Troubles de l'humeur Flashcards

1
Q

Définition des spécificateurs: Détresse anxieuse

A

Présence d’au moins 2 Sx la plupart des jours au cours d’un épisode thymique ou d’une dysthymie :

o Sentiment d’énervement / de tension

o Sentiment d’agitation inhabituel

o Difficulté de concentration due à des soucis

oPeur que quelque chose d’horrible ne survienne oSentiment d’une possible perte de contrôle de soi

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2
Q

Est-ce qu’un épisode affectif est synonyme de trouble affectif? Expliquer.

A

Non

Donc, un trouble affectif est une maladie qui se diagnostique en considérant l’évolution de celle- ci. Un épisode est une période circonscrite dans le temps et non un diagnostic. C’est en identifiant quels sont les épisodes vécus et comment ceux-ci évoluent que l’on peut faire un diagnostic de trouble.

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3
Q

Définir ce qu’est un épisode et nommer les différents types

A

Sa présentation peut être subtile, atypique ou encore camouflée et aucun marqueur biologique ne permet de poser un diagnostic.

Notons qu’un épisode thymique fait référence à un épisode de l’un ou l’autre des pôles de l’humeur opposés (maniaque / hypomaniaque ou dépressif).

  • Épisode maniaque
  • Épisode hypomanique
  • Trouble dépressif caractérisé
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4
Q

Décrire l’épisode maniaque

A
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5
Q

Décrire l’épisode hypomaniaque

A
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6
Q

Décrire l’épisode dépressif caractérisé

A
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7
Q

Comment, en clinique, feriez-vous pour distinguer un épisode maniaque d’un épisode hypomaniaque ?

A

Les symptômes reliés à ces épisodes sont les mêmes.

Par contre, ils diffèrent selon la sévérité de ceux-ci:

  • Effectivement, un épisode maniaque amène une hospitalisation ou une altération marquée du fonctionnement, tandis qu’un épisode hypomaniaque s’accompagne de modifications du fonctionnement (ne fait pas d’actions amenant des conséquences graves par exemple).
  • De plus, il ne peut pas y avoir des symptômes psychotiques en hypomanie, contrairement aux épisodes de manies.

À noter : Il est cliniquement difficile de faire la différence entre les 2, puisque les patients ont généralement une faible autocritique lors de leurs épisodes maniaques. Les patients décrivent d’ailleurs souvent leurs épisodes comme moins intenses qu’ils le sont réellement, d’où l’avantage d’un avis externe.

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8
Q

En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants :

  • Trouble bipolaire I
  • Trouble bipolaire II
  • Trouble dépressif caractérisé
A

Trouble Bipolaire I : Épisode maniaque (nécessaire), épisode hypomaniaque et épisode dépressif caractérisé.

Trouble Bipolaire II : épisode hypomaniaque(nécessaire) et épisode dépressif caractérisé (nécessaire)

Trouble Dépressif caractérisé : épisode dépressif caractérisé (nécessaire).

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9
Q

Quant est-il de l’épisode mixte?

A

Vous verrez qu’on parle parfois d’un autre type d’épisode : l’Épisode Mixte. Sachez que cet épisode N’EXISTE PLUS dans le DSM-5. Cependant, vous le verrez parfois dans les textes de référence et dans des dossiers de patients en clinique puisqu’un épisode mixte était considéré comme un épisode à part entière dans le DSM-IV. Maintenant, on considère les aspects mixtes comme un spécificateur …

Mais qu’est-ce qu’un spécificateur ???

Lorsqu’on émet un diagnostic de trouble affectif, on nommera le trouble (la maladie) puis l’épisode actif (ou le plus récent). Ce n’est toutefois pas suffisant. Un peu comme dans les thèmes précédents, on ajoutera à notre diagnostic des spécificateurs. Les spécificateurs peuvent qualifier les épisodes (s’il y a des symptômes spécifiques présents ou en spécifiant sa sévérité) et ils peuvent qualifier l’évolution du trouble (en fonction du moment que survient un épisode par exemple).

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10
Q

Nommer les spécificateurs possibles

A
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11
Q

Trouble bipolaire (TB): Concernant l’épidémiologie génétique, que retenez-vous des études de jumeaux dans les troubles bipolaires?

