Troubles de l'attention Flashcards

1
Q

L’attention est la ….. de toute activité consciente et ……… du cerveau. Selon James (1890), l’attention est la …………. d’une information extérieure ou d’une pensée et son ………… dans la conscience.

A

L’attention est la base de toute activité consciente et dirigée du cerveau. Selon James
(1890), l’attention est la sélection d’une information extérieure ou d’une pensée et son maintien
dans la conscience.

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2
Q

La sélection est nécessaire car on ne peut pas traiter à un……. ……….. deux informations en même temps. Il est également difficile de faire deux ……….. en même temps, à
moins que l’une soit ……………. ou en alternant l’attention vers chacune des tâches (………..).

A

La sélection est nécessaire car on ne peut pas traiter à un haut niveau deux informations en même temps. Il est également difficile de faire deux tâches en même temps, à moins que l’une soit automatisée ou en alternant l’attention vers chacune des tâches (shifting).

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3
Q

Plusieurs notions sont associées au concept de l’attention : le …………. du comportement, condition
d’une ………….. à une situation nouvelle, la formation d’une ……………… mentale permettant une activité réflexive, la ……………. nécessitant un processus …………….. (lié à la volonté), la décision d’une action signant une …………., la sélection de l’objet de la conscience ; la gestion des …………. mentales, la mémoire de …………, …

A

Plusieurs notions sont associées au concept de l’attention : le contrôle du comportement, condition d’une adaptation à une situation nouvelle, la formation d’une représentation mentale permettant une activité réflexive, la concentration nécessitant un processus volitionnel (lié à la volonté), la décision
d’une action signant une intentionnalité, la sélection de l’objet de la conscience ; la gestion des
ressources mentales, la mémoire de travail,…

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4
Q

L’attention visuo-spatiale (Texte à trous)

Deux types de processus permettent d’orienter l’attention vers une région spatiale : des processus
……….. et des processus ………… .

A

L’attention visuo-spatiale (cf chap 11 p 389-393)

Deux types de processus permettent d’orienter l’attention vers une région spatiale : des processus
endogènes et des processus exogènes.

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5
Q

Définition de l’attention

A
L’attention = base de toute activité consciente et dirigée du cerveau. 
Selon James (1890), c'est sélection d’une information extérieure ou d’une pensée et son maintien
dans la conscience.
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6
Q

Pourquoi la sélection est-elle nécessaire dans l’attention?

A

sélection nécessaire car on ne peut ps traiter à un haut niveau 2 informations en mm temps. Il est égalemt difficile de faire 2 tâches en même temps, à moins que l’une soit automatisée ou en alternant l’attention vrs chacune ds tâches (shifting).

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7
Q

Plusieurs notions sont associées au concept de l’attention. Quelles sont-elles?

A
  • le contrôle du comportement (condi° d’une adapta° à une situation nouvelle)
  • la formation d’une représentation mentale (permettant une activité réflexive)
  • la concentration (nécessitnt processus volitionnel (lié à la volonté),
  • la décision d’une action signant 1 intentionnalité,
  • la sélection de l’objet de la conscience
  • la gestion des ressources mentales
  • la mémoire de travail,…
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8
Q

Deux types de processus permettent d’orienter l’attention vers une région spatiale. Citez-les!

A
  • des processus endogènes et

- des processus exogènes.

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9
Q

L’attention exogène (texte à trous)

L’attention du sujet peut-être attirée vers une information de l’environnement de manière
plus ou moins ……………. de la volonté du sujet: c’est l’attention exogène (ou …………. , automatique réflexe. Elle dépend des mécanismes ………….. de traitement, concernant le plus souvent des informations ………….. et simples.

A

L’attention du sujet peut-être attirée vers une information de l’environnement de manière
plus ou moins indépendante de la volonté du sujet: c’est l’attention exogène (ou objective, automatique réflexe ). Elle dépend des mécanismes automatiques de traitement, concernant le plus souvent des informations soudaines et simples.

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10
Q

Structures cérébrales impliquées dans les processus attentionnels visuels ( texte à trous)

En se référant à différents travaux étudiant les structures …………… impliquées dans l’attention visuelle, Laberge (…..) intègre différentes structures cérébrales dans les processus attentionnels (l’aire ………, le cortex pariétal ……….. , le cortex ……..-………… ainsi que plusieurs régions du cortex …………..).

L’orientation de l’attention serait assurée par les …………. …………… supérieurs et par le ……….. .

A

En se référant à différents travaux étudiant les structures cérébrales impliquées dans l’attention visuelle, Laberge (1995) intègre différentes structures cérébrales dans les processus attentionnels (l’aire V4, le cortex pariétal postérieur, le cortex inféro-temporal ainsi que plusieurs régions du cortex préfrontal).

L’orientation de l’attention serait assurée par les tubercules quadrijumeaux supérieurs et par le pulvinar.

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11
Q

Définition de l’attention exogène

A

L’atten° du sujet pt-être attirée vers information de l’environnement de manière + ou moins indépendante de sa volonté : c’est l’atten° exogène (ou objective, automatique réflexe ). Elle dépend des mécanismes automatiques de traitement, concernant le + souvent des informations soudaines et simples.

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12
Q

Selon Laberge (1995), quelles sont les structures cérébrales impliquées dans les processus attentionnels ainsi que dans l’orientation de l’attention visuelle ?

A

En se référt à différents travx étudiant ls structures cérébrales impliquées ds l’attention visuelle, Laberge (1995) intègre différentes structures cérébrales ds les processus attentionnels:

  • aire V4,
  • cortex pariétal postérieur,
  • cortex inféro-temporal
  • ainsi que plusieurs régions du cortex préfrontal.

orientation de l’attention assurée par :

  • tubercules quadrijumeaux supérieurs
  • pulvinar.
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13
Q

Définition de l’attention endogène

A

Avec l’atten° endogène (subjective, volontaire),
sujet pt lui mm diriger son attent° vers un certain endroit ou un certain type d’informa°, en fonction de sa motivation et du contenu de sa mémoire de travail.

composante au coeur d’un mécanisme de contrôle, car, même si l’attent° du sujet pt-être attirée de manière exogène, cte informa° ne restera dans le foyer attentionnel que si sujet le décide en maintenant l’attent° de manière endogène (Laberge, 1995).
Processus attentionnel mis en évidence : protocole de Posner.

