BOULIMIE Flashcards
• Les individus présentant une boulimie ont un poids dans les limites de la normale, bien que certains puissent présenter une surcharge pondérale (car les vomissements intervenant immédiatement après un repas ne réduisent que de moitié l’apport calorique de la nourriture consommée).
V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Gain ou maintien du poids
- Pour prévenir la prise de poids, les personnes atteintes de boulimie peuvent également jeûner pendant un jour ou plus.
- Entre les crises, ils restreignent leur consommation calorique totale et sélectionnent de manière préférentielle des aliments à faible teneur énergétique (aliments « de régime »), évitant ceux qu’ils perçoivent comme faisant grossir ou susceptibles de déclencher un accès hyperphagique.
V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Restriction alimentaire
- Comportements inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : les vomissements provoqués (comportement le plus fréquent); emploi abusif de laxatifs, diurétiques, des comprimés amaigrissants ou autres médicaments; jeûne; exercice physique excessif.
- Les effets du vomissement comprennent le soulagement de l’inconfort physique et de la réduction de la peur de prendre du poids. Les sujets peuvent se servir de leurs doigts ou d’instruments variés pour stimuler le réflexe nauséeux. Ils peuvent devenir experts en cette matière et finir par vomir à volonté. Rarement, certains consomment du sirop d’ipéca pour provoquer le vomissement. Certains individus peuvent prendre des extraits thyroïdiens pour éviter la prise de poids. Exercice physique excessif (lorsqu’il interfère de façon significative avec des activités importantes, lorsqu’il a lieu à des moments/lieux inappropriés ou lorsque le sujet en continue la pratique en dépit de blessures ou d’autres complications médicales).
V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Comportements compensatoires et/ou purgatifs
- Crises de gloutonnerie. Frénésie alimentaire, rapide, sans plaisir, à peine mâché. La ration peut être énorme, supérieure à 3000 calories.
- Absorption, en une période de temps limitée (p. ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances. Une même crise ne se produit pas nécessairement dans un même lieu. Par exemple, une personne peut commencer une crise au restaurant et continuer à manger à son retour chez elle. Le grignotage continuel de petites quantités de nourriture pendant toute la journée ne doit pas être considéré comme un accès hyperphagique. La pulsion peut être tellement violence au point d’avaler froid, sans préparation ni cuisson.Les crises peuvent parfois être planifiées. Dans certains cas, le sujet fera une crise dans le seul but de vomir. Les individus tendent à absorber des aliments qu’ils évitent par ailleurs.
- Les accès hyperphagiques peuvent atténuer ou réduire les facteurs déclenchants à court terme.
- Facteurs déclenchants des accès hyperphagiques : affects négatifs, tensions interpersonnelles, régimes restrictifs, pensées négatives ayant trait au poids, à l’apparence corporelle et à la nourriture, et l’ennui.
V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Hyperphagie
- Inconfort physique, douleurs abdominales, ballonnements, nausées, épuisement.
- Les femmes atteintes de boulimie présentent parfois des règles irrégulières ou un aménorrhée.
- Troubles hydroélectrolytiques (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie), déchirures oesophagiennes (syndrome de Mallory-Weiss), rupture gastrique. Alcalose métabolique. Augmentation de l’amylase sérique.
- Augmentation de l’isoenzyme salivaire. Les glandes salivaires augmentent de volume.
- Cicatrices ou callosités sur la face dorsale de la main dues au contact répété avec les dents lorsqu’ils se vont vomir.
- Diarrhées fréquentes induites par les laxatifs peuvent provoquer une acidose métabolique.
- Arythmies cardiaques.
- Perte importante et définitive de l’émail dentaire (apparence déchiquetée). Fréquence accrue de caries dentaires. Les individus qui prennent du sirop d’ipéca pour se faire vomir peuvent développer des myopathies sévères touchant le muscle cardiaque ou les muscles squelettiques.
- Ceux qui abusent de façon chronique de laxatifs peuvent devenir dépendants de ces produits pour stimuler leur mobilité intestinale. Symptômes gastro-intestinaux. Prolapsus rectal.
V: PHYSIQUE/COMPORTEMENTAL
C: Symptômes somatiques et complications médicales
État de dissociation, pendant ou au décours de l’accès hyperphagique.
V: INTELLECTUEL
C: Symptômes psychotiques
- Impression de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p. ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou la quantité que l’on mange.
- Incapacité de se retenir ou d’arrêter de manger après avoir commencé.
V: INTELLECTUEL
C: Impression de perte de contrôle
Reconnaît que son comportement est extrême.
V: INTELLECTUEL
C: Insight ou prise de conscience
Déni ou minimisation de la gravité de la crise de boulimie ou de la purge pour la santé.
V: AFFECTIF
C: Mécanismes de défense
Peur de prendre du poids.
V: AFFECTIF
C: Anxiété
Tendance à passer rapidement de sentiments positifs à des sentiments très négatifs, de manière intense.
V: AFFECTIF
C: Labilité émotionnelle
Typiquement, les personnes souffrant de boulimie éprouvent de la honte, du dégout, des remords, quant à leurs problèmes alimentaires et tentent de dissimuler leurs symptômes. Les accès hyperphagiques surviennent habituellement en secret, ou de façon très discrète.
V: AFFECTIF
C: Honte
- L’estime de soi est influencée de façon excessive selon le poids ou la forme corporelle. Elle repose essentiellement sur la perception de la forme et du poids de leur propre corps.
- Insatisfaction devant leur propre corps. Tendent vers un idéal d’action et de séduction conforme aux règles sociales en vigueur.
- Autodépréciation suite aux accès hyperphagiques.
- Sentiments de faiblesse personnelle et d’autocritique.
V: AFFECTIF
C: Faible estime de soi
- Idéations suicidaires. Le risque suicidaire est élevé dans la boulimie.
- Le taux brut de mortalité dans la boulimie est d’environ 2% par décennie.
V: AFFECTIF
C: Détresse
Retentissement sur la vie sociale
V: SOCIAL
C: Perturbation relationnelle