théorie de la délinquance sexuelle Flashcards

1
Q

il y a un consensus sur le phénomène de la délinquance sexuelle?

A

non, il n’y a pas de consensus sur la nature, la forme et ses manifestations.

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2
Q

le phénomène de la délinquance sexuelle est défini de plusieurs façon, c’est pourquoi il est difficile de concevoir un modèle qui parle de tous ces phénomènes?

A

vrai, c’est dur de concevoir un modèle qui va à la fois parle de violence sexuelle, d’agression, d’inceste, cmpts vers les enfants et cmpts vers les adultes.

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3
Q

la délinquance sexuelle est un phénomène multidimensionnel, expliquez.

A

C’est un amalgame de cmpts, de conduites, de réalités dont la nature, la gravité et les manifestations varient

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4
Q

quelles sont les 3 dimensions importants à la délinquance sexuelle?

A

o Les violences sexuelles (viol, agression)
o Les inconduites sexuelles
o L’exploitation sexuelle

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5
Q

les 3 dimensions de la délinquance sexuelle ne peuvent pas se chevaucher/ succéder dans le temps et l’espace. il n’y a qu’un comportement possible à la fois?

A

FAUX, ils peuvent se succéder dans l’espace et le temps. il est possible d’avoir plus d’un comportement à la fois, ils peuvent se chevaucher.

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6
Q

expliquez ce qu’est les violences sexuelles?

A
•	Les contacts sexuel sans le consentement
       o	Viol 
       o	Agressions
                   	Force, menace
       o	Abus sexuelle d’un enfant
       o	Homicide sexuelle
•	Conduites considéré comme crime
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7
Q

parlez des inconduites sexuelles?

A

• Paroles, gestes et attitudes à connotation sexuelle qui transgressent un code de conduite particulier qui fait fi du consentement de la victime (pas tjrs criminalisé)
o Conduite indécente (exhibitionniste)
o Harcèlement sexuelle
o Inconduites en contexte d’autorité (forces armées, police)

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8
Q

parlez de l’exploitation sexuelle?

A

• Prendre avantage ou tirer profit de la sexualité et/ou du corps de la victime. Ex : on a une photo de la victime et on la menace d’utiliser cette photo, de la transmettre si on ne fait pas ce que la personne nous dit de faire. (on tire profit de la sexualité d’autrui.)
o Leurre informatique et cyberprédation
o Proxénétisme
o Pornographie juvénile/infantile

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9
Q

quels sont les différents niveaux d’explication de la délinquance sexuelle?

A

•Société-criminalité sexuelle
o Tendance de la criminalité. Variation d’un secteur à l’autre.
•Individus – trajectoires et parcours
o Différences individuelles. Au niveau des individus qui ont commis des actes. Qu’est-ce qu’ils ont en commun avec le reste de la société
•Événements – crimes sexuels
o Facteurs situationnels.
–Discipline (étude de l’individu)
o Chaque discipline a ses propres lunettes, voit le problème d’un œil différent
•Population observée (les études sont surtout fait sur les personnes incarcérées pour violence sexuelle, les individus en milieu psychiatrique (prob de santé mentale) et les individus en thérapie)
o Individus condamnés
o Individus incarcérés
o Individu en milieu psychiatrique
•Sous-population (femme, homme, adolescent, etc)

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10
Q

quel est l’un des grands débats de la délinquance sexuelle?

A

avoir des modèle de généralité ou de spécificité. Doit-on élaborer un modèle théorique explicatif distinct afin d’expliquer la délinquance sexuelle

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11
Q

quelles sont les 3 grandes questions des débats de fonds sur la délinquance sexuelle?

A

o 1. Motivation sexuelle ou non sexuelle? (avait-il d’autres motivation derrière l’acte commis qui n’était pas sexuelle, est-ce que c’est une sexualité déviante ou un simple désir de pouvoir? Débat disciplinaire)
o 2. Cmpts inné (biologie) ou acquis (théorie d’apprentissage social surtout)? ( le fait de passé à l’acte est-il inné, biologique ou ce sont des cmpts qui ont été appris, que les individus reproduisent?)
o 3. Généralité ou spécificité des délinquants sexuels? (a-t-on affaire à un groupe distincts des autres ayant commis de la délinquance non-sexuelle, ou bien ce sont des individus tout à fait similaires que les autres délinquants qui ne sont pas de nature sexuelle?)

