Thème 6 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le leadership?

A

Processus par lequel un membre du groupe – le leader – influence et coordonne les comportements des autres membres de manière à atteindre les buts poursuivis par le groupe.

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2
Q

Quelles sont les deux caractéristiques essentielles d’un bon leader?

A

-Le leader a une bonne capacité de communication.
-Les membres du groupe le suivent de manière volontaire.

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3
Q

Qu’est-ce que la facilitation sociale?

A

Idée selon laquelle nous avons une meilleur performance individuelle quand on est en présence des autres.

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4
Q

Vrai ou faux. Peu importe la situation, nous avons une meilleur performance quand nous sommes en présence d’autrui.

A

Faux, dans certain cas, nous pouvons observer une détérioration du rendement.

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5
Q

Qui a été le premier à suggérer le concept de facilitation sociale?

A

Norman Triplett

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6
Q

Quelle était l’expérience de Triplett?

A

Triplette a demandé à des garçons d’enroulé un fil de canne à pêche le plus rapidement possible. Les garçons l’ont fait une première fois seuls puis en présence d’autres personnes. Les garçons avaient une meilleure performance individuelle quand il y avait d’autres personnes.

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7
Q

Qu’est-ce qui a inspiré Norman Triplett dans son idée de facilitation sociale.

A

Il aimait regarder des course de vélo.

Il a remarqué que: les cyclistes, pendant les courses, ont tendance à avoir des meilleures performances individuelles.

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8
Q

Qu’est-ce qui détermine si la présence d’autrui pendant une tâche améliore le rendement ou le détériore?

A

L’essence de la tâche:
-Si la tâche est simple ou familière, il y a plus de chance d’observer une facilitation sociale.
-Si la tâche est complexe ou nouvelle, il y a plus de chances d’observer une inhibition sociale.

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9
Q

Quels sont les deux chemins possibles selon le modèle de Zajonc (concernant la facilitation sociale)?

A

Facilitation sociale:
Présence d’autrui (auditoire ou coaction) → Activation accrue → Renforcement de la réponse dominante → Tâche simple ou familière → Bonne réponse → Amélioration du rendement

OU

Inhibition sociale:
Présence d’autrui (auditoire ou coaction) → Activation accrue → Renforcement de la réponse dominante → Tâche complexe ou nouvelle → Mauvaise réponse → Détérioration du rendement

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10
Q

Explique les différentes étapes du modèle de Zajonc (facilitation sociale).

A
  1. Présence d’autrui (auditoire ou coaction)
    -Coaction: plusieurs personnes font la même chose en même temps.
    -Auditoire: des gens regardent la personne qui fait l’action.
  2. Activation accrue
    -La présence d’autrui (auditoire ou coaction) mène à une activation accrue.
    -Activation accrue = le corps est plus activé. Le cerveau est plus actif, plus d’hormones sont sécrétées, etc.
  3. Renforcement de la réponse dominante
    -Le comportement qu’on apprend et qu’on répète, on le mémorise. Les comportements dominants sont ceux qu’on connait le mieux (pas nécessairement les meilleurs). Ces comportements sont plus facilement accessibles.
  4. Tâche simple ou familière VS tâche complexe ou nouvelle
    -Si la tâche est simple ou familière, il y a plus de chance d’observer une facilitation sociale.
    -Si la tâche est complexe ou nouvelle, il y a plus de chances d’observer une inhibition sociale.
  5. Bonne ou mauvaise réponse
    -Si notre réponse dominante est une bonne réponse, la présence des autres mène à une amélioration du rendement.
    -Si notre réponse dominante est une mauvaise réponse, la présence des autres mène à une détérioration du rendement.
  6. Amélioration ou détérioration du rendement
    -Amélioration = facilitation sociale
    -Détérioration = inhibition sociale
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11
Q

En quoi consistait l’expérience fait par Zajonc auprès des insectes? Quelles sont les conclusions?

A

Les coquerelles n’aiment pas la lumière.

Quand on met de la lumière, les coquerelles veulent se cacher de la lumière.

Dans la première étape, les coquerelles sont placées dans une forme de labyrinthe simple (un couloir). On met de la lumière dans le couloir. La coquerelle fuit vers la direction opposée pour se cacher de a lumière.
On calcule combien de temps ça prend aux coquerelles pour se cacher.
-On fait cela deux fois: une fois seules et une fois en présence de d’autres coquerelles.

Dans la deuxième étape, on répète la même expérience, mais cette fois-ci dans un labyrinthe plus complexe (le couloir est en forme de croix). La coquerelle a donc plusieurs options de chemins pour essayer d’échapper à la lumière.
-On fait cela deux fois: une fois seules et une fois en présence de d’autres coquerelles.

Conclusions:
-Tâche simple: en présence des autres, les coquerelles font la tâche plus vite.
-Tâche complexe: moins bonne performance en présence des autres.

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12
Q

Quelles sont les deux explications alternatives à la facilitation sociale? Explique.

A

Présence d’autrui → Appréhension de l’évaluation et/ou Distraction cognitive → Activation accrue

Appréhension de l’évaluation: on a peur d’être jugé
-Cette explication est bonne, mais pas universelle (seulement pour les êtres humains).
-Les animaux ne se soucient pas du jugement des autres.