A
  • 50 – 80 (chiffre accepté de 63) % de concordance jumeaux monozygotes
  • 10 – 30 % de concordance chez les jumeaux hétérozygotes
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12
Q

TB: Décrire l’étiologie

A
  • Les études sur les jumeaux suggèrent une forte composante génétique avec une cause épigénétique (influencés ou non par l’environnement). On note d’ailleurs un risque X 10 si un membre de la famille du 1er degré est atteint.
  • On remarque des anomalies sur les systèmes des monoamines biogènes (DA, A, NA et 5HT) + plusieurs neuropeptides chez les patients.
  • Anomalies structurelles non spécifiques,mais anomalies e nneuro-imagerie fonctionnelle au niveau du cortex antérieur, des circuits sous-corticaux, thalamo-corticaux et des noyaux gris qui corrèle avec l’état clinique de la maladie.
  • Il est toutefois intéressant de remarquer qu’il y a des anomalies génétiques communes entre la schizophrénie et les TB, ce qui suggère un continuum du spectre de la psychose.

Phrase clé : Alors que les gènes confèrent une vulnérabilité pour favoriser l’apparition de la maladie (génétique), les facteurs environnement permettent ou non son expression (épigénétique).

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13
Q

TB: Qu’est-ce que le kindling (embrasement ou sensibilisation en français) ?

A

Mécanisme proposé pour expliquer le déclenchement des épisodes.

  • Il est fréquent qu’un premier épisode dépressif ou maniaque soit provoqué par un stresseur identifiable dans l’environnement (perte d’emploi, deuil, séparation, etc.).
  • Le MAB évolue ensuite de façon autonome, sans cause ou évènement déclenchant pour les épisodes subséquents.
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14
Q

TB: Qu’est-ce qui fait la différence entre le trouble bipolaire type I et II?

A

La présence de manies.

Dans le TB type 2, il n’y a pas de manies, quoique la présence d’hypomanies soit requise (sinon nous sommes en présence d’un trouble unipolaire, soit dépressif).

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15
Q

TB: Vrai ou Faux ? Une dépression bipolaire est par sa nature différente cliniquement d’une dépression unipolaire.

A

Faux, malgré que certains éléments soient plus fréquemment observés dans certains types :

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16
Q

TB: Décrire le trouble cyclothymique

A

Le trouble cyclothymique est un trouble bipolaire sans épisodes d’hypomanie franche.

Peut être vue comme un trait qui met à risque d’évoluer vers une MAB.

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17
Q

TB: Que penser de la notion de mixité comme spécificateur?

A

Dans le DSM-5, la notion de mixité est utilisée lorsqu’il y a des éléments subsyndromiques du pôle opposé. Cette notion satisfait pleinement la notion de spectre bipolaire. Par contre, cette notion de mixité rend la distinction entre un TB et un trouble dépressif majeur beaucoup moins claire (exemple : un patient peut souffrir d’un trouble dépressif majeur avec caractéristiques mixtes, donc des caractéristiques de manies, sans présenter les critères d’un TB).

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18
Q

TB: Qu’est-ce que le spectre bipolaire?

A

Le spectre bipolaire réfère à des troubles de l’humeur qui ne répondent pas aux critères de TB type 1 et 2, mais qui semble en partager plusieurs caractéristiques. Puisqu’il est souvent difficile de délimiter la frontière entre les troubles dépressifs majeurs récurrents et les troubles bipolaires, certains proposent la notion de spectre plutôt qu’une dichotomie entre ces troubles « unipolaire » et « bipolaire ».

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19
Q

TB: V/F Le trouble bipolaire est rarement associé à de la comorbidité

A

Faux.

La comorbidité constitue la règle plutôt que l’exception. On note d’ailleurs l’abus de substances, les trouble anxieux, les TP (particulièrement TPL) ainsi que plusieurs problèmes de santé physiques, tels les maladies CV, l’obésité, le diabète, les atteintes tyroïdiennes et les migraines.

Les mécanismes amenant les comorbidités physiques sont inconnus, mais l’hypothèse actuelle évoque un mécanisme inflammatoire commun.

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20
Q

TB: V/F Le trouble schizoaffectif est difficile parfois à distinguer du trouble bipolaire

A

Vrai.

Il faut toutefois se rappeler que le trouble shizoaffectif est évoqué chez les patients présentant des épisodes clairement thymiques, mais chez qui persistent des symptômes psychotiques malgré une amélioration des symptômes thymiques.

