ANNALES Flashcards
L’aphasie de Broca :
a) Est un trouble du langage qui touche le versant expressif du langage et qui a été décrite en 1861 par le célèbre neurochirurgien Broca.
b) Se caractérise par une intense logorrhée, elle sera ainsi dénommée «aphasie fluente ».
c) Peux être accompagné d’un trouble de l’écriture (dysorthographie).
d) Est concomitante d’une lésion dans le gyrus frontal inférieur gauche.
L’aphasie de Broca :
a) Est un trouble du langage qui touche le versant expressif du langage et qui a été décrite en 1861 par le célèbre neurochirurgien Broca. (p237, chap8)
b) Se caractérise par une intense logorrhée, elle sera ainsi dénommée «aphasie fluente ». (Non, au contraire la production du langage est lésée, p237, chap8)
c) Peux être accompagné d’un trouble de l’écriture (dysorthographie). (p237, chap8)
d) Est concomitante d’une lésion dans le gyrus frontal inférieur gauche. (p379, chap11)
Le modèle de l’attention de Posner :
a) A été proposé par Posner en 1994.
b) Comprend un réseau antérieur qui intègre le cortex temporal latéral pour son rôle dans la détection de cible visuelle.
c) Comprend un réseau de l’éveil et de la vigilance qui intègre le cortex frontal droit et le locus coeruleus du tronc cérébral.
d) Comprend un réseau postérieur situé au niveau du cortex occipital qui assurerait l’orientation spatiale de l’attention visuelle.
Le modèle de l’attention de Posner :
a) Ont été proposés par Posner en 1994. (p396 chap11)
b) Comprend un réseau antérieur qui intègre le cortex temporal latéral pour son rôle dans la détection de cible visuelle. (Non, cortex cingulaire p396 chap11)
c) Comprend un réseau de l’éveil et de la vigilance qui intègre le cortex frontal droit et le locus coeruleus du tronc cérébral. (p396 chap11)
d) Comprend un réseau postérieur situé au niveau du cortex occipital qui assurerait l’orientation spatiale de l’attention visuelle. (Non, c’est le cortex pariétal, p396 chap11)
La mémoire sémantique :
a) Est indépendante de tout contexte spatial et temporel
b) Est constituée d’éléments d’information discrets, stockés dans les cortex associatifs
c) Constitue un type de mémoire déclarative
d) Est préservée dans le cas d’un syndrome de Korsakoff
La mémoire sémantique :
a) Est indépendante de tout contexte spatial et temporel (p232, chap8)
b) Est constituée d’éléments d’information discrets, stockés dans les cortex associatifs (p4 cours5)
c) Constitue un type de mémoire déclarative (p5 cour5)
d) Est préservée dans le cas d’un syndrome de Korsakoff (Non, lesee, p9 cours 5)
Le langage écrit et ses troubles :
a) Les troubles du langage écrit sont appelés dyslexie.
b) La compréhension du langage écrit est altérée dans l’aphasie de Wernicke.
c) L’analyse du langage écrit doit se faire sur deux plans : l’expression écrite (écriture spontanée, dictée, épellation) et la compréhension écrite (compréhension d’un énoncé écrit).
d) La localisation lésionnelle sous-jacente de l’alexie est occipitale gauche avec extension possible à a région temporale ou pariétale.
Le langage écrit et ses troubles :
a) Les troubles du langage écrit sont appelés dyslexie. (Non, alexie, p236 chap8)
b) La compréhension du langage écrit est altérée dans l’aphasie de Wernicke. (p237 chap8)
c) L’analyse du langage écrit doit se faire sur deux plans : l’expression écrite (écriture spontanée, dictée, épellation) et la compréhension écrite (compréhension d’un énoncé écrit). (p236 chap8)
d) La localisation lésionnelle sous-jacente de l’alexie est occipitale gauche avec extension possible à a région temporale ou pariétale. (p8 cours6)
L’attention soutenue :
a) Permet d’éviter les phénomènes de distractions
b) Est particulièrement sollicitée lors de tâche sur l’ordinateur
c) Peut être testée avec le Trail Making Test (TMT)
d) Peut être testée en évaluant les capacités d’attention, de concentration et de traitement de l’information
L’attention soutenue :
a) Permet d’éviter les phénomènes de distractions (Non cela décrit l’attention focalisée, p229 chap 8)
b) Est particulièrement sollicitée lors de tâche sur l’ordinateur (p229 chap 8)
c) Peut être testée avec le Trail Making Test (TMT) (Non le PASAT, p229 chap 8)
d) Peut être testée en évaluant les capacités d’attention, de concentration et de traitement de l’information (p10 cours7)
La neuropsychologie :
a) Est une discipline clinique, qui consiste à définir le déficit cognitif des patients souffrant d’une lésion cérébrale.
