Troubles de la perception Flashcards
La signification que nous attribuons à nos sensations provoquées par des phénomènes externes et/ou internes repose sur les ………. ……..…… .
La perception désigne l’ensemble des ……….. et ……….…. qui nous permettent de prendre conscience du monde qui nous entoure sur la base des …………… élaborées par nos différents ……. . . Il s’agit d’une activité ……………….. si facile et si évidente qu’il semble naturel de penser que le monde est tel que nous le percevons. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle notre perception serait un ………. ………. et ………. du monde qui nous entoure, la perception doit être envisagée comme une ……..…. …..….. résultant d’une interaction entre .. ……. et son ………
La signification que nous attribuons à nos sensations provoquées par des phénomènes externes et/ou internes repose sur les processus perceptifs.
La perception désigne l’ensemble des mécanismes et procédures qui nous permettent de prendre conscience du monde qui nous entoure sur la base des informations élaborées par nos différents sens.
Il s’agit d’une activité permanente si facile et si évidente qu’il semble naturel de penser que le monde est tel que nous le percevons.
Contrairement à l’idée reçue selon laquelle notre perception serait un miroir passif et fidèle du monde qui nous entoure, la perception doit être envisagée comme une construction mentale résultant d’une interaction entre l’individu et son milieu.
Etudier la perception revient à s’intérroger sur la façon dont nous ………. les informations de .. …….….. et dont nous les …….…. . pour construire nos ……………
La connaissance du monde dans lequel nous évoluons s’élabore grâce aux …………. réalisés par les différents systèmes ……………. . Dans la perception du monde extérieur, parmi les modalités sensorielles, la ….….. semble largement ……..…. chez l’homme, notamment par la place qu’elle prend dans notre …………… .
Cette dominance exprime un ……. des mécanismes ……..……. en direction de cette modalité
et la nécessité de ……………. les nombreuses informations présentes à nos yeux pour les identifier.
L’information visuelle aboutit dans notre cerveau d’abord dans les ……. ………… .
Sur le plan ………. (gestes) cette sélection bénéficie de la disponibilité toute particulière de ……….… oculaires en réponse à un ……..… visuel.
Etudier la perception revient à s’interroger sur la façon dont nous utilisons les informations de l’environnement et dont nous les transformons pour construire nos représentations. La connaissance du monde dans lequel nous évoluons s’élabore grâce aux traitements réalisés par les différents systèmes sensoriels. Dans la perception du monde extérieur, parmi les modalités sensorielles, la vision semble largement dominante chez l’homme, notamment par la place qu’elle prend dans notre conscience.
Cette dominance exprime un biais des mécanismes attentionnels en direction de cette modalité et la nécessité de sélectionner les nombreuses informations présentes à nos yeux pour les identifier. L’information visuelle aboutit dans notre cerveau d’abord dans les aires occipitales. Sur le plan moteur (gestes) cette sélection bénéficie de la disponibilité toute particulière de mouvements oculaires en réponse à un influx visuel.
Notre capacité de __________ des informations visuelles nécessite l’intervention d’un _______ complexe qui, à partir de simples différences de ________, reconstruit une représentation d’un objet, en passant pas diverses étapes d’_______ puis de regroupement des caractéristiques ________.
Au moins un ____ du cerveau humain est consacré à la modalité ______. Les anatomistes ont décrit plusieurs dizaines d’aires _______ différentes jouant un rôle dans la vision. Ces aires peuvent se regrouper en deux voies.
Rappels sur la perception visuelle
Notre capacité de reconnaissance des informations visuelles nécessite l’intervention d’un système complexe qui, à partir de simples différences de luminance, reconstruit une représentation d’un objet, en passant pas diverses étapes d’extraction puis de regroupement des caractéristiques élémentaires.
Au moins un tiers du cerveau humain est consacré à la modalité visuelle. Les anatomistes ont décrit plusieurs dizaines d’aires corticales différentes jouant un rôle dans la vision. Ces aires peuvent se regrouper en deux voies.