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21
Q

TB: V/F Il est recommandé d’associer à la pharmacopée du patient atteint d’un trouble bipolaire, un anti- dépresseurs non-tricyclique

A

Faux, malgré qu’elle soit parfois nécessaire.

eaucoup plus de détails sont fournis suite au tableau à la fin de ce guide en ce qui a trait au traitement. Il est par ailleurs à noter que les antidépresseurs tricycliques ont un grand potentiel de virage maniaque

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22
Q

TB: Décrivez comment on peut aborder la prévention des rechutes, avec un patient atteint d’un trouble bipolaire.

A

Les rechutes sont fréquentes, et la médication est souvent indiquée pour les prévenir.

  • Principalement composée d’un stabilisateur de l’humeur, la majorité du temps le lithium (Rx considérés efficaces : lithium, acide valproïque, carbamazépine, lamotrigine, A2G).
  • Malheureusement, les patients acceptent rarement d’utiliser la médication pour prévenir les rechutes.

On peut aborder la prévention des rechutes au niveau de la psychothérapie et de la psychoéducation afin que le patient accepte pleinement sa maladie. Au niveau de la psychoéducation, il faut fournir des informations au niveau de la maladie, son traitement, les facteurs de risque, les symptômes de rechutes, l’importance d’une régularité du rythme veille-sommeil et de l’adhésion au traitement pharmacologique.

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23
Q

TB: Critères pour MAB I vs II

A

MAB I

  • A répondu aux critères d’au moins 1 épisode maniaque
  • N’est pas mieux expliqué par un autre trouble

MAB II:

  • A répondu aux critères pour au moins 1 épisode hypomanique et 1 épisode dépressif
  • Jamais eu d’épisode maniaque
  • Pas expliqué par autre trouble
  • Souffrance importante ou altération du fonctionement
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24
Q

TB: Nommer les spécificateurs possibles pour le MAB I

A
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
  • Avec caractéristiques mélancoliques
  • Avec caractéristiques atypiques
  • Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
  • Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur
  • Avec catatonie
  • Avec début lors du péripartum
  • Avec caractère saisonnier
  • Avec cycles rapides
  • Spécifier l’évolution (rémission partielle / complète)
  • Spécifier la sévérité des symptômes si les critères complets d’un épisode thymique ne sont pas réunis (léger / moyen / grave)
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25
Q

TB: Nommer les spécificateurs possibles pour le MAB II

A
  • Spécifier l’épisode (hypomaniaque vs dépressif)
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
  • Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
  • Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur
  • Avec catatonie
  • Avec début lors du péripartum
  • Avec caractère saisonnier (seulement pour l’épisode dépressif caractérisé)
  • Avec cycles rapides
  • Spécifier l’évolution (rémission partielle / complète)
  • Spécifier la sévérité des symptômes si les critères complets d’un épisode thymique ne sont pas réunis (léger / moyen / grave)
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26
Q

TB: Épidémio

A
  • TB T1 : 1 (0.2 – 2) %
  • TB T2 : 1.1 %
  • TB formes atténuées : 2.4 %
  • Prévalence totale (toute forme) : 4.5 % 1H:1F
  • 1⁄2 des cas < 25 ans
  • Pic d’incidence → ado / jeune adulte
  • Top 10 des maladies amenant une atteinte fonctionnelle.
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27
Q

TB: Nommer le DDX

A
  • Troubles psychotiques
  • Trouble dépressif majeur
  • TP, particulièrement TPL
  • TDA/H
  • Maladie organique
  • Abus de substances (dx le plus comorbide, ROH > cannabis >stimulants > cocaïne)
  • Trouble anxieux (60 % comorbidité)
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28
Q

TB: Décrire le pronostic

A
  • 25 % rémission complète
  • 75 % de rechutes même avec traitement
  • 20 % sx chroniques, surtout négatifs
  • 2/3 limitations fonctionnelles
  • Décès 2.3 X + élevé → suicide + CV
  • 50 % évolution favorable
  • En TB T1, autant de chance que le 1er épisode soit maniaque ou dépressif., mais H + maniaque et F + dépressif
  • Un premier épisode dépressif est associé à : un début précoce, une fréquence plus élevée d’épisode dépressif, un risque suicidaire accru, une fréquence de cycle rapide accrue
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29
Q

Troubles TB: Décrire ce que l’on retrouverait à l’examen mental

A
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30
Q

TB: Caractéristiques chez les enfants et personnes âgées

A

Chez les enfants, les caractéristiques classiques de la MAB sont moins présentes. Les épisodes affectifs sont moins évidents et le fonctionnement est compromis entre les épisodes. Ils peuvent démontrer des signes d’instabilité émotionnelle, une dysrégulation comportementale et des troubles cognitifs.