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14
Q

Attention endogène (texte à trous)

Avec l’attention endogène (ou ………….. ou ……………), le sujet peut lui même diriger son attention vers un certain endroit ou vers un certain ………….. d’information, en
fonction de sa …………. et du contenu de sa mémoire .. ……….. . Cette composante est au coeur
d’un mécanisme de ………….., dans la mesure où, même si l’attention du sujet peut-être attirée de
manière ………………, cette information ne restera dans le foyer …………… que si le sujet le décide en
maintenant l’attention de manière ……….. (Laberge, ….). Ce processus attentionnel a été mis en
évidence à l’aide du protocole de ……….. .

A

Avec l’attention endogène (ou subjective ou volontaire, chap 11, p.389-390), le sujet
peut lui même diriger son attention vers un certain endroit ou vers un certain type d’information, en
fonction de sa motivation et du contenu de sa mémoire de travail. Cette composante est au coeur
d’un mécanisme de contrôle, dans la mesure où, même si l’attention du sujet peut-être attirée de
manière exogène, cette information ne restera dans le foyer attentionnel que si le sujet le décide en
maintenant l’attention de manière endogène (Laberge, 1995). Ce processus attentionnel a été mis en
évidence à l’aide du protocole de Posner.

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15
Q

Sur quoi ont principalement porté les travaux de Posner et de ses collaborateurs ?

A

Sur l’attention visuo-spatiale chez les sujets normaux et chez des patients cérébro-lésés.

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16
Q

Décrire l’expérience de Posner

A

Dans une expérience type:

  • le sujet fixe1 point central sur écran et
  • stimuli (cibles) st présentés à gauche ou à droite
    du point de fixation.
  • sujets doivent appuyer sur bouton dès qu’ils perçoivent stimulus quel que soit emplacement de ce stimulus (cible).
  • 1 autre stimulus précède l’appari° de ces cibles,
    = « indice spatiale » (carré jaune lumineux ou flèche) indiquant l’emplacement où la cible a le + de chance d’apparaître (à drte ou à gche).
  • Ds certains cas, un signe « + ou double flèche » peut
    égalemt apparaître, il indique que la cible a autant de chance d’apparaître à gauche qu’à droite
    (condition neutre).
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17
Q

Que montre généralement le type d’expérience menée par Posner?

A

que:
les TR des sujets st influencés par les informa° déduites des indices.

  • lorsque indice est signe « + ou double flèche » (condition neutre), TR = envir 250-300 ms.
  • lorsque indice indiquait correctement côté d’appari°
    de la cible (condition valide),
    TR = envir 30 ms + courts que ds condition neutre et
  • lorsque indice n’indiquait pas bon côté (condition non valide),
    TR = environ 30 ms plus longs que ds condition neutre.
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18
Q

:Quel est donc l’effet de l’indice (Posner)

A

L’effet de l’indice (qui constitue un facteur d’atten° exogène) peut être:

  • soit un bénéfice (diminution du temps de réaction),
  • soit un coût (augmentation du temps de réaction)
    selon sa validité.
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19
Q

Quels seraient pour certains auteurs, les processus sous-jacents à l’attention exogène ?

A

Pour certains auteurs, les processus sous-jacents à l’attention exogène seraient en fait des
processus pré-attentionnels.

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20
Q

Pour d’autres auteurs, l’attention serait un équilibre entre… ?
(Allport, 1989)

A

Pour d’autres auteurs, l’attention serait un équilibre entre:

  • les mécanismes endogènes, permettant d’assurer la cohérence d’un comportement orienté vers un but et
  • les mécanismes exogènes permettant une certaine flexibilité de ce comportement face aux modifications de l’environnement (Allport, 1989).
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21
Q

Les travaux de Posner (texte à trous)

Les travaux de Posner et de ses collaborateurs ont principalement porté sur l’attention
……..-……….. chez les sujets normaux et chez des patients ……….-……. . Dans une expérience type, le sujet fixe un point …….. sur un écran et des stimuli (……..) sont présentés à gauche ou à droite du point de ……….. Les sujets doivent appuyer sur un bouton dès qu’ils perçoivent un …………… quel que soit l’emplacement de ce ………….. (cible). Un autre …………… précède l’apparition
de ces cibles, il s’agit d’un « indice spatial ». Ces indices correspondent par exemple à l’apparition d’un…… jaune lumineux (ou d’une ………) indiquant l’emplacement où la cible a le plus de ………. d’apparaître (à droite ou à gauche). Dans certains cas, un signe « + ou double flèche » peut également apparaître, il indique que la cible a autant de chance d’apparaître à gauche qu’à droite
(……… ……..).

A

Les travaux de Posner et de ses collaborateurs ont principalement porté sur l’attention
visuo-spatiale chez les sujets normaux et chez des patients cérébro-lésés. Dans une expérience type,
le sujet fixe un point central sur un écran et des stimuli (cibles) sont présentés à gauche ou à droite
du point de fixation (Figure 1). Les sujets doivent appuyer sur un bouton dès qu’ils perçoivent un
stimulus quel que soit l’emplacement de ce stimulus (cible). Un autre stimulus précède l’apparition
de ces cibles, il s’agit d’un « indice spatiale ». Ces indices correspondent par exemple à l’apparition
d’un carré jaune lumineux (ou d’une flèche) indiquant l’emplacement où la cible a le plus de
chance d’apparaître (à droite ou à gauche). Dans certains cas, un signe « + ou double flèche » peut
également apparaître, il indique que la cible a autant de chance d’apparaître à gauche qu’à droite
(condition neutre).