b) Est une discipline neuroscientifique qui consiste à établir une corrélation anatomo-clinique, permettant de préciser les spécialisations fonctionnelles des différentes aires cérébrales.
c) Est une discipline cognitive, dans le sens où elle consiste parfois à utiliser les performances des patients cérébraux-lésés pour tester les hypothèses formulées à partir de théories cognitives.
d) Est une discipline qui doit permettre d’évaluer les fonctions cognitives de manière standardisée bien qu’il n’existe pas de conduite standardisée dans le déroulement d’un examen neuropsychologique.
La neuropsychologie :
a) Est une discipline clinique, qui consiste à définir le déficit cognitif des patients souffrant d’une lésion cérébrale. (p2 cours1)
b) Est une discipline neuroscientifique qui consiste à établir une corrélation anatomo-clinique, permettant de préciser les spécialisations fonctionnelles des différentes aires cérébrales. (p2 cours1)
c) Est une discipline cognitive, dans le sens où elle consiste parfois à utiliser les performances des patients cérébraux-lésés pour tester les hypothèses formulées à partir de théories cognitives. (p2 cours1)
d) Est une discipline qui doit permettre d’évaluer les fonctions cognitives de manière standardisée bien qu’il n’existe pas de conduite standardisée dans le déroulement d’un examen neuropsychologique (p220 et p225 chap 8)
Les deux grandes voies visuelles :
a) La voie ventrale est également appelée faisceau longitudinal inférieur ou voie magnocellulaire.
b) Le système du « Où » reçoit des projections directes de la couche IV de V1.
c) La voie dorsale comprend les aires V3, V4 et V5 qui entretiennent des interactions réciproques avec V1 et V2.
d) La voie ventrale traite des informations de forme et de couleur et s’étend jusqu’à TEO et TEA.
Les deux grandes voies visuelles :
a) La voie ventrale est également appelée faisceau longitudinal inférieur ou voie magnocellulaire. (Non, parvocellulaire, p358 chap11 et p3 cours3)
b) Le système du « Où » reçoit des projections directes de la couche IV de V1. (p358 chap11)
c) La voie dorsale comprend les aires V3, V4 et V5 qui entretiennent des interactions réciproques avec V1 et V2. (Non, V3 V4 sont dans la voie ventrale p3 cours 3 et p358 chap11)
d) La voie ventrale traite des informations de forme et de couleur et s’étend jusqu’à TEO et TEA. (Non, pas TEA mais TE, p359 chap11)
Les apraxies :
a) Sont des perturbations de la réalisation du geste qui peuvent parfois s’expliquer par une atteinte sensitive élémentaire.
b) Ont été décrites par Liepman, au début du XXe siècle, qui a observé une lésion au niveau du corps calleux.
c) Sont caractérisées par une surabondance de gestes.
d) Dépendent de lésions très diverses mais il semblerait que les lésions pariétales engendrent des apraxies plus sévères que les lésions frontales ou temporale.
Les apraxies :
a) Sont des perturbations de la réalisation du geste qui peuvent parfois s’expliquer par une atteinte sensitive élémentaire. (Non au contraire, p243 chap8)
b) Ont été décrites par Liepman, au début du XXe siècle, qui a observé une lésion au niveau du corps calleux. (p4 cours 4)
c) Sont caractérisées par une surabondance de gestes. (Non au contraire on assiste souvent à des perplexités (p243 chap8).
d) Dépendent de lésions très diverses mais il semblerait que les lésions pariétales engendrent des apraxies plus sévères que les lésions frontales ou temporale (p243 chap8).
Le syndrome de Korsakoff :
a) Est un syndrome amnésique sur venant chez les sujets âgés.
b) Se manifeste par des désorientations, des fabulations, de fausses reconnaissances et une anosognosie.
c) Est concomitante à une atrophie corticale des lobes temporaux.
d) Associe amnésie antérograde et rétrograde avec atteinte de la mémoire sémantique, de la mémoire procédurale et des fonctions exécutives.