Chez les personnes âgées, la phase de manie est d’intensité moindre que chez les adultes habituellement. Elle est surtout caractérisée par de l’irritabilité. La réponse au traitement est souvent moindre.

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31
Q

Troubles dépressifs: Épidémio

A
  • Prévalence annuelle de 4.1 – 4.8 % par an au Canada (2002) chez l’adulte, et de 4 – 9 % chez l’adolescent, pour une prévalence à vie de 15 %.
  • Elle est surreprésentée chez les femmes (ratio 1.5 – 3 F : 1 H sauf chez les enfants d’âge préscolaire ou le ratio est pratiquement neutre)
  • Arrive de façon médiane à 27 ans.
  • Plus de 40 % des patients souffrant de dépression présentent un premier épisode avant 21 ans.
  • Il est à noter que selon l’OMS, la dépression est la première cause d’année de vie vécue avec une incapacité et représentera en 2020 la première cause de morbidité dans les pays développés.
32
Q

Troubles dépressifs: Génétique du trouble dépressif vs MAB

A
33
Q

Troubles dépressifs: Nommer les 3 amines biogènes les plus svt évoués dans l’étiologie de la dépression majeure

A
  • Noradrénaline (relié à l’anxiété et l’hypervigilance)
  • Sérotonine (inappétence et troubles du sommeil)
  • Dopamine (ahnédonie et manque de motivation)
34
Q

Troubles dépressifs: Décrire les étiologies et le modèle étiologique

A

Génétique :
Chez les jumeaux homozygotes, on a une corrélation de 35 – 40 %, ce qui permet de déduire une part d’héritabilité de 35 %, malgré une transmission non mendélienne classique. Le risque est de 2 – 4 X plus élevé chez un patient du 1er degré. Par contre, plus la personne est âgée lors de son 1er épisode, moins la part génétique est grande.

Stress via la voie classique de l’axe HHS et de l’amygdale :

  • Probablement un des facteurs déclencheurs des épisodes.
  • Peut être un stress aigu ou chronique.
  • Rôle par l’épigénétique.
  • Taux anormalement élevé de cortisol (effet neurotoxique probable notamment au niveau de l’hippocampe).
  • Dysfonctionnement cérébral relié à une hyperactivité de l’amygdale et de l’axe HHS et une hypoactivité de l’hippocampe et du cortex préfrontal.

Vie psychique :
Rôle important autant au niveau protecteur que du risque. Considération d’un facteur stresseur « les événements susceptibles d’induire un état dépressif sont ceux qui nous empêchent d’atteindre les buts et idéaux essentiels au maintien de notre estime personnelle. » On voit donc une grande composante de subjectivité chez les patients face à leurs stresseurs. On a d’ailleurs développé la triade dépressive

35
Q

Troubles dépressifs: Qu’est-ce que le triangle ou la triade de Beck?

A

C’est une triade mentionnant 3 tendances d’un individu qui prédisposent à la dépression :

  • Vision négative de soi-même (worthlessness)
  • Vision négative des événements (helplessness)
  • Aproche pessimiste de l’avenir (hopelessness).
36
Q

Troubles dépressifs: Quel facteur biologique est associé au développement d’un épisode dépressif chez la personne âgée?

A

Certains facteurs de risque sont plus propres aux personnes âgées, notamment les maladies cardiovasculaires et les anomalies métaboliques.

Il est à noter que l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.

37
Q

Troubles dépressifs: Pourquoi, selon vous, plusieurs auteurs ont tenté d’expliquer la dépression avec des hypothèses psychodynamiques ?? Est-ce toujours utile de nos jours?

A

Plusieurs auteurs ont tenté d’expliquer la dépression avec des hypothèses psychodynamiques puisque la vie psychique et la réaction des individus au stress joue un rôle important dans les réactions face aux stresseurs. Effectivement, plusieurs pensent que les événements susceptibles d’induire un état dépressif sont ceux qui nous empêchent d’atteindre les buts et idéaux essentiels au maintien de notre estime personnelle. Cette façon d’expliquer la dépression est critiquée puisque plusieurs pensent que ces pensées négatives sont souvent en fait une conséquence et non une cause de l’état dépressif. Cette explication est quand même utile afin de bien comprendre le modèle multi-étiologique de la dépression.