La voie parvocellulaire ventrale ou le système “quoi?”
est chargée de traiter les informations qui permettront l’_________ d’un objet, un objet étant caractérisé par son _______, des propriétés ________, une fonction pratique, une étiquette ______. L’identification d’un objet fait donc appel à des mécanismes complexes et __________. Une lésion de cette voie entraîne une _______ ______.
La voie parvocellulaire ventrale ou le système “quoi?”
est chargée de traiter les informations qui permettront l’identification d’un objet, un objet étant caractérisé par son volume, des propriétés physiques, une fonction pratique, une étiquette verbale. L’identification d’un objet fait donc appel à des mécanismes complexes et multimodaux. Une lésion de cette voie entraîne une agnosie visuelle.
La voie magnocellulaire dorsale ou le système “où?”
permet la ________ des objets dans l’espace ____________l grâce à la vision ________. Cette voie traite les informations de luminance non ______, peu détaillées, de faibles ________. Une lésion de cette voie entraîne une agnosie ______.
La voie magnocellulaire dorsale ou le système “où?” permet la localisation des objets dans l’espace tridimensionnel grâce à la vision périphérique. Cette voie traite les informations de luminance non colorée, peu détaillées, de faibles contrastes. Une lésion de cette voie entraîne une agnosie spatiale.
Les aires visuelles
Le cortex visuel s’étend sur le lobe ______, il est constitué de l’aire visuelle _______ V1 (aire 17 ou aire ____), des aires visuelles _________ (V, V, V ou aires 17, 18 et 19) et des aires visuelles ________.
Les aires visuelles
Le cortex visuel s’étend sur le lobe occipital, il est constitué de l’aire visuelle primaire V1 (aire 17 ou aire striée), des aires visuelles secondaires (V2, V3, V4 ou aires 17, 18 et 19) et des aires visuelles associatives.
Le cortex visuel primaire (V1) constitue le point d’_____ des informations visuelles provenant du _____ ________ latéral du ________. Cette région possède une organisation ___________ : les informations venant du _____ du champ visuel (la fovéa) sont traitées par la partie ________ de l’aire V1 et celles venant de la périphérie du champ visuel sont traitées par la partie _________.
Le cortex visuel primaire (V1) constitue le point d’entrée des informations visuelles provenant du corps genouillé latéral du thalamus. Cette région possède une organisation rétinotopique : les informations venant du centre du champ visuel (la fovéa) sont traitées par la partie postérieure de l’aire V1 et celles venant de la périphérie du champ visuel sont traitées par la partie antérieure.
Les informations traitées par le cortex visuel primaire sont transférées vers les aires ____-______ où des traitements plus approfondis ont lieu. L’aire V2 maintient la ________ de l’information visuelle. Les informations sont ainsi séparées en deux voies au delà de l’aire V2 :
-D’une part au sein de la voie _______ vers le lobe _______. Après avoir traversée V_, V_, V_, V_, elle s’étend tout au long de la région____-________.
-Et d’autre part au sein de la voie _______ vers le lobe _______. Notons que V4 est l’aire de la vision des ________ et de la reconnaissance des _______ (orientation, longueur, largeur). Tandis que V__ joue un rôle dans la _______ des mouvements. Aire qui comprend : l’aire temporo-_______ (V5) et l’aire pariéto-occipitale (PO ou V6-V6A).
Les informations traitées par le cortex visuel primaire sont transférées vers les aires extra-striées où des traitements plus approfondis ont lieu. L’aire V2 maintient la ségrégation de l’information visuelle. Les informations sont ainsi séparées en deux voies au delà de l’aire V2 :
- D’une part au sein de la voie ventrale vers le lobe temporal. Après avoir traversée V1, V2, V3, V4, elle s’étend tout au long de la région inféro-temporale.
