Troubles somatoformes Flashcards

1
Q

Dans quelle catégorie se retrouve l’hypocondrie?

A

L’hypocondrie se retrouve dans les désordres de

symptômes somatiques et l’anxiété de maladie

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Q

Qu’est-ce que a piathomimie?

A

Mimer maladie pour prouver qu’ils sont malades, peut devenir grave.

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3
Q

Quelles sont les trois maladies dans les troubles de symptomes somatiques?

A

Désordre de symptomes somatiques

Anxiété de maladie

Désordres de conversion

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4
Q

Quels sont les critères pour les désordres de symptomes somatiques?

A

A. Un (ou plus) symptôme somatique induit un problème fonctionnel.

B. Pensées, comportements excessifs relatif à ce symptôme.

  • Pensées persistantes et excessives concernant la gravité de ses symptomes.
  • Persistance d’un niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou les symptomes.
  • Temps et énergie excessifs dévolus à ces symptomes ou aux préoccupations concernant la santé.

C. Même si le symptôme somatique n’est pas continuel, il faut que sa persistance soit signalée pendant plus de 6 mois.

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5
Q

Quels sont les spécificateurs des désordres de symptomes somatiques?

A
  • douleur dominante
  • Durée des symptômes et niveau de déficit associé
  • Sévérité du trouble = léger : un seul symptôme, modéré : deux symptômes ou plus et sévère : 2 symptômes ou plus et multiples plaintes somatiques associées.
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6
Q

Quels sont les critères de l’anxiété de maladie?

A

A. préoccupation envers le fait d’avoir contracté une maladie.

B. pas de symptômes somatiques évidents ou négligeables, projectiond es symptomes qu’elle pourrait avoir.

C. l’anxiété doit représenter un risque pour la santé et la personne doit être facilement alarmée au sujet de sa santé.

D. Signes envers sa santé sont excessifs.

E. Présence de la préoccupation depuis au moins 6 mois.

F. Préoccupation envers la maladie n’est pas attribuable à d’autres causes.

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7
Q

Quels sont les spécificateurs de l’anxiété de maladie?

A
  • Recherche de soins (visite aux médecins, tests en tout genre etc…)
  • Évitement des soins (les procédures médicales sont rarement utilisées.)
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8
Q

L’hypocondrie fait-il partie du DSM?

A

Non!
3/4 des hypocondriaques sont dans les troubles somatiques.

1/4 des hypocondriaques sont dans l’anxiété de maladie.

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9
Q

Quel est le tableau clinique de l’hypocondrie?

A

L’hypocondrie est associée avec une anxiété sérère. Peut
ressembler aux troubles de panique.

Comorbidité avec troubles anxieux et de l’humeur.

Peur d’une maladie grave. Le point de départ peut venir d’une sensation physique sur laquelle on porte toutes nos préoccupations. La personne atteinte d’hypocondrie est donc persuadée d’être atteinte d’une maladie qu’il a, en fait, lui-même inventé.

En général ils consultent les médecins de famille. Diagnostic non rassurant donc voit plusieurs médecins.

Leur crainte se focalise sur les maladies à la mode dans les médias (cancer du sein. SIDA…) et ils présentent un éventail de symptômes.

Les plaintes incessantes de ces patients finissent par épuiser l’environnement socio-familial. Les personnes sujettes à l’hypocondrie sont souvent progressivement exclues de leur réseau relationnel.

Les enfants peuvent avoir des préoccupations qui semblent hypocondriaques (douleur abdominale) mais il est possible que cela ne soit qu’une réaction au stress. Cela n’est pas prédicteur d’un trouble hypocondriaque.

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10
Q

Quelles sont les statistiques de l’hypocondrie?

A

Prévalence de 1-14 % !!!! Sex ratio 50-50

Plus chez les personnes âgées ? Oui –»Consultent +, abandon des vieux, si malade famille vient les voir.

Apparition du trouble fréquent à l’adolescence et autour de 40-50 ans ou après 60 ans. Maladie chronique.

L’expression du syndrome est culturelle

Maladie complexe car :

Il faut absolument exclure toute les causes physiques

Expliciter la nature de la plainte (trouble somatoforme ou trouble panique)

Connaitre la culture du patient (expert interculturel).

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11
Q

Quelles sont les causes de l’hypocondrie?

A

Accord sur le fait que c’est généré par un trouble cognitif ou de perception et un état émotif puissant.

Personnes qui ont des sensations physiques similaires mais qui y portent exagérément attention. Tendance à l’introspection augment les sensations couplées avec une mauvaise interprétation des sensations. Augmentation de l’anxiété et augmentation des symptômes (cercle vicieux).

Comment et pourquoi une personne arrive-t-elle à ce schéma de pensées ?

Pas ou peu d’indications biologiques ou de troubles psychologiques isolés.

Schéma familial, peut être une contribution génétique non spécifique comme une réaction exagérée au stress.