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12
Q

quelle est l’hypothèse de la perspective de généralité?

A

 Pas différent des autres délinquants, ce ne sont pas un groupe distinct des autres délinquants
 Présentent les mêmes caractéristiques que les autres délinquants (milieux familiale, éducation, influence des pairs.)
 Activité criminelle n’est pas limitée à la délinquance sexuelle (on constate souvent que l’individu ayant commis des délits sexuels, peut aussi avoir commis des vols, voit de faits, etc. bref, il peut avoir commis d’autres crimes que seulement sexuelle.)
 Pas besoin d’une théorie distincte

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13
Q

quelle est l’hypothèse de la perspective de spécificité?

A

 Les délinquants sont un groupe distinct des autres délinquants
 Troubles mentaux particuliers
 Dangerosité spécifique à la délinquance sexuelle (on s’intéresse donc à la récidive sexuelle de ces individus) spécificité d’agir, va-t-elle répéter les gestes qu’elle a déjà commis?
 Besoin d’une théorie distincte des autres théories sur les délinquants

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14
Q

pourquoi la criminologie reste silencieuse vis-à-vis la délinquance sexuelle?

A
  • Abandon des typologies axées sur le comportement criminel (les individus étaient essentiellement définis par le délit qu’ils venaient de connaître. On ne doit pas se limiter au délit pour lequel l’individu est condamné. Les criminologues ont constaté le polymorphisme criminel.)
  • Constat polymorphisme criminel. L’individu se diversifie dans la délinquance, si elle persiste dans le temps.
  • Petit groupe d’individus responsables de la majorité des crimes, dont les agressions sexuelles. le délit en soi ne fait pas foi de tout. C’est un moment, une situation qui s’inscrit dans une trajectoire de vie, et on doit alors prendre en considération l’ensemble du parcours de l’individu et ne pas mettre l’accent sur une situation (ou un délit spécifique).
  • Préférence pour les théories générales de la délinquance. Essentiellement les mêmes facteurs qui ont joué un rôle dans l’apparition du cmpt délinquants sont les même que pour les délits sexuels.
  • La délinquance sexuelle est le résultat de facteurs criminogènes au même titre que les autres cmpts criminel.
  • Mais demeure au stade de l’hypothèse.
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15
Q

parlez des modèles à facteur unique?

A
  • Pseudo théorie de la délinquance sexuelle
  • Première série d’explications (théorie à facteur unique, ils ont tendance à mettre l’accent sur un facteur en particulier)
  • Facteur unique – met l’emphase sur un concept clé, sur l’élément clé du passage à l’acte.
  • L’importance accordée à ce concept clé distingue les théories
  • Différences interindividuelles qui favorisent le passage à l’acte, s’intéresser aux différences individuelles qui explique la délinquance sexuelle, le passage à l’acte. On se situe principalement au niveau de l’individu qui à poser les gestes.
  • On s’intéresse à la propension, au penchant à la délinquance sexuelle. Propension relativement stable et fixe dans le temps (la propension à la délinquance sexuelle s’est établi relativement tôt, et fixe : sans traitement, thérapie, ce penchant demeure) délinquant sexuel un jour, délinquant sexuel toujours
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16
Q

nommez les différents modèles qui sont à facteur unique.

A

-modèle axé sur la motivation
-modèle biologique
-modèle du coping
modèle comportemental

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17
Q

parlez du modèle axé sur la motivation (concept-clé, hypothèse, facteur en cause)

A

Modèle axé sur la motivation :
• Concept-clé : motivation non-sexuelle (suggère que la délinquance sexuelle, principalement la violence sexuelle ont une motivation non-sexuelle)
• Facteur en cause (raison du cmpts sexuel) : trauma non-résolu suite à des expériences vécues durant l’enfance
• Hypothèse : la motivation conscient/inconsciente sous-jacent est non-sexuelle : les actes sexuels seulement un moyen en vue d’une autre finalité
o Identification à l’agresseur et imitation afin de contrer les sentiments de honte face à sa propre victimisation (traumatisme à l’enfance, il veut passer par-dessus)
o Angoisse/anxiété homosexuelle et (agresser une femme est sa façon de réaffirmer sa masculinité) la réaffirmation de sa propre masculinité
o Pouvoir, contrôle et domination de la femme
o Rage, colère, vengeance
o Opportuniste, recherche de sensation forte
o Toujours en lien avec des expériences vécues dans l’enfance.