- Et d’autre part au sein de la voie dorsale vers le lobe pariétal. Notons que V4 est l’aire de la vision des couleurs et de la reconnaissance des formes (orientation, longueur, largeur). Tandis que V5 joue un rôle dans la perception des mouvements. Aire qui comprend : l’aire temporo-médiane (V5) et l’aire pariéto-occipitale (PO ou V6-V6A).
Rappel : Une lésion unilatérale du lobe occipital entraine une atteinte du ________ de l’information visuelle dans le champ visuel _________ à la lésion. Les lésions des lobes occipitaux droit et gauche entrainent des déficits sensoriels _________. On les appelle des déficits « _________», car ils préservent la topograpghie de la rétine (ses coordonnées ______). Des lésions bilatérales du cortex visuel peuvent entraîner une baisse considérable de l’_____ visuelle. Cependant une perte d’acuité peut être due à des lésions pratiquement n’importe où entre l’oeil et le cerveau.
Rappel : Une lésion unilatérale du lobe occipital entraine une atteinte du traitement de l’information visuelle dans le champ visuel controlatéral à la lésion. Les lésions des lobes occipitaux droit et gauche entrainent des déficits sensoriels comparables. On les appelle des déficits « rétinotopiques », car ils préservent la topograpghie de la rétine (ses coordonnées spatiales). Des lésions bilatérales du cortex visuel peuvent entraîner une baisse considérable de l’acuité visuelle. Cependant une perte d’acuité peut être due à des lésions pratiquement n’importe où entre l’oeil et le cerveau.
b) Troubles de la reconnaissance des objets
Nous avons l’impression que la reconnaissance des objets se fait ____________ et sans effort. Il nous suffit de regarder par la fenêtre pour percevoir une scène complexe composée d’objets divers, ______, superposés. A l’origine de cette aptitude, il n’y a qu’une _________ particulière de la _______ sur la rétine. Par ailleurs, malgré un changement perpétuel des informations visuelles (changement de ________, objets qui partagent la même fonction peuvent avoir des tailles différentes, variables, des objets peuvent être vus sous des angles différents) nous avons une représentation _______ et _________ des objets.
b) Troubles de la reconnaissance des objets
Nous avons l’impression que la reconnaissance des objets se fait automatiquement et sans effort. Il nous suffit de regarder par la fenêtre pour percevoir une scène complexe composée d’objets divers, mobiles, superposés. A l’origine de cette aptitude, il n’y a qu’une répartition particulière de la lumière sur la rétine. Par ailleurs, malgré un changement perpétuel des informations visuelles (changement de luminosité, objets qui partagent la même fonction peuvent avoir des tailles différentes, variables, des objets peuvent être vus sous des angles différents) nous avons une représentation unifiée et constante des objets.
L’analyse des déficits de la ___________ des objets a débuté dans la seconde moitié du ___e siècle et la terminologie des troubles fait encore usage de la terminologie introduite par _______ (1___) qui a introduit le terme de ______ mentale. Freud (1891) parle d’agnosie pour préciser et remplacer le terme de _____ mentale. Il soutient que les déficits agnosiques ne relèveraient pas simplement d’une ___________ de la perception, mais traduisaient plutôt la perte de certaines __________ antérieures.
L’analyse des déficits de la reconnaissance des objets a débuté dans la seconde moitié du XIXe siècle et la terminologie des troubles fait encore usage de la terminologie introduite par Lissauer (1890) qui a introduit le terme de cécité mentale. Freud (1891) parle d’agnosie pour préciser et remplacer le terme de cécité mentale. Il soutient que les déficits agnosiques ne relèveraient pas simplement d’une désorganisation de la perception, mais traduisaient plutôt la perte de certaines connaissances antérieures.
Les agnosies visuelles:
- Définition: trouble de la __________ visuelle, alors que les _________ visuelles sont _________. C’est l’incapacité de reconnaître ce qui est ___ (gnosie = connaissance, agnosie = ignorance). L’acuité visuelle est ______ : l’information visuelle a été bien reçue, mais la l’information visuelle n’a pas été _______. Les agnosies visuelles peuvent altérer la perception des images, des ______, des objets, des couleurs et des _______ ou s’associer entre elles.