Tendance à voir les événements sur un versant négatif à focaliser sur le fait qu’ils soient imprévisibles et incontrôlables et qu’il faut donc être en permanence sur ses gardes = vulnérabilité à l’anxiété.

Pourquoi cette anxiété se fixe-t-elle sur des stigmates physiques ?

Possibilité d’apprentissage
familial.

Se développe suite à des évènements de vie qui sont vecteurs d’insécurité, comme un déménagement, un changement d’emploi ou encore la perte symbolique ou réelle d’un proche.

Beaucoup de malades dans la famille (mémoire de maladie comme terreau à leur anxiété)

Apprennent que le malade peut tirer un “bénéfice” social de la maladie.

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12
Q

Quels sont les traitements pour l’hypocondrie?

A

TCC : aider la personne à identifier les symptômes et montrer comment on peut créer de toutes pièces des symptômes. On tente de les persuader que ces sensations sont sous leur contrôle

76% amélioration (5% dans un groupe contrôle).

Travaille aussi sur la gestion du stress.

Façon de rassurer: une des hypothèses serait que les médecin de famille ne n’ont pas assez de temps, ne sont pas assez convainquant.

Pharmacologie : antidépresseur mais pour la prise en charge des troubles associés (anxiété et dépression).

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13
Q

Qu’est-ce que les désordres de conversion?

A

L’anxiété provenant d’un conflit inconscient se déplace pour se fixer
1 sur un objet ou événement = phobie
2 sur une partie du corps = conversion

Les personnes présentent des problèmes physiques comme la paralysie, la cécité, l’aphonie, le mutisme, absence de sensation tactile, ou des spasmes sans cause physique ou pathologique.

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14
Q

Quels sont les critères du DSM pour les désordres de conversion?

A

A. Un ou plusieurs symptômes de perturbation de la motricité ou de la sensorialité

B. Information clinique montrent une incompatibilité entre les symptômes et l’organisation neurologique.

C. Déficit pas mieux expliqué part d’autres désordres

D. Déficit induit un inconfort ou des altérations sociales, fonctionnelles.

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15
Q

Quels sont les spécificateurs de symptomes des désordres de conversion?

A
  • avec faiblesse ou paralysie
  • avec mouvement anormaux (tremblement, dystonique, myoclonie perte équilibre)
  • avec pb de déglutition
  • avec symptôme langagier

–avec épilepsie ou attaque

  • avec anesthésie ou perte de sensibilité
  • avec symptôme sensoriel spécifique (vue, odeur etc..)
  • avec symptômes multiples

Spécifier si :

  • épisode aigu
  • persistant
  • stress psychologique
  • sans stress psycho
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16
Q

Quelles sont les statistiques des désordres de conversion?

A

Troubles de conversion, physique ou simulation parfois délicat de faire la différence.

Symptômes de conversion font suite dans 50 à 90 % des cas à un stress.

Personnes atteintes sont toujours fonctionnelles.

Erreur de diagnostic peuvent être de l’ordre de 5-10%

Difficulté de discerner les simulateurs. Affabulation sur des symptômes, manipulations conscientes pour des raisons intéressées (assurance).

Co-morbidité avec la somatisation, avec trouble anxieux et de l’humeur.

On les retrouve plus souvent dans les services de neurologie

Plus chez les femmes adolescentes – jeune adulte

17
Q

Quelles sont les causes des désordres de conversion?

A

Freud a décrit 4 mécanismes de base :

Un trauma génère un conflit inconscient inacceptable

Le conflit est refoulé

L’anxiété revient à la conscience, elle est convertie. Bénéfice primaire

Attention bienveillante = bénéfice secondaire

Peu d’évidences mais on pense que Freud avait probablement raison. Un événement traumatique que l’on veut fuir ressurgit, la fuite et l’événement lui-même sont inacceptables Alors le seul compromis viable est une conversion de l’anxiété en un symptôme physique socialement admissible mais dont la raison est détachée de la conscience.

Le comportement généré par le mécanisme de conversion restera jusqu’à la résolution du problème.

Enfants/adolescents qui ont eu des troubles de conversion : plus souvent des évènements traumatiques dans leur vie, plus souvent la mère est surprotectrice et surinvestie.

Le bénéfice primaire est le point le plus obscur car les patients qui ont un trouble de conversion sont généralement aussi anxieux sinon plus que d’autres types de patients.

Trouble de conversion plus souvent dans des classes socio-économiques faibles et avec moins d’instruction. Le choix du symptôme peut se fixer sur une pathologie connue dans la famille.

Incidences de ce trouble en régression, la connaissance a éliminé le bénéfice secondaire.

18
Q

Quels sont les traitements possibles pour les désordres de conversion?

A

Peu d’études contrôlées sur les effets des traitements

Identifier et traiter l’événement traumatique et éliminer les bénéfices secondaires du trouble.