Thème 5 Flashcards

1
Q

C’est quoi la psychologie sociale sociologique?

A

Étude sur comment le groupe ou les autres influencent notre comportement.

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2
Q

C’est quoi le conformisme?

A

Changement des croyances ou des comportements d’une personne ou d’une minorité résultant de la pression réelle ou imaginée (ce qu’on pense) d’une majorité.

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3
Q

C’est quoi l’intériorisation?

A

Changement des croyances à long terme, fondé sur une réorganisation cognitive.

–> la personne change, mais elle est convaincue que c’est la bonne chose à faire (influenceur la convainc) (changement + profond)

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4
Q

C’est quoi l’identification?

A

Adoption des croyances ou des comportements d’un groupe ou d’une personne parce que nous nous identifions à ce groupe ou à cette personne.

–> présence d’un modèle, l’influenceur est un modèle et la personne qui se fait influencé pense que l’influenceur doit être un bon modèle, elle croit en la personne, pas au comportement (changement moins profond)

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5
Q

C’est quoi de la soumission?

A

Changement des comportements sous l’influence d’autrui qui ne s’accompagne pas d’un changement de croyances.

–> personne va suivre l’influenceur, même si elle n’est pas en accord avec ce qu’il fait (changement superficiel)

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6
Q

C’est quoi l’indépendance?

A

Maintien des croyances ou des comportements en dépit des pressions sociales.

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7
Q

C’est quoi l’anticonformisme?

A

Adoption de croyances ou de comportements qui vont à l’encontre des croyances ou des comportements des autres.

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8
Q

C’est quoi l’uniformité?

A

Adoption des mêmes conduites que les autres en réponse à un même stimulus.

-quand tout le monde agit de la même façon en même temps (pas de pression sociale)

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9
Q

C’est quoi le conventionnalisme?

A

Adoption des conduites d’une société résultant de la socialisation.

  • gens qui font la même chose, parce qu’ils ont tous été éduquer/socialiser de la même manière (ex. manger avec une fourchette)
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10
Q

C’est quoi la déviance?

A

Adoption de conduites qui échappent aux règles admises par la société (délinquance, marginalité, variance).

  • la personne décide de faire différent des autres (famille étude universitaire, décide de ne pas faire d’étude)
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11
Q

Vrai ou faux? L’anticonformisme et l’indépendance sont des réactions de résistance à la pression sociale.

A

Vrai

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12
Q

C’est quoi la normalisation?

A

Processus par lequel il y a création d’une norme sociale.
- Moment où gens agissent de manière différente et que graduellement les gens commencent à agir de la même façon dans un certain contexte (création de la norme)

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13
Q

C’est quoi l’innovation?

A

Changement des croyances ou des comportements d’une majorité résultant de la pression d’une personne ou d’une minorité.

  • le contraire du conformisme – un plus petit groupe influence un plus grand groupe, va viser les changements à long terme
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14
Q

C’est quoi l’aquiescement?

A

Soumission à la suite de la réception d’une demande formulée de manière à faire adopter un comportement en particulier.

  • changement des comportements, mais pas un changements de croyances – l’influenceur va utiliser une stratégie pour amener une personne à agir d’une certaine manière, mais la personne ne va pas être entièrement convaincue de ce qu’elle fait
    On utilise des méthodes qu’elle ne se rend pas compte qu’on a utilisé
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15
Q

C’est quoi l’obéissance?

A

Soumission à la suite de la réception d’une demande formelle venant le plus souvent d’une figure d’autorité.

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16
Q

Les influences sociales peuvent être…? (décris les)

A
  • Directes: : l’influenceur formule clairement une demande (ex: peux-tu me servir un café)
  • Subtiles: l’influenceur ne formule pas clairement sa demande ou il influence par ses conduites ou ses réponses
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17
Q

L’obéissance est plus une influence sociale directe ou subtile? Pourquoi?

A

L’obéissance est une influence sociale directe puisque la personne est consciente qu’elle est influencée, elle comprend que c’est un ordre ou une forte invitation et la demande est claire.

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18
Q

L’innovation et l’aquiescement sont plus des influences sociales directes ou subtiles? Pourquoi?