18
Q

quelles sont les observations du modèle axé sur la motivation?

A
  • Groth (1979) mentionne que d’affirmer que le délit sexuel est motivé sexuellement mène invariablement au blâme de la victime. (bcp de théoriciens s’objectent ces démarches)
  • Bryden et coll. (2011) affirment que ces hypothèses sont largement politiquement/socialement motivées – le reflet d’une époque et d’une société engagées.
  • Pourquoi alors les comportements sexuels? (si la motivation sous-jacente est non-sexuel)
  • On reconnaît la présence d’une diversité de motivation derrière le passage à l’acte.
  • Que sait-on des motivations concernant les comportements sexuels consentants et appropriés ? (mène à un sondage)
19
Q

quelles sont les principales motivations chez les jeunes des comportements sexuels selon un sondage fait dans le modèle axé sur la motivation?

A

o Motivations physiques : plaisir physique, attirance physique, diminuer le stress, recherches de nouvelles expériences/ partenaires, diversifier les expériences
o Motivations instrumentales (atteinte d’un but en particuliers): statut social, vengeance envers autrui, obtenir un bien/$
o Sentiments d’insécurité : sens du devoir, augmenter son estime de soi/ confiance en soi, peur de perdre un partenaire.
o Motivation affective : par amour, engagement et exprimer son affection envers l’autre

20
Q

on essaie toujours de donner un sens à la motivation sexuelle

A

oui

21
Q

quelles sont les différences entre les motivations des hommes et des femmes?

A

o Hommes : recherche de nouvelles expériences, vengeance, augmenter l’estime de soi, plaisir physique.
o Femmes : surtout exprimes son affection envers l’autre

22
Q

les motivations des jeunes hommes sont essentiellement les mêmes qu’on retrouve chez les délinquants sexuels de sexe masculin ?

A

OUI

23
Q

quelles sont les conclusions du modèle axé sur la motivation?

A

o Une panoplie de motivations sexuelles et non-sexuelles sous-jacente, motivations qui ne sont pas spécifiques à l’agressions sexuelle. Beaucoup de motivations qui vont caractériser l’acte, et ne sont pas très différentes de ce qu’on retrouve dans la société en général.
o Ce qui distingue les délinquants sexuels sont les moyens, les tactiques utilisés.
o Les moyens, les stratégies utilisés afin de les assouvir sont (prend avantage de quelqu’un pour assouvir ses motivations) :
 Manipulations. Mensonges, menaces, arme, violence, etc.
 Tactiques antisociales ou criminelles, les cmpts qui favorisent l’expression de ces motivations (cmpts qui sont considéré comme criminel).
o Ainsi que le contexte
 Vulnérabilité de la victime, âge, son état physiologique (intoxication), etc.

24
Q

parlez du modèle biologique (concept-clé, hypothèse, facteur en cause)

A

• Concept clé : désir sexuel
• Facteur en cause : niveau de testostérone ( les délinquants sexuels ont un désir sexuel anormalement élevé en raison de facteurs biologique, donc on parle de la castration à une certaine époque).
• Hypothèses :
o Niveau anormalement élevé de testostérone rend plus difficile le contrôle du comportement sexuel. Donc leur désir, leurs pulsions sont beaucoup trop intenses, fréquentes, et les d.s. perdent le contrôle de leur conduites sexuelles à cause de cela.
o Niveau anormalement élevé de testostérone facilite le recours à des tactiques agressives afin d’obtenir des gratifications sexuelles. Testostérone serait associé à l’agressivité et violence, donc les d.s. ont tendance à être plus agressifs.

25
Q

quelles sont les observations du modèle biologique?

A

o Limites méthodologiques importantes
o Lien établi avec violence sexuelle, mais pas pédophilie
o Testostérone, grossesse, nombre de (grands) frères.
o Hypothèse : plus il y a un grand nombre de frère, moins l’individu a été exposé à la testostérone durant la grossesse. Donc, moins l’enfant est exposer à la testostérone pendant la grossesse, effet sur le physique de la personne.

26
Q

parlez du modèle comportemental (concept-clé, facteur en cause, hypothèse)

A

•Concept clé : préférences sexuelles déviantes (parfois apprises ex : l’enfant a été exposé à des déviances)
•Facteur en cause : victimisation sexuelle
•Hypothèse :
o Reproduction répétitive d’un certain comportement
o Comportements sexuels déviants sont appris selon des principes de conditionnement(masturbation)
o Orgasme agit comme un renforcement positif
o Rôle des fantaisies et de la masturbation afin de maintenir l’association

27
Q

qu’à conclut mcguire, avec le modèle biologique?

