Thème 7 : Accès hyperphagique (AH) Flashcards
Donner la définition d’un TCA
Se caractérise par des perturbations persistantes de l’alimentation ou du comportement alimentaire qui entraine un mode de consommation pathologique ou une absorption de nourriture délétère pour la santé physique ou le fonctionnement social
Nommer les critères diagnostiques générales de AH
A. Survenue récurrente d’AH (2 critères)
B. Les AH associés à au moins 3 caractéristiques
C.Entraine une détresse marquée
D.Surviennent, en moyenne au moins 1x/semaine pendant 3 mois
E. Ne sont pas associés au recours régulier à des comportements compensatoires inappropriés (boulimie) et ne surviennent pas exclusivement au cours de la boulimie ou anorexie mentale
Décrire spécifiquement les critères diagnostique “A” de l’AH en lien avec la survenu récurrente d’AH
1.Absorption en une période limités (-2h) d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans pas dans les mêmes circonstances.
2.Sentiment perte de contrôle sur le comportement pendant la crise
Nommer spécifiquement les caractéristiques associés au AH (critère B) qui permettent le diagnostique
- Manger + rapidement que la normale
2.Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale
3.Manger de grandes qtés de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim
4.Manger seul parce qu’on est gêné de la qté de nourriture qu’on absorbe.
5.Sentiment de dégoût de soi-même, déprimé, très coupable après avoir mangé.
Quels sont les niveau de sévérité de l’AH?
-Léger= 1 à 3 épisodes/semaine
Moyen= 4 à 7 épisodes/semaine
Grave= 8 à 13 épisodes/semaine
Extrême= au moins 14 épisodes/semaine
Quels sont les limites de la détermination du niveau de sévérité de l’AH?
-Certaines personnes peuvent minimiser les fréquences
-Peut être difficile à aborder pour certaines personnes
Quelle est la relation entre l’IMC et l’AH?
Plus l’IMC est élevé, plus le risque d’AH est élevé.
Nommer un autre trouble de d’alimentation et de l’ingestion des aliments que l’AH?
AH de faible fréquence/durée limitée
À quoi correspond l’AH de faible fréquence?
Mêmes critères que l’AH, mais AH surviennent en moyenne moins de 1fois/semaines et/ou pendant moins de 3 mois.
Vrai ou Faux : Les personnes atteint d’AH ont une détresse, mais ils sont capable de la nommer
Faux. Ils sont en détresse et sont incapable de nommer leur détresse.
Vrai ou Faux : Les efforts déployés dans les démarches de perte de poids sont presque automatiquement annulés par les comportements hyperphagiques.
Vrai.
Par quoi se caractérise davantage l’AH : la quantité d’aliments absorbés ou par une envie impérieuse pour certains type de nutriments précisément?
Par une quantité d’aliment absorbé en général, mais c’est souvent le même groupe d’aliment.
Qu’est-ce que la Grazing?
Une forme d’AH, mais pour les personnes qui ont eu une chirurgie bariatrique et qui sont incapable de consommer de grande qté d’aliments sur une petite période. Donc, ils consomment de petites qté sur une longue période + sentiment perte de contrôle
Vrai ou Faux : Les personnes qui subissent une chirurgie bariatrique ne peuvent pas avoir d’AH.
Faux. Ils peuvent toute de même avoir de l’AH, mais plutôt de type “Grazing”. La chirurgie ne règle pas le comportement alimentaire défaillant.
L’AH peut être planifié dans quel type de situation?
-Pour récompense (ex: Je vais me gâter avec de la nourriture après avoir fait une tâche que je n’aime pas)
-Soulagement à un stress vécu.
Vrai ou Faux : Les personnes atteint d’AH n’ont généralement pas de problème avec l’organisation alimentaire. Ils mangent de façon régulière.
Faux. Ils mangent de façon chaotiques et irrégulière et une suralimentation diffuse et entrecoupées de périodes de compulsions plus définies.
Vrai ou Faux : 85,5% des AH se produiraient en moyenne dans un laps de 2h (intervalle entre 19 minutes et 1 journée)
Vrai.
Vrai ou Faux : La nourriture consommé pendant l’AH est variée, mais c’est typiquement des aliments plus riche en protéine.
Faux. Se sont surtout des aliments riche en sucres et en gras (ex: chocolat, pâtisserie, pâtes alimentaires, mets de restaurations).
Pour quels raisons les aliments riches en protéines font moins souvent partie des AH?
Effets rassasiants et mastication important qui entrave la rapidité + quantité de nourriture ingérée.
À quels moments se produits les AH?
-N’importe quel moment dans la journée, mais + dans la PM et soirée.
-Spontanément pendant un repas ou en réponse à une émotion négative.
Vrai ou Faux : Seulement le fait de prendre un repas peut déclencher une crise.
Vrai.
Que peut-t’il arrivé lorsque la nourriture n’est pas disponible pendant l’AH ou si la personne se fait interrompre?
AH souvent poursuit ailleurs ou un moment plus tard.
Comment compare t’on les apports énergétiques des personnes avec AH vs pas d’AH?
-Apports énergétiques des personnes AH + élevé les jours qu’il y a AH vs jours qu’il y en a pas.
-Pour ces mêmes personnes, les jours qu’il y a pas d’AH, les apports énergétiques sont comparables aux personnes sans AH.
Selon plusieurs études à quoi correspond la quantité de calories ingérées pendant un AH?
-Entre 1500 et 3000 calories selon une étude.
-Une F ingère en moyenne 642 calories/repas vs 3469 calories lors d’un AH.
-Autre étude rapporte une consommation entre 3000 et 7000 calories lors d’un AH.