A

L’innovation et l’aquiescement sont un mélange entre influences sociale directes et subtiles parce que dans les deux cas l’influenceur va utiliser des stratégies, sans que la personne s’en rende compte.
Il y a une demande faite et aussi une stratégie : la personne influencée est consciente de la demande, mais pas de la stratégie utilisée (ex. flaterie)

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19
Q

La normalisation et le conformisme sont plus des influences sociales directes ou subtiles? Pourquoi?

A

Ce sont des influences subtiles car les personnes ne sont pas conscientes qu’elles ont été influencées – complètement subtiles

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20
Q

En quoi consiste le processus d’influence par pression sociale?

A

Quand une situation se présente, il y aura d’abord R1 = qu’est-ce que la personne à l’intention de faire en premier lieu. Dans certaine situation il pourrait ne pas y avoir de réponse, situation où on décide de ne pas réagir = R0.
Dans la même situation, il y a plusieurs personnes
RA = réponse des autres.

La réponse des autres est observée par l’individu
C’est une influence subtile parce que les autres ne lui disent pas quoi faire.

À la suite de cette influence-là, l’individu va faire R2 = ce qu’il va faire réellement.

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21
Q

Quelles sont les différentes réactions possibles, après avoir vu la réponse des autres dans l’influence par la pression sociale(R2)?

A
  • R2 (1) : si l’individu décide de faire complètement le contraire des autres = ANTICONFORMISME
  • R2 (2) : si l’individu décide de ne rien changer de ce qu’il avait penser au départ, exactement au même endroit que R1/R0 = INDÉPENDANCE

3, 4 et 5 sont tous du conformisme parce qu’on se rapproche des autres
- R2 (3) : CONFORMISME PARTIELLE – on fait comme les autres, mais pas complètement
- R2 (4) : CONFORMISME IDENTIQUE– même endroit que la réponse des autres, fait même chose
- R2 (5) : CONFORMISME EXAGÉRÉ– l’individu fait comme les autres, mais il en fait un peu plus

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22
Q

En quoi consiste l’influence par une demande officielle?

A

Tout d’abord tu te fais une réponse dans ta tête au cas où une situation arriverait (R1 ou R0).
Quelqu’un te fait une demande et à partir de cette demande tu pourrais changer ta réponse initiale.

Il s’agit d’une influence directe : demande explicite et formelle.

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23
Q

Quelles sont les réactions possibles suite à l’influence par une demande officielle (R2)?

A

R2 (1) : OPPOSITION - faire le contraire de la demande (pas anticonformisme parce que ce n’est pas une pression sociale, mais une demande)
R2 (2) : INDÉPENDANCE OU REFUS

Les trois autres, certaine acceptation de la demande, différents niveaux
R2 (3) : personne accepte la réponse, mais pas complètement, ACCEPTATION PARTIELLE
R2 (4) : ACCEPTATION OU SOUMISSION
R2 (5) : ACCEPTATION EXAGÉRÉE

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24
Q

Quelle est la motivation lorsqu’on subit de l’influence informative?

A

C’est quand on veut être exact ou pour avoir la bonne réponse.

On regarde, on adapte notre comportement à mesure que l’action se déroule parce qu’on veut bien faire les choses.

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25
Q

Quel est le processus de l’influence informative?

A

1) Présence d’une ambiguïté, d’une difficulté ou d’une complexité, qui produit une incertitude subjective menant à un besoin d’information pour réduire l’incertitude.

2)L’incertitude mène à la dépendance sociale (i.e. la personne se sert des autres pour obtenir de l’information valide).

3)Les informations données par les autres sont perçues comme se rapportant à la réalité; la personne va ajuster son comportement en fonction de ces informations.

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26
Q

Quels sont les caractéristiques de l’influence informative?

A
  • L’influence est basée sur la comparaison avec autrui.
  • Il y a modification du comportement de la personne en réponse à de l’information qu’elle reçoit des autres. Cette information peut provenir des actions ou des mots.
  • Cette influence est qualifiée de vraie influence parce qu’elle entraîne une acceptation privée de la réponse des autres et une intériorisation de cette réponse.
  • Le changement produit est durable.
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27
Q

Quelle est la condition de l’influence informative?

A

Les autres exercent de l’influence dans la mesure où ils sont perçus comme étant semblables à soi, experts, dignes de foi, etc.

CONFIANCE - quand on cherche de l’information et qu’on veut être exact on va demander l’information à qqun qui connaît ça, qqun en qui on a confiance

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28
Q

Quelle est la motivation lorsqu’on subit de l’influence normative?

