différents traitements perceptifs intermédiaires donnés par les différents points de vue vont se transformer pour former une seule et unique représentation de l’objet (vue canonique de l’objet), c’est-à-dire offrir une vision 3D.
  • Implique le calcul d’un système de coordonnées propre à l’objet et donc indépendant du pdv de l’observateur.

Résultat : représentation invariante de l’objet en 3D (constance perceptive)

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13
Q

à quel niveau de traitement se fait la représentation invariante de l’objet en 3D (constance perceptive)

A

TRAITEMENTS PERCEPTIFS TARDIFS

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14
Q

comment faire évaluation des traitements perceptifs tardifs?

A
  • Test de catégorisation perceptive : sujets doivent décider si deux photographies, l’une prise sous un angle canonique et l’autre sous un angle inhabituel, représentent le même objet ou deux objets différents. (sous différents points de vue)
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15
Q

comment se déroule l’étape de reconnaissance de la forme

A

Le percept est d’abord comparé aux représentations structurales stockées en mémoire (pictogène) (RSS) des objets connus et l’activation du pictogène qui suscite un sentiment de familiarité.
Associatif : RSS, associé le sens à l’image.
RSS associé avec les géons, on voit l’image en assemblant des géons. Image de l’objet dans notre tête, nécessite de l’avoir déjà vu. À évaluer avec test d’objet vs non-objet.
Lorsque le percept est correctement établi, il doit être mis en correspondance avec une RSS pour permettre ultérieurement l’accès aux connaissances sémantiques.

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16
Q

quelle est la dernière étape dans le processus d’identification de l’objet?

A

La représentation structurale est associée à la représentation sémantique
le stock sémantique contient l’ensemble des connaissances concernant les objets : leur fonction, leur catégorie, leur contexte d’usage ainsi que des attributs associatifs. Il s’agit d’un ensemble de connaissances auquel on peut accéder à partir de toutes les modalités sensorielles (à partir de la vue de l’objet, de son nom ou de son significatif).

17
Q

qu’est-ce que l’ACCÈS AUX REPRÉSENTATION STRUCTURALES STOCKÉES (RSS)

A
  • Le succès de l’appariement percept-RSS se traduit par un sentiment de familiarité, donc par l’impression d’avoir déjà vu l’objet, sans pour autant en connaître la signification.
  • Attribution d’une signification : la RSS qui vient d’être activée va, à son tour, activer la représentation sémantique correspondant à l’objet perçu.
18
Q

différencier les types d’erreurs entre agnosies aperceptives et associatives

A

aperceptives: Erreurs dites « visuelles » / «morphologiques» : (confondre un stimulus avec un autre physiquement proche, ex. aiguille pour un clou)
associatives: Paraphasie sémantique (confusion entre objets de la même catégorie, ex. dénommer une assiette « fourchette »)
Les erreurs d’identification sont qualifiées de « fonctionnelles » (attribuer à un objet une fct plausible mais inexacte sur la base de son apparence, ex. confondre un compas avec un objet qui permet de piquer, genre des baguettes pour manger)

19
Q

différencier description objet/dessin copié de l’objet vu entre agnosies aperceptives et associatives

A

aperceptives: Généralement vague et peut mettre en évidence des difficultés à percevoir correctement les différentes parties qui le composent.
Généralement déficitaire, les perturbations étant en fct du degré de complexité perceptive du stimulus à reproduire

Associatives:
Quantitativement et qualitativement sans anomalie

**attention au dessin: dessin n’est qu’une mesure très indirecte de la perception de la personne
Si le dessin est mauvais, ça peut résulter de
* Capacités médiocres en dessin
* Autres pathologies associées (apraxie constructive ou syndrome frontal)
 Si le dessin est réussi, ne prouve pas l’absence de trouble perceptif

20
Q

décrire agnosies de la forme

A

Incapacité à discriminer les figures géométriques élémentaires (cercles, carrés…), ce qui explique l’incapacité d’identification des perceptions plus élaborées (objets et images). La personne reste capable d’identifier des couleurs et de repérer la présence d’objets en mouvement.

21
Q

qu’est-ce qu’une Simultagnosie ?

