TROUBLES DE LA COMMUNICATION Flashcards

0
Q

Épidémiologie des Troubles spécifiques de l’acquisition de l’articulation (CIM)
ou troubles phonologiques (DsM)
ou troubles isolés de l’articulation (CFTMEA)

A

Les estimations varient avec l’âge :
environ 2 % des enfants de 6-7 ans présentent un trouble phonologique de modéré à sévère, malgré une prévalence plus élevée des formes légères ;
la prévalence tombe à 0,5 % vers l’âge de 17 ans.
Ce trouble est plus fréquent chez les sujets de sexe masculin.

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Q

Séméiologie des Troubles spécifiques de l’acquisitionde l’articulation (CIM)
ou troubles phonologiques (DsM)
ou troubles isolés de l’articulation (CFTMEA)

A

_L’enfant possède un niveau linguistique normal, mais son utilisation des phonèmes montre un retard de développement, son langage ressemble donc à celui d’un enfant plus jeune. L’enfant articule et prononce mal ; selon la gravité du trouble, il est plus ou moins difficile à comprendre.
_On relève des difficultés d’articulation de certains phonèmes, des omissions, des substitutions ou déformations de phonèmes et des variations dans la combinaison des phonèmes.

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2
Q

Étiologie des Troubles spécifiques de l’acquisition de l’articulation (CIM)
ou troubles phonologiques (DsM)
ou troubles isolés de l’articulation (CFTMEA)

A

_Un caractère familial a été mis en évidence dans certaines formes du trouble pho-nologique.
_Ajuriaguerra et Marcelli (1982) évoquaient aussi la signification psychoaffective visible de certains de ces troubles.

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3
Q

Traitement des Troubles spécifiques de l’acquisition de l’articulation (CIM)
ou troubles phonologiques (DsM)
ou troubles isolés de l’articulation (CFTMEA)

A

_La prise en charge précoce du trouble spécifique de l’acquisition de l’articulation est essentielle en raison du retentissement de ce trouble sur les apprentissages scolaires et sur les relations sociales (moqueries habituelles). _Une prise en charge orthophonique ainsi qu’une implication des parents est nécessaire. _Les parents sont entraînés à parler à leur enfant en articulant bien et à leur faire répéter les phonèmes mal prononcés.

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4
Q

Séméiologie des Troubles de l’acquisition du langage de type expressif (Dm et DSM)
ou retard de parole (CFTMEA)

A

_Les enfants qui présentent ce trouble comprennent bien le langage parlé, mais ont des difficultés à s’exprimer.
_Aussi bien au plan quantitatif (significativement moins grand nombre de mots acquis que la moyenne des enfants du même âge), que pour la structure des phrases (phrases incomplètes, mal formées, règles grammaticales non res- pectées), le langage et sa fluidité sont limités. _Ce trouble s’accompagne souvent de difficultés d’articulation et de troubles de mémoire (difficultés à se rappeler des mots).

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5
Q

Épidémiologie des Troubles de l’acquisition du langage de type expressif (Dm et DSM)
ou retard de parole (CFTMEA)

A

Les estimations varient avec l’âge :
— retards de langage assez fréquents chez les enfants de moins de trois ans (chez I 0- 15 % des enfants) ;
troubles moins fréquents à l’âge scolaire (3-7 %).
_On note, ici aussi, une plus grande fréquence du trouble chez les sujets de sexe masculin

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6
Q

Étiologie des Troubles de l’acquisition du langage de type expressif (Dm et DSM)
ou retard de parole (CFTMEA)

A

_La forme développementale est plus courante que la forme acquise et plus susceptible de survenir chez les sujets ayant des antécédents familiaux de troubles de la communication ou de troubles des apprentissages.
_On note aussi une possible carence environnementale dans la genèse de ces troubles.

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7
Q

Diagnostic différentiel des Troubles de l’acquisition du langage de type expressif (Dm et DSM)
ou retard de parole (CFTMEA)

A

Pour faire ce diagnostic, on doit prendre soin de vérifier que l’enfant ne présente pas de problème
_au plan des capacités de communication sociale non verbale,
_de l’emploi de signes non verbaux (mimiques, gestes)
_et de langage intérieur s’exprimant dans les jeux d’imagination.
_Le diagnostic d’autisme est alors rejeté.

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8
Q

Séméiologie des Troubles de l’acquisition du langage de type réceptif (CIM) et trouble du langage de type mixte réceptif-expressif (DSM)
ou dysphasie (CFTMEA)

A

_La difficulté rencontrée par l’enfant pour comprendre montre que son langage est inférieur à celui des enfants de même âge.
_On parle souvent de trouble mixte réceptif- expressif car on note habituellement la présence concomitante de troubles phonétiques.
_L’enfant semble perdu dès qu’il doit suivre des consignes (qu’il ne comprend pas).
_Ce trouble s’accompagne souvent aussi de difficultés d’articulation et mnésiques.