Par convention, on exclut l’_________ des agnosies, qui est l’absence de conscience d’un trouble (cognitif, comportemental ou _____), liée à des lésions ______ ou de l’hémisphère ______. Lorsqu’une agnosie touche une seul hémichamp visuel (droite ou gauche), il s’agit d’une _____-________ .
Les agnosies visuelles: (cf. O. Sacks. (1985). L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau.)
- Définition: trouble de la reconnaissance visuelle, alors que les sensations visuelles sont préservées. C’est l’incapacité de reconnaître ce qui est vu (gnosie = connaissance, agnosie = ignorance). L’acuité visuelle est normale : l’information visuelle a été bien reçue, mais la l’information visuelle n’a pas été comprise. Les agnosies visuelles peuvent altérer la perception des images, des formes, des objets, des couleurs et des visages ou s’associer entre elles. Par convention, on exclut l’anosognosie des agnosies, qui est l’absence de conscience d’un trouble (cognitif, comportemental ou moteur), liée à des lésions frontales ou de l’hémisphère mineur. Lorsqu’une agnosie touche une seul hémichamp visuel (droite ou gauche), il s’agit d’une hémi-agnosie
Manifestations des agnosies visuelles:
un objet ou plus encore une _______ ne sont pas identifiés (plus rarement seront concernés les formes, les couleurs, les ______). Le patient considère avec ________ l’objet présenté. Cet objet lui paraît _______. Par contre, l’identification reste toujours possible par les autres _____ sensoriels : l’objet placé dans la main est _______ (par sa ______, son t______…), un bruit caractéristique de cet objet permet également son identification.
Manifestations: un objet ou plus encore une image ne sont pas identifiés (plus rarement seront concernés les formes, les couleurs, les visages). Le patient considère avec perplexité l’objet présenté. Cet objet lui paraît étrange. Par contre, l’identification reste toujours possible par les autres canaux sensoriels : l’objet placé dans la main est reconnu (par sa forme, son toucher…), un bruit caractéristique de cet objet permet également son identification.
4 critères définissent les agnosies visuelles :
- Déficience de la reconnaissance des _______
- Dans la modalité sensorielle _______
- Sans déficit sensoriel __________
- Ni trouble majeur des autres fonctions _________
- Causes : lésion des aires occipitales et ___________.
4 critères définissent ce trouble:
- Déficience de la reconnaissance des stimuli
- Dans la modalité sensorielle visuelle
- Sans déficit sensoriel élémentaire
- Ni trouble majeur des autres fonctions cognitives
- Causes : lésion des aires occipitales et temporales.
-Diagnostic et évaluation des agnosies visuelles :
- __________ d’objets (si nécessaire en présentation _______)
- identification d’_______ (si nécessaire à l’aide d’images “ _________ “ par leur distinction fond- forme, soit avec peu de _____, voire même des silhouettes, soit des figures __________)
- tests d’_________ de formes ___________ ou différentes
- copie d’objets ou de ________.
- Diagnostic et évaluation :
- identification d’objets (si nécessaire en présentation insolite)
- identification d’images (si nécessaire à l’aide d’images “ difficiles “ par leur distinction fond- forme, soit avec peu de détails, voire même des silhouettes, soit des figures enchevêtrées)
- tests d’appariements de formes identiques ou différentes
- copie d’objets ou de dessins.
On distingue plusieurs types d’agnosie visuelle:
On distingue plusieurs types d’agnosie visuelle:
- Agnosie aperceptive:
- Agnosie des formes:
- Agnosie associative:
- Simultagnosie:
- Agnosie des mots ou alexie :
Agnosie aperceptive:
-Agnosie aperceptive: le patient ne copie pas correctement un dessin ou n’apparie pas deux formes identiques qu’il y ait signification ou pas.