Voici les théories principales avancées :

  • Freud et Abrahan : la perte d’un être cher peut provoquer des émotions négatives et le retournement de ces émotions contre soi sous forme de culpabilité contribue à la formation de la dépression
  • Bibring : la notion de l’estime de soi est au centre de la vie psychique, selon lequel les évènements qui empêchent d’atteindre les idéaux essentiels au maintien de notre estime personnel seraient en cause.
  • Seligman : élabore le concept d’impuissance acquise, dans lequel la répétition d’évènements négatifs peut mener la personne dans un état de passivité et la perte de motivation quant à son sort.
38
Q

Troubles dépressifs: Expliquez dans vos mots l’impuissance acquise (ou impuissance apprise)

A

L’impuissance acquise, concept élaboré en 1975 par Seligman, stipule que la répétition d’échecs ou d’expériences négatives peut amener la personne à la passivité et à la conviction qu’il ne sert à rien de tenter d’améliorer son sort.

On conçoit facilement qu’un tel état d’esprit puisse constituer un terrain favorable à la genèse d’un état dépressif.

39
Q

Troubles dépressifs: Décrire les critères du DSM pour le Trouble dépressif caractérisé

A
40
Q

Troubles dépressifs: DDX du trouble dépressif caractérisé

A
  • Maladies organiques (anémie, hypothyroïdie, endocrinopathies, maladies inflammatoires)
  • Parkinson / Alzheimer / démence
  • Trouble de l’adaptation et deuil
  • Abus de substances
  • Troubles anxieux et de la personnalité
41
Q

Troubles dépressifs: Pronostic du trouble dépressif caractérisé

A
  • 12 % chronique sans rémission
  • Épisodes de 6 – 8 mois en moyenne
  • Récidive souvent (En moyenne aux 5 ans) :
    • 50% après 1 épisode
    • 70 % après 2
    • 90 % 3 et +
  • Décès 1.7 X + élevé → suicide + CV
42
Q

Troubles dépressifs: Nommer les spécificateurs

A
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
  • Avec caractéristiques mélancoliques
  • Avec caractéristiques atypiques
  • Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
  • Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur
  • Avec catatonie
  • Avec début lors du péripartum
  • Avec caractère saisonnier
43
Q

Troubles dépressifs: Décrire ce que l’on retrouverait à l’examen mental

A
44
Q

Troubles dépressifs: Nommer certaines manifestations physiques possibles

A

Certaines manifestations neurovégétatives sont quasi universelles en dépression : Insomnie, ↓ appétit, amaigrissement, ↓ libido, dysfonction sexuelle secondaire

Des plaintes somatiques sont souvent présentes, et elles peuvent prendre différentes formes :

  • Constipations préoccupantes / Malaises digestifs
  • Céphalées / nausée
  • Palpitations
  • Dlr musculosquelettique
  • Paresthésies
  • Préoccupation hypocondriaque
45
Q

Troubles dépressifs: Caractéristiques chez la personnes âgée

A

La personne âgée présente des manifestations cliniques plus particulières de la dépression.

La tristesse est moins souvent au premier plan et l’état anxieux de novo est assez caractéristique de la dépression.

46
Q

Troubles dépressifs: Distinction avec le deuil

A
47
Q

Troubles dépressifs: Décrire le trouble dépressif persistant

A
48
Q

Troubles dépressifs: Qu’est-ce qui distingue le trouble dépressif persistant du trouble dépressif caractérisé ?

A

La dépression majeure et le trouble dépressif persistant sont vraisemblablement sur un continuum clinique : un même patient peut présenter des symptômes dépressifs chroniques dont l’intensité varie dans le temps, satisfaisant parfois aux pleins critères de dépression majeur, parfois non.

Pour être catégorisé comme trouble dépressif persistant, l’humeur dépressive doit être présente et observée pendant une période minimale de 2 ans chez l’adulte et 1 an chez les enfants et adolescents, et ce quasiment toute la journée, au moins 1 jour sur 2.

49
Q

Troubles secondaires de l’humeur: État importante lors du dx

A

Pour ce sujet, l’important est de se souvenir qu’il faut TOUJOURS éliminer une cause secondaire lorsque l’on est face à une symptomatologie compatible avec un trouble de l’humeur. Cette hypothèse doit faire partie de vos diagnostics différentiels jusqu’à preuve du contraire!

Assurez-vous de pouvoir identifier des substances (drogues ou médications) et des conditions médicales fréquentes qui peuvent donner ce genre de tableau clinique!

