Délinquance Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le savoir?

A

Repose sur sa connaissance des modèles théoriques et sur son vécu expérientiel (qui influence beaucoup nos perceptions, nos choix, nos priorités, etc.).

Permet de donner un sens aux interactions entre le potentiel adaptatif (qualités de la personne) et le potentiel expérientiel (ce que le milieu peut lui offrir pour s’améliorer)
PAD ↔ PEX

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2
Q

Qu’est-ce qu’une conduite délinquante?

A

Les conduites délinquantes réfèrent à la commission d’infraction au code criminel canadien par des personnes âgées de 12 à 18 ans.

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3
Q

Contexte légal : quelles lois sont impliquées?

A

LSJPA

C-10 : en 2012, loi plus punitive envers les délinquants

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4
Q

Délinquance : Symptôme ou syndrome?

A

Pourrait être les deux.

Nous ne pouvons faire un diagnostic à partir de critères spécifiques (ex: DSM)

Peut être un symptôme d’autre chose (dépendance aux drogues par exemple)

Aucun lien direct entre délinquance et trouble de personnalité antisociale

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5
Q

Quels sont les 3 profils de délinquants?

A

1-Occasionnelle ou commune : 45 % environ des ados – délinquance plus ou moins grave (suivent généralement bien les règles en société) / vont souvent faire un délit en groupe, sous effet de l’alcool, drogue / souvent entre 14 et 17 ans

2-Transition : 15 % - délits qui commencent vers 14-15 ans, arrêtent généralement vers 18-21 ans / délits varient entre graffitis jusqu’aux agressions contre la personne

3-Persistante : commence entre 7 et 9 ans, se poursuit jusqu’à l’âge adulte / transport de drogue, consommation drogues, vente, faire des commissions pour des plus vieux / vont rapidement commettre délits graves / toute occasion est bonne pour commettre un délit

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6
Q

Quels sont les 5 indices pour comprendre/qualifier la gravité des délits?

A
  • Précocité : plus jeune = associé à délits plus graves, plus de persistance
  • Gradation : plus gradation est importante, plus de risques que jeune continue (va différer selon l’œil de l’intervenant ou l’œil du jeune)
  • Polymorphisme : plus variété de délits est grande, plus d’occasions de commettre des délits
  • Persistance : si persiste malgré interventions, plus grands sont les risques de récidives
  • Activation : cercle vicieux = plus jeune commet délits, plus il a envie d’en commettre d’autres
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7
Q

Observations individuelles : besoins et caractéristiques du sujet et de son groupe de pairs? (3 éléments)

A

1- Cognitives :

  • Manque d’empathie
  • Stratégies de résolution de problèmes déficientes
  • Valeurs criminogènes (erreur de pensées, valoriser approches délinquantes)
  • Déficit d’attention
  • Faible connaissance aux comportements alternatifs à la violence et aux habiletés sociales
  • Vision du rôle de la femme erroné

2- Émotives :

  • Plus grand besoin de sensations fortes (dérèglement dans le cerveau - adrénaline? cortisol?…)
  • Irritabilité
  • Grande proportion qui présente des troubles anxieux
  • Impulsivité
  • Méfiance envers l’autorité

3- Comportementales :

  • s’associe à des pairs délinquants
  • Consommation de cigarette, drogue et alcool
  • Comportements violent (physique, verbal)
  • Hyperactivité ou léthargie
  • Délits
  • Non fréquentation scolaire
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8
Q

Observations environnementales? (2 éléments)

A

1- Familial :

  • Criminalité des parents
  • Troubles de santé mentale chez les parents
  • Manque de supervision
  • Désengagement
  • Conflits familiaux
  • Abus physiques et sexuels
  • Réseau social pauvre

2- Scolaire :

  • École située dans des quartiers plus à risque
  • Aucun sentiment d’appartenance à l’école
  • Sentiment d’insécurité
  • Manque de supervision
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9
Q

Programme cognitivo-comportemental : quel est le but?