Agnosie des formes:
Agnosie des formes: Incapacité à discriminer des figures géométriques élémentaires (carrés, rond, triangles…), ce qui explique la difficulté à identifier des images, des objets. Cette perturbation est la conséquence de lésions occipitales qui peuvent être bilatérale mais qui impliquent l’hémisphère droit.
-Agnosie associative: Perception normale (le patient copie correctement un dessin), mais difficulté dans l’association avec sa signification.
-Agnosie associative: Perception normale (le patient copie correctement un dessin), mais difficulté dans l’association avec sa signification.
Figure 4: Agnosie de la forme après atteinte du cortex préstrié
La personne ayant subi une lésion du cortex préstrié reste capable de reproduire un dessin mais ne comprend pas ce que son dessin représente, ici, la cathédrale Saint-Paul de Londres (Lawrence Erisbaum Associates).
Le cortex préstrié de ce patient a été très abîmé par un infarctus qui a épargné l’aire V1. Ce patient a reproduit un croquis de la cathédrale Saint-Paul de Londres de façon très précise, mais il y a passé beaucoup de temps et ne comprend pas ce qu’il a dessiné. Grâce à ses aires intactes, cette personne identifie les éléments locaux de forme (angles, profils) mais sa lésion préstriée l’empêche d’intégrer ces lignes dans un tout et de voir que son dessin représente un bâtiment.
Figure 4: Agnosie de la forme après atteinte du cortex préstrié
La personne ayant subi une lésion du cortex préstrié reste capable de reproduire un dessin mais ne comprend pas ce que son dessin représente, ici, la cathédrale Saint-Paul de Londres (Lawrence Erisbaum Associates).
Le cortex préstrié de ce patient a été très abîmé par un infarctus qui a épargné l’aire V1. Ce patient a reproduit un croquis de la cathédrale Saint-Paul de Londres de façon très précise, mais il y a passé beaucoup de temps et ne comprend pas ce qu’il a dessiné. Grâce à ses aires intactes, cette personne identifie les éléments locaux de forme (angles, profils) mais sa lésion préstriée l’empêche d’intégrer ces lignes dans un tout et de voir que son dessin représente un bâtiment.
-Simultagnosie: Incapacité de percevoir une scène visuelle alors que les éléments isolés sont bien perçus. Il s’agit d’un rétrécissement du champ de l’attention visuelle. La simultagnosie perturbe la lecture, le dénombrement et l’interprétation d’images complexes (voir Figure 5)
-Simultagnosie: Incapacité de percevoir une scène visuelle alors que les éléments isolés sont bien perçus. Il s’agit d’un rétrécissement du champ de l’attention visuelle. La simultagnosie perturbe la lecture, le dénombrement et l’interprétation d’images complexes (voir Figure 5)
Figure 5: Test des figures enchevêtrées
Le patient simultagnosique est incapable de percevoir plusieurs éléments dans ce type de figures, alors même qu’il n’a pas de problème à le reconnaitre présentés de manière isolée.
Figure 5: Test des figures enchevêtrées
Le patient simultagnosique est incapable de percevoir plusieurs éléments dans ce type de figures, alors même qu’il n’a pas de problème à le reconnaitre présentés de manière isolée.
- Agnosie des couleurs ou achromatopsie cérébrale: L’achromatopsie cérébrale est une perte de la vision des couleurs à la suite d’une lésion cérébrale, souvent due à un accident vasculaire cérébral chez une personne qui, auparavant, voyait les couleurs parfaitement. Elle a été initialement décrite par l’ophtalmologue suisse Louis Verrey à la fin du XIXe siècle. Par ailleurs; ce trouble est accompagné de la perte de la connaissance sémantique dans le domaine des couleurs, souvent associée à un trouble du langage. Les patients ne savent plus colorier des dessins en noir et blanc d’objets qui ont une couleur caractéristique (par exemple, ils peuvent colorier une grenouille en rouge, rencontrent des difficultés pour évoquer la couleur lorsqu’on lui demande: quelle est la couleur d’une tomate ?). Ils sont souvent conscients de leurs erreurs, mais ne savent pas les corriger. En fait, la perception des couleurs en elle même semble intacte : ces patients peuvent ordonner de façon correcte une série de pastilles colorées du bleu au rouge. Le neurologue Semir Zeki fut l’un des premiers à proposer une explication fonctionnelle en montrant que chez ses patients la région lésée incluait les régions inféro-temporales du cortex visuel et en particulier l’aire V4 qui est impliquée dans le traitement des couleurs.
