étiologie et modèle théorique Flashcards

1
Q

parlez de l’évolution des formulations théorique.

A

 Pris isolément, aucun facteur clé n’explique la multiciplicité des conduites/comportements auquel on est confront. Lorsqu’on regarde la trajectoire de ces individus.
o Formulations théoriques en vase clos ( les explications biologies, psychologique, féministes, etc.)
o Sociologie : féminisme, psychologie, etc
o très peu de travail d’intégration théorique
 Constat : la délinquance sexuelle est multi déterminisme
 Émergence d’une perspective biopsychosociale
 Formulation théoriques intégratives

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2
Q

expliquez le modèle explicatif de l’agression sexuelle (facteurs en cause)

A
  • Quatre facteurs en cause, malgré des nuances ce sont les 4 même facteurs qui sont en causes. Ces 4 facteurs sont nécessaires pour caractérisé autant le passage à l’acte que la propension pour la délinquance sexuelle.
  • Agencement de traits (stable, fixe) et d’états (change, évolue rapidement ex : en colère, etc.)
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3
Q

qu’est-ce qu’un trait et un état selon le modèle explicatif?

A
  • Trait = différents interindividuelles stables (fixe et stable dans le temps, trait de personnalité)
  • État = changements intra individuels selon le contexte (change, évolue)
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4
Q

quelles sont les 4 grands facteurs du modèle explicatif? et dites si ce sont un trait ou un état.

A

 Excitation sexuelle déviante(état)
 Distorsions cognitive(trait)
 Trouble de la personnalité (trait)
 Humeur/état émotionnel négatif(état)

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5
Q

Ce sont les 4 facteurs du modèle explicatif qui prédisposent à l’agression sexuelle, la propension à poser des gestes associés à de la d.s. sont associées à ces 4 facteurs?

A

oui

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6
Q

les délinquants sexuels se distinguent sur l’une des composantes du modèle explicatif?

A

oui, selon un des éléments, un des facteurs est plus important, plus prononcer que les autres et va plus caractérisé les actes de l’individu

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7
Q

expliquez le facteur de l’excitation sexuelle déviante du modèle explicatif?

A

o Préférence sexuelles déviantes pas une condition nécessaire. Excitation sexuelle déviante, être excité par des facteurs qui généralement inhiberait l’excitation. (la présence de croyances qui favorisent le passage à l’acte, les mécanismes d’inhibition sont diminuer alors. )
o Résultats contradictoires en laboratoire
o Supporté par des distorsions cognitives pro-viol ou pro-pédophiliques, il doit donc y avoir des distorsions qui vont motivé, mener au passage à l’acte.
o Excitation sexuelle déviante (excité par des stimuli déviants ex : violence, enfant) les motivations sont surtout des préférences sexuelles déviantes.
o Minorité des individus.

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8
Q

expliquez le facteur des distorsions cognitive du modèle explicatif?

A

o Fausses croyances qui supportent les abus sexuels, et favorisent le passage à l’acte et sert de mécanisme de rationalisation après coup (peut faire persister l’agissement).
o Les enfants sont sexualisés, perçus comme capables de décision informées par rapport à leurs comportements sexuels. On croit fermement au bienfait pour les enfants.
o Enfants séducteurs qui retirent des bénéfices des contacts sexuels.
o Femmes désirent secrètement et/ou méritent d’être agressé sexuellement.
o Interprétation égocentrique de comportements sexuels déviants.

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9
Q

expliquez le facteur de l’humeur/état émotionnel négatif?

A

o Difficulté au niveau de l’identification et de la gestion des émotions. Difficulté au niveau des stratégies de coping, peu de capacité à s’adapter à certaines situations. Le passage à l’acte a souvent lieu dans un contexte stressant, émotions négatives, pour lui qui va motiver l’individu de passer à l’acte. Les émotions négatives ont un rôle désinhibiteur.
o Confusion entre l’humeur négative et les désirs sexuels. Humeur négative mène à passer à l’acte.
o Utilisation de stratégies afin de gérer des émotions négatives.
o Émotions négatives jouent également le rôle de désinhibiteur (colère vs empathie, remords)

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10
Q

expliquez le facteur du trouble de personnalité du modèle explicatif?