Devant un syndrome dépressif, le médecin doit d’abord éliminer une cause purement médicale. Il faut porter une attention particulière aux :

  • Signes d’anémie
  • Signes d’hypothyroïdie (surtout chez les 50 ans et plus)
  • Endocrinopathies (hyperthyroïdie, maladie de Cushing, insuffisance surrénalienne, hyperparathyroïdie)
  • Maladies inflammatoires (LED, etc.)
  • Néoplasie (surtout si fatigue et perte de poids)
  • Parkinson, Alzheimer ou d’origine vasculaire (surtout chez la personne âgée avec asthénie, ralentissement moteur)
  • Médicaments
50
Q

Troubles secondaires de l’humeur: Nommer des Rx pouvant causer un état dépressif

A
51
Q

Troubles secondaires de l’humeur: Trouble dépressif induit par une substance/un médicament

A
52
Q

Troubles secondaires de l’humeur: Trouble dépressif dû à une autre affection médicale

A
53
Q

Traitement des MAB: Les différents volets

A
  • Le traitement pharmacologique = pierre angulaire du traitement.
  • Psycho: Une TCC ou psychothérapie interpersonnelle et des rythmes sociaux en combiné peut aider.
  • Intervention sociales
  • Prévention des rechutes
54
Q

Traitement des MAB: Tx des épisodes maniaques

A

Lithium et acide valproïque (lignes directrices du CANMAT). On ajoute souvent la rispéridone, l’olanzapine ou la quétiapine (d’autres se sont aussi rajoutés récemment).

En situation d’urgence (et en clinique), on utilise fréquemment les antipsychotiques atypiques (début rapide, facilité d’utilisation et effet sédatif notable).

N.B. : En premier épisode de manie, on utilise peu le lithium, l’acide valproïque et la carbamazépine (effet sédatif insuffisant).

55
Q

Traitement des MAB: Tx des épisodes dépressifs

A

TB type 1 :

  • lithium, lamotrigine, quétiapine en 1ère intention.
  • Lorsque l’on envisage une antidépresseur, attention pour ne pas amener un virage en manie → on le couple souvent avec le lithium, l’acide valproïque ou à un antipsychotique atypique.
  • À noter que les ISRS et le bupropion entraîne un moins grand risque de virage.

TB type 2 :

  • seule la quétiapine en monothérapie a été jugée efficace.
  • Les stabilisateurs de l’humeur tels la lamotrigine, le lithium et l’acide valproïque peuvent aussi être utilisés.
  • Comme en TB type 1, l’utilisation d’un stabilisateur de l’humeur couplé ou non avec un antidépresseur est préconisé.
56
Q

Traitement des MAB: Interventions sociales

A

Les séances formelles de psychoéducation en groupe sont reconnues comme étant efficaces. Elles permettent une meilleure observance au traitement, une diminution des rechutes et une augmentation des délais de récurrences. Les séances de groupe permettent un partage des expériences et une discussion des renseignements fournis. Elles favorisent une meilleure intégration des informations.

57
Q

Traitement des MAB: Prévention des rechutes

A

La recommandation actuelle est de traiter au long cours, puisque l’on considère que les rechutes sont fréquentes (ex : risque de 60-90% pour un épisode maniaque).

  • Le lithium, l’acide valproïque, la carbamazépine, plusieurs antipsychotiques atypiques et la lamotrigine (Lamictal) sont les psychotropes considérés efficace dans le traitement à long terme des troubles bipolaires.
  • Bien qu’une monothérapie soit privilégiée, elle est souvent inefficace pour prévenir efficacement les risques de rechute.
  • Les associations médicamenteuses souvent utilisées sont lithium + acide valproïque / lamotrigine et antipsychotique atypique + lithium / acide valproïque.
  • Les antipsychotiques atypiques semblent utiles pour la prévention de rechutes maniaques, quoique certains sont bons aussi pour les états dépressifs (quétiapine, olanzapine).
  • Le lamotrigine (Lamictal), topiramate (Topamax) et gabapentin (Neurontin) sont inefficace pour limiter les rechutes maniaques.
  • Chez les patients bipolaires, l’utilisation d’un antidépresseur au long cours est à priori à éviter.
  • Il est aussi à noter qu’un rythme circadien et une bonne hygiène de sommeil est primordial pour limiter les épisodes thymiques.
58
Q

Traitement des MAB: Suivi des Rx

A

Plusieurs médicaments nécessitent des bilans biologiques fréquent au début puis aux 6 mois (ex : TSH, urée/créat pour lithium, dosages sanguins (lithium / acide valproïque / carbamazépine), intox et associations médicamenteuses, bilan lipidique, glycémie, syndrome métabolique (antipsychotiques atypiques).