- Agnosie des couleurs ou achromatopsie cérébrale: L’achromatopsie cérébrale est une perte de la vision des couleurs à la suite d’une lésion cérébrale, souvent due à un accident vasculaire cérébral chez une personne qui, auparavant, voyait les couleurs parfaitement. Elle a été initialement décrite par l’ophtalmologue suisse Louis Verrey à la fin du XIXe siècle. Par ailleurs; ce trouble est accompagné de la perte de la connaissance sémantique dans le domaine des couleurs, souvent associée à un trouble du langage. Les patients ne savent plus colorier des dessins en noir et blanc d’objets qui ont une couleur caractéristique (par exemple, ils peuvent colorier une grenouille en rouge, rencontrent des difficultés pour évoquer la couleur lorsqu’on lui demande: quelle est la couleur d’une tomate ?). Ils sont souvent conscients de leurs erreurs, mais ne savent pas les corriger. En fait, la perception des couleurs en elle même semble intacte : ces patients peuvent ordonner de façon correcte une série de pastilles colorées du bleu au rouge. Le neurologue Semir Zeki fut l’un des premiers à proposer une explication fonctionnelle en montrant que chez ses patients la région lésée incluait les régions inféro-temporales du cortex visuel et en particulier l’aire V4 qui est impliquée dans le traitement des couleurs.
c) Troubles de la reconnaissance des visages
Les visages pourraient avoir un statut particulier dans les processus de reconnaissance à plusieurs titres. Notre habilité à percevoir est considérables : de mimines différences entre deux visages peuvent être notée, même si un visage n’est pas familier, on peut assez facilement dire qu’il s’agit de celui d’une femme ou d’un homme ou donner approximativement son âge ; on peut également reconnaître les mimiques, ou lire encore sur les lèvres.
c) Troubles de la reconnaissance des visages
Les visages pourraient avoir un statut particulier dans les processus de reconnaissance à plusieurs titres. Notre habilité à percevoir est considérables : de mimines différences entre deux visages peuvent être notée, même si un visage n’est pas familier, on peut assez facilement dire qu’il s’agit de celui d’une femme ou d’un homme ou donner approximativement son âge ; on peut également reconnaître les mimiques, ou lire encore sur les lèvres.
Prosopagnosie ou agnosie des visages: trouble limité à la reconnaissance, l’identification des visages (temporo-occipital bilatérales ou unilatérales droites). La prosopagnosie se manifeste par l’impossibilité d’identifier un visage connu et d’éprouver un sentiment de familiarité devant un visage familier, célèbre ou son propre visage (dans un miroir). La reconnaissance est possible par d’autres renseignements: voix, démarche, vêtements. Elle peut être isolée ou s’intégrer dans une agnosie visuelle. Les patients peuvent déceler les différences entre deux visages, tout en restant incapables de les reconnaître.
Prosopagnosie ou agnosie des visages: trouble limité à la reconnaissance, l’identification des visages (temporo-occipital bilatérales ou unilatérales droites). La prosopagnosie se manifeste par l’impossibilité d’identifier un visage connu et d’éprouver un sentiment de familiarité devant un visage familier, célèbre ou son propre visage (dans un miroir). La reconnaissance est possible par d’autres renseignements: voix, démarche, vêtements. Elle peut être isolée ou s’intégrer dans une agnosie visuelle. Les patients peuvent déceler les différences entre deux visages, tout en restant incapables de les reconnaître.