Schizophrénie Flashcards
La schizo fait partie de quelle catégorie de DSM?
Fait partie de la catégorie des troubles schizophréniques et troubles psychotiques connexes.
Quels sont les autres troubles dans la même catégorie?
Trouble schizotypique
Trouble délirant, érotomaniaque, de grandeur, de persécution…
Trouble psychotique bref – avec/sans stress important; début postpartum
Trouble schizophréniforme – avec/sans éléments de pronostic favorable
Schizophrénie ♯
Trouble schizoaffectif, bipolaire
Trouble schizoaffectif, dépressif
Catatonie associée ou due à une condition médicale ♯
Quels sont les symptomes?
Délires /délusion
Hallucinations
Pensée (discours) désorganisée (é)
Comportements anormaux ou grossièrement désorganisés (y compris la catatonie)
Symptômes négatifs (expressivité émotionnelle limitée, aboulie)
La schizo est caractérisée par quoi?
un très large éventail de dysfonctionnement cognitif et émotionnel Délire Hallucination Comportements désorganisés Discours désorganisés Émotions inappropriées négativisme
La schizophrénie est un syndrome complexe dévastateur qui affecte toute la sphère du fonctionnement quotidien :
Pensée, perception, discours, gestuelle….
(atteint environ 1 personne sur 100).
Pour quelles raison le OMS a classé la schizo comme faisant partie des 1/10 maladies les plus invalidantes?
Ne mène pas à la mortalité, mais espérence de vie est diminuée de 10 ans.
Beaucoup de tentatives de suicides (20% des cas, 5-6% réussi)
Quelles sont les grandes familles de symptomes?
Positif : comportements en excès
Négatifs : défaut de comportements
Désorganisés : discours désorganisés et incohérent, comportements erratiques, affects inappropriés.
Pour poser un diagnostic il faut au moins deux symptômes appartenant à l’une ou l’autre des catégories présent pendant au moins un mois.
Que peut-on dire des symptomes positifs?
Ils sont les plus visibles
Délire et /ou hallucinations
Délire = croyance qui est en fait une déformation de la réalité (trouble du contenu).
Il existe une hypothèse qui stipule que le délire est une forme de protection /d’adaptation qui soulagerait la personne des changements qui se produisent en elle. Théorie motivationnelle (adaptation, délires sont la pour expliquer des inconforts)
Hallucination :
Perception sans stimulation objective. Tous les sens. La plus fréquentes est auditive.
Imageries cérébrales permettent de localiser le phénomène des hallucinations dans le cerveau.
Pendant les épisodes d’hallucinations auditives la zone la plus active est, de façon surprenante, l’aire de Broca.
Qu’est ce que cela sous entend ?
Ils entendent leur discours interne que le cerveau analyse comme si c’était externe. Donc, la personne pense que le dscours vient de l’extérieur.
Que peut-on dire des symptomes négatifs?
Absence ou insuffisance de comportements normaux.
Repli social, baisse des affects, apathie, pauvreté de la pensée ou de la parole.
25 % des personnes souffrant de schizophrénie présentent des symptômes négatifs.
Avolition : perte des initiatives ou de suivre une action (apathie). perte de volonté même dans les actions quotidiennes (hygiène)
Alogie : perte du discours – réponses brèves. En fait il s’agirait d’un problème de pensée plutôt que de communication .
Anhédonisme : moins de recherche de plaisir
Émoussement affectif:
Personne porte un masque. la communication est possible mais sans le support des réactions émotionnelles du visage. Affect plats ou émoussés. Regard vide, ton monocorde.
Il est possible que ces personnes aient des réactions internes mais ne les expriment pas.
Que peut-on dire des symptomes désorganisés?
Moins étudiés et donc moins compris .
Discours désorganisés.
Ne sont pas conscients d’avoir un problème.
Glissement cognitif (passe du coq à l’âne).
Réponse tangentielle.
Changement brusque de sujet.
Associations décousues. déraillement
Affects inappropriés et comportement désorganisé. pleurs ou rires à des moments inopportuns.
