TROUBLE DU SPECTRE DE LA SCHIZOPHRÉNIE Flashcards

1
Q
  • Désorganisation : comportement inhabituel (p. ex., marmonnement en public)
  • Catatonie (syndrome - perturbation prononcée de la psychomotricité)
A

V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Comportement grossièrement désorganisé ou
catatonique

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2
Q
  • Tendance réduite à poursuivre un comportement dirigé vers un but (p. ex. manque d’intérêt pour la nourriture, ou un refus de manger).
  • Manque d’énergie, de motivation, d’intérêt, d’initiative et de dynamisme.
  • Négligence de son hygiène personnelle ou de son apparence.
  • Difficultés et déclin de la capacité à terminer une tâche routinière, comme prendre un bain, s’habiller convenablement et préparer des repas simples.
  • Faible implication dans les mesures de maintien de la santé (p. ex. exercice, prise de médicaments). Peut passer ses journées devant la télévision sans vraiment l’écouter.
A

V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Aboulie (apathie ou avolition)

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3
Q

Trouble des rythmes du sommeil (p. ex. sommeil diurne et activité nocturne)

A

V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Perturbation du sommeil

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4
Q
  • L’espérance de vie est réduite du fait des pathologies médicales associées (gain de poids, diabète, syndrome métabolique et maladies cardiovasculaires et pulmonaires). Les médicaments, le style de vie, la consommation de tabac et de drogue et l’hygiène alimentaire peuvent aussi jouer un rôle.
  • Lésions de pression dues à l’immobilité ou les postures bizarres ou constipation.
A

V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Problématiques médicales

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5
Q

• Discours décousu et insolite.

  1. Salade de mots : mélange de mots et d’expressions qui n’ont pas de sens compréhensible ou de cohérence logique.
  2. Relâchement des associations : la personne peut faire des associations sans lien ou des associations sonores.
  3. Tangentialité : la personne s’éloigne de plus en plus de la question posée à un tel point qu’elle n’y répond jamais.
  4. Fuite des idées : expression rapide et décousue, avec changements brusques de sujet qui ne s’ordonnent pas en une conversation sensée.
  5. Circonstancialité : passe par de nombreux détails superflus et qui met beaucoup de temps à arriver au but.
  6. Néologismes : les mots peuvent être purement imaginés par le client. Fabrication de nouveaux mots que personne ne comprend.
  7. Logorrhée : loquacité excessive, surabondance démesurée du discours avec une vitesse accélérée.
  8. Écholalie : répétition des paroles d’un autre.
A

V: INTELLECTUEL
C: Discours désorganisé

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6
Q
  • La personne ne trouve plus ses mots.
  • Donne des réponses brèves, superficielles et évasives (p. ex. « oui », « non », « je ne sais pas »).
  • Blocage : Interruption brusque au milieu d’une phrase ou avant la fin d’une idée.
  • Mutisme : Absence ou quasi-absence de réponse verbale
A

V: INTELLECTUEL
C: Alogie ou pauvreté du discours

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7
Q

• Perte du sens de la réalité qui se traduit par un ensemble de convictions fausses et irrationnelles auxquelles le client adhère de manière inébranlable.

  1. Idées de persécution : la personne a la conviction que l’on essaie de lui nuire physiquement (idées d’empoisonnement, d’agression) et moralement («on» l’insulte, «on» veut l’expulser de son appartement. (p. ex. « la Gendarmerie royale du Canada me poursuit constamment. » ou « un méchant essaie d’empoissonner son jus d’orange »). Ce sont les idées délirantes les plus fréquentes.
  2. Idées de référence : croyance qu’une parole, une image, un signe ont une signification majeure qui vise personnellement le client. La personne est convaincue que les autres parlent d’elle ou lui font signe dans la rue, à la télévision ou ailleurs (p. ex. « à la télévision les gens parlent de moi »).
  3. Idées de grandeur ou mégalomanie : la personne a des idées de richesse et de surestimation de ses capacités personnelles (p. ex. « je suis conseiller du premier ministre, et il ne peut se passer de moi»)
  4. Idées corporelles ou somatiques : la personne entretient des idées en lien avec le fonctionnement de son corps, qui comprennent plusieurs thèmes variant selon les périodes. La personne pense être atteinte d’une imperfection physique ou d’une maladie médicale générale. (p. ex. « je suis diabétique car, lorsque j’ai faim, je tremble et j’ai de la difficulté à marcher »).
  5. Idées d’influence ou de contrôle : la personne croit qu’une personne ou une puissance extérieure gouverne ses pensées ou activités. (p. ex. « j’ai un fil dans la tête par lequel ma famille me guide tous mes gestes »).
  6. Idées mystiques : la personne a des fausses croyances liées à des thèmes religieux ou spirituels. Ces idées sont fréquentes. (p. ex. « tant que je porte ces dix médailles bénites, il ne peut arriver aucun mal »).
  7. Pensée magique : croyance que la pensée produit des résultats. (p. ex. « mes mauvaises pensées sont responsables de ma maladie »)
A

V: INTELLECTUEL
C: Idées délirantes

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8
Q

• Perceptions anormales sans sources externes connues qui peuvent faire intervenir un ou plusieurs sens. Expériences perceptuelles inhabituelles qui monopolisent l’attention.