Normalement, pourquoi le nombre est plus élevé chez les gens BN que AH?
Car les gens boulimiques savent qu’ils vont compenser en faisant du sport, laxatifs, vomissements.
Quels sont les principales différences de diagnostics entre AH et BN?
-Pas de comportements compensatoires, inappropriés et récurrents chez AH.
-Chez AH souvent surpoids et obésité vs poids normal chez BN.
-Pertes de contrôle au 1er plan AH vs désir de restriction 1er plan chez BN.
-Pour AH au départ la personne avait pas comme plan de faire des régimes tandis que dans BN le contrôle du poids est ce qui peut mêner à la BN.
-Moins de crises chez AH.
-Pas de grandes restrictions alimentaires entre les AH tandis que grandes restriction chez BN entre les AH.
Vrai ou Faux : Un nombre signifiant de personnes qui recherchent des conseils chaque année ne rencontrent pas les critères diagnostiques de l’AH, mais adoptent des comportements de compulsions alimentaire et une détresse.
Vrai et on peut tout de même travailler avec ces personnes.
Vrai ou Faux: L’AH est le deuxième TCA le plus fréquent et le plus connu
Faux. C’est le TCA le plus fréquent (3-6%) et le moins reconnu.
Vrai ou Faux : L’AH est plus fréquent chez les personnes en demande de soins pour maigrir que dans la population en générale.
Vrai.
Est-ce que les risque d’AH est augmenté, diminué ou aucune différence auprès de la population en surpoids/obèse?
Augmenté de 30% chez les gens en surpoids et 60% chez les obèses
A quel moment apparait typiquement l’AH?
A l’adolescence ou au début de l’âge adulte, mais peut survenir plus tard au cours de l’âge adulte.
Quel est la proportion d’homme pour femme atteint d’AH?
2 hommes pour 3 femmes.
Y’a t’il plus d’homme ou de femmes atteint d’AH? Expliquer la différence entre les sexes.
Il y a plus de femmes, car les hommes ont souvent tendant à :
-Moins consulter
-Rapportent moins de préoccupation par rapport à leur poids, l’image corporelle et l’alimentation.
Quel % de candidats à la chirurgie bariatrique rencontre les critères diagnostiques de l’AH?
10 à 50% des candidats à la chirurgie rencontrent les critères AH.
Pourquoi le % de candidats à la chirurgie bariatrique rencontrant les critères d’AH est probablement sous-estimé?
Pour s’assurer de ne pas être exclue des démarches pour l’obtention de la chirurgie.
Nommer les 4 grands types de facteurs prédisposant à l’AH.
-Biologiques et sociaux
-Psychologiques
-Histoire familiale
-Individus avec un autre diagnostic
Nommer les facteurs prédisposant biologiques
Génétique
Physiologiques (variation neurotransmetteurs ou dérèglement de l’homéostasie)
-Sociaux (aliments cachés/interdit, tensions, parents au régime)
-Régimes amaigrissants répétés
-Hypersensibilité à la récompense + grande disponibilité d’aliments avec forte palatabilité et haute densité énergétique
Nommer les facteurs prédisposant à l’AH psychologiques
-Désir de modifier son poids, sa corpulence, sa morphologie
-Restriction cognitives + alimentaires
-Soulagement émotionnel pour ceux qui ont pas développé d’autres stratégies
-Faible estime de soi
Nommer les facteurs prédisposant à l’AH en lien avec l’histoire familiale
Histoire familiale de TCA, obésité, anxiété et dépression.
Nommer des facteurs prédisposant à l’AH en lien avec d’autres diagnostics
-Trouble anxieux
-Trouble obsessionnel-compulsif
-Trouble de stress post-traumatique
-Troubles dépressifs
-Troubles bipolaires
-Troubles de l’usage d’une substance
-Problèmes de comportement et contrôle des impulsions, gestes auto-mutilatoires et suicidaires.
Nommer les 2 catégories générales d’éléments déclencheurs d’une crise AH
-Liés à l’alimentation
-Liés aux émotions
Nommer des exemples d’éléments déclencheurs d’une crise AH lié à l’alimentation
-La vue, odeurs
-Certaines périodes/évènement (noël)
-Préparation des repas
-Buffets à volonté
-Consommation d’alcool
-Les courses
-Aliments disponibles à la maison
-Faim et fringales
Nommer des exemples d’émotions qui peuvent déclencher une crise AH
ennui
solitude
stress
vexation
impuissance
colère
fatigue
épuisement
sentiment d’échec
déception
plaisir intense
Vrai ou Faux : Les patients qui ont un crise ont toujours du plaisir associé à l’action de manger.
Faux. Il y a des gens qui ont du plaisir à manger et d’autres non.
Vrai ou Faux : Les sentiments vécus par la personne qui vit de l’AH sont surtout négatifs.
Vrai
Nommer des exemples de sentiments vécus par la personne qui est atteint d’AH
-Affects négatifs
-Dégoutée
-Déprimée
-Détresse intense
-Faible estime
-Honte de ne pas arriver à se contrôler
-Se sent incapable et impuissante
-Motivation fluctuante
-Sentiment d’échec dévastateur
-Remords
-Tente de dissimuler les symptômes ou existence du trouble
-Dévalorisation.
Quels sont les conséquences associés à l’AH?
-Augmentation de la consommation médicale
-Insatisfaction face à leur santé
-Altération du fonctionnement social et qualité de vie
-Souffrance psychologique + physique
-Souvent gain de poids important
-Préoccupation envahissante pour poids + image corporelle
-Incertitude + confusion dans la reconnaissance des émotions et signaux interne de faim et rassasiement.