A

type d’agnosie aperceptive:
o Incapacité de reconnaitre des images complexes alors que les détails, des fragments, ou des objets isolés peuvent être perçus sans qu’une synthèse cohérente puisse être faite ; les sujets ne peuvent pas voir plus d’un objet à la fois
 Simultagnosie dite dorsale :
Présente une lésion pariéto-occipitale, souvent associée à un syndrome de Balint et qui pourrait être reliée aux désordres oculomoteurs (la mobilisation de l’objet aggrave d’ailleurs le trouble)

22
Q

localisation des lésions pour agnosie aperceptive et assossiative:

A

aperceptive: section postérieur de l’hémisphère droit)
associative: frontière occipito-temporale en bilatéral)

23
Q

vrai ou faux: traitement local n’influence pas le traitement global.

A

vrai, Précédence globale : le traitement global précède toujours le traitement local en interférant sur le déroulement de celui-ci.
expliquer avec le test de Navon

*** Certains patients avec une agnosie intégrative présentent un effet de précédence globale exagéré alors que d’autres présentent un effet atypique de « précédence locale ».

23
Q

qu’est ce que déficit accès stock structural et comment l’Évaluer

A

Dans ce type de troubles, le stock des représentations structurales est préservé, mais il est inaccessible sur entrée visuelle.
* On utilise pour cela des tâches faisant appel à l’imagerie mentale sur entrée verbale. Les épreuves les plus utilisées sont le dessin et la description d’objets de mémoire à partir de leur nom. La cotation des résultats dans ce type d’épreuves est généralement difficile du fait de la grande variabilité des productions selon les individus, leur niveau de langage et leurs capacités graphiques.
* Cependant, lorsque les performances des patients sont relativement d’un bon niveau, on peut considérer que le stock des représentations structurales est préservé et que l’agnosie correspond à un défaut d’accessibilité

23
Q

qu’est ce qui caractérise agnosie de la forme

A

Agnosie de la forme : Patients ne distinguent que des taches de lumière et de couleur (comportement « en aveugle » des patients).
* Ce déficit touche tous les types de stimuli visuels alors que dans les autres formes d’agnosie, les patients réussissent à identifier quelques objets.
o Agnosie de la forme souvent consécutive à la récupération d’une cécité corticale.

23
Q

qu’est-ce qui caractérise agnosie intégrative

A

Agnosie intégrative : Patients ne parviennent pas à intégrer les différentes composantes visuelles élémentaires en un ensemble perceptif structuré (identifier des objets).
* Caractérisé par des troubles d’intégration et de coordination des informations locales (détails du stimulus) et globales (traits les plus saillants) qui seraient à l’origine des troubles d’identification des objets.
* Patients peuvent copier un dessin par exemple, mais avec une grande lenteur, car ils procèdent à une analyse sérielle, sans perception d’ensemble

23
Q

qu’est-ce qui caractérise agnosie de transformation

A

Agnosie de transformation : Dysfonctionnement de la construction d’une représentation en trois dimensions
* Incapables d’appariés des vues différentes d’un même objet
* Incapable d’identifier un objet lorsque présenté sous un angle inhabituel
* Peu gêné dans la vie courante (manipulent les objets pour les mettre dans une vue canonique habituelle) / considéré comme une pseudo-agnosie, car identification possible en l’absence de la construction d’une représentation 3D.

23
Q

qu’est ce qui caractérise déficit d’accès au stock structural

A

Déficit d’accès au stock structural = Le stock des représentations structurales est préservé, mais inaccessible sur entrée visuelle.

24
Q

qu’est-ce qui caractérise perte de RSS

A

Altération du stock des pictogènes.
* Les productions en dessins de mémoire sont médiocres et aléatoires
* Patients réalisent des dessins différents pour un même mot et sont incapables d’identifier leurs propres productions. Parfois possible de distinguer à quelle grande catégorie appartient l’objet figuré, mais aucun trait distinctif ne permet de reconnaître exemplaire précis au sein de la catégorie.
* Descriptions de mémoire des éléments structuraux des objets sont déficitaires (ex. une huître a 4 pattes).

24
Q

qu’est ce qui caractérise agnosie d’accès sémantique

A

Agnosie d’accès sémantique : Ne parviennent pas à dénommer les stimuli visuels.
* Certains pts sont capables de reconnaître des objets sans pouvoir les identifier.