A

o Aspect plus fou du modèle. Chercheurs disent que la d.s. s’inscrit dans un trouble de la personnalité.
o Résultats d’expériences traumatisantes vécues durant l’enfance.
o Personnalité varie en fonction du type d’agresseurs sexuels.
o Trouble de la personnalité antisociale (va attaquer la source de stress, il va insulter, etc et cela peut mener vers une agression, gère inadéquatement le stress) versus évitante/dépendante (face à une situation de rejet, ces individus vont éviter, sans aller, partir. Ils vont éviter des situations potentiellement stressantes, ils se retirent. Isolement sociales, faibles estime de soi, pas capable de confronter la source du conflit, souvent dans ce contexte que vont alors émerger le passage à l’acte-> en se retirant)

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11
Q

quelle sont les critiques et commentaire du modèle explicatif de l’agression sexuelle?

A

o Approche cognitivo-comportementale
o Populaire, facilement applicable pour la pratique clinique
o Peu de validité empirique, modèle basé sur des observations, mais peu de vérification, pas de piste quant à l’origine des 4 facteurs qui contribue à la délinquance sexuelle
o Facteurs développementaux non abordés
o Seulement les facteurs individuels pris en compte

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12
Q

le modèle pseudo développemental de l’agression sexuelle est basé sur quoi?

A

des facteurs biologiques

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13
Q

quelles sont les facteurs biologiques du modèle pseudo-développemental?

A
  1. expérience durant l’enfance
  2. défis reliés l’adolescence
  3. facteurs situationnels et contextuels
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14
Q

parlez des facteurs biologiques en cause dans le modèle pseudo-développemental, quels sont les 2 instincts? expliquez.

A

o Deux instincts (drive) : sexualité et l’agressivité. Deux instincts tout à fait normaux. Ce sont deux instincts qui peuvent être facilement combinés. Donc, facile pour un enfant de ne pas faire la différence entre ces 2 instincts important : la socialisation de ces deux instincts qui doit commencer très tôt, savoir ce qui est permis et ce qui ne l’est pas en termes de manifestation. Développer des mécanismes d’inhibition qui permet à l’enfant de contrôler sont cmpts et de faire la différence entre les 2 instincts.
o Deux instincts ont la même base neurophysiologique, ce qui fait que certaines personnes les combinent ensemble.
o Socialisation des instincts – tâche développemental, important pour pouvoir les différencier et pour savoir ce qui est permis et ce qui ne l’est pas.
o Distinction entre les deux instincts

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15
Q

parlez des facteurs reliés à l’expérience durant l’enfance.

A

o Enfants vulnérables à risque et la socialisation (comportements sexuels/ agression) certains enfants sont plus vulnérables d’avoir des cmpts agressifs
o Habiletés parentales déficientes
o Contexte d’abus et de violence renforce certains scripts (le père bat la mère, il est souvent violent et cri très fort quand il n’est pas content, alors l’enfant fait de même) . Ce sont des enfants qui ont été abusé sexuellement, donc pour eux certains cmpts sexuelles vont paraître normaux alors qu’ils ne le sont pas. Même chose pour la violence, il peut croire que ce sont des cmpts normaux.
o L’enfant agressif limite ses interactions prosociales (l’enfant contribue à son propre développement en limitant ses interactions).
o S’ensuit alors un rejet des pairs, faible estime de soi, hostilité (développe alors de l’hostilité envers les autres.)
o Enfants ont de la difficulté à développer des mécanismes de contrôle, ce qui parait socialement. La conduite à des répercussions sur la conduite de son entourage envers lui. Il va donc limiter ses interactions sociales.

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16
Q

quelles sont les défis à l’adolescence dans le modèle pseudo-développemental?