A

rencontre avec des déviances même avant l’enfance d’un enfant. Il note aussi que lorsque qu’apparaît l’éveil de la sexualité (début masturbation), ces enfants vont avoir recourt à des images, des pensées qui seront de leur propre victimisation. Ce qui crée un processus de renforcement, car cette expérience qui, au départ, n’était pas plaisante, le devient à travers les activités masturbatoires.

28
Q

quelles sont les observations du modèle biologique?

A

o Faible proportion rapporte avoir été abusé sexuellement

o Faible proportion présente des fantaisies ou préférences sexuelles déviantes

29
Q

qu’est-ce que le coping?

A

:stratégies qu’on développe et qui sont utilisées dans des moments difficiles, exigeants, contre des stresseurs (pour évacuer rage, stress, tristesse, etc ex : manger du chocolat avant un exam pour se calmer). Les d.s. auraient une certaine vulnérabilité (un déficit) face à des stresseurs, à des moments de rage, face à des situations stressantes (pas de stratégie de coping)

30
Q

parlez du modèle de coping (concept-clé, hypothèse, facteur en cause)

A

• Concept clé : régulation sexuelle
• Facteur en cause : déficits au niveau des stratégies de coping.
• Hypothèse :
o Sexualité utilisée comme mécanisme inadéquat afin de gérer des stresseurs
o Sexualité permet d’éviter de confronter les vrais problèmes à la source des stresseurs
o Lorsque les stresseurs sont intenses, fantaisies peuvent ne pas être suffisantes (alors risque de passer à l’acte).

31
Q

quelles sont les observations du modèle de coping?

A

o Lien démontré en laboratoire (la solitude, dépression, affect dépressif, frustration sont des éléments généralement rapportés par des agresseurs d’enfant. Pour les femmes, c’est plutôt la frustration, colère et rage qui sont plus susceptible d’être des émotions présentes dans les jours ou les heures avant l’agression). Lien démontré qui existe entre l’état affectif, émotionnel et la sexualité déviante. Certaines émotions (solitude, colère) qui vont chez ces individus faire ressortir leur sexualité déviante.
o Origines ? reste silencieux sur les origines
o Face à des situations difficiles, les d.s. ont tendance à passer à l’actes ou à avoir beaucoup de fantaisies.

32
Q

parlez du modèle de l’attachement (concept-clé, hypothèse, facteur en cause)

A

• Concept clé : trouble de la personnalité
• Facteur en cause attachement insécure (l’enfant n’a pas eu la chance de développer des liens d’attachement sécure avec ses parents ex : parents absents, parents avec un trouble, parents distants, violent, etc). Ils ont eu des difficultés à développer des relations avec gens de leur âge, difficulté à entrer et maintenir ces relations. Le milieu familial n’est pas propice au développement de confiance, ce sont des enfants qui ont été négligé, maltraité.
• Ces individus vont tranquillement se tourner vers des individus qui ne sont pas menaçant pour eux, qui ne vont pas les critiquer, les juger. Ces individus sont surtout les enfants.
• Hypothèse :
o Délit sexuel comme un comportement interpersonnel inadéquat.
o Difficultés à établir des liens d’intimité avec autrui, ou des liens de confiances particulièrement avec des gens de leur âge. (en raison d’expérience traumatisante vécu dans le passé) Impact sur les
relations interpersonnelle, et sexuelle
o Enfance difficile, caractérisée par des abus, de la négligence et violence.
o Autrui menaçant, hostile et cruel. (peur d’être rejeter, critiquer, humilier par autrui)
o Trouble de personnalité comme prolongement de l’attachement.

33
Q

quelles sont les observations du modèle de l’attachement?

A

o Pas tous les délinquants présentent un trouble de la personnalité
o Diversité des troubles de personnalité (généralement le trouble de personnalité évitant, donc très peu d’estime de soi, incapable de tolérer le rejet)
o N’explique pas l’agir sexuel en soi

34
Q

parlez du modèle cognitif.