-Fonctionnement altérée du quotidien + productivité
Pour quels type de problèmes les gens atteint d’AH consulte plus souvent les professionnels médicaux?
-Db, Dlp, syndrome métabolique, apnée du sommeil
-Douleurs chroniques, sommeil perturbé
-Stéatose hépatique non-alcoolique
-Troubles gastro-intestinaux
Vrai ou Faux : Les personnes atteint d’AH et qui consultent sont souvent réfractaire et veulent peu accepter nos conseils
Faux. Ils veulent de l’aide et l’accepte fréquemment.
Vrai ou Faux : Aujourd’hui l’AH est suffisamment diagnostiqué et traité.
Faux. Seulement 50% sont diagnostiqué et 20% traité (reçoivent un tx). Cependant ça tend à s’améliorer
Qu’est-ce que maintient le statu quo des comportements hyperphagiques?
La souffrance, les croyances sur soi, l’évitement, les croyances alimentaires et le déséquilibre des apports.
Quel est le stigmate concernant l’AH?
-Comme quoi ce trouble alimentaire serait moins dommageable que l’anorexie et la boulimie
-Serait attribuable à un manque de discipline personnelle.
Quel est le lien entre les stigmates sur l’AH et les recherches de soins pour l’AH?
Les stigmates seraient une barrière majeure dans la recherche de soins pour l’AH.
Qu’est-ce qui contribue au malaise chez les professionnels de la santé en regard du traitement le plus approprié pour les individus avec un TCA?
La complexité de la relation entre la restriction pour perdre du poids, les comportements du TCA ainsi que le stigmate associé au poids.
Nommer des éléments importants à savoir concernant les émotions des gens ayant l’AH
-Ce n’est pas parce que la personne n’a pas de volonté
-La personnes est souffrante et le corps est apaisé par une crise.
-L’anxiété et la peur du changement peuvent maintenir la personne dans les comportements.
-La personne a souvent perdu espoir. Plusieurs nous disent qu’ils ne sont pas sûrs que cela fonctionne ou qu’ils seront en mesure d’y arriver.
Nommer les rôles de la nutritionniste avec les patients avec de l’AH (8)
-Dépister les clients avec comportements compulsifs, questionner ceux avec un profil à risque
-Reconnaître les symptômes d’AH chez la personne
-Favoriser une prise de conscience et une remise en question chez la personne
-Comprendre ce que la personne fait et pense, comment elle se sent (nourriture, comportements, poids, image corporelle)
-Influencer positivement les attitudes et comportements pour un meilleur bien-être et mentale
-Normaliser l’alimentation et comportements avec un langage d’alimentation saine et variée sans restriction
-Éduquer et guide la personne dans sa réadaptation
-Maintenir des liens étroits avec les autres professionnels impliqués (Référer au besoin)
Est-ce qu’il est conseillé de faire un plan alimentaire pour les personnes avec AH? Pourquoi?
Non, car un plan alimentaire est très rigide et ça ne fonctionne pas généralement.
Quel est la clé dans les traitements thérapeutiques de l’AH?
C’est la prise en charge multidisciplinaire avec les médecins, psychologiques, et autres.
Que risque t’il d’arrivé si les personnes avec AH ne suivent pas de traitement spécialisé?
Ils peuvent avoir tendance à vivre plusieurs épisodes durant leur vie.
Quels sont les volets indiqué dans l’approche multi de l’AH?
Volet médical, psychologique et nutritionnel.
Quel est la base du traitement de l’AH?
La base du traitement est psychologique et particulièrement la thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Qu’est-ce que cherchent généralement les individus avec AH lorsqu’ils consultent? Est-ce que les professionnels impliqués cherchent la même chose?
Ils cherchent à perdre du poids et recherchent des soins dans ce sens. Les professionnels ne veulent pas travailler en fonction de la perte de poids.
Vrai ou Faux : Typiquement les gens qui s’engagent dans un traitement pour AH sont satisfait.
Faux. Ils sont insatisfaits, car il ne perdent pas de poids et c’était leur objectif de départ.
Décrire le TCC, ses effets et son efficacité
-Vise les croyances qui maintiennent le TCA et le développement de stratégies alternatives et la prévention de rechute.
-Identifie les pensées automatiques et les éléments déclencheurs des AH.
-Efficacité de 50% pour diminuer AH. mais pas perte de poids
Qu’est-ce que le TIP? Quel est son efficacité et ses effets?
-C’est une approche thérapeutique psychologique
-Vise les facteurs interpersonnels qui maintiennent les AH
-Efficacité de 50-60% pour AH, mais pas de perte de poids
Qu’est-ce que TCD? Quel est son efficacité et ses effets?
-Approche thérapeutique psychologique
-Adresse spécifiquement les évènements et changements d’humeur
-Efficacité à court terme pour diminuer AH
Qu’est-ce que la thérapie centrée sur les émotions? Quels sont les effets?
-Approche thérapeutique psychologique
-Vise l’expérience cognitive et interpersonnelle
-Amènerait une diminution du poids et amélioration des comportements alimentaire surtout si jumelé à une approche nutritionnelle.
Vrai ou Faux : Plus il y a d’approches jumelé ensemble, plus ça sera efficace
Vrai.
Quels genre de question peut t’on posé à un patient avec AH qui permet de faire des liens et comprendre la problématique?
-À quoi elles servent les crises?
-À quel(s) besoin(s) elles répondent?
Quels est généralement la fonction d’une crise AH?
C’est un moyen pour tenter d’échapper ou d’atténuer une détresse affective/émotive. Avec le temps ce comportement devient une réponse conditionné, car manger peut être un stimulant temporaire de l’humeur.
Est-ce que les crises AH est un moyen à court terme ou long terme pour échapper à une détresse?