A

o Enfants vulnérables sont alors beaucoup plus réceptifs aux messages socioculturels suivant…
o Films violents, pornographie, internet, jeux violents
o Violence interpersonnelle, attitudes négatives contre les femmes (image de la femme qui est un objet, etc.)
o Les messages socioculturels deviennent graduellement des croyances
o Support aux activités masturbatoires
o Surtout après la puberté – la testostérone augmente, à la puberté émerge des besoins, et le jeune va alors utiliser ces messages pour faire ses activités, et va associer ces messages hostiles à la sexualité.

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17
Q

parlez des facteurs contextuels et transitoires/situationnels.

A

o Individus vulnérables lorsque des opportunités criminelles se présentent et désinhibitions importantes (il y a des facteurs situationnels où l’individu va passer outre les lois et va poser un geste d’abus sexuel)
o Intoxication à l’alcool et à la drogue (utilise parfois des substances pour se donner du courage de passer à l’acte)
o Émotions négatives intenses (coping faible)
o Excitation sexuelle
o Anonyme (parfois assurer qu’il n’y aurait pas de conséquences suite au viol, car il sera fait de façon anonyme, la victime ne pourra identifier son agresseur)
o Stress et anxiété

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18
Q

quelles sont les critiques et commentaires par rapport au modèle pseudo-développemental de l’agression sexuelle?

A

o Théorie la plus populaire et la plus influente, il y a un vrai effort d’expliquer l’origine de la délinquance sexuelle.
o Un des premiers modèles de type développemental (origine)
o Théorie qui s’applique davantage à la violence sexuelle, et la violence sexuelle envers les femmes
o Peu de vérification empirique (pas été véritablement testé)

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19
Q

qu’est-ce qu’il y a de différent avec le modèle de prévention de la récidive?

A

un des seuls modèles à s’intéressé à la récidive des individus, qui s’intéresse au contexte

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20
Q

qu’est-ce que le modèle de la prévention de la récidive?

A
  • Axé sur l’explication de la récidive sexuelle, on se questionnait sur les résultats des impacts des thérapies pour les délinquants sexuels. Résultats pas très fructueux.
  • Chaine ou cycle de la récidive (ou rechute) (événement/phénomène qui précède la récidive) la récidive est un cycle, une séquence de facteurs qui explique celle-ci.
  • Le cycle est composé d’une série d’étapes, relativement prévisibles. Tendance à penser que la récidive est impulsive, mais dans ce modèle le processus de la récidive est prévisible. C’est un modèle qui s’applique pour tous les délinquants sexuels.
  • Pertinent pour tous les types de délinquants sexuels
21
Q

quelles sont les 6 étapes du cycle de la récidive?

A
  1. Situation à risque
  2. Chute
  3. Violation de l’effet de l’abstinence
  4. Distorsions cognitives
  5. Planification
  6. Délit sexuel
22
Q

décrivez la situation à risque du modèle de la prévention de la récidive.

A

o Propre à chaque individu (élément déclencheur varie d’une personne à l’autre)
o On observe la présence de certaines vulnérabilités :
 La présence de conflits interpersonnels
(difficulté relationnelle avec la victime, les femmes,
conjointe, etc.) la présence de conflits pour ses
individus peut enclancher la chaîne.
 La présence d’une humeur négative qui
perdure (dépressif, colère, frustration)
 La présence d’un affect négatif intense (perte
d’une personne proche, séparation, perte d’emploi,
etc.)
o Ces situations menacent, déstabilisent la maitrise/contrôle de soi de l’individu

23
Q

qu’est-ce que la deuxième étape du cylce, la chute?

A

o Un premier pas en direction d’une récidive sexuelle
 Utilise de mauvaises stratégies ou des stratégies inefficaces afin de gérer les situations à risque (conflit, humeur, affect personnel intense)
 Sentiment d’efficacité personnelle diminue (a l’impression de perdre le contrôle) (tente de penser à autre chose, mais le problème revient sans cesse)
 Présence de fantaisies sexuelles déviantes (c’est à cause des conflits que les personnes vont se tourner vers leur sexualité déviante, les fantaisies sont une stratégie d’évitement, il fuit dans sa sexualité la situation difficile qu’il doit confronter)
 Masturbation déviante
o Une chute importante ou plusieurs chutes peuvent favoriser le passage à la troisième phase

24
Q

décrivez la troisième étape, l’effet de violation de l’abstinence?