Le syndrome de Korsakoff :
a) Est un syndrome amnésique sur venant chez les sujets âgés. (Non, alcooliques, p9 cours5)
b) Se manifeste par des désorientations, des fabulations, de fausses reconnaissances et une anosognosie. (p9 cours5)
c) Est concomitante à une atrophie corticale des lobes temporaux. (Non frontaux, p10 cours5)
d) Associe amnésie antérograde et rétrograde avec atteinte de la mémoire sémantique, de la mémoire procédurale et des fonctions exécutives. (Non, pas de la mémoire procédurale, p10 cours5)
Les méthodes directes et indirectes d’imagerie cérébrale: (texte à trous)
Dans les deux cas des méthodes directes et indirectes, il est possible de repérer les zones du cerveau activées lors de tâches sensori-motrices et/ou cognitives complexes, les images obtenues étant de nature très différentes mais complémentaires. En effet, l’imagerie électromagnétique, dite méthode ……… qui comprend notamment l’…… et la …….., offre une haute résolution ……….. mais présente une faible résolution …………. . En revanche, l’imagerie métabolique qui comprend notamment la ……. et ……. , dite méthode ………, offre une faible résolution ……….. mais une haute résolution ……….. .
Dans les deux cas des méthodes directes et indirectes, il est possible de repérer les zones du cerveau activées lors de tâches sensori-motrices et/ou cognitives complexes, les images obtenues étant de nature très différentes mais complémentaires. En effet, l’imagerie électromagnétique, dite méthode directe qui comprend notamment l’EEG et la MEG, offre une haute résolution temporelle mais présente une faible résolution spatiale. En revanche, l’imagerie métabolique qui comprend notamment la TEP et l’IRM , dite méthode indirecte, offre une faible résolution temporelle mais une haute résolution spatiale.
Décrivez les troubles de la personnalité associés au syndrome frontal. (20 lignes maximum)
Le comportement des malades atteints d’un syndrome frontal donne l’impression d’une modification de personnalité. 2 formes extrêmes de modification de la personnalité peuvent être observées. Soit un excès d’inhibition avec un tableau de pseudo-dépressif : le patient présente alors une perte des initiatives et des actions nécessaires à la vie quotidienne (apathie), une restriction des champs d’intérêt et de motivation (aboulie) ou absence de réaction affective normale face à des événements personnels ou à la maladie. A l’opposé, on peut également observer désinhibition avec euphorie, insouciance et jusqu’à des attitudes anti-sociales telles qu’un agressivité avec passage à l’acte ou désinhibition de la sexualité ainsi qu’une perte du sens des contraintes sociales, par exemple, familiarité ou grossièreté, agressivité verbale et/ou physique; négligence…
Dans le modèle de la mémoire de travail de Baddeley, définir le rôle de l’adminstrateur central
Selon le modèle de Baddeley, l’administrateur central (centre exécutif) contrôle les systèmes-esclaves : boucle phonologique
et calepin visuo-spatial.(0.5pt)
L’administrateur central = un système attentionnel, non un système de mémorisation à proprement parler.
Le centre exécutif est décrit com une composante de contrôle t les fonctions sont multiples:
coordination des systèmes esclaves,contrôles des stratégies d’encodage et de récupération,
gestion de l’attention et activation temporaire
des informations en mémoire permanente.
(Mémoire à long terme ) (1pt).
Il a également la capacité de gérer le passage
des informations entre les ss systèmes
et la ML et plus globalement
l’administrateur central procède à la sélection
stratégique des actions les + efficaces
en fonction des caractéristiques
des contraintes de la tâche en cours.
Décrire l’aphasie de Broca, les symptômes associés et où se situe la région touchée
L’aphasie est une perte ou un trouble du langage associé à une lésion cérébrale. L’aphasie de Broca touche essentiellement le versant de l’expression du langage, mais elle n’est cependant pas exempte de troubles de la compréhension (1 pt). Elle est souvent associée à
une hémiplégie droite à prédominance facio-brachiale, et se traduit initialement par une importante réduction qualitative et quantitative du langage. On observe de nombreuses transformations phonétiques, un manque du mot, des troubles de la syntaxe et de la prosodie,
ainsi que, au second plan, des troubles de la compréhension. La lésion de Tan Tan concernait la troisième circonvolution du lobe frontal gauche (gyrus frontal inférieur gauche) (1 pt), dans la région aujourd’hui communément appelée l’aire de Broca. Cette aphasie est souvent consécutive à un accident vasculaire cérébral (AVC) entraînant des lésions étendues si bien que souvent, le patient est atteint d’une paralysie de l’hémiface et de l’hémicorps droit qui à elle seule, pourrait suffire à rendre l’élocution difficile. Ainsi
l’observation de Tan Tan conduit à rendre l’aire de Broca responsable des mouvements impliqués dans la parole, l’aire de Broca semble ainsi être responsable de la programmation
et de la coordination des mouvements.
