Thérapies 3e vague Flashcards
Quelles sont les 3 vagues de la TCC?
1ère vague : comportementale (années 1950 et 1970)
L’objectif principal est la modification du comportement.
2e vague : thérapie cognitive (années 1970-1990 - Beck, Ellis, Meichenbaum, etc.)
Fait ressortir le rôle causal de variables internes comme les cognitions dans la psychopathologie L’objectif
principal de cette approche est d’identifier les pensées négatives et de les modifier.
3e vague : on ne cherche pas à modifier
les pensées dysfonctionnelles associées à des
émotions intenses, mais plutôt à influencer le rapport
qu’entretient l’individu avec celles-ci.
L’objectif est d’encourager l’individu à accueillir ses
pensées, ses émotions et ses sensations, à prendre
une distance face à celles-ci en les observant, pour
ensuite tenter de mieux comprendre la fonction de sa
pensée et du comportement qui en découle.
Quelle est l’idée centre des thérapies de 3e vague?
Les interventions psychologiques doivent promouvoir l’expérience aux émotions pour les accepter. On vise donc à arrêter l’évitement au vécu émotionnel.
Une idée importante aussi est de changer
l’attitude que l’on a par rapport à la réponse
émotionnelle.
Quelles approches philosophiques ont en commun les approches de 3e vague?
Une certaine philosophie « zen », « bouddhiste » ou « spirituelle », plus ou moins clairement énoncée.
Nommez les principales approches de la 3e vague.
- Thérapie d’acceptation et d’engagement (ou
Acceptance and Commitment Therapy ou ACT) de
Hayes, Strosahl et Wilson (1999) - Thérapie comportementale dialectique (Linehan,
1993) - Pleine conscience (Segal, Williams et Teasdale,
2002)
Thérapie comportementale dialectique : origine, auteure et but?
Thérapie qui cherche à développer chez le patient une capacité de synthèse d’éléments contradictoires.
C’est Linehan (dans les années 1970) qui est à
l’origine de la TCD.
Elle l’a fait en observant comment les problèmes de régulation émotionnelle entravent le processus thérapeutique chez des personnes atteintes de trouble de personnalité limite.
La TCD met l’accent sur quoi?
La TCD met l’accent sur les émotions, l’acceptation, la pleine conscience (mindfulness) et l’enseignement de compétences comme l’efficacité (stratégies pour obtenir ce que l’on veut).
En TCD, on travaille beaucoup à partir des émotions, surtout les émotions intenses qui nous nuisent.
En TCD, quelle idée est fondamentale?
L’idée d’acceptation est fondamentale dans l’approche. Accepter, c’est tout simplement reconnaître ce qui est.
Linehan (et les thérapeutes) travaille à faire une distinction entre 2 choses, lesquelles?
À distinguer si l’émotion est reliée à un fait ou non. Si oui, elle suggère d’utiliser la résolution de problèmes.
Si l’émotion intense n’est basée sur aucun fait réel, alors elle suggère plutôt de faire l’action opposée (lien avec l’exposition).
Quel enseignement est au coeur de la TCD?
Un élément central dans la thérapie de Linehan concerne l’enseignement de compétences, pour être efficace, c’est-à-dire pour obtenir ce que l’on veut.
L’approche de Linehan a d’abord été développée pour quel trouble?
Pour le traitement du trouble de personnalité limite.
La TCD a aussi montré les résultats prometteurs pour quels autres troubles?
Elle a aussi montré des résultats prometteurs dans le traitement d’autres problèmes, comme la dépression, les troubles alimentaires, la toxicomanie, etc.
L’acceptance and commitment therapy (ACT / thérapie par acceptation et engagement) : comment décrire ce type de thérapie?
Une thérapie comportementale, existentielle et humaniste.
L’ACT vise quel type de changement? Et vise à se distancier de quoi?
Le changement comportemental en ciblant directement le fonctionnement de la personne ici et maintenant.
Elle entraîne à se distancer des pensées, émotions et souvenirs qui font souffrir.
Qu’est-ce que l’ACT encourage?
À se définir librement à travers ses actions et à s’accepter pleinement en harmonisant ses actions avec ses valeurs de vie les plus profondes.
Qu’est-ce que la défusion cognitive (ACT)?
La défusion cognitive vise à changer la relation que le client entretient avec ses pensées, dans le but d’assouplir les interactions rigides avec les pensées.
(expérience du citron)
(En TCC traditionnelle, la restructuration cognitive vise à modifier le contenu des pensées)