Troubles du comportement alimentaire Flashcards
Quelles fonctions assure le comportement alimentaire ?
Quelles fonctions assure le comportement alimentaire ?
- Energétique et nutrictionnelle
- Hédonique (affectif, émotionnel )
- Symbolique (psychologique, relationnel, culturel)
Ces 3 dimensions sont perturbées dans les TCA.
Manger participe à la santé, c’est à dire au bien être physique, psychologique et social.
Quelles sont les 3 phases de la prise alimentaire?
Quelles sont les 3 phases de la prise alimentaire?
- Pré-ingestive : rechercher, choix, acquisition, stockage, préparation des aliments (sensation de faim et d’appétit)
- Ingestive ou prandiale : initiation du repas, prise du repas et arret du repas. (sensation d’appétit et de rassasiement)
- Post-ingestive : après le repas et jusqu’aux suivant. (sensation de plénitude et de satisfaction)
Souvent, la seule source d’information concernant ces comportements est l’interrogatoire du patient.
Lorsque l’on reçoit le patient
Lorsque l’on reçoit le patient
- interroger sur le comportement lors des 3 phases de la prise alimentaire
- interroger sur les sensations pour savoir si elles interviennent dans la séquence comportementale alimentaire
Quelles sont les sensations alimentaires (les définir) ?
Quelles sont les sensations alimentaires (les définir) ?
1. Faim = besoin physiologique de manger.
- non spécifque d’un aliment
- peut s’accompagner d’anxiété, de nervosité, d’irritabilité
- sensation désagréable -> déclenche la prise alimentaire
2. Appétit = sélection et consommation d’aliments spécifiques
- envie de manger un aliment précis
- lié à la palatabilité* de l’aliment
- sensation plaisante
3. Rassasiement = interruption de la prise alimentaire
- besoins métaboliques, nutritionnels et psychologiques satisfaits
- succession de rassasiements sensoriels spécifiques
4. Sasiété = disparition de la sensation de faim
état de bien être, de plénitude, de satisfaction
*La palatabilité est la caractéristique de la texture des aliments agréables au palais ; elle intervient dans le plaisir alimentaire.
Quand parle t-on de Troubles du Comportement Alimentaire ?
Quand parle t-on de Troubles du Comportement Alimentaire ?
- attitude et comportements inadaptés face à la nourriture, au poids, à l’image du corps
- conséquences néfastes sur la santé physique ou psychologique (sentiment d’anormalité, exclusion sociale, obsession de l’alimentation ou de l’apparence, troubles des l’humeur…)
- profonde source de souffrance pour l’individu et son entourage
- s’accompagne souvent d’autres troubles (dépression, anxiété)
Les TCA ne sont pas uniquement un pb de silhouette , ce sont des maladies à part entière :
- graves (douleur morale et physique)
- on peut en mourir, altèrent profondement la qualité de vie
Différence entre symptôme et syndrome
Différence entre symptôme et syndrome
- Symptôme = caractèristique particulière de la conduite alimentaire, désordre (ex :perte d’appétit)
- Syndrôme = maladie (ex : anorexie mentale)
Hyperphagie, définition
Hyperphagie
augmentation des apports caloriques au moment des repas.
l’hyperphagie prandiale est souvent mal identifiée par les patients (très dépendant de notre conception de la “norme” liée à notre éducation et à nos représentations)
Tachyphagie
définition
Tachyphagie
rapidité particulière de la prise alimentaire
Hypophagie
définition
Hypophagie
diminution de la prise alimentaire
Expliquer ce que sont les hyperphagies extra-prandiales
Les hyperphagies extra-prandiales :
-
le grignotage :
- ingestion repétée de petites quantités, aliments agréables, faciles d’acces
- sans faim, mais sensation d’ennui
- sans culpabilité
- quantification difficile
-
Compulsion ou “craving”
- consommation impulsive d’un aliment aimé
- en réponse à une envie très forte, sans faim
- soulagement, puis culpabilité
- indépendant de la quantité
- souvent en fin de journée : angoisse vespèrale
- fréquent chez les personnes en retriction
Les 4 stades de la restiction cognitive
Les 4 stades des la restriction cognitive
- légère : les sensations alimentaires sont perçues mais volontairement ignorée
- modérée : perte de contrôle. les sensations alimentaires sont encore perçues mais _impossibles à respecte_r. Comportement alimentaire guidé par les émotions (colère, envie , honte, culpabilité)
- Sévère : les sensations alimentaires ne sont plus perçues.
- Décompensée : perte de contrôle et des sensations. le comportement alimentaire n’est guidé que par les émotions. Le sujet oscille entre les périodes de contrôle et les periode de perte de contrôle du comportement alimentaire.
calcul de l’IMC
IMC = poids (kg) / taille2 (m)
A propos du surpoids et de l’oésité
A propos du surpoids et de l’oésité
- problème mondial de santé publique
- pas répértorié comme TCA , mais cela peut en ête une conséquence.
Définition de l’anorexie selon le DSM 5
les deux types d’anorexie
Définition de l’anorexie selon le DSM 5
- restriction volontaire des apports énergétiques entrainant un IMC inferieur à 17,5
- peur intense de prendre du poids ou de grossir, non soulagée par la perte de poids. au contraire, augment aevc le temps.
- Altération de la percéption du poids et de la forme du corps. influence excessive du poids sur l’estime de soi ou déni de la maigreur.
Il existe 2 types d’anorexie :
- Type restrictif
- Type avec acces hyperphagique purgatif.
Quel est l’élèment central de la conceptualisation cognitivo-comportementale de l’anorexie ?
Quel est l’élèment central de la conceptualisation cognitivo-comportementale de l’anorexie ?
c’est l‘importance exagèrée accordée à la minceur, au poids, et à son contrôle.
Il en découle une grande anxiété.
Puis la perte de la faim et de la satiété.
Tableau clinique
Facteurs prédisposants à l’anorexie
Tableau clinique
Facteurs prédisposants à l’anorexie
Ils sont très variables
- faible estime de soi, auto dévalorisation
- hypersensibilité à l’opinion des autres
- perfectionnisme
- pensée dichotomiques (“tout ou rien”)
- alexithymie et manque de spontaéité
- insécurité dans les interactions avec les autres
- besoin de contrôle elevé, impulsivité
- négation de la gravité de la maigreure, dysmorphophobie
- pensées obessionnelles relatives à la nourriture et à la silhouette
- traitement erroné des informatins relatives au corps ou aux aliments
- comportement alimentaire ritualisé, difficulté à manger en public
- irritabilité, replis sur soi, perte d’appétit sexuel
- hyperactivité physique et intellectuelle