Quels sont les trois grands types de troubles liés aux syndromes frontaux ? Les décrire.
Les nombreuses connexions des lobes frontaux expliquent leur rôlee ssentiel dans
l’intégration des données sensorielles dans
la coordination des différents activités instrumentales spécifiques: motricité,
langage, mémoire, compétence visuo-
spatiales et dans cebqu’on appelle les
fonctions exécutives (capacités de
planifications et d’anticipation et de contrôle. (0.5 pt) Le diagnostic du syndrome frontal se
caractérise par le comportement du patient
qui se manifeste par un changement de personnalité survenant une lésion frontale.
− Troubles cognitifs: perte des stratégies de raisonnement dans tous les domaines possibles : langage, mathématiques et activités de la vie courante. (0.5 pt)
− Troubles moteurs: réduction de l’activité ou
hyperactivité. (0.5 pt)
− Troubles psycho-comportementaux:
changements de personnalité, de l’humeur,
désinhibition (0.5 pt)
La prosopagnosie :
a) Est un trouble de la perception qui induit l’impossibilité d’identifier un visage.
b) Est un trouble visuel qui peut s’étendre à la modalité auditive.
c) Est consécutive à une lésion au niveau du cortex ventral inféro-temporal bilatéral ou unilatéral gauche.
d) Ne touche pas la perception des objets.
La prosopagnosie :
a) Est un trouble de la perception qui induit l’impossibilité d’identifier un visage. (p365 chap 11)
b) Est un trouble visuel qui peut s’étendre à la modalité auditive. (Non limitée au visuel, p 365 chap 11)
c) Est consécutive à une lésion au niveau du cortex ventral inféro-temporal bilatéral ou unilatéral gauche. (Non, droite p8 cours3)
d) Ne touche pas la perception des objets. (p365 chap 11)
Les démences corticales :
a) Elles touchent directement le cortex cérébral, qui englobe les lobes frontaux.
b) Elles sont caractérisées, dans leur forme typique, par une bradyphrénie, des troubles de l’attention et du caractère, une altération des fonctions exécutives et une difficulté à utiliser les connaissances acquises.
c) La dépression est rare dans les cas de démences corticales.
d) Parmi les démences corticales on compte la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaque.
Les démences corticales :
a) Elles touchent directement le cortex cérébral, qui englobe les lobes frontaux. (p250 chap8)
b) Elles sont caractérisées, dans leur forme typique, par une bradyphrénie, des troubles de l’attention et du caractère, une altération des fonctions exécutives et une difficulté à utiliser les connaissances acquises. (Non, cette description correspond à une démence sous-corticale, p 250 chap8)
c) La dépression est rare dans les cas de démences corticales. (p250 chap8)
d) Parmi les démences corticales on compte la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaque. (Non pas la sclérose en plaque, p250 chap8)
L’alexie :
a) Est un trouble de la lecture qui affecte la compréhension du langage écrit et la lecture à haute voix.
b) S’accompagne d’un trouble de la copie et de l’écriture spontanée
c) Est concomitante d’une lésion occipitale gauche avec extension possible à la région temporale ou pariétale.
d) Est toujours accompagnée d’une hémianopsie homonyme droite, mais rarement une hémiplégie droite.
L’alexie :
a) Est un trouble de la lecture qui affecte la compréhension du langage écrit et la lecture à haute voix. (p8 cours6).
b) S’accompagne d’un trouble de la copie et de l’écriture spontanée (Non l’écriture spontanée est préservée, p8 cours6)
c) Est concomitante d’une lésion occipitale gauche avec extension possible à la région temporale ou pariétale. (p8 cours6)
d) Est toujours accompagnée d’une hémianopsie homonyme droite, mais rarement une hémiplégie droite. (p8 cours6)
Les troubles cognitifs dans le syndrome frontal:
a) Les troubles du raisonnement et de la planification peuvent être testés avec le test de la Tour de Londres ou avec le test des figures enchevêtrées.
b) Les troubles de la flexibilité mentale et des processus d’inhibition se manifeste par des persévérations.
c) Les troubles de la mémoire se caractérisent par un manque de stratégie et d’organisation lors des tentatives de mémorisation qui aboutit à un déficit de la mémoire et des apprentissages.
d) Le langage est marqué par un excès de communication verbale et non verbale.