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22
Q

Posner (texte à trous)

Ce type d’expérience montre généralement que les temps de ……… des sujets sont ………….. par les informations déduites des ………. . Les auteurs ont observé que lorsque l’……… était un signe « + ou double flèche » (condition ……….), le temps de réaction était d’environ …-… ms. Lorsque l’indice indiquait ………….. le côté d’apparition de la cible (condition
………..), les temps de réaction étaient d’environ 30 ms plus ……. que dans la condition neutre et lorsque l’indice n’indiquait pas le bon côté (condition … ………), les temps de réaction étaient d’environ 30 ms …. …….. que dans la condition neutre. L’effet de l’indice − qui constitue un
facteur d’………… ………… − peut donc être soit un ……….. (diminution du temps de réaction), soit
un ………. (augmentation du temps de réaction) selon sa ………. .

A

Ce type d’expérience montre généralement que les temps de réaction des sujets
sont influencés par les informations déduites des indices. Les auteurs ont observé que lorsque
l’indice était un signe « + ou double flèche » (condition neutre), le temps de réaction était d’environ
250-300 ms. Lorsque l’indice indiquait correctement le côté d’apparition de la cible (condition
valide), les temps de réaction étaient d’environ 30 ms plus courts que dans la condition neutre et
lorsque l’indice n’indiquait pas le bon côté (condition non valide), les temps de réaction étaient
d’environ 30 ms plus longs que dans la condition neutre. L’effet de l’indice − qui constitue un
facteur d’attention exogène − peut donc être soit un bénéfice (diminution du temps de réaction), soit
un coût (augmentation du temps de réaction) selon sa validité.

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23
Q

Définition de l’attention préparatoire:

A

… se manifeste lorsqu’un signal avertit sujet qu’un stimulus appelant une réponse va être délivré.

1 onde particulière du potentiel évoqué : VCN (variation contingente négative),
onde lente qui se développe en région fronto-centrale lorsqu’un signal préparatoire annonce au sujet qu’un stimulus impératif appelant une réponse motrice de sa
part va être délivré.

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24
Q

Quelle onde particulière du potentiel évoqué se développe en région fronto-centrale lorsque qu’un signal préparatoire est délivré au sujet?

A

Une onde particulière du potentiel évoqué : VCN (variation contingente négative),
onde lente qui se développe en région fronto-centrale lorsqu’un signal préparatoire annonce au sujet qu’un stimulus impératif appelant une réponse motrice de sa
part va être délivré.

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25
Q

Que signifie VCN

A

Variation contingente négative

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26
Q

Qu’est-ce qu’une VCN ?

A

Une onde lente qui se développe en région fronto-centrale lorsqu’un signal préparatoire annonce au sujet qu’un stimulus impératif appelant une réponse motrice de sa part, va lui être délivré.

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27
Q

Définition de l’attention sélective

A

Elle permet de sélectionner information cible
parmi ensemble d’informations
pour pouvoir la traiter plus profondémt.

Elle pt être portée sur 1 signal particulier
parmi d’autres du même type
ou sur une entrée sensorielle plutôt qu’une autre.

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28
Q

Quelles expériences ont permis l’étude de l’attention sélective ?

A

L’étude de l’attention sélective a svt été effectuée à l’aide d’expériences mettant en jeu simultanément plusieurs sources d’informations.

Dans le domaine de l’attention sélective auditive, bcp d’études ont porté paradigme écoute dichotique, Cherry (1953).

Ce paradigme consiste en une
présentation de messages auditifs différents délivrés simultanément à chaque oreille. L’utilisation
d’un casque d’écouteurs permet de s’assurer que le message délivré dans l’oreille droite ne parvient
pas à l’oreille gauche et vice-versa. Les tâches habituellement effectuées dans ce paradigme
demandent généralement au sujet de focaliser son attention sur une oreille, il se trouve alors dans
une situation appelée « attention focalisée » ou « attention sélective ».
Dans un autre type de tâche, le sujet doit répartir son attention sur les deux oreilles, cette
situation est généralement appelée « attention divisée ». Ce paradigme a permis de mettre en
évidence les principaux effets liés à la sélection d’information et à la focalisation de l’attention
auditive.
Par exemple, Geffen et ses collaborateurs (Geffen et Sexton, 1978; Geffen et Traub, 1979;
Geffen et Whale, 1979) ont comparé les performances des sujets dans une tâche d’attention divisée
à celles observées dans une tâche d’attention sélective. Les sujets devaient détecter des cibles
(certains mots) présentées soit dans l’oreille droite soit dans l’oreille gauche parmi un ensemble de
mots présentés dichotiquement. Lorsque les sujets sont en situation d’attention focalisée, la
détection des cibles dans l’oreille attentive est nettement meilleure que celle observée dans les
situations d’attention divisée (environ 65% par rapport à 45%).

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29
Q

En quoi consiste le paradigme de l’écoute dichotique (Cherry 1953) ?

A

Ce paradigme consiste en une
présenta° de messages auditifs différents
délivrés simultanément à chaque oreille.
L’utilisation d’un casque d’écouteurs permet de s’assurer que le message délivré dans l’oreille droite ne parvient
pas à l’oreille gauche et vice-versa.

Les tâches habituellemt effectuées ds ce paradigme
demandent généralemt au sujet
de focaliser son attention sur une oreille,
il se trouve alors ds une situation appelée
« attention focalisée » ou « attention sélective ».

Dans un autre type de tâche, le sujet doit répartir son attention sur les deux oreilles, cette
situation est généralement appelée « attention divisée ». Ce paradigme a permis de mettre en
évidence les principaux effets liés à la sélection d’information et à la focalisation de l’attention
auditive.