Seulement à court terme après cela il y a plusieurs émotions négatives qui surviennent.
Quel est l’efficacité d’une thérapie comportementale combinée avec une approche nutritionnelle?
-Efficacité augmente chez l’AH comparé à ses deux approches seules
-Abstinence AH chez 40% des individus + diminution significative chez 42%
-100% individus ont diminution significative apports en énergie, densité, gras, sucre et une augmentation en fibres, protéines, glucides et fruits.
Compare l’efficacité de l’activité physique combiné avec une thérapie nutritionnelle (PED-t) vs TCC
-Efficacité égale à long terme du PED-t et TCC sur la diminution des exercices compulsifs, sur l’amélioration de la qualité de vie et sur le taux de rémission partielle ou complétés pour les sx du TCA
Quels sont les effets d’une approche multidisciplinaires?
Amélioration des donnes anthropo, profil métabolique et une diminution des AH
Quels ont été les effets d’une intervention disciplinaire de groupe chez les individus avec AH (AP, intervention nutritionnelle, psychologique et physique
-Diminution significative des Sx AH
-Diminution poids et syndrome métabolique
Vrai ou faux : Une perte de poids pendant et après études et diminution des AH a été aperçu chez les individus qui ont fait un traitement en groupe basé sur le théorie d’externalisé de Schachter
Vrai
Quels sont les éléments clés d’une intervention nutritionnelle avec AH?
-Promotion saine alimentation
-Réappropriation de l’écoute des signaux de faim et rassasiement
-Conscience des raisons de la présence des AH
Vrai ou Faux: L’ajout d’intervention nutrition, psychoeducation/AP à la TCC a ont des effets similaires que chacune de approches isolée
Faux la combination de plusieurs intervention à des effets plus bénéfiques que les approches isolés.
Sur quoi repose le succès dès interventions des AH? (3)
Sur la durée et le contenu des interventions ainsi que l’aspect interdisciplinaires
Quels étaient les caractéristiques des études de 2018 sur l’intervention nutritionnelle de AH?
-Dans l’intervention, environnement très contrôlé et interventions traditionnelles (restrictions calories avec diminution poids, enseignement sur portions prédéterminés, évitement d’aliments, GAC)
Qu’est ce qu’on veut favoriser dans l’approche nutritionnelle?
Une sensibilisation aux signaux de faim et rassasiement pour apprendre à manger lorsqu’on a faim physiquement et arrêter avant d’être plein
Quels sont les effets du programme intégrant Alimentation intuitive chez TCA?
-Améliorations significatives dans la capacité à être intuitives
-Amélioration la plus importante : chez les personnes boulimiques
Vrai ou Faux: Les personnes avec TCA sont autant intuitives que la population en générale
Faux, les personnes avec TCA sont moins intuitives particulièrement si elles présentent des symptômes de desinhibition alimentaire
Quelles sont les associations avec l’alimentation intuitive (négative ou positive)?
-Associé négativement avec : la symptomatologie des troubles de l’alimentation, préoccupation liées à l’alimentation et au poids
-Associé positivement à l’estime du corps et au bien-être
Quels sont les effets d’une approche de pleine conscience, psychoéduction en groupe et plusieurs professionnelles impliquées?
-Diminution comportement alimentaires axés sur la récompense
-Diminution des AH, intensité des envies, restriction, du niveau de faim et du manque d’inhibition
-Augmentation perte de poids vs groupe contrôle
Quelles sont les approches à privilégier avec AH?
-Alimentation intuitive plein conscience
-Approche non-centrée sur le poids
-Augmentation de la sensibilité des personnes aux indices de faim et de rassasiement
-Stratégies de planification de l’alimentation
-Développer d’autres stratégies pour répondre aux besoins associés aux compulsions alimentaires
-Évaluation du sommeil
-Favoriser des approches agréables pour être actif
Vrai ou Faux: Les approches à privilégier pour AH sont dans le but d’entraîner une perte de poids
Faux. Des messages axés sur le poids peuvent entraîner de l’insatisfaction corporelle
Quelle est la relation entre là sommeil et les AH?
Un manque de sommeil peut amener des AH
Nommer des désavantages à l’approche de groupe
-Temps partagé inéquitable entre participants
-Ne pas se reconnaître dans les enjeux ou objectifs nommés par d’autres participants
Nommer des bénéfices au traitement de groupe
-Favorise le partage entre participants
-Améliore les habiletés relationnelles
-Permet de ne pas se sentir seule à vivre une problématique
-Réduit l’isolement
-Offre un support et de la motivation entre participants
Vrai ou Faux : On suggère dans l’approche de groupe que ce soit tous des gens atteint dAH
Vrai afin d’avoir une homogénéité et qu’ils se reconnaissent dans ce qu’ils disent
Vrai ou Faux : Les taux de rémission de AH seraient inférieur à la boulimie et anorexie
Faux, les taux de rémission d’AH sont meilleure donc supérieur
Vrai ou Faux: On voit plus de gens qui vivent au départ avec de l’anorexie ou boulimie et qui passe vers l’AH que le contraire
Vrai
Quel est le meilleur prédicateur de réussite du traitement?
Une intervention précoce : 65 a 70% diminution des AH dans les 4 premières semaines de traitement
Quels individus avec AH obtiennent généralement une rémission plus tard avec un traitement plus long?
Les gens avec une préoccupation plus importante par rapport au poids, image corporelle et alimentation
Chez quelles personnes le taux d’abandon est au traitement est plus élevés?
-Les plus préoccupées par leur apparence physique
-Qui présentent un fort désir de restriction et une forte idéalisation de la minceur
-Qui présente un trouble de la personnalité, dépression, impulsivité et pauvre motivation
Quels sont les buts ultimes du traitement?