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9
Q

Épidémiologie des Troubles de l’acquisition du langage de type réceptif (CIM) et trouble du langage de type mixte réceptif-expressif (DSM)
ou dysphasie (CFTMEA)

A

Trouble moins fréquent que le trouble du langage de type expressif. Les estimations varient avec l’âge :
— jusqu’à 5 % des enfants d’âge préscolaire présentent ces troubles
; — troubles moins fréquents à l’âge scolaire (3 %).

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10
Q

Étiologie (du trouble mixte réceptif-expressif)

A

Une composante génétique peut être inférée de la fréquence plus grande que, dans la population générale, chez les garçons et chez les apparentés biologiques de premier degré de sujets présentant ce trouble.

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11
Q

Diagnostic différentiel des Troubles de l’acquisition du langage de type réceptif (CIM) et trouble du langage de type mixte réceptif-expressif (DSM)
ou dysphasie (CFTMEA)

A

_Les formes plus graves de trouble de l’acquisition du langage de type réceptif se retrouvent chez des enfants qui peuvent répondre par écholalie aux paroles sans sens pour eux et qui présentent un retard au plan du développement social. Par contre, même s’ils semblent ressembler aux enfants autistes, ils ont des interactions sociales normales, jouent à des jeux de faire semblant et apparaissent normalement attachés à leurs parents.

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12
Q

Séméiologie de l’Aphasie acquise avec épilepsie

(syndrome de Landau-Kleffner) (cim)
ou aphasie acquise avec épilepsie (CFTMEA)

A

Trouble caractérisé par un premier développement normal du langage qui est suivi par une perte des acquisitions langagières aussi bien au plan réceptif qu’expressif. On note lors de la survenue du trouble (habituellement perte brutale des habiletés entre trois et sept ans) des anomalies paroxystiques à l’électroencéphalogramme et, dans la majorité des cas, des crises d’épilepsie. Dans sa forme développementale, l’altération du langage expressif n’est pas liée à une lésion neurologique post-natale d’origine connue. Les enfants ayant cette forme commencent souvent à parler tardive- ment et abordent les différentes étapes de l’acquisition du langage expressif plus lenteMent que la norme.

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13
Q

Épidémiologie de l’Aphasie acquise avec épilepsie

(syndrome de Landau-Kleffner) (cim)
ou aphasie acquise avec épilepsie (CFTMEA)

A

Le syndrome de Landau-Kleffner et d’autres variantes de formes acquises sont relativement rares.

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14
Q

Étiologie de l’Aphasie acquise avec épilepsie

(syndrome de Landau-Kleffner) (cim)
ou aphasie acquise avec épilepsie (CFTMEA)

A

L’étiologie du trouble est inconnue, on suppose d’après les symptômes qu’il pour- rait s’agir d’un processus encéphalitique inflammatoire, conséquence d’une maladie neurologique ou d’une affection médicale générale

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15
Q

Évolution de l’Aphasie acquise avec épilepsie

(syndrome de Landau-Kleffner) (cim)
ou aphasie acquise avec épilepsie (CFTMEA)

A

L’évolution est très variable ; dans un tiers des cas, on note une guérison complète, alors que, dans les deux autres tiers, les enfants gardent un déficit langagier plus ou moins important sur le plan réceptif.

16
Q

Autres troubles du développement de la parole et du langage (CIM et CFTMEA)

A

Selon la CIM est inclus ici le zézaiement. Ajuriaguerra et Marcel i (1982) décrivent deux sigrnatismes :
-le sigmatisme interdental (plus communément connu sous le terme de zézaiement) qui se caractérise par une mauvaise position de la langue trop proche ou entre les incisives et
-le sigmatisme latéral (schlintement ou chuintement) caractérisé par un écoulement d’air latéral. Dans ce cas, il est important de faire le diagnostic différentiel d’un trouble consécutif à une malformation de la voûte palatine qui devra être traitée médicale- ment.
-Le DSM-rV-TR inclut toutefois dans le trouble phonologique la blésité (mauvaise articulation des sifflantes).