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30
Q

Quelles sont les tâches habituellemt effectuées dans le paradigme de l’écoute dichotique?

A

Les tâches habituellemt effectuées ds ce paradigme
demandent généralemt au sujet de
focaliser son attention sur une oreille,
il se trouve alors ds une situation
d’ « attention focalisée » ou « attention sélective ».

Autre type de tâche:
Le sujet doit répartir son attention sur les 2 oreilles,
situation appelée « attention divisée ».

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31
Q

Quel type situation d’attention est étudiée lors d’une écoute dichotique où le sujet doit répartir son attention sur les 2 oreilles?

A

Situation appelée « attention divisée »

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32
Q

Qu’a permis de mettre en évidence le paradigme de l’écoute dichotique?

A

Ce paradigme a permis de mettre en évidence ls principaux effets liés à la sélection d’information et à la focaliº de l’attention auditive.

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33
Q

Décrire l’expérience au cours de laquelle Geffen et ses collaborateurs ont comparé les performances des sujets dans une tâche d’attention divisée à celles observées dans une tâche d’attention sélective:

A

Geffen et ses collaborateurs ont comparé les performances des sujets dans une tâche d’attention divisée à celles observées dans une tâche d’attention sélective.

  • sujets devaient détecter cibles (certains mots) présentées
    soit dans oreille droite
    soit dans oreille gauche
    parmi un ensemble de mots présentés dichotiquement.
34
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Geffen et ses collaborateurs ? (écoute dichotique):

A

Lorsque sujets st en situation d’attention focalisée,
- détecti cibles ds oreille attentive nettement meilleure que celle observée ds situations d’attention divisée
(envir 65% par rapport à 45%).

  • De plus, performances de détecº de cibles ds oreille inattentive lors de la situation d’attention focalisée est tr faible
    (environ 10% de cibles détectées).
35
Q

Qu’a permis de montrer l’étude des potentiels évoqués ?

A

Étud potentiels évoqués a permis de montrer que plsrs processus se déroulent successivemt, permettant à la fois de:

  • sélectionner et conserver en mémoire de travail l’objet auditif ou visuel sur lequel est porté attention,
  • d’inhiber les informaº sur lesquelles attention pas portée.

Ds tâches d’écoute dichotique, dès 100 ms post-stimulus,
onde exogène négative (N100 ou N1) générée pr le cortex auditif est plus ample pour le son sur lequel l’attention est portée.

Cela reflète effet de l’attention surtraitements perceptifs.

Ds le cas de stimula° visuelles, on observe
onde positive survenant dès 75/100 ms après le début
(la P1 générée par les aires latérales du cortex occipital) équivalent à la N1: ainsi, de même que dans le domaine auditif
l’attention modifie les réponses visuelles.

Ceci a été interprété com le 1er effet de l’attention visuo-spatiale (75 ms) lequel est suivi de l’effet de l’attention sélective

36
Q

L’orientation contrôlée de l’attention

Pourquoi l’étude des potentiels évoqués est adaptée aux études sur les processus attentionnels ?

A

L’étude ds potentiels évoqués est particulièremt adaptée ax études sur ls processus attentionnels, en ce sens que, la succession de ces ondes renseigne sur lr enchaînement, lr
chronométrie. Elle permet de distinguer entre processus automatiques et processus contrôlés.

37
Q

L’orientation contrôlée de l’attention

Parallèlement au protocole d’écoute dichotique, un autre protocole a été largement utilisé dans les études portant sur l’attention dans la mémoire auditive. Quel est-il?

A

Le paradigme oddball, ds
lequel 2 types de stimuli se succèdent selon probabilité différente (stimulus rare et stimulus fréquent, dt proportion appariº est respectivemt de 33% et de 66 %).

38
Q

L’orientation contrôlée de l’attention

Qu’est-ce que le paradigme Oddball?

A

Paradigme ds lequel 2 types de stimuli se succèdent
selon probabilité différente (stimulus rare et stimulus fréquent, proportion appariº est respectivemt de 33% et de 66 %).

Ce type de paradigme a mis en évidence 2 ondes successives sensibles à la rareté :

  • MisMatch Negativity (MMN ou N2a)
  • P300 (P3a) onde positive marquant l’orientation automatique et non volontaire
    de l’attention sur le stimulus déviant.
  • 2 autres composantes marquant les processus volontaires de l’attention : la N2b et de la P3b.
39
Q

Qu’est-ce que la MisMatch Negativity (MMN ou N2a) ?

A

La négativité de discordance (mismatch negativity, MMN ou encore N2a ) observée lorsqu’un stimulus déviant (inattendu) est inséré au sein d’une série régulière de stimuli identiques.

  • indice neurophysiologique de la détection d’un changement dans un environnement acoustique.
  • MMN est induite pr le stimulus déviant
    et reflète la détection d’un changement acoustique
40
Q

A quoi correspond l’onde P 300 (P3) ?

A

L’onde P300 (ou P3) (potentiel évoqué endogène) observée ds de nombreuses tâches cognitives, par ex lorsque le sujet doit détecter stimuli « cibles » au sein d’une série de différents stimuli comprenant des distracteurs (tâche dite de oddball).

41
Q

Citez les autres types de processus attentionnel:

A

Autres types de processus attentionnel:

  • Le niveau général de vigilance
  • attention focalisée
  • attention soutenue
  • L’attention alternante
  • L’attention divisée
42
Q

L’attention focalisée: définition

A

L’attention focalisée : base de la concentration mentale.

nous permet de cibler des stimuli spécifiques de notre environnement et d’éviter des phénomènes de distraction

43
Q

Défintion de l’attention soutenue

A

L’attention soutenue : permet de maintenir attention
sur une durée assez longue pr exécuter tâche spécifique.
Les tâches sur ordinateur sollicitent particulièrement
l’attention soutenue.