59
Q

Traitement des MAB: Particularité pour les patients sensibles aux saisons et les patients en état dépressif majeur résistant aux Rx

A

Chez les patients sensibles aux saisons → ajouter luminothérapie

Chez les patients en état dépressif majeur non répondants aux traitements pharmacologiques, rapidement envisager l’utilisation de l’électroconvulsivothérapie.

60
Q

Tx trouble dépressif caractérisé: Les différents volets

A
  • Pharmaco
  • Psychothérapies
  • Tx naturels
  • Interventions sociales
61
Q

Tx trouble dépressif caractérisé: Tx pharmaco

A

Les antidépresseurs sont les médicaments de 1ère intention.

  • Le 1er agent a généralement une efficacité chez 50 % des patients, et celle-ci arrive en 2 – 4 semaines, c’est pour cela que l’on doit essayer les médicaments 6 semaines pour un essai thérapeutique valide.
  • L’électroconvulsivothérapie (ECT) et la neuromodulation se révèle fort efficace, sécuritaire et bien toléré chez les patients qui ont une dépression grave ou chez qui les médicaments ne fonctionnent pas. D’ailleurs, une bonne réponse à l’ECT est une raison valable pour y recourir dans le futur.
  • La luminothérapie est un traitement de 1ère intention pour la dépression saisonnière.
62
Q

Tx trouble dépressif caractérisé: Tx psycho

A
  • Un stresseur ou des difficultés psychologiques sont souvent l’élément déclenchant de la dépression, et il en revient de s’attarde à ce problème.
  • Elle est souvent mieux acceptée des patients que la médication et permet une meilleure observance.
  • On dit que pour les états dépressifs légers-modérés, les psychothérapies sont aussi efficaces que la médication.
  • Toutefois, pour les cas graves, la combinaison psychothérapie avec médication est plus efficace que la psychothérapie seule.
  • Elle comporte diverses modalités (voir le cours sur les psychothérapies pour plus de détails).
  • Les psychothérapies utilisées sont les TCC, la thérapie interpersonnelle ainsi que la thérapie basée sur la pleine conscience
63
Q

Tx trouble dépressif caractérisé: Tx naturel

A
  • Extrait de millepertuis : action comparable aux antidépresseurs et moins d’effets indésirables. Toutefois les données au long terme manquent. C’est à envisager pour les dépressions légères à modérées. Attention aux nombreuses interactions médicamenteuses.
  • Acides gras de type oméga-3 : non recommandés en monothérapie, mais des études y ont trouvé un bénéfice thérapeutique si utilisé en combinaison à d’autres traitements.
  • Traitement hormonale de remplacement de la testostérone : chez les hommes en andropose.
  • Exercice physique peut être adjuvant aux autres traitements également!
64
Q

Tx trouble dépressif caractérisé: Interventions sociales

A

Une intervention sociale notamment via la psychoéducation des proches sur la dépression est très utile. De plus, il est important de chercher à identifier des sources de stress sociales, telles qu’un climat familial discordant.

Si l’emploi de la personne contribue à la genèse de la dépression ou encore si la personne dépressive est incapable de l’effectuer correctement, un arrêt temporaire du travail peut être indiqué. Il est toutefois recommandé de ne pas le prolonger plus que quelques mois, puisque l’inactivité entrave le retour au fonctionnement plus tard. Un retour graduel le plus précoce possible est à privilégier.

65
Q

Tx trouble dépressif caractérisé: Éléments à considérer dans le choix d’un antidépresseur

A
66
Q

Tx trouble dépressif caractérisé: Infos à communiquer au patient déprimé et à ses proches

A
67
Q

Tx trouble dépressif caractérisé: Résumé du Tx

A
68
Q

Définition des spécificateurs: Caractéristiques mixtes

A
  • Pour un trouble dépressif caractérisé, on dit donc qu’il faut avoir au moins 3 Sx majeurs de manie/hypomanie. C’est l’inverse pour l’épisode maniaque ou hypomaniaque mixte. On peut utiliser ce spécificateur lorsque des éléments subsyndromiques du pôle opposé sont présents.
  • Fréquents chez les MAB et s’applique pour les types I et II.
  • On dit donc que l’épisode thymique possède des caractéristiques de l’épisode thymique opposé (dépression ←→ maniaque) sans pour autant remplir les critères de l’épisode opposé.
69
Q