A

La réduction de la fréquence des comportements antisociaux, des distorsions cognitives et des émotions
extrêmes ainsi que l’augmentation des comportements
prosociaux, des cognitions prosociales et des émotions régulées.

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10
Q

Programme cognitivo-comportemental : quels sont les objectifs?

A
  1. Réduire les comportements antisociaux et les cognitions mésadaptées
  2. Acquérir des habiletés personnelles et interpersonnelles prosociales
  3. Généraliser ces habiletés à l’ensemble des sphères.
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11
Q

Que doivent faire les animateurs/parents/partenaires?

A

1- Doivent connaître le jeune, les contenus enseignés
2- Doivent être un modèle: congruence – modeling
3- Doivent utiliser les contenus pour favoriser la généralisation des acquis
4- Doivent renforcer les jeunes dans leur pratique des habiletés alternatives

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12
Q

Lien entre le modèle psychoéducatif et l’approche cognitive comportementale. Quelles sont les caractéristiques du modèle?

A

Le modèle:
1- S’inscrit dans une perspective «humaniste»;
2- A été élaboré historiquement en internat;
3- Peut se déployer dans bien d’autres milieux, y compris la famille;
4- Fait de l’opérationnalisation des activités, un outil
fondamental pour développer des compétences chez
le sujet;
5- Demande une bonne dose de rigueur, de cohérence
et le respect de plusieurs conditions.

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13
Q

Qu’est-ce que le savoir-faire?

A

Capacité, habileté ou l’art de mettre en pratique les savoirs

Comprend les opérations professionnelles

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14
Q

Que comprend l’observation?

A

Collecte de données :

  • Les outils: passation, lecture et interprétation
  • Dans le VÉP: en retrait ou participative (observation pour savoir à quel besoin répond la délinquance)

A-B-C :
Antécédent, behavior, conséquence – inventaire des risques et besoins criminogènes

Le lien avec l’approche CC : Soulevons que lorsque nous collectons des observations, elles sont surtout centrées sur des comportements et les pensées (distorsions cognitives). Pourquoi?

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15
Q

En quoi consiste l’auto-observation?

A

On fait de la psycho-éducation avec l’auto-observation en aidant le jeune à mieux comprendre ses réactions internes et externes et en tentant de les modifier pour améliorer l’interaction PAD-PEX

  • Identification des composantes de la chaîne comportementale selon deux principes de l’approche cc: l’ABC et le triangle
  • Identification d’alternatives cognitives et comportementales
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16
Q

Que comprend la restructuration cognitive en délinquance?

A

Vise à modifier les cognitions antisociales par des cognitions prosociales.

Techniques : raisonnement socratique, le simple
questionnement et la décentration de personne, de
lieu/situation ou de temps

17
Q

Quelles sont les 2 façons d’analyser les auto-observations?

A

1er et 2e niveaux.

18
Q

À quoi sert l’évaluation pré-intervention?

A

L’évaluation pré-intervention est une étape charnière du programme :
Besoins individuels et besoins communs au groupe

Lien avec cc: cette opération se compare à
l’élaboration de l’analyse fonctionnelle

Suite à l’analyse fonctionnelle (hypothèses cliniques), il est nécessaire d’établir une priorité dans la cible d’intervention (besoins, fonctions).

19
Q

Que comprend la planification?

A

Individuelle : Plan d’intervention, contrat comportemental
De groupe : Programmation, activités de groupe

Lien avec cc : c’est dans les moyens planifiés que nous
pouvons distinguer le mieux l’approche cognitive-comportementale (i.e. à quels ateliers le jeune sera inscrit, ses contrats comportementaux, les auto-observations: les moyens de mise en interaction).