44
Q

Les tâches sur ordinateur sollicitent particulièrement

l’attention soutenue. VRAI ou FAUX ?

A

VRAI

Les tâches sur ordinateur sollicitent particulièrement
l’attention soutenue.

45
Q

Définition de l’attention alternante

A

L’attention alternante : repose sur la capacité à déplacer rapidement son attention sur une durée assez longue pour exécuter une tâche spécifique. Elle fait intervenir la mémoire de travail.

46
Q

Quelle mémoire fait intervenir l’attention alternante?

A

la mémoire de travail

47
Q

Définition de l’attention divisée

A

L’attention divisée: modèle de la mémoire de travail.
permet au sujet de traiter plsrs tâches à la fois
ou bien plsrs opérations dans une tâche complexe

48
Q

L’attention préparatoire (texte à trous)

L’attention préparatoire se manifeste lorsqu’un ……. avertit le sujet qu’un stimulus appelant une ………. va être délivré. Une ……. particulière du potentiel ……. : VCN (…….. ……… ………….), qui est une ……… lente qui se développe en région ……..-……. lorsqu’un
signal …………… annonce au sujet qu’un stimulus impératif appelant une réponse ……….. de sa
part va être délivré.

A

L’attention préparatoire se manifeste lorsqu’un signal avertit le sujet qu’un stimulus appelant une réponse va être délivré. Une onde particulière du potentiel évoqué : VCN (variation
contingente négative), qui est une longue lente qui se développe en région fronto-centrale lorsqu’un signal préparatoire annonce au sujet qu’un stimulus impératif appelant une réponse motrice de sa
part va être délivré.

49
Q

L’ ATTENTION SELECTIVE (texte à trous)

Elle permet de sélectionner une information ____ parmi un ensemble d’informations pour
pouvoir la traiter plus profondément. Elle peut être portée sur un ____ particulier parmi d’autres du
même type ou sur une entrée ______ plutôt qu’une autre. L’étude de l’attention sélective a
souvent été effectuée à l’aide d’expériences mettant en jeu ________ plusieurs sources
d’informations.

A

Elle permet de sélectionner une information cible parmi un ensemble d’informations pour pouvoir la traiter plus profondément. Elle peut être portée sur un signal particulier parmi d’autres du même type ou sur une entrée sensorielle plutôt qu’une autre. L’étude de l’attention sélective a
souvent été effectuée à l’aide d’expériences mettant en jeu simultanément plusieurs sources d’informations.

50
Q

L’ ATTENTION SELECTIVE (texte à trous)

Dans le domaine de l’attention sélective _______, beaucoup d’études ont porté sur le
paradigme de l’_____ _______ développé par Cherry (1953). Ce paradigme consiste en une
présentation de messages _____ différents délivrés _________ à chaque oreille. L’utilisation
d’un casque d’écouteurs permet de s’assurer que le message délivré dans l’oreille droite ne parvient
pas à l’oreille gauche et vice-versa. Les tâches effectuées dans ce paradigme demandent généralement au sujet de ________ son attention sur une _______, il se trouve alors dans
une situation appelée « ______ _______ » ou « attention sélective ».
Dans un autre type de tâche, le sujet doit répartir son attention sur les deux oreilles, situation généralement appelée « attention _____ ». Ce paradigme a permis de mettre en évidence les principaux effets liés à la sélection d’information et à la focalisation de l’attention
auditive.

A

Dans le domaine de l’attention sélective auditive, beaucoup d’études ont porté sur le paradigme de l’écoute dichotique développé par Cherry (1953). Ce paradigme consiste en une
présentation de messages auditifs différents délivrés simultanément à chaque oreille. L’utilisation d’un casque d’écouteurs permet de s’assurer que le message délivré dans l’oreille droite ne parvient pas à l’oreille gauche et vice-versa. Les tâches effectuées dans ce paradigme
demandent généralement au sujet de focaliser son attention sur une oreille, il se trouve alors dans une situation appelée « attention focalisée » ou « attention sélective ».
Dans un autre type de tâche, le sujet doit répartir son attention sur les deux oreilles, cette situation est généralement appelée « attention divisée ». Ce paradigme a permis de mettre en évidence les principaux effets liés à la sélection d’information et à la focalisation de l’attention
auditive.

51
Q

L’étude des potentiels ______ a permis de montrer que plusieurs ________ se déroulent successivement, permettant à la fois de sélectionner et de conserver en mémoire _ _____ l’objet auditif ou visuel sur lequel est porté l’attention, ainsi que d’____ les informations sur lesquelles l’attention n’est pas portée. Dans les tâches d’écoute _______, dès 100 ms __ _____, l’onde
exogène négative (___ ou N1) générée par le ___ _____ est plus _____ pour le son sur lequel l’attention est portée. Cela reflète donc un ____ de l’attention sur les traitements _______. Dans le cas de stimulations visuelles, on observe une onde ______ survenant dès __/__ ms après le début (la P1 générée par les aires _____ du cortex occipital) équivalent à la N1: ainsi, de même que
dans le domaine auditif l’attention modifie les réponses visuelles. Ceci a été interprété comme le
premier effet de l’attention visuo-spatiale (75 ms) lequel est suivi de l’effet de l’attention sélective
P1.

A

L’étude des potentiels évoqués a permis de montrer que plusieurs processus se déroulent successivement, permettant à la fois de sélectionner et de conserver en mémoire de travail l’objet
auditif ou visuel sur lequel est porté l’attention, ainsi que d’inhiber les informations sur lesquelles l’attention n’est pas portée. Dans les tâches d’écoute dichotique, dès 100 ms post-stimulus, l’onde exogène négative (N100 ou N1) générée par le cortex auditif est plus ample pour le son sur lequel l’attention est portée. Cela reflète donc un effet de l’attention sur les traitements perceptifs. Dans le cas de stimulations visuelles, on observe une onde positive survenant dès 75/100 ms après le début
(la P1 générée par les aires latérales du cortex occipital) équivalent à la N1: ainsi, de même que dans le domaine auditif l’attention modifie les réponses visuelles. Ceci a été interprété comme le premier effet de l’attention visuo-spatiale (75 ms) lequel est suivi de l’effet de l’attention sélective P1.