Définition des spécificateurs: Cycles rapides

A
  • Survenue d’au moins 4 épisodes thymiques dans les 12 derniers mois.
  • Ces épisodes doivent être délimités par une rémission de 2 mois ou par la survenue d’un changement de l’humeur.
  • 5-15% des MAB présentent ce type de spécificateur, avec une majorité de femmes.
  • Possible association à l’hypothyroïdie à un traitement antidépresseur.
  • Aucun marqueur génétique.
  • Le spécificateur peut être transitoire.
  • La réponse au traitement est souvent moins bonne.
  • Une forme ultrarapide existe avec des épisodes thymiques de quelques jours seulement, quoique lorsque les cycles sont ultradiens (dans la même journée), on évoque plus un diagnostic de TPL.
70
Q

Définition des spécificateurs: Caractéristiques mélancoliques

A
  • Un élément suivant est présent au cours de la période la plus grave de l’épisode actuel :

o Perte de plaisir pour toutes ou presque toutes les activités

o Absence de réactivité aux stimuli habituellement agréables - 3 éléments parmi les suivants (ou +) :

o Qualité particulière de l’humeur par un abattement profond, un sentiment de désespoir et/ou une morosité (anesthésie affective)

o Dépression régulièrement plus marquée le matin oRéveil matinal précoce (2h avant l’heure de réveil ou +)

o Agitation ou ralentissement psychomoteur marqué

o Anorexie ou perte de poids significative

oCulpabilité excessive ou inappropriée

71
Q

Définition des spécificateurs: Caractéristiques atypiques

A
  • Réactivité de l’humeur
  • 2 ou + parmi:

o Prise de poids ou ↑ appétit significative

o Hypersomnie

o Membres en plomb (lourdeur, dans les bras et les jambes)

o Sensibilité au rejet dans les relations est un trait durable (pas seulement à l’épisode thymique) et induit une altération du fonctionnement

o Ne répond pas aux critères de caractéristiques mélancoliques

72
Q

Définition des spécificateurs: Début lors du péripartum

A

Début des symptômes thymiques survient pendant la grossesse ou jusqu’à 4 semaines suivant l’accouchement.

73
Q

Définition des spécificateurs: Caractéristiques psychotiques, congruentes ou non congruentes à l’humeur

A
  • Congruentes à l’humeur : contenu des idées délirantes et des hallucinations concorde avec les thèmes de l’épisode thymique typiques. Les thèmes dépressifs sont culpabilité, mort, nihilisme et punition méritée. Les thèmes maniaques sont grandeur, invulnérabilité, méfiance et persécution.
  • Non congruente à l’humeur : le contenu des idées délirantes ou hallucinations n’implique pas les thèmes dépressifs typiques.
74
Q

Définition des spécificateurs: Caractéristique catatonique

A

Caractéristiques catatoniques sont présentant pendant la plus grande partie de l’épisode.

75
Q

Définition des spécificateurs: Caractère saisonnier

A
  • Autant chez les dépressifs majeurs que MAB, mais le MAB de type II est préférentiellement atteint que le MAB de type I.
  • La caractéristique essentielle est une modalité évolutive saisonnière régulière pour au moins un type d’épisode thymique.
  • Les autres types d’épisodes ne sont pas obligés de suivre cette modalité.
  • La plupart des cas, c’est une modalité dépressive à l’automne et à l’inverse des phases maniaques/hypomaniaques à l’été ou au printemps.
  • Notons que parfois ils se suivent, laissant une fin d’épisode dépressif et un début

d’épisode maniaque avec impulsivité au printemps, faisant augmenter le taux de suicide.

  • Anergie, hypersomnie, hyperphagie et gain de poids sont souvent associés à la saison provoquant l’humeur thymique.
  • La découverte de ce spécificateur permet d’orienter le patient vers de thérapie plus ciblée, comme la luminothérapie.
76
Q

Définition des spécificateurs: Syndrome dysthymique pur

A

Les critères d’épisode caractérisé n’ont pas été rempli dans les 2 dernières années

77
Q

Nommer les différents dx à l’étude

A

Troubles bipolaires

  • Type I
  • Type II
  • Cyclothymique

Troubles dépressifs

  • Caractérisé
  • Persistant

Troubles dépressifs secondaires

  • Liés à une condition médicale
  • Liés à l’usage d’une substance