25
Q

qu’est ce qui caractérise agnosie asémantique

A

Agnosie asémantique = Lorsque l’échec d’identification affecte toutes les modalités sensorielles (agnosie multimodale), on estime que les représentations sémantiques sont altérées.

26
Q

quels sont les troubles de l’aire visuelle primaire

A

-HÉMIANOPSIE ET QUADRANOPSIE (lésion a/n des radiations optiques inférieurs et supérieurs pour hémianopsie et un ou l’autre pour quadranopsie)
-AGNOSIE DES COULEURS (Incapacité à interpréter, nommer ou associer correctement des couleurs à des concepts. Les patients perçoivent les couleurs en tant que stimuli visuels sans en comprendre la signification.
Ils peuvent différentier les couleurs, mais pas les reconnaître)

27
Q

troubles de la voie occipito-temporale: alimenté par quoi?

A

-Le cortex d’association visuelle occipito-temporal inférieur est alimenté par l’ACP

-PROSOPAGNOSIE
Incapacité à reconnaître les visages connus. Les patients peuvent voir les visages et observer leurs traits, mais sont incapables d’associer le visage à des individus spécifiques.
Spécifiquement causé par une lésion dans la région du gyrus fusiforme.

-ALEXIE
Incapacité à lire. Il est question d’alexie s’il s’agit d’une agnosie intégrative et non d’une agnosie de la forme.
Les patients peuvent percevoir les mots écrits, mais sont incapable de les comprendre correctement ou de les lire.
Spécifiquement causé par une lésion au niveau du cortex occipital dominant.

-ACHROMATOPSIE
Incapacité à percevoir les couleurs. Les patients voient en nuances de gris.
Généralement dans un hémichamp visuel, mais peut correspondre à un quadrant ou à l’entièreté du champ visuel.
Spécifiquement causé par une lésion au niveau de l’aire visuelle V4.

28
Q

comment avoir un changement de neuroplasticité

A

dans la thérapie, il faut qu’il y ait un écart entre les capacités cognitives fonctionnels et la demande environnementale si on veut qu’il y ait un changement dans la neuroplasticité.

28
Q

troubles de la voie occipito-pariétale: alimenté par quoi?

A

Le cortex d’association visuelle occipito-temporal inférieur est alimenté par l’ACM et l’ACP

SIMULTAGNOSIE
Difficulté à percevoir plusieurs éléments d’une image en même temps. Les patients ne peuvent percevoir qu’un fragment d’image à la fois, ce qui complique la compréhension globale d’une image.
Les capacités de direction de son attention sur les fragments des images sont souvent réduites, ce qui fait en sorte que leur attention se dirige de façon aléatoire sur les éléments compris dans l’image en question. Il est donc plus difficile pour eux de mettre en perspective la position des fragments les uns par rapport aux autres.

ATAXIE OPTIQUE
Difficulté à effectuer des mouvements précis normalement soutenus par la vision. Les patients ont de la difficulté à pointer avec précision un objet ou à saisir des objets de manière coordonnée par exemple. Cela peut perturber la réalisation des AVQ.
Voie occipito-pariétal.

APRAXIE OCULAIRE
Difficulté à diriger volontairement le regard vers des objets de la vision périphérique par des mouvements oculaires rapides (saccades). Les patients ont de la difficulté à visuellement suivre des objets en mouvement ou à changer rapidement de focus visuel.

29
Q

modèle des quadrants?

A

o Quadrant 1 : Stratégies où le thérapeute montre ou rappelle à l’apprenant quoi faire en donnant des informations claires par rapport à la tâche.
o Quadrant 2 : Les stratégies proposées par le thérapeute engagent l’apprenant dans un processus de décision.
o Quadrant 3 : Les stratégies utilisées par l’apprenant sont visibles par le thérapeute.
o Quadrant 4 : L’apprenant n’utilise pas d’auto-encouragements lors d’une performance réussie. Le thérapeute ne remarque par les stratégies utilisées, elles sont internes.