A

o L’étape ou le passage à l’acte devient imminent
o Se crée un écart entre l’image de soi (qui est «guéri») et le sentiment de culpabilité vis-à-vis la rechute (il croit avoir échoué, donc vit bcp de culpabilité par rapport à son cmpts, l’individu ressent alors un échec.) (confronter à nouveau à ses pensées malgré la thérapie, échec pour lui).
o Erreur d’attribution et de sentiment d’échec ( je ne suis pas guéri, c’est encore en moi, rien à faire) il se voit comme incurable, incontrôlable.
o Problème de gratification immédiates – l’individu met graduellement plus d’emphase sur les aspects positifs associés à ses comportements sexuels déviants. Les aspects positifs sont mis de l’avant.

25
Q

parlez de la 4eme étape, les distorsions cognitives?

A

o L’étape où les fausses croyances concernant la sexualité, les femmes ou les enfants vont influencer l’interprétation de situations de façons à se placer dans des situations favorisant le passage à l’acte (les croyances prennent le dessus). Facteurs qui favorisent le passage à l’acte. L’individu se met graduellement dans des situations à risque. Il change sa routine afin de créer de possible opportunité de passer à l’acte.

26
Q

décrivez la 5eme étape, la planification.

A

o L’étape où l’individu planifie d’une façon structurée ou non le délit sexuel. Identifie un lieu, un moment, la façon dont l’endroit où le délit aura lieu. Non-structuré, l’individu aura une petite idée du lieu.
o Étape souvent accompagnée de fantaisies sexuelles déviantes et de masturbation. Elles accompagnent les distorsions cognitives.
o L’individu se place dans des situations à risque ou crée une/des opportunités criminelles
o Décisions en apparence anodines (va faire un détour et va passer par un parc pour enfant par exemple)

27
Q

décrivez la sixième étape, le délit sexuel.

A

o Modèle qui s’applique à tous les délinquants sexuels (en théorie) pour certains, ce modèle représente un processus sur 3 ans, et beaucoup plus lent et graduel pour d’autres.
o Interprétation négative du délit après coup. Il ressent des remords, de la culpabilité
o Présence de remords et de culpabilité après l’acte (le cycle recommence). Cela le ramène à l’étape 1, et favorise la persistance

28
Q

quelles sont les commentaires et critiques du modèle de la prévention de la récidive?

A

o Un modèle qui explique seulement la persistance de l’agir, s’applique-t-il à tous les délinquants sexuels.
o Est-ce que les causes de l’activation et de la persistance sont à risque d’une récidive ?
o Modèle qui suppose que tous les contrevenants sont à risque de récidive
o On remet en question le fait qu’un seul processus ou plusieurs processus de la récidive ?
o Un seul processus ou plusieurs processus de la récidive? Ils ont un cycle décisif.
o Ce ne sont pas tous les délinquants sexuels qui présentent le problème de violation de l’abstinence. Mais pour ces individus, il n’y a pas toujours de violation de l’abstinence, car leur déviance sexuelle est normale selon eux.

29
Q

le modèle de la prévention de la récidive a une grande importance sur l’image qui s’est construite du délinquant sexuel comme un dangereux récidiviste. Ce modèle s’est inspirer des problématiques. Ce qui dégage du modèle est que l’individu aurait une dépendance à la sexualité déviante?

A

OUI

30
Q

modèles explicatif spécifique de la délinquance sexuelle sont une autre catégorie d,explication de l’étiologie qui repose sur une série de postulats?

A

oui

31
Q

sur quoi se base les modèles explicatifs spécifique de la délinquance sexuelle? (causes, facteurs)

A
  • Les causes de la délinquance sexuelle varient d’une conduite à l’autre
  • Les facteurs en cause influencent le choix de la victime (ou le type de cmpts)
  • Les facteurs en cause principalement des facteurs individuels stables (modèle explicatif distincts nécessaire pour expliquer des réalités qui sont différentes)
  • Spécificité de la délinquance sexuelle à travers le temps (distinguer les facteurs responsable de l’abus sexue d’enfant et de femme)
32
Q

2 comportements ont été l’objet d’une attention particulière dans les modèles explicatifs spécifique de la délinquance sexuelle, lesquels?