-Quand les compulsions cessent la personne peut retrouver un bien-être + meilleure confiance + intérêt vers d’autres alternatives
-La personne peut décider de faire des changements dans son alimentation pour améliorer ses habitudes en respectant sa faim et son rassasiement en continuant d’avoir des congruences entre sa faim et son goût. Décider de son alimentation basé sur des goût et non sur des règles rigides.
-
Nommer les objectifs du suivi nutritionnel
-Dépister les personnes avec AH
-Réduire ou cesser les AH/améliorer la relation avec la nourriture et image corporelle
-Retrouver un équilibre de vie avec une structure alimentaire
-Contribuer au bien-être global, à l’estime et à la confiance
Qu’est-ce qu’il est important à savoir ou à faire en tant que nutritionniste dans l’intervention nutritionnelle?
-Connaitre ses limites et celles des autres en tant que professionnelles et personne.
-Connaitre les enjeux biopsychosociaux du TCA
-Développer un travail multi
-Considérer à la fois la diagnostic et ce que la personne vit (zones grises)
Comment on fait pour établir un lien de confiance avec la personne dès les 1er interventions?
-Ambiance d’écoute et d’échange (chaise confortable, mouchoir, verre d’eau, contact visuel, peu de notes)
-Mobiliser pour diverses morphologies (salle d’attente, bureau de consultation)
-Environnement sain (livres et magazines qui illustrent la diversité corporelle et saines habitudes de vie)
Quel est généralement le nombre + fréquence des rencontres?
-À déterminer avec la personne, mais généralement :
Collecte de données prendre + 1 rencontre
1x/semaine au début
Espacer à 1x/2 semaines et 1x/mois
-La personne va exprimer son besoin
-Préparer la personne à la fin du suivi le temps venu.
Pourquoi au départ il est pertinent de voir plus souvent la personne?
-Créer lien et le maintenir, rassurer la personne
-Permettre à la personne de s’ouvrir et de faire confiance
-Pour pas qu’il est y est trop de crise entre les rencontres
Comment établir une alliance thérapeutique?
-Accueillir la personne comme elle arrive, même si les informations fournies
pas complètes et pas dans l’ordre habituel;
-S’entendre avec la personne sur les modalités du suivi et des objectifs;
-Énoncer clairement nos impressions cliniques avec empathie;
- Suivre le rythme de la personne (souvent différent du nôtre);
- Valider avec la personne ce qu’elle comprend du message qu’on lui envoie,
ce qu’elle retient des rencontres. - Revenir sur la rencontre précédente (ce que la personne a retenue, les
exercices, les comportements, la relation à la nourriture);
-Explorer en profondeur chaque élément. Ne pas prendre pour acquis
que c’est résolu;
- La nutritionniste a à « dealer » avec les émotions, les états d’âme de la
personne. Sans être psychologue, se montrer à l’écoute et empathique
face au vécu de la personne; - Être attentive aux mots ou phrases tout au long de l’entrevue et valider
notre compréhension.
Quels question/phrase peut t’on poser pour faire preuve de bienveillance, empathie, non jugement, etc?
-Comment vous vivez cela?
-“Vous souhaitez ne plus faire de crises, mais c’est plus fort que vous”
Qu’est-ce que ça permet à la personne si la nutritionniste démontre une confiance avec le TCA? Quels questions peut t’on poser?
-1)Ça sécurise la personne – « Il y a des choses qui peuvent être travaillées en nutrition… »
-2)Ça met un cadre – « En général, ce qui est efficace, c’est d’instaurer une structure… »
Qu’est-ce que permet ses phrases :
“Concernant les besoins de base, de quoi vous rappelez-vous? »
« La restriction cognitive amène des débordements. C’est exactement ce que vous avez
vécu hier et que vous m’expliquez aujourd’hui… »
Permet de revenir sur des éléments du psychoéducation
Quels questions peut t’on poser pour valider l’expérience de la personne?
- Vous me dîtes que vous avez essayé plusieurs choses et que ça ne fonctionne pas… »
« Vous vous sentez découragée, mais en même temps vous êtes ici… »
Vrai ou Faux : Il est de notre rôle en tant que nutritionniste de donner des conseils, même ceux sollicités?
Faux. On doit demander la permission avant de faire des conseils ex :
-« Seriez-vous d’accord pour… »
o « Accepteriez-vous d’essayer…?
Quelles question peut t’on poser pour nommer le senti?
-“Parlez-moi de vos crises? »
-« Comment se passent vos soirées? »
- « Vous avez atteint une limite et vous avez envie que ça cesse… »
Nommer des exemples de questions qui permettent de refléter notre compréhension, sentiments et émotions vécus
-“Vous me dites que vous êtes tannée de vivre de cette façon… »
-« Vous êtes curieuse de voir ce qu’un suivi nutritionnel pourrait vous apportez… »
Comment fait t’on pour aller chercher davantage d’informations ou de l’information manquante?
-“Tout à l’heure, vous m’avez dit que vous mangiez comme une cochonne le soir.
Qu’entendez-vous par là?”
- « Quelle expression pourrait être plus bienveillante, selon vous?
Vrai ou Faux : En tant que nutritionniste nos devons normaliser certains comportements du AH? Comment?
Vrai.
- « C’est normal de manger vite quand on a très faim »
- « C’est difficile de reconnaître le signal de rassasiement quand on y a jamais porté
attention »
-« C’est quelque chose qui s’apprend”
Nommer des exemples de questions à poser pour développer une alliance thérapeutique
-“Du plus loin que vous vous rappeler, quand est-ce que cela a commencé? Y a t-il un évènement déclencheur?