52
Q

L’étude des potentiels évoqués est particulièrement adaptée aux études sur les processus attentionnels en ce sens que la succession de ces ondes renseigne sur leur enchaînement, leur _______ .
Parallèlement au protocole d’écoute ________, un autre protocole a été largement utilisé dans les études portant sur l’attention dans la mémoire _______. Il s’agit du paradigme _______, dans lequel deux types de stimuli se succèdent selon une _______ différente (stimulus rare et stimulus fréquent, ________ apparition est respectivement de 33% et de __ %). Ce type de paradigme a mis en évidence une onde _______: la _____ ______ (MMN ou N2a ; voir figure 2). Celle-ci
est plus particulièrement un indice ____________ de la détection d’un changement dans un
environnement _______. La MMN est induite par le stimulus ______ et reflète la détection d’un
changement acoustique par rapport au standard. Par ailleurs une autre composante ______ a pu être
déterminée : _____ (P3a) marque l’orientation _________ et non volontaire de l’attention sur le stimulus déviant.

A

L’étude des potentiels évoqués est particulièrement adaptée aux études sur les processus
attentionnels en ce sens que la succession de ces ondes renseigne sur leur enchaînement, leur
chronométrie.
Parallèlement au protocole d’écoute dichotique, un autre protocole a été largement utilisé
dans les études portant sur l’attention dans la mémoire auditive. Il s’agit du paradigme oddball, dans
lequel deux types de stimuli se succèdent selon une probabilité différente (stimulus rare et stimulus
fréquent, proportion apparition est respectivement de 33% et de 66 %). Ce type de paradigme a mis
en évidence une onde successive: la MisMatch Negativity (MMN ou N2a ; voir figure 2). Celle-ci
est plus particulièrement un indice neurophysiologique de la détection d’un changement dans un
environnement acoustique. La MMN est induite par le stimulus déviant et reflète la détection d’un
changement acoustique par rapport au standard. Par ailleurs une autre composante positive a pu être
déterminée : P300 (P3a) marque l’orientation automatique et non volontaire de l’attention sur le
stimulus déviant.

53
Q

BASES CEREBRALES DE L’ATTENTION

Quelles structures cérébrales sont susceptibles d’être impliquées dans la génération des ondes marquant les processus attentionnels? citez les

A
  • le système réticulaire activateur ascendant,
  • l’amygdale,
  • l’hippocampe et
  • le cortex frontal jouent un rôle essentiel
54
Q

Le modèle de l’attention visuo-spatiale de Posner postule trois réseaux imbriqués, interconnectés et complémentaires. Citez-les

A

1er réseau : celui de l’éveil et de la vigilance

2d réseau: la partie postérieure du cerveau et la partie
postérieure du cortex pariétal, le pulvinar et le colliculus supérieur

3 ième réseau: réseau antérieur: cortex cingulaire, l’aire motrice supplémentaire.

55
Q

décrire le 1 er réseau du modèle de l’attention visuo-spatiale de Posner:

A

1er réseau: celui de l’éveil et de la vigilance.
Comprend:
- le cortex frontal droit et le locus coeruleus du tronc cérébral.

  • l’attention spatiale, contrôlée par le gyrus cingulaire
  • la programmation des mouvements oculaires liés à l’exploration du champ visuel, la poursuite oculaire et la fixation de la cible, contrôlée par une région du cortex préfrontal.
  • Les régions préfrontales jouent un rôle crucial dans le contrôle de l’attention, dans la commande attentionnelle, la prise de décision, la résolution de conflits, la supervision des opérations attentionnelles et la coordination des programmes moteurs ou des actions.

Un trouble du
contrôle attentionnel pourrait expliquer les déficits présentés par les patients souffrant d’une lésion
frontale.
Un trouble du contrôle devrait se traduire par des difficultés à sélectionner la bonne réponse ou une stratégie de traitement à fortiori en changer.

Laberge, Sièroff et Auclair (2000) situent au niveau du cortex préfrontal le contrôle de l’attention, au niveau du pulvinar du thalamus
le filtrage de l’attention et au niveau du cortex postérieur les effets de l’attention.
Des études d’imageries ont mis en évidence que les régions frontales et pariétales sont
toutes deux impliquées dans l’attention endogène. Il semble néanmoins que l’activation frontale soit
toujours plus importante quand le contrôle stratégique de l’attention est impliqué que quand il ne
l’est pas ou moins. Quand aux régions pariétales, plusieurs études indiquent qu’elles seraient
activées de la même manière que l’attention endogène ou exogène.

56
Q

Où, Laberge, Sièroff et Auclair(2000) situent-ils le contrôle, le filtrage et les effets de l’attention ?

A

Laberge, Sièroff et Auclair (2000) situent:

  • au niveau du cortex préfrontal le contrôle de l’attention,
  • au niveau du pulvinar du thalamus le filtrage de l’attention et
  • au niveau du cortex postérieur les effets de l’attention.
57
Q

Par quoi est controlée l’attention spatiale, selon Mesulam 1990 ?

A

par le gyrus cingulaire

58
Q

Par quoi est controlée la programmation des mouvements oculaires (poursuite, fixation de la cible) ?

A

par une région du cortex préfrontal

59
Q

Dans quoi les régions préfrontales jouent-elles un rôle crucial ?

A

Les régions préfrontales jouent un rôle crucial dans:

  • le contrôle de l’attention,
  • la commande attentionnelle,
  • la prise de décision,
  • la résolution de conflits,
  • la supervision des opérations attentionnelles
  • la coordination des programmes moteurs ou des actions
60
Q

Qu’est-ce qui pourrait expliquer les déficits présentés par les patients souffrant d’une lésion
frontale?