A

Pour être accepté ou approuvé ou pour éviter le rejet ou l’hostilité.

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29
Q

Quel est le processus de l’influence normative?

A

1)Le pouvoir de récompenser ou de punir des autres entraîne un besoin de leur approbation et la crainte d’être différent.

2)Les autres peuvent surveiller le comportement de la personne, pouvant ainsi l’identifier et la tenir responsable à la suite de comportements non conformes.

3)La personne aura alors tendance à se soumettre aux pressions du groupe, ce qui produit de la conformité à la norme du groupe.

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30
Q

Quels sont les caractéristiques de l’influence normative?

A
  • L’influence est basée sur le respect d’une norme sociale perçue.
  • La personne ressent une pression pour agir en accord avec la norme.
  • Il y a un consentement apparent aux idées et aux comportements des autres.
  • La personne se conforme dans ses paroles ou dans ses comportements, mais pas nécessairement en changeant intérieurement.
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31
Q

Quelle est la condition de l’influence normative?

A

Les autres exercent une influence dans la mesure où ils sont perçus comme étant capables de nous punir ou de nous récompenser.

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32
Q

Quelle est la différence majeure entre l’influence informative et l’influence normative?

A

L’influence informative entraîne des changements durables basées sur les nouvelles informations convaincantes, alors que pour l’influence normative, la personne n’a pas besoin d’être convaincue. L’influence normative pousse la personne à changer pour se conformer aux attentes des autres, mais ces changements sont plus fragiles et réversibles.

En d’autres mots, dans l’influence informative on est convaincu que c’est la bonne chose à faire parce qu’on est allé chercher l’information chez qqun de confiance, puis dans l’influence normative, la personne n’est pas convaincue.

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33
Q

Quelles sont les 5 modalités de l’influence sociale?

A
  • NORMALISATION
  • CONFORMISME
  • INNOVATION
  • AQUIESCEMENT
  • OBÉISSANCE
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34
Q

En gros, quand on parle de l’influence sociale ça inclut quoi?

A

1) Personne(s) qui influence(nt)
- par pression sociale
- par demande officielle

2) Le processus (Comment?)
- Influence informative
- Influence normative
- Autres explications

3) Personne(s) qui est (sont) influencée(s) –> réactions possibles de la personne
- Intériorisation
- Identification
- Soumission
- Indépendance / Refus
- Anticonformisme
- Opposition

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35
Q

Quelle est la définition de normes sociales?

A

Règles sociales explicites ou implicites qui déterminent quel est le comportement approprié à adopter dans une situation particulière.

Règle qui est respectée par la majorité des personnes dans un groupe.

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36
Q

C’est quoi une règle explicite et une règle implicite?

A

Règle explicite = (mot clé) ENTENTE sociale qui peut être écrite
Règle implicite = (mot clé) ATTENTE, on s’attend à certains cpmts, elles ne sont pas écrites

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37
Q

Quelles sont les caractéristiques des normes sociales?

A
  • Elles guident notre comportement.
  • Elles varient d’une culture à l’autre.
38
Q

En quoi consiste l’expérience de Sherif (1936)? Décris les différentes phases.

A

Phase 1: les participants sont placés individuellement dans une pièce qui est dans l’obscurité totale. Le chercheur fait apparaître un point lumineux sur le mur, puis le fait disparaître. Les participants doivent alors estimer à combien de pouces se déplaçait le point lumineux (ce qu’ils ne savent pas c’est qu’il ne bouge pas). MOUVEMENT AUTOCINÉTIQUE
Phase 2: refais l’expérience, mais en groupe de 3 et les participants doivent donner leur réponse chacun leur tour. Il y a trois séances de groupes avant de voir l’apparition de la norme.

39
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Sherif?

A
  • La réalité qui existe en tant que norme est une réalité sociale plutôt que physique.
  • Les normes sont le produit de l’interaction sociale.
  • Cette interaction est minimale. Il n’y a pas de discussion.
  • Les participants ne sont pas nécessairement conscients qu’ils ont été influencés.
  • La situation produite par le mouvement autocinétique est ambiguë. Elle s’accompagne d’un fort degré d’incertitude. (Personne ne sait comment agir/est certain de sa réponse alors tout le monde se réfère à tout le monde)
  • L’interaction sociale a pour effet de stabiliser la réalité (i.e. réduire l’incertitude).
40
Q

C’est quoi le mouvement autocinétique?