Comportement bizarre, accumulation d’objet. Catatonie. mouvements stéréotypés, flexibilité cireuse .
De ce fait deux personnes peuvent recevoir un diagnostique de schizophrénie avec des comportements très différents .
Il existait plusieurs sous types de schizophrénie, mais ces sous types sont abandonnés dans le DSM-5
Qu’est-ce que la théorie déficitaire?
S’il y a délires = déficite ailleurs, et les délires sont l’expression du problème.
Que sont les critères pour établir un diagnostic de schizo?
A: deux ou plus des symptômes dans les 5 domaines pendant un mois (sauf si traitement efficace). La personne doit être au prise avec ces problèmes pendant au moins 6 mois. Un des symptômes doit être parmi : délusion, hallucination ou pensées désorganisées.
B: il doit y avoir une perturbation majeure dans le fonctionnement de l’individu
C: les signes doivent persister pendant plus de 6 mois et dans ces 6 mois, un mois avec le critère A + périodes résiduelles.
D: des symptômes sur l’humeur ne doivent pas être majeurs.
E: symptômes pas attribuables à des substances
F: pas d’histoire de spectre autistique.
Quelles sont les spécifications à établir apres le diagnostic?
On devra spécifier si il s’agit d’un premier épisode et s’il est aigu ou en rémission (partielle ou totale) ou s’il s’agit d’épisodes multiples aigus ou en rémissions (partielles ou totales). Ou encore s’il s’agit de troubles en continu.
Il faudra également spécifier la sévérité des troubles sur une échelle de 0 à 4 (donc de 5 niveaux) avec en 0 : non présence du symptôme et en 4 : permanent et sévère.
Quels sont les disgnostics différentiels et la comorbidité?
Diagnostics différentiels
DM ou bipolaire avec épisodes psychotiques ou catatoniques; TOC, trouble du spectre autistique, stress post traumatique….
Comorbidité :
Abus de substances, anxiété, TOC et trouble de panique personnalité paranoïde précède parfois la schizophrénie
Quelles sont les statistiques de la schizo?
C’est une maladie chronique qui s’installe (entre 15-35 ans) et qui entraîne des difficulté de fonctionnement en société.
Prévalence : 0.2 à 1.5% on retient le plus souvent 1% de la population. (DSM-5 : 0.3-07%)
Espérance de vie plus faible que la moyenne.
Chez l’homme les risques baissent avec l’âge alors que c’est l’inverse chez les femmes.
Âge moyen d’apparition
Homme : 16- 25 ans
Femme :16-35 ans
Qu’est-ce que le modèle de Crow?
Classification en sous types dépendant de la mise en place de la maladie
Type I : symptômes positifs, favorable à la médication absence de trouble intellectuel.
Type II : symptômes négatifs se rajoutent, affect plat, réaction à la médication faible.
Qu’est-ce qu’un signe prodomique?
Annonce l’arrivée de symptômes futurs, donc peut faire prévention ou surveiller
Que peut-on observer chez les enfants qui vont développer la schizo?
présentent des signes atypiques, anormaux ; leurs réactions émotionnelles sont plus chargées d’affects négatifs que le reste de la fratrie.
Quelles sont les causes de la schizo?
Les causes sont encore inconnues. Cependant, il existe des familles dans lesquelles ce trouble est plus fréquent, ce qui met vraisemblablement en jeu un facteur génétique. Des facteurs environnementaux, viraux et biologiques sont aussi probablement en cause.
L’origine du trouble est donc multifactorielle
Quelles sont les influences génétiques de la schizo?
Ce qui est clair c’est que la schizophrénie repose sur la mise en jeux de plusieurs gènes et probablement de l’interaction de ces gènes.
Plus on a de gènes en commun avec une personne ayant déclaré la maladie plus on a un facteur de risque élevé.
la vulnérabilité génétique n’est pas reliée à une forme de symptômes spécifiques
Quels sont les chromosomes impliqués dans l’influence génétique?
65 gênes touchés et qui ont des relations d’interaction entre eux donc devient très compliqué d’améliorer leur condition.