Distraction cognitive: notre cerveau est occupé sur la tâche, mais aussi à gérer les stimuli.
-Si la personne n’est pas habituée à faire la tâche, la personne va avoir trop d’informations à gérer. Cela va augmenter son stress (activation accrue).
-Si la personne est familière avec la tâche, la personne va être plus en mesure de gérer les distractions. Cela va amener une activation accrue positive (motivation à bien performer).

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13
Q

En quoi consistait l’expérience de Ringelman? Qu’a-t-il observé?

A

Il demandait à des personnes de tirer une corde avec un poids.

Lorsque les personnes tirait un poids en équipe, le poids tiré correspondait à moins que la somme de leurs capacités individuelles.

Ringelman remarque que plus il rajoute des personnes pour faire la tâche, moins les gens font d’efforts individuels.

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14
Q

Quelle est la conclusion de Ringelman?

A

Dans une tâche collective additive, plus le nombre de personnes augmente, plus le rendement individuel diminue

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15
Q

Quel concept est-ce que Ringelman étudiait?

A

La paresse sociale

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16
Q

Quelle est la différence entre une coaction et tâche collective?

A

Tâche collective: les gens font la tâche ensemble.

Coaction: plusieurs personnes font des tâches INDIVIDUELLES ensemble (en même temps).

17
Q

Quele est la condition essentielle à la paresse sociale?

A

Il est impossible de savoir si une personne fournit moins d’efforts.

18
Q

Quelles sont les explications de la paresse sociale?

A

Simple paresse (absence de motivation):
Explication évolutionniste: dans notre évolution, on est fait pour se concentrer sur le plus important. Il faut qu’on se concentre sur notre survie. Dans l’évolution, c’est bien de laisser les autres faire le travail pour économiser notre énergie.

Diffusion de la responsabilité:
On se dit que l’autre personne aussi est responsable de faire le travail.
On se dit qu’on va laisser du travail aux autres pour qu’il en reste pour eux.

19
Q

Quelles sont les exceptions à la paresse sociale?

A

-Quand la contribution de chacun est identifiable
-Quand la tâche pose un défi
-Quand la tâche est attrayante

20
Q

Quelles sont les caractéristiques du paradigme unificateur?

A

Type de tâche facile:
-Performance individuelle: bonne
-Performance en présence d’autrui: très bonne (facilitation sociale)
-Performance dans une tâche collective: moins bonne que la performance individuelle (paresse sociale)

Type de tâche difficile:
-Performance individuelle: faible
-Performance en présence d’autrui: très faible (inhibition sociale)
-Performance dans une tâche collective: correct (sécurité sociale)

21
Q

Qu’est-ce que la sécurité sociale?

A

Lien entre stress et performance: un certain niveau de stress peut améliorer notre performance. Quand on dépasse ce niveau, notre performance est moindre.

Sécurité sociale: quand on n’est pas bon dans une tâche et qu’on le fait en équipe, notre stress diminue. Alors, on arrive à un niveau de stress qui augmente notre performance.

22
Q

Qu’est-ce que le remue-méninges?

A

Technique de réflexion, de création et de recherche collective fondée sur la mise en commun des idées et des suggestions spontanées des membres d’un groupe pour obtenir un nombre important d’idées.

23
Q

Donne des exemples d’avantages du remue-méninges.

A

-Favorise la motivation
-Stimulation
-Génère des idées
-Etc.

24
Q

Qu’est-ce que la polarisation de groupe?

A

Renforcement des tendances initiales des membres du groupe suite à la discussion entre des membres ayant des points de vue similaires.

À la base, les gens ont des points de vue similaires. La polarisation de groupe survient uniquement quand, de base, les gens ont des points de vue similaires.

25
Q

Quelles sont des explications de la polarisation de groupe?

A

Influence informative:
-On va entendre de nouveaux arguments auxquels on n’avait pas pensé.

Influence normative:
-On veut être accepté dans le groupe.
-On veut se démarquer; on va chercher de meilleurs arguments pour se distinguer.

Identification sociale:
-La personne adopte une position extrême car elle pense que les autres ont déjà des positions plus extrêmes qu’elle.

26
Q

Qu’est-ce que la pensée de groupe?

A

Problème de fonctionnement d’un groupe qui survient quand le besoin du maintien de la cohésion surpasse le besoin d’atteindre la meilleure décision

27
Q

Quelles sont les conditions de la pensée de groupe?

A

-La grande cohésion du groupe
-L’aspect critique de la situation
-La présence d’un leader puissant
-L’imperméabilité aux sources d’influences externes.

28
Q

Quels sont les symptômes de la pensée de groupe?

A

-L’illusion d’invulnérabilité.
-La rationalisation.
-La croyance incontestée en la moralité du groupe.
-La perception stéréotypée de l’adversaire.
-La pression à la conformité.
-L’autocensure des idées dissidentes.
-Les censeurs officieux.
-L’illusion d’unanimité.

29
Q

Quelles sont les solutions de la pensée de groupe?

A

-Encourager les membres à exprimer leurs doutes.
-Laisser les membres se prononcer avant le leader.
-Diviser le groupe en sous-groupes.
-Encourager chaque membre à discuter avec des aides extérieures.
-Avoir recours à des experts de l’extérieur.
-Élire un « avocat du diable ».
-Discuter des réactions potentielles de l’autre partie (s’il y a lieu).
-Prévoir une dernière rencontre.