Structure d’ensemble : permet de mettre en place des
conditions environnementales (composantes sattelites) qui favorisent les apprentissages donc l’apparition des
comportements attendus (A) ainsi que de planifier les
conséquences (C) (système de récompense) pour favoriser leur maintien. Dans l’A-B-C, le B devient les comportements alternatifs = l’objectif.
20
Q

Étape de l’organisation : quel est le lien avec cc?

A

Lien avec cc : il s’agit, à cette opération, d’inscrire un
jeune dans un atelier clinique, de s’assurer de la mise en place d’un système de renforcement, de s’assurer que les intervenants ont la formation nécessaire pour l’animation.

Si nous parlons d’une activité, il s’agit de mettre en place l’environnement, d’acheter et de placer le matériel aidant à l’atteinte des objectifs selon le PAD du ou des sujets.

21
Q

Animation : quel est le lien avec cc?

A

Lien avec l’approche cc: cette opération est l’équivalent de toutes les animations (ateliers cliniques, rencontres individuelles,…) que le jeune vit pour atteindre ses objectifs.

22
Q

Animation : quelles sont les activités individuelles?

A
  • Les auto-observations

- Les contrats comportementaux

23
Q

Animation : quelles sont les activités de groupe?

A
  • Les habiletés de communication
  • La régulation de la colère
  • Les habiletés de gestion du stress
  • L’entraînement à la résolution de problèmes
  • Le gestion de la consommation de substance psychoactive
24
Q

Quels sont les 4 principes incontournables dans l’apprentissage d’une habileté?

A

1- Modelage/enseignement
2- Les jeux de rôle/la pratique
3- La rétroaction (retour sur les étapes)
4- La généralisation/les devoirs

25
Q

Pourquoi cible-t-on aussi l’environnement?

A

L’apprentissage d’habitude de vie et la généralisation des habiletés sociales : Selon le modèle psychoéducatif, certains moyens sont implantés dans l’environnement (unité de vie) comme le code de vie (code et procédures), le système de responsabilité (les tâches de chacun) et la gestion des contingences (système de reconnaissance).

Les techniques d’intervention familiale et le soutien à la
réinsertion sociale: la collaboration des parents est essentielle, ils sont les premiers responsables de leur enfant. Nous tenterons d’exposer les parents au même contenu que leur jeune pour que ceux-ci puissent le pratiquer à la maison.

Les composante satellites = A et C

26
Q

L’utilisation : quel est le lien avec cc?

A

Nous parlons de la restructuration cognitive. Lorsque nous faisons faire des auto-observations avec les jeunes et que ceux-ci prennent conscience de leurs pensées automatiques, les exercices pratiques liés aux ateliers sont également de l’utilisation tout comme les retours sur les activités dans le VÉP

27
Q

L’évaluation post-intervention : lien avec cc?

A

Nous parlons de la révision des contrats comportementaux, de l’évaluation des activités cliniques.

Implantation correspondait assez bien à ce qui avait été planifié. Les activités plus difficiles à implanter sont les auto-observations. Et les contrats…

Cette opération est équivalente à la révision du plan d’intervention

28
Q

Quels sont les résultats d’un tel programme?

A

Diminution significative des comportements antisociaux :
Diminution significative pour les comportements reliés à la violence relationnelle et verbale, l’affiliation à un gang de rue, la consommation de substance psychoactive, la maîtrise de soi.

29
Q

Communication : lien avec cc?

A

Opération omniprésente

On parle de l’animation du contenu, de l’utilisation du contenu dans le VÉP pour favoriser l’intégration des
alternatives enseignées, de l’échange d’information avec les partenaires pour favoriser la généralisation des acquis, du système de renforcement puisqu’en cc il faut renforcer 4 fois plus, de l’échange verbale
nécessaire à la restructuration cognitive

30
Q

Savoir-être : Un fondement du modèle psychoéducatif

et de la relation de confiance. Quels sont les 6 schèmes relationnels?

A
1- La considération
2- La sécurité
3- La confiance
4- La disponibilité
5- La congruence
6- L’empathie