Les troubles cognitifs dans le syndrome frontal:
a) Les troubles du raisonnement et de la planification peuvent être testés avec le test de la Tour de Londres ou avec le test des figures enchevêtrées. (Non, pas le dernier qui est un test perceptif, p8 cours 3)
b) Les troubles de la flexibilité mentale et des processus d’inhibition se manifeste par des persévérations. (p247 chap8)
c) Les troubles de la mémoire se caractérisent par un manque de stratégie et d’organisation lors des tentatives de mémorisation qui aboutit à un déficit de la mémoire et des apprentissages. (p248 chap8)
d) Le langage est marqué par un excès de communication verbale et non verbale. (Non, diminution, p247 chap8)
Pour le diagnostic de démence, les critères du DSM-IV stipulent :
a) Que les déficits observés ne sont pas dus à un syndrome confusionnel
b) L’existence de troubles attentionnels.
c) L’existence d’une ou plusieurs des perturbations cognitives suivantes: aphasie, agnosie, apraxie, troubles des fonctions exécutives
d) Que les troubles observés perturbent significativement le fonctionnement social et/ou professionnel du patient.
Pour le diagnostic de démence, les critères du DSM-IV stipulent :
a) Que les déficits observés ne sont pas dus à un syndrome confusionnel (p249 chap8)
b) L’existence de troubles attentionnels. (Non, mnésiques, p 249 chap8)
c) L’existence d’une ou plusieurs des perturbations cognitives suivantes: aphasie, agnosie, apraxie, troubles des fonctions exécutives (p249 chap8)
d) Que les troubles observés perturbent significativement le fonctionnement social et/ou professionnel du patient. (p249 chap8)
L’examen neuropsychologique :
a) Est un examen dont la conduite est standardisée.
b) Débute toujours par un entretien clinique préliminaire.
c) Comprend un entretien clinique lors duquel le neuropsychologue recueille des données sur le patient et ses troubles mais explique également les objectifs, le contenu et la déontologie de la méthodologie mise en place.
d) Comprend l’administration de divers tests dont le choix et l’ordre sont définis grâce à l’entretien clinique.
L’examen neuropsychologique :
a) Est un examen dont la conduite est standardisée. (Non, p225 chap8)
b) Débute toujours par un entretien clinique préliminaire.
c) Comprend un entretien clinique lors duquel le neuropsychologue recueille des données sur le patient et ses troubles mais explique également les objectifs, le contenu et la déontologie de la méthodologie mise en place.
d) Comprend l’administration de divers tests dont le choix et l’ordre sont définis grâce à l’entretien clinique.
Les méthodes directes d’imagerie cérébrale :
a) Mesurent en temps réel les variations des courants électriques postsynaptiques et celles des champs magnétiques qui leurs sont associées.
b) Comprennent l’EEG et l’IRM, deux méthodes non invasives
c) Permettent le calcul de potentiels évoqués.
d) Présentent une résolution spatiale excellente, de quelques millimètres.
Les méthodes directes d’imagerie cérébrale :
a) Mesurent en temps réel les variations des courants électriques postsynaptiques et celles des champs magnétiques qui leurs sont associées. (p355 chap11)
b) Comprennent l’EEG et l’IRM, deux méthodes non invasives (Non, pas l’IRM, p356-357 chap11)
c) Permettent le calcul de potentiels évoqués. (p356 chap11)
d) Présentent une résolution spatiale excellente, de quelques millimètres. (Non, assez mauvaise de quelques centimètres, p5 cours 2)
L’héminégligence :
a) Est un trouble de la conscience de l’espace.
b) Est induite par une lésion de l’aire temporo-frontale droite ou gauche.
c) Implique une négligence de l’hémichamp ipsilatéral de la lésion cérébrale.
d) Peux être mise en évidence grâce au test de Stroop.