-“Votre relation aux aliments, vous la décririez comment?”
-“Parlez-moi des régimes, des diètes que vous avez tenté ou que vous tentez toujours aujourd’hui?”
-“ À quoi ressemble les moments de repas à la maison, dans la famille?”
- “Comment me décririez-vous la relation avec votre corps?”
-“Comment fonctionnez-vous pour décider de quand et quoi manger?”
-“Jusqu’à quel point vos émotions dictent vos habitudes alimentaires?”
Qu’est-ce que permet les questions générales en lien avec l’alliance thérapeutique?
Occasions uniques pour comprendre le fonctionnement cognitif de la personne, de faire ressortir les restrictions, pensées, croyances qui seront reprise en suite en psychoéducation.
Nommer des questionnaire pertinents pour l’AH
-EDE-Q : 30 questions
-BES : 16 questions
-IES-2 : 23 questions
Évaluation nutritionnelle standard + éléments TCA (voir annexe
Quels sont les autres outils mis à part les questionnaire pour l’AH?
-Liste des restrictions cognitives
-Liste des aliments interdits
-Journal d’observation
-
Qu’est-ce qu’il est bon à savoir concernant la notion de perte de contrôle?
-Une personne peut se sentir coupable après avoir mangé sans avoir un TCA
-Une personne peut sentir une perte de contrôle en mangeant 3 biscuits car restriction++
Comment peut t’on travailler avec objectivation des quantités d’aliments consommé?
-Une ˃ quantité de nourriture pour une personne peut être vue comme normale par une autre;
- Présence de honte, de culpabilité, de gêne à nommer les aliments et les quantités consommés;
- Inviter la personne à décrire plusieurs exemples de compulsions qui sont représentatifs des
comportements habituels.
Nommer des astuces en lien avec l’évaluation nutritionnelle
-Nommer de grandes quantités d’aliments, des exemples de ce qui est possible;
-Considérer le contexte de la prise alimentaire (Noël, buffet, évènement spécial,…);
-Utiliser des métaphores pour décrire la perte de contrôle (« vous avez perdu espoir de manger des
quantités normales », « C’est plus dur que vous l’imaginiez de cesser de manger »).
Quels sont les rôles de Natrexone (Contrave)
-Inhibiteur des opiacés
-Aide au sevrage tabagique + antidépresseur
Quels sont les rôles et les effets du Lisdexamfétamine (Vyvanse)
-Effets controversés
-Effets placebo important
-Aide surtout personnes avec un TDAH pour diminuer les crises (coupe l’appétit= diminution du poids)
-Observe souvent diminution fréquence + intensité des crises.
Quels sont les rôles + effets sur Ozempic (Sémaglutide) et Saxenda (Liraglutide)?
-Antihyperglycémiants
-Analogues GLP-1
-Prescrit aussi pour perte de poids chez non diabétiques
-Ozempic= injection 1x/semaines
-Saxenda injection 1x/jour
-Perte de poids selon la dose
-Effets secondaires importants
Nommer des exemples de traitement pharmacologique si comorbidité psychiatriques + TCA
-Trouble anxieux/dépressif + TCA= antidépresseur
-Personnalité limite qui nuit au fonctionnement + TCA= antipsychotique atypique à petites doses
Dans quel cas une médication peut être utile en AH?
-Sx TCA d’intensité sévère
-Comorbidité psychiatrique présente et d’intensité sévère
- Atteinte profonde du fonctionnement
-Risques pour la sécurité (ex. geste suicidaire ou impulsif).
Nommer des exemples de cas dans lequel il est pertinent d’utiliser le poids comme donné anthropo
-Dysphagie
-NE
-NP
-Oncologie
-Périnatalité
-IR
Comme indicateur des problèmes nutritionnels et évolution traitement
Quelles sont les limites de poids comme donné anthropo?
-N’est pas, à lui seul, un indicateur de l’état nutritionnel, de la santé ou de l’évolution
de la personne;
- Toujours une source d’anxiété dans le TCA;
- Des motivations liées au poids nuisent au changement d’habitudes de vie;
- Des objectifs au sujet du poids peuvent être stigmatisants.
Les personnes qui s’attendent à perdre du poids vont nommer quel facteur comme motivation première?
Leur santé
Avec la démarche nutritionnelle que peut faire le poids?
Augmenter, diminué ou se stabiliser
Vrai ou Faux : Il est important d’adresses les préoccupations face au poids en lien avec l’intervention nutritionnelle afin de démystifier les fausses croyances et régulariser l’importance qui y est accordée
Vrai.
Sur quels sujets peut t’on inciter la personnes à nous parler lors de l’évaluation nutritionnelle?
o La problématique actuelle;
o Historique du TCA;
o Faire des liens entre les AH et les évènements de sa vie jusqu’à aujourd’hui;
o Relation avec la balance, le poids, le corps et l’image corporelle;
o Relation avec la nourriture.
Dans quel but on accompagne la personne avec son poids et son image corporelle?
- Prendre conscience de l’impact des préoccupations à l’égard du
poids/image corporelle sur la santé et le bien-être;
o Explorer les attitudes et croyances à l’égard du poids, de l’alimentation et
de l’activité physique;
o Revoir l’importance accordée au poids dans la démarche;
o Prendre conscience du risque de vouloir changer les comportements
uniquement dans le but de contrôler le poids;
o Expérimenter et évaluer de nouveaux comportements (écoute des signaux
corporels, renoncement aux diètes, bouger pour le plaisir, etc.)
Vrai ou Faux : Comme nutritionniste nous avons le pouvoir de faire perdre du poids aux gens
Faux. On peut par contre contribuer à l’amélioration du bien-être global et de la santé indépendamment du poids.