A

Un trouble du contrôle attentionnel

frontale.

61
Q

Des études d’imageries ont mis en évidence que les régions frontales et pariétales sont
toutes deux impliquées dans l’attention endogène.

A

Des études d’imageries ont mis en évidence que les régions frontales et pariétales sont
toutes deux impliquées dans l’attention endogène.

62
Q

Il semble néanmoins que l’activation frontale soit
toujours plus importante quand le contrôle stratégique de l’attention est impliqué que quand il ne
l’est pas ou moins. Quand aux régions pariétales, plusieurs études indiquent qu’elles seraient
activées de la même manière que l’attention endogène ou exogène.

A

Il semble néanmoins que l’activation frontale soit
toujours plus importante quand le contrôle stratégique de l’attention est impliqué que quand il ne
l’est pas ou moins. Quand aux régions pariétales, plusieurs études indiquent qu’elles seraient
activées de la même manière que l’attention endogène ou exogène.

63
Q

A quoi corrspond le second réseau de l’attention, de Posner ?

A

Le second réseau concerne:
- la partie postérieure du cerveau et comprend la
- partie postérieures du cortex pariétal,
- le pulvinar (appartenant au diencéphale) et
- le colliculus supérieur (appartenant au mésencéphale).
C’est ce réseau qui assurerait l’orientation spatial visuel: le cortex pariétal = l’engagement volontaire vrs une région et le désengagemt de l’attention de cte région pour une autre.
le colliculus supérieur agirait de concert avec cette dernière pr déplacer l’attentio
vers une nouvelle région. Le pulvinar engageant alors l’attention sur celle-ci

64
Q

A quoi corrspond le troisième réseau de Posner

A

Le troisième réseau: dit le réseau antérieur,
comprend
- le cortex cingulaire pour son rôle
dans la détection de la cible visuelle et
- l’aire motrice supplémentaire pour son rôle dans la programmation motrice de la réponse.

Ainsi la commande attentionnelle relèverait du réseau antérieur, tandis que l’attention sélective relèverait du réseau postérieur.

65
Q

En générale les études en imagerie fonctionnelle mettent en évidence l’implication de
plusieurs zones cérébrales dans les mécanismes attentionnels.

A

En générale les études en imagerie fonctionnelle mettent en évidence l’implication de
plusieurs zones cérébrales dans les mécanismes attentionnels. En effet, des augmentations d’activité
dans 4 régions cérébrales sont souvent observées dans toutes les études en TEP et en IRMf.
• le lobe pariétal postérieur (droit principalement)
• le cortex frontal ou préfrontal (droit principalement)
• le cortex cingulaire antérieur
• le colliculus supérieur

66
Q

Troubles de l’attention et tests neuropsychologiques

L’heminéglicence

A

Parmi les trbles de l’attention provoqués par ds maladies neurologiques, l’héminégligence de loin le plus connu.
Jackson (1880) un des premiers à décrire comportemt de patients incapables de reconnaître objets, personnes ou stimuli visuels
présentés ds l’espace gauche, alors que leur identifica° était tt à fait normale lorsque ces
mm stimuli étaient présentés du côté droit.

syndrome considéré pdt lgtps comme un symptôme régressant rapidemt après la phase aiguë d’un accident vasculaire cérébral.
Actuellemt, il est considéré comme pouvant être la source d’un handicap fonctionnel considérable
qui a entraîné, chez les cliniciens et les chercheurs, un intérêt de plus en plus important portant sur
son évaluation, sa rééducation et sa compréhension.

67
Q

Quelles sont les lésions observées dans l’héminégligence ?

A
  • syndrome considéré pdt lgtps com un symptôme régressant rapidemt après la phase aiguë d’un AVC.
  • La majorité ds lésions observées ds l’héminégligence coïncident avec les régions activées dans ds tâches d’attention sélective au niveau de la latéralisation hémisphérique (droite)
    et des localisations principales des lésions.

ex: les études en imagerie cérébrale portant sur l’atten° visuelle (notamment Corbetta et al., 1993)
ont montré la participation du lobe pariétal (principalement droit) aux processus attentionnels.

Pardo et al. (1991) ont mis en évidence une implica° de la région pariéto-frontale droite ds une tâche de vigilance. Il semblerait que les processus attentionnels mis en jeu dans les tâches
d’attention sélective soient également ceux concernés par les déficits observés dans
l’héminégligence puisque les zones cérébrales activées dans ces tâches correspondent à celles lésées chez la plupart de ces patients.

68
Q

A l’aide de quels tests peut-on tester le trouble de la vigilance?

A
  • Test d’empan Numérique : pr mesurer le degré d’attention auditive
  • Test d’empan de reproduction spatiale : Empan d’attention visuelle
  • Test de répétition de phrases : Empan mnésique
69
Q

Définition de l’attention focalisée

A

Trouble de l’attention focalisée :
L’attention focalisée est à la base de la concentration mentale. Elle permet de cibler des stimuli spécifiques de notre environnement et d’éviter les phénomènes de distraction.

70
Q

A l’aide de quels tests peut-on tester l’attention focalisée ?

A
  • le test de STROOP
71
Q

Décrire l’effet de Stroop:

A

L’effet Stroop: rapporté pr John Ridley Stroop lors (publica° “Journal of Experimental Psychology” 1935).
Il présenta visuellemt mots de couleurs, écrits en encre de différentes couleurs aux sujets.

Il remarqua l’effet qui portera son nom :
- dénommer couleur avec laquelle est écrit un mot quelconque, est plus ou moins facile que de
dénommer la couleur d’un mot de couleur (par exemple, la couleur avec laquelle est écrit le mot
“JAUNE”).