A

• Concept clé : distorsions cognitives (au niveau de la pensée et de la façon dont on perçoit les choses) ce sont des fausses croyances concernant les femmes, la sexualité et les enfants.
• Facteurs en cause : média, pornographie, internet et culture (ils viennent créer les distorsions cognitives chez les individus)
• Hypothèse :
o Délit sexuel non pas comme un délit impulsif, mais comme le reflet d’interprétations biaisées ou la poursuite d’objectifs inadéquats. Des perceptions biaisées et qui vont faire la promotion de la délinquance, la violence sexuelle. C’est vraiment au niveau des croyances, qui donne une propension à la délinquance sexuelle. Ils vont croire qu’être violent est la norme.
o Fausses croyances à l’égard des enfants, des femmes et de la sexualité.
o Délinquant met l’emphase sur l’information qui est en lien (confirme) avec ses fausses croyances (amical=séduction, etc.). Des situations qui vont confirmer leurs fausses croyances. Face à une situation ambiguë, ces individus vont avoir tendance à y voir certaines confirmations de leurs croyances.
o Permet d’apaiser les sentiments de culpabilité et de honte.

35
Q

donnez des exemples de distorsions cognitive selon le modèle cognitifs.

A

o Abus sexuel d’enfant : toucher sexuellement un enfant est une façon de montrer son amour et son affection. / Les enfants ne disent pas non aux contacts sexuels car ils sont curieux et en retirent du plaisir
o Agression sexuelle : les femmes qui sont violées le méritent

36
Q

parlez du modèle cognitif, le nouveau, celui qui a évolué.

A
  • Concept clé : théories implicites et schémas cognitifs
  • Va au-delà des distorsions cognitives (ne se limite pas qu’à la sphère de la sexualité)
  • Vision de soi (perception de soi), du monde, des relations interpersonnelles qui facilite le passage à l’acte
  • Les agresseurs ont des théories implicites concernant les femmes/enfants et la sexualité qui les prédisposent à des comportements sexuels violents. On va plus loin que la pensée, c’est la vision du monde qui favorise le passage à l’acte.
37
Q

quelles sont les 5 principales croyances des délinquants selon le modèle cognitif?

A

o Les femmes sont des objets sexuelle/ les enfants sont ‘’sexuelles’’
 Femmes et/ou enfants sont sexualisées,
dépersonnalisées, les enfants ont des besoins
sexuels.
o Sentiment de légitimité sur le plan sexuel (ceci m’est du….)
 L’individu était en droit de passer à l’acte, de
forcer l’autre, etc. j’y ai droit. Le sentiment d’être
en droit de le faire, de passer à l’acte.
o Les femmes/les adultes sont dangereux, imprévisibles et mal intentionnés
 Ils se disent manipulés, rejetés, critiqués,
contrôlé par les femmes.
o Les pulsions sexuelles de l’homme sont incontrôlables (sont en droit de prendre leur du)
 Peu ou pas de contrôle sur son
comportement si sexuellement excité, la victime
s’est elle-même placée dans cette situation
o La société est cruelle, injuste et dangereuse
 Vision paranoïde de l’environnement dans
son ensemble – sentiment de méfiance généralisé. La
vision que la société a vers ces individus est une
preuve que les gens sont injustes et dangereux. La
réponse à leur geste est une preuve additionnelle
pour eux.

38
Q

dans le modèle cognitifs, les délinquants ont tendance à se déresponsabiliser face à leurs actes?

A

oui, ils ton tendance à se placer dans la position de la victime.

39
Q

quelles sont les observations et conclusions du nouveau modèle cognitif?

A

o Difficile de déterminer le rôle/fonctions des distorsions cognitives, trouver les contextes dans lequel on est allé chercher ces distorsions.
o Causes ou justifications après les faits de leurs gestes. Mécanismes qui favorisent le passage à l’acte.
o Qui adopte ces ‘’messages’’, ‘’pensées’’ ?
o Et pourquoi ? média et sexisme.

40
Q

quelles sont les conclusions sur tous les modèles à facteur unique?

A

• Une diversité de facteurs prometteurs
o Peu d’intégration théorique
o Vérification empirique limitée, il y a des limites à l’explication générale de la délinquance sexuelle.
o Vérification empirique souvent réalisée après les faits.
o Validité de l’information? Peu de validité.
o Peu ou pas de groupe de comparaison, très peu de confirmation scientifique valide. Ce sont surtout les observations en milieu psychiatrique pu correctionnel, ces observations ne permettent donc pas de conclure sur la délinquance sexuelle.