Vrai ou Faux : Se rétablir des accès hyperphagiques permet automatiquement de contrôler son poids.
Faux.
Quel est le premier élément à appliquer dans l’intervention nutritionnelle? Pourquoi?
Mettre de côté toute forme de mesure (pesée, calcul des aliments mangés ,etc.)
Car cela ne fait qu’entretenir la relation troublée avec la nourriture, poids, santé et image corporelle.
Quel est l’objectif de mettre de côté toute forme de mesure?
Se départir progressivement des ces comportements et croyances.
Comment fait t’on pour aider la personne à mettre de côté toute forme de mesure?
a) Identifier les comportements et croyances
b) Les adresser un à la fois
c) Voir avec la personne les éléments de psychoéducation
d) Déterminer des objectifs ensemble
Quels sont éléments de psychoéducation qui sont important à voir pour mettre de côté les mesures?
a) Déterminants du poids et de l’image corporelle;
b) Améliorer sa santé, son bien-être autrement qu’en perdant du poids;
c) Normes sociales de minceur / promotion de la diversité corporelle;
d) Risques associés aux diètes;
e) Impacts sur la santé d’une relation troublée avec le corps et la
nourriture;
f) Impacts négatifs des comportements de contrôle:
g) Impacts positifs de se libérer de ces comportements:
Quel est le deuxième aspect à aborder/travailler dans l’intervention nutritionnelle?
La restriction cognitive
Comment fait t’on pour travailler sur les restrictions cognitives?
a) Identifier les pensées et comportements de restriction avec empathie
b) Les adresser un à la fois
c) Psychoéducation
Quels sont les éléments de la psychoéducation qui sont importants à aborder en lien avec les restrictions cognitives?
a) Cercle vicieux (restriction – surconsommation);
b) Fausses croyances et mythes alimentaires;
c) Faire des liens avec le vécu de la personne;
d) Reconnaître le droit de faire des choix libres;
e) Se permettre d’y revenir régulièrement.
Vrai ou Faux : La nutritionniste travaillent sur les pensées de l’individu
Faux. La nutritionniste travail sur les comportements alimentaires et les rituels et pas les pensées
Complétez la phrase : Les pensées aident à comprendre…
le fonctionnement et les peurs de la personne
Définit la restriction calorique
physique ou calorique, i.e., consommer moins de calories
que ce qui est nécessaire aux besoins du corps
Comment peut se présenter la restriction calorique?
-Calculer les calories, les portions, les points (manger en fonction d’un chiffre);
o Manger en dessous de sa faim réelle;
o Retarder le plus possible le fait de manger;
o Restreindre volontairement la quantité de nourriture ingérée dans la journée.
Définit la restriction cognitive
Contrôler les apports et le comportement
alimentaire dans le but de contrôler le poids
Comment peut se présenter une restriction cognitive?
o Décider avec la tête que l’on a plus faim;
o Manger en fonction de règles alimentaires acquises au fil du temps:
o Manger un aliment avec culpabilité
Donner des exemples de règles alimentaires qui résultent d’un restriction cognitive
-Éliminer certains aliments quand on en a envie (aliments interdits);
o Classer les aliments comme bons ou mauvais, « engraissants » ou non, «santé» ou non;
o « Les desserts…ce n’est pas bon pour moi… »
o « Si je prends une collation le soir…je vais engraisser… »
Complétez la phrase : Le choix des aliments…
dépend des propriétés nutritionnelles de celles-ci.
Comment peut t’on travailler sur les règles alimentaires établies pour une restriction cognitive?
-Identifier la règle
-Comprendre la crainte
-Psychoéducation et accompagner dans les objectifs
Quel est le 3e éléments à aborder/travailler dans l’intervention nutritionnelle? Et expliquer en quoi cela consiste
Répartir la prise alimentaire en 3 repas et 2-3 collations/jour.
-C’est la base du traitement nutritionnel
-3-4h entre chaque prise alimentaires
-Point de départ différent d’une personne à l’autre
-Pas seulement des collations ou liquides, il faut des vraies repas
Pourquoi est t’il important que le patient répartisse ses prises alimentaires correctement?
-Car s’il manque des éléments de la structure alimentaire, il va être difficile de passer à l’étape suivante.
-Le manque de structure alimentaire permet pas de combler les besoins
en énergie et en nutriments de la journée + accentue la restriction cognitive= deux déclencheurs de crise alimentaire.
Quels sont les objectifs de répartir les prises alimentaires?
-Intégrer une routine alimentaire adaptée au quotidien de la personne.
-Diminuer rapidement les AH (maintien un taux de glucose et de glycogène constant);
-Reconnaître et répondre aux signaux de faim et rassasiement;
-Éviter la faim intense qui amènent AH.
Comment fait t’on pour répartir les prises alimentaires durant la journée?
a) Identifier avec la personne les éléments à améliorer
b) Renforcer les éléments aidants (ÊTRE POSITIF)
c) Ne pas corriger le contenu ou «juger» de la qualité nutritionnelle des repas
d) Favoriser la variété alimentaire, des portions suffisantes (la variété principal facteur qui a une influence sur la santé)
e) Collations substantielles (pas seulement un fruit!) (débuter par des aliments moins interdit et s’assurer qu’il a envi de manger l’aliment choisit.)
f) Rechercher des solutions en collaboration avec la personne selon les
obstacles rencontrés (expliquer les raisons des recommandations)
g) Déterminer les heures avec la personne, selon son horaire de vie / de
sommeil. (rythme et cycle de sommeil différent d’une personne à l’autre)
Quel est le 4e aspect à travailler/aborder lors de l’intervention nutritionnelle?