Pas juste une question de dopamine, ce n’est pas ca le mécanisme primaire de la maladie.
Quelles sont les influences neurobiologiques?
En fait 3 anomalies neurochimiques :
Suractivation des rD2 au niveau striatal
Déficit de Stimulation des rD1 au niveau préfrontal
Problème au niveau des réseaux glutamatergiques
Des études récentes ont montré :
Des problèmes liés au glutamate dans le cortex préfrontal et l’hippocampe.
Corroboré par le fait que des drogues antagonistes des rNMDA induisent des symptômes psychotiques.
Quelles sont les structures cérébrales impliqueés dans la schizo?
Il n’y a pas un seul site cérébral qui serait responsable des troubles.
Élargissements ventriculaires : les ventricules latéraux mais surtout au niveau du 3eme ventricule : conséquences ? –» Pression et compression des neurones/matière grise
Quand on imagine réaliser une action on note une activation du cortex prémoteur (et du cervelet) mais quand on imagine que quelqu’un d’autre fait une action on note une activation des mêmes zones plus du cortex pariétal de HD. Cette région serait la zone de distinction entre soi et les autres. Altération de cette zone chez les schizophrènes = problème de séparation soi ou les autres.
Que peut-on dire du lobe frontal des schizo?
Lobes frontaux : moins d’activité chez les schizophrènes ce qui tend à entraîner des problèmes dans les fonctions exécutives.
Hyperactivité DAergique au niveau sous cortical : on peut voir une augmentation des rD2 jusqu’à 6 fois plus que la norme.
Dysfonction de l’hippocampe et du cortex enthorinal donc problème possible de mémorisation.
Dysfonction du thalamus donc problème dans le filtrage des signaux sensoriels.
Quels sont les facteurs périnataux de la schizo?
Facteurs périnataux :
Faible poids du bébé
Complication à l’accouchement
Problème d’oxygénation à la naissance
Virus pendant le deuxième mois de la grossesse
Problème de migration cellulaire (neurones et cellules gliales) vers le cortex pendant le développement embryonnaire
Quelles sont les causes psychologiques et sociales?
Le stress et les schémas de familles dysfonctionnelles vont influencer la pathologie.
Les rechutes sont plus fréquentes lorsqu’il y a un facteur stress dans le mois précédent.
Que peut-on dire des traitements de la schizo?
il n’existe pas de façon de guérir la schizophrénie.
Chaque personne atteinte peut manifester des besoins différents, à des moments différents.
Une démarche de traitement bien équilibré incluant des médicaments, de la psychothérapie et de la réhabilitation est souvent la plus efficace
sans traitement, de 60 à 80% des patients font une rechute moins d’un an ou deux après l’apparition de la maladie. Un traitement antipsychotique de longue durée permet de ramener ces chiffres à 15-20%. La récupération est plus longue et plus difficile à chaque rechute. Le risque de voir s’installer des symptômes résiduels et une incapacité permanente augmente également.
Quel est le traitement le plus efficace?
Traitement : causes et symptomes de la maladie
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Réadaptation : redonne les moyens d’agir en tenant compte des déficits et des capacités
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Réhabilitation : redonne à la personne sa dignité et e pouvoir d’agir
Qu’en est-il de la médication pour les schizo?
1950 : les neuroleptiques : action sur les symptômes positifs mais peu sur les symptômes négatifs et désorganisés
Antipsychotique conventionnel réussit à environ 60% des patients mais effets secondaires très désagréables.
Antipsychotique atypique
Problème de la non observance thérapeutique : le point noir des antipsychotiques = les effets secondaires
Que peut-on dire des traitements de psychothérapie?
Beaucoup d’essais en thérapie psychanalytique mais peu d’effet.
Thérapie comportementale avec un certains succès.
Tentative de réapprendre aux schizophrènes à maintenir des relations sociales.
Plus récent : tentative d’identification des signes avant coureur de la rechute et gestion de la médication appropriée. Mais besoin de recul pour savoir si maintient à long terme.
Thérapie familiale : éducation de la famille sur les meilleurs fonctionnement familiaux