  1. Auditives (50%) : impliquent la perception de sons, le plus souvent de voix (qui n’est pas la sienne) qui émet des commentaires ou profère des insultes, des menaces ou qui donne des ordres. (p. ex. « tout parle, les murs, les meubles, je sais qu’ils parlent. » ou « J’entends le diable parler. Dieu l’interrompt et le diable lui dit de fermer sa gueule». Etc. Dans la majorité des cas, la voix est négative et menaçante. Plus rarement, elle est neutre ou bienveillante.
  2. Visuelles : consistent en la perception d’un stimulus (taille normale, géante ou réduite) en son absence (p. ex. visions, apparitions de personnages ou de scènes plus ou moins animées, parfois plaisantes ou désagréables).
  3. Olfactives et gustatives : correspondent à des saveurs désagréables et des odeurs de putréfaction et de décomposition.
  4. Cénesthésiques : concernent les sensations corporelles internes (p. ex. sensations de brûlures, de fourmillement, impression d’insectes grouillant sous la peau).
  5. Kinesthésiques : manifestent pas une simple sensation de tremblement ou par l’impression de s’enfoncer dans le sol ou de s’élever dans les airs.
  6. Tactiles : concernent les sensations corporelles externes : impressions de brûlures, de piqûres, sensations de froid ou de chaud sur la peau.
A

V: INTELLECTUEL
C: Hallucinations

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9
Q
  • Baisse de la mémoire déclarative, de la mémoire de travail (capacité d’emmagasiner de l’information) et d’autres fonctions exécutives (planification, organisation, raisonnement, pensée abstraite, résolution de problèmes).
  • Anomalies de traitement des informations sensorielles et des capacités inhibitrices.
  • Diminution de l’attention et difficultés de concentration. Distractibilité.
  • Ralentissement de la vitesse de traitement de l’information. Incapacité à planifier leurs journées.
  • Difficulté à suivre des directives essentielles à ses soins.
  • Difficultés majeures à comprendre les émotions.
A

V: INTELLECTUEL
C: Déficits cognitifs

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10
Q

Déficit dans la capacité à comprendre les intentions des autres (théorie de l’esprit).

A

V: INTELLECTUEL
C: Déficit la cognition sociale

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11
Q

• Méconnaissance des symptômes de la schizophrénie (anosognosie). L’anosognosie n’est pas une stratégie de défense. Elle est comparable à l’absence des déficits neurologiques après une lésion cérébrale.

A

V: INTELLECTUEL
C: Faible insight ou manque de conscience

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12
Q

• Ne réussit plus à communiquer ses émotions.
• Perturbation des affects :
1. Affect plat ou abrasé : aucune expression des émotions.
2. Affect inapproprié : ne corresponds pas aux émotions ressenties (p. ex. des rires immotivés, la personne rit même si elle est triste).
3. Affect émoussé : expression restreinte des émotions. Réactions émotives passives ou indifférentes.
4. Affect labile : changements rapides de l’expression des émotions.
• Exprime les expériences intérieures qui le perturbent plus facilement au travers de dessins que de mots

A

V: AFFECTIF
C: Perturbation de l’expression émotionnelle

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13
Q

• Peut prendre la forme d’une dépression, d’un état anxieux ou de colères. La personne peut se montrer agressive.

A

V: AFFECTIF
C: Humeur dysphorique

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14
Q

Incapacité de ressentir du plaisir.

A

V: AFFECTIF
C: Anhédonie

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15
Q
  • Phobies, angoisse.
  • Sentiments intenses d’anxiété (lors des hallucinations).
  • Peut être souvent tendu et demeure sur ses gardes.
A

V: AFFECTIF
C: Anxiété

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16
Q

• Environ 38% expriment des idées suicidaires et tentent de se suicider. • Environ 20% tentent de se suicider en une ou plusieurs occasions. Un plus grand nombre encore a des idées suicidaires très significatives. Environ 5-6% meurent par suicide.

A

V: AFFECTIF
C: Détresse

17
Q
  • Les progrès scolaires et le maintien d’un emploi sont souvent compromis par l’aboulie et les autres manifestations du trouble.
  • Difficultés à entamer une conversation et d’établir des relations avec les autres. Tendance à être timide, froid et distant avec les autres. Difficultés à entretenir des relations intimes ou étroites.
  • Pauvreté du contact visuel et de l’expression gestuelle.
  • Les interactions avec les autres s’avèrent rigides.
  • Manque d’indépendance dans la réalisation des devoirs.
  • Peu de camarades du même âge, sinon aucun. • La plupart ont un emploi qui se situe à un niveau plus bas que celui des parents.
  • La plupart ne se marient pas.
  • Diminution des activités sexuelles.
A

V: SOCIAL
C: Perturbation professionnelle ou relationnelle

18
Q
  • Contacts sociaux limités en dehors de la famille.
  • Se replier par rapport à leurs activités antérieures (de loisir ou sexuels). Préfère passer la majeure partie de la journée isolé. Ne côtoie plus ses amis.
A

V: SOCIAL
C: Isolement