17
Q

Sémiologie du Mutisme électif (CIM), mutisme sélectif (DSM et CFTMEA)

A
  • Trouble caractérisé par le fait que l’enfant ne parle pas dans certaines conditions.
  • Il peut s’agir d’un mutisme infra familial envers certaines personnes (par exemple, l’enfant ne parlant, en chuchotant, qu’à sa mère), mais le plus souvent, il s’agit d’un mutisme social ou extra-familial (à la garderie, en groupe, à l’école, etc.).
  • Le trouble interfère avec la réussite scolaire et avec la communication sociale. Les enfants présentant ce trouble sont souvent timides et ont tendance à faire preuve d’attachement excessif et de retrait social.
18
Q

Épidémiologie du Mutisme électif (CIM), mutisme sélectif (DSM et CFTMEA)

A

Le trouble est relativement rare et, selon le DSM, légèrement plus fréquent chez les filles.

19
Q

Diagnostic différentiel du Mutisme électif (CIM), mutisme sélectif (DSM et CFTMEA)

A
  • Pour faire ce diagnostic, on doit éliminer les périodes de changement (par exemple, première semaine après l’entrée en garderie ou arrivée dans un pays dont l’enfant ne parle pas la langue)
  • et les autres troubles de la parole et du langage pouvant expliquer ce mutisme (par exemple, le bégaiement).
20
Q

Séméiologie du bégaiement

A

Ce trouble du langage se définit par une altération marquée de la fluence verbale caractérisée par des répétitions de sons ou de syllabes. Suivant Ajuriaguerra et Marcelli (1982), on peut distinguer deux formes de blocage dans le discours :
— le bégaiement clonique qui est marqué par une répétition involontaire, saccadée et explosive d’un phonème, souvent le premier de la phrase ( « je-je-je-je-je-je pense… ») et
-le bégaiement tonique qui se caractérise par un blocage et une impossibilité d’émettre un son pendant un certain temps. Des efforts et des syncinésies’ pour reprendre le cours du discours sont observables.
Les deux types de bégaiement coexistent très souvent.
Progressivement, l’enfant prend conscience de son trouble très handicapant au plan des relations sociales, et cela entraîne une modification de ses interactions avec les autres. Confronté à l’échec, il vit des états de tension qui s’accentuent dans les moments les plus importants pour lui. Cela peut l’amener à renoncer à toutes sortes d’opportunités. Lorsque l’enfant chante, récite une comptine ou un poème qu’il a appris, habituellement le bégaiement s’estompe.
Le bégaiement peut être associé à d’autres troubles du langage.

21
Q

Épidémiologie du bégaiement

A

De 1 % chez les enfants, la prévalence du bégaiement diminue à 0,8 % chez les adolescents. Selon le DSM, la sex ratio est de 3G : 1F.

22
Q

Étiologie du bégaiement

A

Les études sur les jumeaux et dans les familles apportent des arguments en faveur d’un facteur génétique (probabilité d’un risque de bégaiement trois fois supérieur chez les apparentés du premier degré de sujets atteints). On peut aussi voir des cas de bégaiement apparaissant après un traumatisme.

23
Q

Diagnostic différentiel du bégaiement

A

Il est très important de distinguer le bégaiement des altérations normales de la fluence qui sont retrouvées chez les jeunes enfants au cours de l’acquisition du langage. Ajuriaguerra et Marcelli (1982) parlent même de « bégaiement physiologique » entre trois et cinq ans. L’enfant a alors du mal à exprimer tout ce qu’il a à dire.

24
Q

Traitement du bégaiement

A

Au plan préventif, il est essentiel d’être attentif aux premiers signes d’apparition du bégaiement. Lorsque l’enfant est jeune et que le trouble n’est que transitoire, il est important de favoriser sa disparition : conseils aux parents et relaxation. Lorsque le trouble est installé, chez l’enfant plus âgé, de la rééducation orthophonique et une psychothérapie doivent être entreprises.

25
Q

Évolution du bégaiement

A
  • Apparaissant insidieusement au cours du développement du langage (entre deux et sept ans), le bégaiement se transforme progressivement en problème chronique. Quand l’enfant prend conscience de son trouble et qu’il en constate les conséquences sociales, il met en place des stratégies d’évitement : linguistiques (éviter certains mots, modifier le rythme de son discours pour ne pas devoir parler vite), situationnelles (éviter de parler en public, de faire des exposés, de parler au téléphone ou dans toutes les autres situa- tions qui le mettent mal à l’aise).
    -La disparition spontanée du trouble constatée chez certains jeunes (pouvant aller jusqu’à 60 % des cas) ne justifie pas de laisser de côté l’abord préventif précoce et le traitement. Ceux-ci sont, en effet, nécessaires en raison des sérieuses conséquences indi-
    viduelles et sociales du trouble.
  • Le bégaiement peut être guéri dans 80 % des cas et habituellement avant la fin de l’adolescence.