A

Apparente mobilité d’un point lumineux stationnaire dans l’obscurité totale.
(illusion, globes oculaires ne peuvent pas faire la correction)

41
Q

En quoi consiste l’étude de Asch (1951, 1954)?

A

Il y a 7 participants, 6 complices et 1 naïf, qui est toujours l’avant-dernier à répondre. Le chercheur commence par présenter un tableau avec des lignes de comparaison. Les participants doivent indiquer quelle ligne correspond à la ligne de référence (tâche simple). À un certain moment les participants complices vont commencer à ne pas donner la bonne réponse et on va voir si le participant naïf se fait influencer et répondre la même chose qu’eux, ou rester indépendant.

42
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Asch?

A

Lorsque les participants complices donnent une réponse incorrecte, 37% des réponses des participants naïfs font preuve de conformisme.

En outre, parmi les participants naïfs, 25% ne se conforment jamais, 50% se conforment au moins une fois sur deux et 25% se conforment occasionnellement.

43
Q

Quelles sont les explications de l’expérience de Asch au niveau du contexte?

A

Plus une tâche est ambiguë, plus il y a de conformisme (influence informative)

La grandeur de la majorité n’a pas nécessairement d’impact.
-Peu importe la situation, il y a un point critique (nombre optimal).
-Nombre optimal = nombre minimal de personnes que ça prend pour atteindre le niveau maximal de conformisme. Après ce nombre, il y a un plafonnement. Par exemple, pour l’expérience de Asch, le nombre optimal est 3-4.

Statut des personne
-Augmente le désire de plaire (influence normative)
-On fait plus confiance à ces gens (influence informative)
-Par crainte de déplaire (influence normative)

Présence d’un allié diminue le conformisme (avec un allié, le conformisme baissait à 5%)

Réponse publique vs privée; réponse privée diminue le conformisme (moins d’influence normative, le conformisme baisse à 13%)

Saillance de la norme (pas étudiée par Asch, étudiée par d’autres chercheurs)
-Plus une norme est saillante, plus on s’y conforme
-Norme prescriptive et descriptive

44
Q

Quelle est la question de départ pour l’étude de Asch?

A

Si on a un groupe de personne intelligentes, éduquées, logiques est-ce qu’elles peuvent se faire influencer par la pression d’un groupe?

45
Q

Vrai ou faux? La grandeur de la majorité à toujours un grand impact sur la conformité dans l’étude de Asch.

A

Faux.
Pas nécessairement, peu importe la situation, il y a toujours un moment donné où la grandeur de la majorité arrête d’avoir un effet, ça n’influence pas plus.
Ça plafonne.
explications de asch:
- ce peut qu’à partir d’un certain nombre de complices, certain participant naif pensent qu’il s’agit d’un coup monté
- relié à notre perception : l’influence arrête d’augmenter après un certain nombre de personne parce qu’on peut seulement faire attention à 3-4 personnes maximum après ça s’arrête

Quand on est face à un grand groupe de personne, on ne peut pas faire attention à toutes les personnes, certaines personnes vont être plus saillantes que d’autres ou on fait un tout, juste une source va nous influencer

46
Q

C’est quoi une norme prescriptive?

A

Indique ce que les gens devraient faire dans une situation donnée.
quand on nous donne une consigne sur quoi faire
(ex. panneau ne pas faire de bruit à la bibliothèque)

47
Q

C’est quoi une norme descriptive?

A

Indique ce que les gens font généralement dans une situation donnée.
ex: on ne doit pas parler à la bibliothèque, voir les gens en silence nous rappelle cette norme.

48
Q

Qu’est-ce qui peut expliquer qu’un individu se conforme?

A
  • Estime de soi et confiance en soi (faible estime/confiance vont plus se conformer - influence informative)
  • Besoin d’affiliation (+ = + se conformer - influence normative)
  • Monitorage de soi (+ élevé = + la personne se conforme)
  • Personnalité autoritaire (se conforme +)
  • Besoin de maintenir l’individualité (personne qui ont leurs propres idées et qui veulent les montrer, - de conformisme)
  • Besoin de garder le contrôle sur sa vie (Vont préférer faire les choses à leur façon plutôt que de suivre la masse, - de conformisme)
  • Âge (les adolescents se conforme plus)
  • Sexe (Dans un contexte neutre, il n’y a pas de différence.
    Toutefois, dans certaines cultures, les femmes se conforment plus.)
  • Culture (dans les cultures collectivistes les gens se conforme plus)
49
Q

C’est quoi la définition de l’estime de soi?