A
  1. abus sexuel d’enfant

2. agression sexuelle de femme

33
Q

quelles sont les préconditions du passage à l’acte envers des enfants?

A
  1. motivation
  2. surmonter les inhibitions internes
  3. surmonter les inhibitions externes
  4. surmonter la résistance de la victime
34
Q

quelles sont les 3 motivations différentes de la précondition 1, la motivation?

A
  • Congruence émotionnelle entre caractéristiques (personnalité) de l’enfant et besoins de l’agresseur (immaturité, acceptation, attachement) l’individu s’identifie au tempérament, au cmpts de l’enfant (à sa naïveté). Identification à l’enfant, à l’enfance qu’il a.
  • Blocage (habiletés sociales) très peu d’habiletés sociales et ont des difficultés à développer des relations avec d’autres adultes.
  • Excitation sexuelle (préférence sexuelle déviantes) motivations purement sexuelles (pédophilie, préfère les contacts sexuels avec les enfants)
35
Q

décrivez la précondition 2, surmonter les inhibitions internes.

A

• Compréhension de la nature criminelle de l’acte
• Désinhibiteur important (pensées peuvent influencer la conduite, mais ces désinhibiteur vont faire que l’individu va moins réfléchir avant de passer à l’acte).
o Alcool, drogues, impulsivité, stress, distorsions cognitives, psychoses.

36
Q

décrivez les précondition 3, surmonter les inhibitions externes, et qu’est-ce que cela amène au délinquant?

A

cela amène une opportunité criminelle, contextuelle et situationnelle.
• Parents absent, malade (ce sont eux qui normalement supervisent l’enfant et ses activités)
• Isolement de la famille (parent qui ont peu de contact avec le reste de la famille)
• Manque de supervision (peut créer une opportunité criminelle pour l’individu)
• Proximité de la victime (famille, voisin, etc)

37
Q

quelle est la précondition 4, surmonter la résistance de la victime?

A

stratégies afin de surmonter la résistance possible de la victime.
• Donner des cadeaux, faire activité (pour créer un lien de confiance avec l’enfant)
• Désensibiliser la victime à la sexualité (graduellement l’individu va introduire la sexualité par des mots, des images à l’enfant) il vise la désensibilisation de la sexualité.
• Établir un lien émotif/affectif avec la victime
• Utiliser la menace, violence, arme (rare, souvent dans un moment de panique, la violence fait rarement partie des fantaisies d’un pédophile)

38
Q

quelles sont les commentaires et critiques du modèles explicatifs spécifique de la délinquance sexuelle?

A
  • Modèle le plus influent encore aujourd’hui
  • Peu de vérification empirique (pas d’observation, analyse, on ne sait pas dans quelles situations que cela pourrait se produire)
  • Pratique mais conceptuellement limité (on parle davantage de facteur de risque, qui peuvent progresser vers le passage à l’acte, mais pas des causes en soi, du pourquoi le passage à l’acte)
  • N’explique pas l’origine et le développement de la motivation (ce qui en fait un peu un modèle incomplet, il décrit plutôt l’événement criminel en soi, permet de mieux comprendre le passage à l’acte, mais pas l’objet de la délinquance)
39
Q

le modèle de confluence de neil malamuth propose et vérifie un modèle de la propension à la violence sexuelle envers les femmes?

A

oui,
•S’inspire de travaux en psychologie sociale,
études féministes
•Cette propension comporte deux dimensions

40
Q

quelles sont les 2 dimensions du modèle de confluence?

A
  • sexualité impersonnelle

- masculinité négative

41
Q

décrivez la sexualité impersonnelle.