Favoriser une hydratation suffisante (eau)
Soit peut être confondue avec la faim (mêmes symptômes)
Quel est l’objectif d’avoir une hydratation suffisante?
-Mieux identifier les signaux de faim.
-Apprendre à apprécier l’eau et pas seulement les breuvages qui
goûtent quelque chose.
Comment on fait pour travailler sur l’hydratation? Quels sont les conseils à faire au patient?
Inviter la personne à s’hydrater davantage tout au long de la journée :
a) Tous les breuvages comptent
b) Eau citronnée au frigo
c) Eau pétillante aromatisée ou non
d) Thés ou tisanes
e) Jus légumes/fruits, lait, boissons végétales enrichies
f) Commencer la journée par un verre d’eau et répéter à tous les jours
g) Vérifier la couleur de l’urine dans la journée
Quel est le 5e élément à aborder/travailler dans l’intervention nutritionnelle?
Prendre le temps pour :
o Planifier, faire l’achat et préparer les aliments
o Se nourrir (ralentir le rythme, mastiquer, goûter et s’assoir)
o Partager avec d’autres personnes, lorsque possible
Quel est le lien entre le 5e élément à abordé (prendre le temps) et les crises?
Très souvent, la personne mange très vite, ne goûte pas, ne prend pas le
temps. Les sens ne sont pas rassasiés, ce qui contribue aux crises.
Quels sont les objectifs de “prendre le temps” dans l’intervention nutritionnelle?
Combler tous les sens par la nourriture et permettre de bien reconnaître
les signaux de faim et de rassasiement
Comment fait t’on pour travailler sur le 5e aspect (prendre le temps)?
Psychoéducation
a) Voir ce qui est possible pour la personne dans le temps accordé à la planification, l’achat
des aliments et la préparation
b) Voir des outils pratiques au quotidien
c) Reconnaissance et respect des signaux de faim et de rassasiement
d) Fournir des outils pratiques et visuels comme les échelles de la faim/rassasiement
e) S’assurer que les signaux de faim et de rassasiement sont bien intégrés
f) C’est possible de manger des quantités normales d’aliments « interdits »
g) Pratiquer la dégustation intuitive
h) Alimentation équilibrée exempte de restrictions (à rétablir)
i) Pas besoin de manger parfait pour être en santé!
j) Aliments interdits;
k) Faire des exercices pratiques avec la personne lors des rencontres.
Quels sont les trois éléments en lien avec la structure alimentaire?
o Éventuellement, la personne voudra se fixer des objectifs en lien avec la qualité de son
alimentation. Suivre son rythme et la guider dans ses objectifs;
o Rester à l’affût des raisons qui guident ses choix (restriction cognitive, croyances,…)
o Réintroduire progressivement les aliments interdits (ex: féculents, desserts, breuvages)
Que doit t’on faire lorsque la structure alimentaire est bien intégrée?
o Requestionner les 3 repas et collations selon les niveaux de faim:
o Travailler les principes de l’alimentation intuitive un à un; (les voir comme des outils pratiques et non comme des règles)
Quels sont les différentes relations que peut entretenir une personne avec ses signaux et faim et de satiété?
o Certaines personnes n’ont jamais mangé en écoutant leurs signaux. Ils
ne les connaissent pas et ne sont pas en mesure de les décrire.
o D’autres personnes ne reconnaissent que le creux dans l’estomac et ont
de la difficulté à différencier les niveaux de faim et de rassasiement.
o D’autres, reconnaissent bien leur faim. Par contre, ils croient que le
rassasiement est la sensation de plein ou de trop plein…
Pourquoi certaines personnes veulent éviter de reconnaitre leurs signaux de faim?
Beaucoup de clients expérimenterons la faim extrême, dans leur première
expérience de tenter de reconnaître leur faim. Il reconnaissent le fait d’être
affamé qui vient avec des Sx très désagréables.
Nommer des exemples de signaux externe qui sont nommés par les patients
o Tenter de manger à des moments précis dans la journée;
o Que c’est difficile de résister à beaucoup de nourriture de leur environnement;
o Que plusieurs émotions les amènent à manger;
o Qu’ils mangent à chaque fois qu’ils se retrouvent devant la télévision.
À quoi servent ces types de questions :
o Sait-elle où est son estomac?
o Reconnaît-elle sa faim? Sent-elle arriver la faim?
o Est-elle en mesure de bien décrire ses signaux (creux dans l’estomac, vide,
tiraillement dans l’œsophage, faiblesse, tremblements, mal de tête, difficulté de
concentration, baisse d’énergie,…)
o Différencie-t-elle les niveaux de faim?
o Reconnaît-elle le rassasiement?
Identifé à quel endroit se situe la personne dans la reconnaissance de ses signaux de faim et satiété
Comment doit t’on se sentir lorsqu’on mange pas (entre repas/collations)
Ne pas être pleins, mais ne pas avoir plein
Vrai ou Faux :Au départ, les clients ont souvent l’impression de ne pas être en mesure de
reconnaître les nuances de faim, mais avec le temps, ils y arrivent.
Vrai.
En quoi un milieu économique faible peut nuire à la reconnaissance des signaux de faim et satiété?
Dans l’optique où on veut que la personne apprenne à manger quand elle a
faim, elle doit s’assurer qu’il y a de la nourriture de disponible, sinon elle
mangera en prévision de ne pas avoir faim, donc trop!
En quoi certains personnes très « déconnectées »de leurs signaux peut les rendre à risque d’AH?
Ne sentiront pas la faim en journée et ne
mangeront pratiquement pas, ce qui les mets à risque d’AH en soirée.