A

Évaluation qu’une personne fait de ses propres caractéristiques.

50
Q

C’est quoi le besoin d’affiliation?

A

Besoin d’établir et de maintenir des liens positifs et affectifs avec autrui.

51
Q

Quelle est la définition de confiance en soi?

A

Sentiment d’être capable de faire quelque chose.

52
Q

C’est quoi le monitorage de soi?

A

Tendance à régler son comportement en fonction de la situation et des réactions d’autrui.

53
Q

C’est quoi une personnalité autoritaire?

A

Trait de personnalité caractérisé par la rigidité, la manifestation d’autorité, la soumission à l’autorité et des préjugés à l’égard de ceux qui sont différents.

54
Q

Quel chercheur s’est demandé comment une minorité peut influencer une majorité?

A

Moscovici

55
Q

Quels sont les trois facteurs pouvant rendre une minorité persuasive?

A
  • cohérence
  • confiance en soi
  • défections au sein de la majorité
56
Q

En quoi consiste le facteur de cohérence en lien avec l’innovation?

A

Il faut que les gens de la minorité soient constants dans leurs arguments, il ne faut pas qu’ils changent d’idées sinon ça n’a pas l’air sérieux.
Il faut aussi que tout le monde de la minorité dise la mm chose.

Mm si la minorité dit toujours la mm chose en mm temps, il ne faut pas que la minorité paraisse rigide, il faut montrer une certaine ouverture aux autres, mais sans être ouvert

57
Q

En quoi consiste le facteur de confiance en soi pour rendre une minorité persuasive?

A

Dans l’attitude ils doivent monter qu’ils ont confiance en leurs idées, ils faut qu’ils démontrent une confiance en soi
Quand on est face à qqun qui à l’air sûr de son point, ça nous amène plus à nous questionner
La confiance en soi favorise la réflexion chez la majorité

58
Q

En quoi consiste le facteur de défections au sein de la majorité pour rendre une minorité persuasive?

A

Les gens qui sont dans la majorité qui vont être convaincu par la minorité et qui vont changer de camp.
La majorité va se poser des questions sur pourquoi qqun de son côté a pu changer de côté.

59
Q

vrai ou faux? La majorité possède l’influence informative et normative.

A

Vrai.

60
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude sur les processus de réflexion de Zdaniuk et Levine (examens de sortie)?

A
  • Le fait d’appartenir à une minorité, quand on doit convaincre une majorité on ressens plus de pression pcq on sait que les autres vont être contre nous
  • Quand on ressens plus de pression, on met plus d’efforts dans notre présentation, nos arguments
61
Q

Vrai ou faux? De manière générale, on appelle acquiescement une réponse positive aux demandes d’autrui.

A

Vrai.

62
Q

Il existe différents procédés pour favoriser l’acquiescement. Quels sont ceux concernant la façon de faire la demande?

A
  • Rapidité du débit verbal
  • Utilisation d’arguments
  • Effets de contexte et de formulation
  • Psychologie inversée
63
Q

Il existe différents procédés pour favoriser l’acquiescement. Quels sont les techniques de séquences?

A
  • Pied dans la porte
  • Amorçage
  • Leurre
  • Porte au nez
  • Ce n’est pas tout
64
Q

Il existe différents procédés pour favoriser l’acquiescement. Quels sont les autres techniques?

A
  • Réciprocité
  • Flatterie
  • Culpabilisation
  • Similarité
  • Rareté
65
Q

En quoi consiste le procédé de la rapidité du débit verbal? Pourquoi l’utilise-t-on?

A

Ce procédé consiste à utiliser un débit verbal plus rapide en faisant notre demande.
Explications:
- La personne ne réfléchit pas.
- Le communicateur paraît intelligent ou bien informé.

66
Q

En quoi consiste le procédé d’utilisation d’arguments? Pourquoi l’utilise-t-on?

A

Ce procédé consiste à utiliser des arguments pour justifier notre demande.
Explication : La personne ne réfléchit pas.
Condition : la demande doit être petite

67
Q

En quoi consiste le procédé d’effet de contexte et effet de formulation? Pourquoi l’utilise-t-on?