  • lorsque mot correspond à sa couleur
    (mot “VERT” écrit en encre verte), on observe effet facilitateur: les couleurs st plus vite
    dénommées que si le mot est quelconque.

A l’inverse:
si couleur et mot ne se correspondent pas,
on observe effet d’interférence :
dénommer la couleur du mot “ROUGE”
lorsqu’il est écrit en vert est plus difficile que de nommer la couleur d’un autre mot, quelconque, qui serait également écrit en vert.
On attribue classiquement cet effet à l’interférence
qu’exerce un traitement cognitif sur un autre. Ici, la lecture du mot interfère sur la dénomination de sa couleur. On lit automatiquement le mot : si la couleur lui correspond, le traitement de la couleur est facilité. Si la couleur ne lui correspond pas, le traitement est inhibé par la lecture.

72
Q

Avec quel test peut-on tester les troubles de l’attention soutenue ?

A

Le Paced Auditory Serial Addition Test (PASAT).

73
Q

Décrire le test PASAT (Paced Auditory Serial Addition Test)

A

Lors de ce test, le sujet entend 61 chiffres avec une fréquence d’apparition constante et a pour
consigne d’additionner ces chiffres 2 à 2 et d’annoncer le résultat à haute voix. ex : la bande son
annonce : 2, 8, 5, 6. Le patient doit noter : 10, 13, 11, … Ce test analyse les capacités d’attention, de
concentration, de traitement de l’information (aspects cognitifs).

74
Q

Avec quel test peut-on tester les troubles de l’attention alternante ?

A

Le Trail Making Test (TMT)

75
Q

Décrire le Trail Making Test (TMT)

A

Epreuve constituée en 2 parties (A et B)
implique également ds capacités visuo-motrices
(recherche visuelle, surtt dans la partie B).
Dans la partie A du test, le sujet doit relier au crayon des nombres par ordre croissant, les nombres étant disséminés aléatoirement sur une page.
Dans la partie B (Figure 6), le sujet doit relier alternativement un nombre à une lettre de manière croissante (1 -A-2-B-3-C-4-D…).
On demande au sujet d’aller le plus vite possible sans lever le crayon.
Si l’expérimentateur voit que le sujet se trompe, il doit lui faire remarquer.

76
Q

Avec quel test peut-on tester les troubles de l’attention divisée ?

A

A l’aide d’épreuves bien spécifiques. Ex:

  • on demande au sujet de retenir une ou plsrs données : noms d’animaux qui lui st lus à haute voix pdt qu’il effectue une tâche com une soustraction de chiffres présentés par trois (165, 162, 159).
  • Après un temps pré-déterminé (soit rapide: 3 sec, soit long, 18 sec), le sjt doit répéter les informations qui ont été lues à haute voix (noms d’animaux)
77
Q

Décrire les épreuves permettant de tester les troubles de l’attention divisée

A

Trouble de l’attention divisée: modèle de la mémoire de travail.
Test: on peut demander aux sujets de
retenir 1 séquence une ou plusieurs données : des noms d’animaux, qui lui sont lus à haute voix
pdt qu’il effectue une tâche comme une soustraction de chiffres présentés par trois : 165-162-
159. Après un temps indéterminé, soit rapide, le sujet doit répéter des informations qui ont été lues
à haute voix (noms des animaux).

78
Q

dans quel effet se manifeste l’attention sélective ?

A

elle se manifeste dans l’effet couramment appelé cocktail party, qui permet dans un environnement bruyant, de capter et d’écouter le signal sonore de faible intensité qui nous intéresse. L’attention sélective permet de sélectionner une information cible parmi un ensemble d’informations pour pouvoir la traiter plus profondément

79
Q

Les fonctions exécutives : QCM

Sont des fonctions modales élaborées intervenant dans les comportements orientés vers un but et les activités routinières

Dépendent de l’activité des lobes frontaux (et en particulier du cortex préfrontal) en lien avec les circuits sous corticaux

Permettent l’élaboration d’un programme d’action et son exécution

Peuvent être évalués par des tests tel que : la Tour de Londres, le Wilconsin Card Sorting Test, le Trail Making Test, la Figure de Rey, le test de Stroop .

A

Les fonctions exécutives :

Sont des fonctions modales élaborées intervenant dans les comportements orientés vers un but et les activités routinières (Non, elles sont amodales, cf cours 8 p2)

X Dépendent de l’activité des lobes frontaux (et en particulier du cortex préfrontal) en lien avec les circuits sous corticaux (Cours 8 p2)

X Permettent l’élaboration d’un programme d’action et son exécution (Chap 8 p247)

Peuvent être évalués par des tests tel que : la Tour de Londres, le Wilconsin Card Sorting Test, le Trail Making Test, la Figure de Rey, le test de Stroop (Non, pas la figure de Rey, cf cours 8 p8)

80
Q

Les tests de mémoire:

Il existe de nombreuses batteries de tests de mémoire, qui explorent toujours les modalités verbales et visuelles à court et à long terme

Le Wechsler Mémoire dans sa forme révisée explore la mémoire verbale auditive

Le test de Gröber et Buschke permet de détecter les troubles du stockage et de la restitution

Le Rivermead behavioral test est une batterie écologique qui contient des épreuves proches des activités de la vie quotidienne

A

Les tests de mémoire:

X Il existe de nombreuses batteries de tests de mémoire, qui explorent toujours les modalités verbales et visuelles à court et à long terme (Chap 8 p 231)

Le Wechsler Mémoire dans sa forme révisée explore la mémoire verbale auditive (Non, visuelle, cf chap 8 p231)

Le test de Gröber et Buschke permet de détecter les troubles du stockage et de la restitution (Non pas de stockage, mais d’encodage, cf chap 8 p231)

X Le Rivermead behavioral test est une batterie écologique qui contient des épreuves proches des activités de la vie quotidienne (Chap 8 p 231)