30
Q

stratégies pour les agnosies aperceptives

A

Rééducation (surtout agnosie intégrative)
- Utiliser les principes de neuroplasticité ; graduer de simple à complexe en proposant un petit écart entre la performance actuelle et l’exigence de la tâche demandée.
- Ex : débuter par des objets éparpillés éloignés, de formes, de couleurs et de grosseurs très différentes, puis ensuite éloignés mais de formes, de couleurs et de grosseurs semblables puis ensuite, entassés de formes, de couleurs et grosseurs très différentes puis ensuite de formes, de couleurs et de grosseurs semblables… progresser vers des images plutôt que des objets en suivant la même progression.
Compensation (surtout intégrative et de la forme)
- Utiliser les autres sens pour identifier les objets (quadrant 3)
- Classer les objets aux même endroits (ex. couteau toujours à la même place dans le tiroir, manette de la télévision toujours à la même place sur la table du salon, etc.)
- Mettre des codes de couleurs (si pas pour formes et achromatopsie) (quadrant 3)

31
Q

stratégies pour agnosies associatives

A

Aller vers des stratégies de compensations, car c’est souvent associé à des lésions plus étendues et à d’autres déficits cognitifs
- Faire de l’enseignement aux proches sur les stratégies adaptatives (quadrant 1)
- Diminuer les objets dans l’environnement de la tâche pour ne laisser que les objets nécessaires
- Donner le bon objet au moment opportun

Agnosie de la forme : Se procurer des objets de différentes couleurs (ex. pour les outils de cuisine) afin de les distinguer par leur couleur plutôt que leur forme et faciliter leur utilisation.
Agnosie intégrative : Associer les objets à autre chose que leur forme, ex : associer la télécommande à un objet avec des chiffres dessus et un bouton pour le volume. Identifier les objets avec des formes géométriques simples : fourchette = triangle, cuillère = rond, etc.
Agnosie de transformation : Positionner ses objets sur des supports de façon à pouvoir les voir de face pratiquement en tout temps et ainsi pouvoir les identifier plus facilement. Manipuler les objets afin de voir la face que la personne est capable de reconnaitre.
Déficit d’accès au stock structural : Apprendre la localisation d’objets fréquemment utilisés dans le domicile et les ranger toujours au même endroit afin de pouvoir les trouver seul.
Perte des RSSS : Inscrire le nom d’objets utilisés fréquemment dessus afin de les reconnaître.
Agnosie d’accès sémantique : Utiliser le toucher et les autres sens afin d’identifier les objets.
Agnosie asémantique : Avoir une routine précise afin d’être habituée de prendre les mêmes objets au même moment dans la journée et les associer à leur emplacement de façon plus automatique. (quadrant 4)

32
Q

qu’est ce que PROCESSUS PERCEPTIFS INTERMÉDIAIRES

A

Réalisent l’intégration des informations extraites lors de l’étape précédente.
D’abord il y a :
- Des mécanismes de « groupement » suivant des règles de continuité, clôture, colinéarité et similarité, permettent d’extraire et de distinguer différentes unités perceptives présentes à une échelle spatiale donnée. Ces traitements aboutissent à une représentation grossière de la forme globale et de la forme des différentes parties composant l’objet.
Ensuite :
- Les descriptions construites aux différentes échelles spatiales (local et global) vont être intégrées en une seule représentation d’ensemble c.-à-d. une représentation prenant en compte les relations spatiales entre les parties d’objet et entre le tout et ses parties. Ceci unifie les éléments appartenant à une même forme de l’objet en une description structurée (mais toujours en 2D) et permet de distinguer un objet parmi d’autres dans une scène visuelle.
Enfin :
- L’information de distance entre l’observateur et les différents points de la description précédente est ajoutée en exploitant les différents indices visuels de profondeur (disparité binoculaire, gradient de texture, etc.) et permet d’inférer les caractéristiques de profondeur et l’orientation des surfaces de l’objet par rapport à l’observateur.

Résultat : description complète de la forme de l’objet, mais dont la caractéristique est d’être toujours « dépendante du point de vue » (représentation 2D 1/2). Ce type de description varie donc pour tout changement de point de vue, et pour un objet donné, il existe autant de représentations de ce type que de points de vue possible (si on change de point de vue, les caractéristiques perçues de l’objet changent et celui-ci n’est pas considéré comme le même objet perçu dans le premier point de vue