A

Ce procédé consiste à présenter la demande dans un contexte ou une formulation particulière, afin de la faire paraître positive.
Explications :
- Implication du processus d’amorçage.
- Les demandes positives paraissent moins dérangeantes.

68
Q

En quoi consiste le procédé de la psychologie inversée? Pourquoi l’utilise-t-on?

A

Ce procédé consiste à demander l’inverse de ce que nous souhaitons obtenir, ou à exprimer une idée contraire à ce que nous pensons afin de faire réagir l’autre dans le sens souhaité.
Explications :
- Réactance psychologique : si elle se sent contrôler la personne va faire le contraire
- Effet de contraste : quand la personne a une position extrême qui est valorisée par le demandeur, pour ne pas paraître extrémiste, elle exprime un certain désaccord avec le demandeur et adopte un comportement plus modéré.

69
Q

Quelles sont les conditions de la psychologie inversée?

A
  • Être sûr que la personne ne va pas réagir dans le sens proposé, surtout si les conséquences peuvent être graves.
  • À éviter si la personne connaît ou pourrait connaître la pensée véritable du demandeur.
70
Q

Vrai ou faux? Les techniques en séquences ont toujours une ou deux étapes.

A

Faux. Les techniques en séquences ont toujours deux étapes.

71
Q

En quoi consiste la technique du pied dans la porte? + explications et conditions

A

1- Commencer avec une très petite demande afin d’obtenir un accord assuré
2- puis faire une demande plus grande.
Explications :
- Théorie de la perception de soi.
- Théorie de l’engagement (décision, action) (effet de gel)
- Théorie de la dissonance cognitive.
Conditions :
- La première demande doit être acceptable.
- Fonctionne mieux si la première demande est de nature prosociale (aider qqun)
- Fonctionne moins si la première demande est accompagnée d’une récompense.

72
Q

C’est quoi l’effet de gel?

A

Adhésion de l’individu à sa décision et non aux raisons de celle-ci.
- Concept mis en lumière par Kurt Lewin.
- La décision gèle les décisions et actions qui suivent.

Explications :
- Plus une personne se sent engagée, plus elle a de la difficulté à changer sa décision.
- Ne pas avoir à expliquer pourquoi nous avons changé d’idée.

73
Q

En quoi consiste la technique d’amorçage? + explications

A

1- Faire accepter une entente en ne révélant que les aspects neutres ou positifs
2- puis soulever les aspects plus négatifs associés à cette entente.

Explications:
- Théorie de l’engagement (décision, action).
- La personne se sent redevable ou obligée envers le demandeur.

74
Q

En quoi consiste la technique du leurre? + explication et conditions

A

1- Attirer la personne avec une offre
2- puis lui dire que ce n’est plus disponible et lui offrir autre chose de plus coûtant.

Se déplacer physiquement, on amène qqun qqpart

Explication : Théorie de l’engagement (action, décision).
Conditions :
- Il y a influence du niveau d’implication dans la demande initiale.
- La seconde demande doit être faite rapidement après l’annonce de l’impossibilité de faire ou de poursuivre la première demande.

75
Q

En quoi consiste la technique de la porte au nez? + explications et conditions

A

1- Commencer avec une très grande demande qui va être rejetée
2- puis faire une demande plus modeste.
Explications :
- Contraste perceptuel.
- Besoin de réduire le malaise.
- Présentation de soi.
- Concession réciproque.
Conditions :
- La première demande doit être réaliste.
- Les deux demandes doivent être faites par la même personne.
- Les deux demandes doivent être consécutives et rapprochées

76
Q

En quoi consiste la technique de Ce n’est pas tout? + explication et condition

A

1- Commencer avec une demande dont l’importance est augmentée
2- puis diminuer l’importance apparente en offrant un rabais ou un bonus.
Explication : Saillance de l’information
Condition : Le coût doit être peu élevé pour la personne

77
Q

Quelles sont les techniques en séquences où le changement se fait du plus petit au plus grand?

A
  • pied dans la porte
  • amorçage
  • leurre
78
Q

Quelles sont les techniques en séquences où le changement se fait du plus grand au plus petit?

A
  • porte au nez
  • ce n’est pas tout
79
Q

En quoi consiste le procédé de réciprocité?