L’héminégligence :
a) Est un trouble de la conscience de l’espace. (p8 cours3)
b) Est induite par une lésion de l’aire temporo-frontale droite ou gauche. (Non, temporo-pariétale, p9 cours3)
c) Implique une négligence de l’hémichamp ipsilatéral de la lésion cérébrale. (Non c’est controlatéral, p 391 chap11)
d) Peux être mise en évidence grâce au test de Stroop. (Non ce n’est pas un test dédié, p9-10 cours3)
L’apraxie idéomotrice :
a) A été décrite par Liepman au début des années 1900.
b) Donne lieu à des persévérations et à des fragments de gestes.
c) Peut être mise en évidence en demandant, par exemple, au sujet d’allumer une bougie ou de se coiffer.
d) Est concomitante à une lésion au niveau du cortex occipital gauche.
L’apraxie idéomotrice :
a) A été décrite par Liepman au début des années 1900. (p243 chap 8)
b) Donne lieu à des persévérations et à des fragments de gestes. (p244 chap 8)
c) Peut être mise en évidence en demandant, par exemple, au sujet d’allumer une bougie ou de se coiffer. (Non ça c’est l’apraxie idéatoire, p7 cours4)
d) Est concomitante à une lésion au niveau du cortex occipital gauche. (Non pariétal, p244 chap8)
Le test de Gröber et Buschke :
a) Permet de distinguer les troubles authentiques de la mémoire des troubles de la stratégie de récupération.
b) Teste la mémoire épisodique.
c) Teste le rappel spontané, le rappel libre et le rappel indicé.
d) Est très utilisé pour différencier les patients atteints d’une démence corticale des patients atteints d’une démence sous-corticale.
Le test de Gröber et Buschke :
a) Permet de distinguer les troubles authentiques de la mémoire des troubles de la stratégie de récupération. (p501 chap16)
b) Teste la mémoire épisodique. (non sémantique, p501 chap16)
c) Teste le rappel spontané, le rappel libre et le rappel indicé. (p501 chap16)
d) Est très utilisé pour différencier les patients atteints d’une démence corticale des patients atteints d’une démence sous-corticale. (p501 chap16)
Les processus endogènes et exogènes de l’attention :
Deux types de processus permettent d’orienter l’attention vers une région spatiale : des processus endogènes et des processus exogènes.
- L’attention du sujet peut-être attirée vers une information de l’environnement de manière plus ou moins indépendante de la volonté du sujet: c’est l’attention exogène. Elle dépend des mécanismes automatiques de traitement, concernant le plus souvent des informations soudaines et simples. L’orientation de l’attention serait assurée par les tubercules quadrijumeaux supérieurs et par le pulvinar.
- Avec l’attention endogène, le sujet peut lui même diriger son attention vers un certain endroit ou vers un certain type d’information, en fonction de sa motivation et du contenu de sa mémoire de travail. Ce processus attentionnel a été mis en évidence à l’aide du protocole de Posner.
Les processus endogènes et exogènes de l’attention :
Deux types de processus permettent d’orienter l’attention vers une région spatiale : des processus endogènes et des processus exogènes.
- L’attention du sujet peut-être attirée vers une information de l’environnement de manière plus ou moins indépendante de la volonté du sujet: c’est l’attention exogène. Elle dépend des mécanismes automatiques de traitement, concernant le plus souvent des informations soudaines et simples. L’orientation de l’attention serait assurée par les tubercules quadrijumeaux supérieurs et par le pulvinar.
- Avec l’attention endogène, le sujet peut lui même diriger son attention vers un certain endroit ou vers un certain type d’information, en fonction de sa motivation et du contenu de sa mémoire de travail. Ce processus attentionnel a été mis en évidence à l’aide du protocole de Posner.
Décrivez le cas du patient H.M. et concluez sur l’apport théorique de ce cas clinique dans l’étude de la mémoire. (20 lignes maximum) HM a subi une opération chirurgicale expérimentale consistant à lui retirer bilatéralement une large portion des deux hippocampes et des tissus environnants des lobes temporaux (1pt) Après cette chirurgie HM souffre d’une amnésie antérograde (1pt) quasi totale alors même que sa mémoire à court terme est intacte
4
(1pt): il est incapable de retenir une information au-delà de quelques secondes à moins de faire un effort constant de répétition. HM est donc incapable de mémoriser de nouvelles informations de manière explicite même si des expériences ultérieures ont montré qu’il conservait une partie de sa mémoire implicite notamment moteur : la mémoire procédurale est donc préservée et c’est la mémoire épisodique qui est touchée ici. (1pt) Ce cas, extrêmement rare, à donc permis de mettre en évidence l’implication des régions temporales internes dans les processus de mémoire épisodique (1pt).