A
  • Sexualité précoce et active, mais pas de fantaisies déviantes
  • Style de vie axé sur la recherche de sensations fortes et nouvelles
  • Préférence pour la diversité des partenaires (conquêtes) recherche de sensation fortes dans les relations
  • Relation d’un soir, infidélité, prostitutions, bars de danseuses
  • Pas d’implication affectives, pas d’attachement
  • Sexualité débridée, non pas compulsive ou impulsive
  • (exactement l’inverse de ceux qui ont peu de facilité avec les relations) ils ont beaucoup de facilité avec les relations adultes, mais préfère avoir beaucoup de conquête.
42
Q

décrivez la masculinité négative.

A
  • Violence interpersonnelle comme une stratégie comportementale légitime (dans certaines occasion la violence est acceptable pour eux)
  • Sexiste (rôle traditionnelle de la femme)
  • Machisme ou macho (femme inférieure, est un objet sexuel)
  • Attitudes pro-viol et distorsions cognitives
  • Influences socioculturelles, pornographie
43
Q

quelle est l’effet de l’interaction de la masculinité négative et de la sexualité impersonnelle?

A

•Masculinité négative comme désinhibiteur du cmpts dans un contexte sexuel
•Femme qui refuse des avances, perception d’humiliation (bcp de difficulté à retenir leur réaction)
•Refus amène colère, frustration, blessure narcissique (se faire dire non devient un élément de motivation additionnelle dans la poursuite de contact sexuel avec l’autre personne)
•Ils sont peu préoccupés par les conséquences négatives de ses actes (vision négative de la femme au départ)
•Force les contacts sexuels :
o Aucune femme ne me résiste
o Elle ne peut me dire non
o Je vais ainsi la convaincre de me dire oui….

44
Q

quelles sont les commentaires du modèles de confluence de neil malamuth?

A
  • Contrairement à Finkelhor et Marshall, pas de blocage, au contraire, très actif sexuellement
  • Modèle développé et validé auprès d’étudiants universitaires
  • Support empirique (étudiants universitaire)
  • Modèle ayant reçu le moins de support empirique auprès d’échantillon auprès d’échantillon de détenus (s’applique moins pour les agresseurs, détenus)
  • Moins pertinent pour les agresseurs inconnus de leur victime.
45
Q

le modèle de l’agression sexuelle se base sur 3 facteurs, quels sont-ils?

A
  • psychopathie
  • hypersexualité
  • fantaisies sexuelles violentes
46
Q

décrivez la psychopathie.

A
  • Style de vie antisocial et impulsif
  • Manque d’empathie, détachement émotionnel (pas d’attachement aux autres individu, se fout que la victime souffre)
  • Sexualité impersonnelle est un des critères de la psychopathie* (vient rejoindre le modèle de malamuth, mais ce modèle va plus loin)
47
Q

qu’est-ce que l’hypersexualité?

A
  • Envahi par la sexualité (de tous genre, ils ont constamment des pensées, des cmpts de nature sexuel. Ils vont consommer beaucoup de pornographie.)
  • Désir sexuel important
  • Compulsivité sexuel
48
Q

parlez des fantaisies sexuelles déviantes.

A
  • Pensées, images, fantaisies désinhibées par les traits psychopathique et l’hypersexualité. Inclut élément de violence.
  • Accent mis sur la présence de traits psychopathique
  • Modèle empirique élaboré auprès de délinquants sexuels en évaluation/traitement dans un hôpital psychiatrique
  • Difficulté de généraliser ce modèle à l’ensemble de la population, des agresseurs de femme
  • La prévalence observée de la psychopathie ne concorde pas avec ce modèle.
49
Q

qu’est-ce que ces théories ont amené comme conclusions?

A
  • Délinquance sexuelle est multifactorielle
  • Efforts d’intégration principalement de concepts psychologiques et sociologiques
  • Vision essentiellement statique du phénomène
  • Vérification empirique limité des modèles
  • Modèles utilisés afin d’expliquer la délinquance sexuelle des femmes et adolescents (sans support empirique)
  • La difficulté de réconcilier observations auprès d’hommes adultes et d’adolescents favorisera