A

Ce procédé consiste à offrir quelque chose à l’autre avant de lui faire notre demande.
Explication : La personne se sent redevable.
Condition :
La demande doit être faite peu de temps après avoir rendu le service.

(pas un compliment)

80
Q

En quoi consiste le procédé de flatterie?

A

Ce procédé consiste à complimenter l’autre avant de lui faire notre demande.

Explication : Implication du processus d’amorçage.
Conditions :
- Le demandeur doit être très subtil.
- Il faut qu’il y ait conspiration autistique.

81
Q

C’est quoi la conspiration autistique?

A

Dans la flatterie, il y a le « flatteur » et le
« flatté ». Les deux trouvent un intérêt à ne pas voir la réalité telle qu’elle est.

  • Le flatteur doit paraître convaincant, doit donner l’impression que son compliment est sincère
  • Le flatté son avantage s’est de croire au compliment, ça lui fait du bien de croire à ce compliment là
82
Q

En quoi consiste le procédé de culpabilisation?

A

Ce procédé consiste à rendre l’autre responsable d’un événement négatif, afin d’obtenir quelque chose de lui.
Explication : Besoin de réduire le malaise.
Condition : La demande doit être faite peu de temps après avoir rendu l’autre coupable.

82
Q

En quoi consiste le procédé de similarité?

A

Ce procédé consiste à faire ressortir des points communs que nous partageons avec l’autre avant de lui faire notre demande.
Explication : Sentiment d’être lié à l’autre.

83
Q

En quoi consiste le procédé de rareté?

A

Ce procédé consiste à décrire quelqu’un ou quelque chose comme étant difficile à obtenir.
Explications :
- Perception de valeur qui augmente la désirabilité.
- Sentiment d’urgence.

84
Q

Explique l’étude de Milgram.

A

Arrivé au laboratoire il y avait toujours deux participants qui se présentaient (un naïf et un complice)
Les deux participants se faisaient attribuer un rôle
Un rôle d’élève et un de professeur
On voulait que ça soit le naïf qui soit le professeur (pigeait dans pot mais deux papiers étaient professeur)
Prof posait question et à chaque mauvaise réponse de l’élève, le professeur devait lui donner un choc électrique
«l’élève» est attaché par des fils électriques (faux fils)

Le chercheur disait aux participants de continuer l’expérience d’un ton neutre
Les chocs électriques augmentaient en intensité
À chaque mauvaise réponse le participant naïf devait appuyer sur une commande pour administrer le choc électrique
Rôle du participant naïf: écoute les réponses de l’élève et administre les chocs

85
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Milgram?

A

63% des participants adultes de sexe masculin se soumirent jusqu’au bout aux injonctions de continuer faites par l’expérimentateur.

86
Q

Quelles explications, concernant le contexte, pourraient expliquer l’obéissance dans l’étude de Milgram?

A
  • Proximité de la victime (quand on n’a pas conscience de sa présence on obéit plus)
  • Proximité de l’autorité (quand l’autorité est présente sur place les participants obéissent plus)
  • Type d’environnement université de yale (prestige) incitent plus les participants à obéir
  • Présence de partenaires (en présence de partenaires, plus de gens qui se rebellent/partent)
  • Augmentation progressive des chocs («Juste 15 de plus», s’en rend moins )
87
Q

Concernant l’expérience de Milgram avec la présence de partenaires, quels sont les résultats?

A

Le tiers est parti en même temps que le premier complice (150 volts).
Un autre tiers est parti en même temps que le second complice (210 volts).
10% des participants sont restés jusqu’à la fin.

88
Q

Quelles explications, concernant l’individu, pourraient expliquer l’obéissance dans l’étude de Milgram?

A

Facteurs de maintenance (facteurs psycho-sociaux):
- Politesse.
- Tenir sa promesse (engagement).
- Sentiment d’embarras si refus.

Processus d’adaptation (facteurs psycho-cognitifs):
- Se laisser absorber par la tâche pour ne pas penser aux conséquences.
- Déresponsabilisation en attribuant la responsabilité à l’autorité.
- Changement de valeur : la préoccupation principale est de se montrer digne.
- Contre-anthropomorphisme (l’expérience existe par elle-même).
- Expérience est utile à la science (pour l’humanité).
- Dévalorisation de la victime.
- Incapacité à transformer les valeurs en actes.
- Déresponsabilisation par la fragmentation de l’acte humain.

Différence hommes-femmes: aucune

89
Q
A