Décrivez le cas du patient H.M. et concluez sur l’apport théorique de ce cas clinique dans l’étude de la mémoire. (20 lignes maximum) HM a subi une opération chirurgicale expérimentale consistant à lui retirer bilatéralement une large portion des deux hippocampes et des tissus environnants des lobes temporaux (1pt) Après cette chirurgie HM souffre d’une amnésie antérograde (1pt) quasi totale alors même que sa mémoire à court terme est intacte
4
(1pt): il est incapable de retenir une information au-delà de quelques secondes à moins de faire un effort constant de répétition. HM est donc incapable de mémoriser de nouvelles informations de manière explicite même si des expériences ultérieures ont montré qu’il conservait une partie de sa mémoire implicite notamment moteur : la mémoire procédurale est donc préservée et c’est la mémoire épisodique qui est touchée ici. (1pt) Ce cas, extrêmement rare, à donc permis de mettre en évidence l’implication des régions temporales internes dans les processus de mémoire épisodique (1pt).
L’attention divisée :
Est un modèle de mémoire de travail
Permet de traiter plusieurs tâches à la fois ou des tâches complexes
Est très sensible à toute atteinte cérébrale
Peut être évalué grâce à des tests de doubles tâches tels que ceux d’Eustache et al. (1995) ou de Petersen et Petersen (1959).
L’attention divisée :
X Est un modèle de mémoire de travail (Chap 8 p229)
X Permet de traiter plusieurs tâches à la fois ou des tâches complexes (Chap 8 p229)
X Est très sensible à toute atteinte cérébrale (Chap 8 p229)
X Peut être évalué grâce à des tests de doubles tâches tels que ceux d’Eustache et al. (1995) ou de Petersen et Petersen (1959) (Chap 8p229)
Les deux voies visuelles :
La voie ventrale est également appelé faisceau longitudinal inférieur ou voie parvocellulaire
Le système du « Où » reçoit des projections directes de la couche IV de V1
La voie dorsale comprend les aires V4 V5 et V6 qui entretiennent des interactions réciproques avec V2 et V3
La voie ventrale traite des informations de forme et de couleur et s’étend jusqu’à TEO et TE
Les deux voies visuelles :
X La voie ventrale est également appelé faisceau longitudinal inférieur ou voie parvocellulaire (Chap 11 p358 et Cours 3 p3)
X Le système du « Où » reçoit des projections directes de la couche IV de V1 (Chap 11 p358)
La voie dorsale comprend les aires V4 V5 et V6 qui entretiennent des interactions réciproques avec V2 et V3 (Non, V4 est dans la voie ventrale, cf chap 11 p 359)
X La voie ventrale traite des informations de forme et de couleur et s’étend jusqu’à TEO et TE (Chap 11 p359)
La mémoire procédurale :
Est une forme de mémoire explicite
Est altérée chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer
Met en jeu des phénomènes de dépression a long terme au niveau du cervelet
Dépend de l’activité du striatum
La mémoire procédurale :
Est une forme de mémoire explicite (Non au contraire c’est une forme de mémoire implicite)
Est altérée chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer (Non, ce sont surtout les informations explicites qui sont touchées, cf chap 11 p371)
X Met en jeu des phénomènes de dépression a long terme au niveau du cervelet (Chap 11 p376)
X Dépend de l’activité du striatum (Chap 11 p375)
Les grands types d’aphasies :
L’aphasie globale se caractérise par une disparition de l’expression et de la compréhension, orale et écrite
L’anarthrie pure se manifeste par une expression orale et écrite réduite, liée à des troubles phonétiques
L’aphasie de Broca est une aphasie fluente caractérisée par un langage logorrhéique et est secondaire à une lésion au niveau au sein de la partie postérieure des 1ere et 2e circonvolutions temporales gauches
L’aphasie de conduction est caractérisée par des troubles de la production du langage oral spontané tandis que la compréhension du langage est préservée
Les grands types d’aphasies :
X L’aphasie globale se caractérise par une disparition de l’expression et de la compréhension, orale et écrite (Cours 6 p5)
L’anarthrie pure se manifeste par une expression orale et écrite réduite, liée à des troubles phonétiques (Non l’expression ecrite est préservée, cf chap 8 p237) L’aphasie de Broca est une aphasie fluente caractérisée par un langage logorrhéique et est secondaire à une lésion au niveau au sein de la partie postérieure des 1ere et 2e circonvolutions temporales gauches (Non, l’atteinte est frontale, cf cours 6 p2)
X L’aphasie de conduction est caractérisée par des troubles de la production du langage oral spontané tandis que la compréhension du langage est préservée (Chap 8 p238)
MEG et EEG, différences et point communs :
La MEG et l’EEG sont deux méthodes d’imagerie cérébrales dites « indirectes »
La MEG capte les variations du champ magnétique induites par les variations des courants intracellulaires tandis que l’EEG enregistre des variations d’origine extracellulaire
La MEG peut repérer plus de zones actives mais ces mêmes zones seront mieux délimitées sur la surface du scalp en EEG.
La MEG constitue un appareillage moins couteux que l’EEG
MEG et EEG, différences et point communs :
La MEG et l’EEG sont deux méthodes d’imagerie cérébrales dites « indirectes » (Non elles sont dites « directes », cf chap 11 p355)
X La MEG capte les variations du champ magnétique induites par les variations des courants intracellulaires tandis que l’EEG enregistre des variations d’origine extracellulaire (Cours 2 p6)
La MEG peut repérer plus de zones actives mais ces mêmes zones seront mieux délimitées sur la surface du scalp en EEG. (Non, c’est l’inverse, cf cours 2 p6)
La MEG constitue un appareillage moins couteux que l’EEG (Non, c’est l’inverse, cf cours 2 p7)
La perception tactile :
Ses troubles sont également nommés agnosies tactiles ou astéréognosies
Ses troubles correspondent à une incapacité de palpation
Peut être, selon Gill (1996), divisée en trois niveaux de traitement de l’information : le niveau des sensations élémentaires, le niveau de la perception des formes et le niveau de l’identification
Peuvent être affecté par un trouble tactilo-verbal, permettant la reconnaissance mais non la dénomination d’un objet
La perception tactile :
X Ses troubles sont également nommés agnosies tactiles ou astéréognosies (Chap 8 p240)
Ses troubles correspondent à une incapacité de palpation (Non, on peut toucher les objets, mais pas les identifier par palpation, cf chap 8 p240) Peut être, selon Gill (1996), divisée en trois niveaux de traitement de l’information : le niveau des sensations élémentaires, le niveau de la perception des formes et le niveau de l’identification (Non, il existe 4 niveaux : Le 4e est le niveau de dénomination, cf chap 8 p241)
X Peuvent être affecté par un trouble tactilo-verbal, permettant la reconnaissance mais non la dénomination d’un objet (Chap 8 p241)
L’apraxie constructive:
Correspond à un trouble de l’exécution de tâches nécessitant de construire un tout à partir de différents éléments
Est un déficit d’origine visuo-spatiale
Est observée surtout lors de lésions temporales droites, mais parfois aussi gauche
Peut être testée grâce au test de la figure de Rey
L’apraxie constructive:
X Correspond à un trouble de l’exécution de tâches nécessitant de construire un tout à partir de différents éléments (Cours 4 p5)
X Est un déficit d’origine visuo-spatiale (Cours 4 p5)
Est observée surtout lors de lésions temporales droites, mais parfois aussi gauche (Non, parietales, cf cour4 p5)
X Peut être testée grâce au test de la figure de Rey (Cours 4 p6)
Les fonctions exécutives :
Sont des fonctions modales élaborées intervenant dans les comportements orientés vers un but et les activités routinières.
Dépendent de l’activité des lobes frontaux (et en particulier du cortex préfrontal) en lien avec les circuits sous corticaux.
Permettent l’élaboration d’un programme d’action et son exécution.
Peuvent être évalués par des tests tel que : la Tour de Londres, le Wilconsin Card Sorting Test, le Trail Making Test, la Figure de Rey, le test de Stroop
Les fonctions exécutives :
Sont des fonctions modales élaborées intervenant dans les comportements orientés vers un but et les activités routinières (Non, elles sont amodales, cf cours 8 p2)
X Dépendent de l’activité des lobes frontaux (et en particulier du cortex préfrontal) en lien avec les circuits sous corticaux (Cours 8 p2)
X Permettent l’élaboration d’un programme d’action et son exécution (Chap 8 p247)
Peuvent être évalués par des tests tel que : la Tour de Londres, le Wilconsin Card Sorting Test, le Trail Making Test, la Figure de Rey, le test de Stroop (Non, pas la figure de Rey, cf cours 8 p8)