Thème 2 : Formation d'impressions et attributions Flashcards

1
Q

Quelles sont les étapes du processus général dans la formation d’impression?

A

1- Observation
–>Informations que l’informateur va mémoriser (apparences physiques, comportements et contextes)
2- Attribution
–>le fait de se poser des questions sur la personne observée à partir des informations(«pourquoi elle a fait ça?»)
Notre questionnement nous amène à poser des dispositions = caractéristiques de la personne
3- Intégration
–>combiner les informations pour former une seule image de la personne
= > IMPRESSION GLOBALE

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2
Q

Comment appelle-t-on la personne qui se forme une impression sur quelqu’un d’autre?

A

observateur, informateur, percevant

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3
Q

C’est quoi un jugement rapide?

A

Processus par lequel l’observateur passe directement des observations à l’impression, il va directement aux conclusions (idées préconçues, préjugés)

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4
Q

Comment appelle-t-on la personne qui se fait observer?

A

L’acteur ou la cible

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5
Q

C’est quoi des dispositions?

A

Des caractéristiques d’une personne

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6
Q

Comment appelle-t-on le contraire d’un jugement rapide?

A

Analyse approfondie

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7
Q

Quelle sont les trois circonstances qui augmente les chances d’utiliser une analyse approfondie?

A

1- quand on est très motivé (ex employeur qui veut engager un nouvel employé)
2- quand on a beaucoup de temps
3- quand on a beaucoup d’information sur la cible

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8
Q

Comment appelle-t-on le contraire d’un jugement rapide?

A

Analyse approfondie

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9
Q

Quelles sont les trois circonstances qui augmente les chances d’utiliser une analyse approfondie?

A
  • Quand on est très motivé (ex: un employeur qui veut engager un nouvel employé)
  • Quand on a beaucoup de temps
  • Quand on a beaucoup d’information sur la cible
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10
Q

Quand une personne a de la difficulté à modifier sa façon de voir les choses, sa façon de penser, c’est qu’elle a tendance à utiliser…?

A

des biais confirmatifs

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11
Q

Quelle a été la conclusion de l’étude sur la rapidité de la formation d’une impression par Willis et Todorov?

A

Ça ne nous prend vraiment pas beaucoup de temps avant de se faire une impression sur quelqu’un

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12
Q

Pourquoi sommes-nous aussi rapides à nous former une impression de l’autre?

A

C’est une question de survie. Ça a toujours été important pour l’être humain de savoir si on peut faire confiance à une personne ou s’il faut se méfier. Notre cerveau s’est développé pour repérer rapidement une menace potentielle.

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13
Q

Vrai ou faux? L’apparence physique d’une personne est habituellement le premier et parfois le seul indice pour se former une impression sur elle.

A

Vrai

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14
Q

Vrai ou faux? La beauté physique d’une personne influence notre attitude envers elle.

A

Vrai (beauty privilege)

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15
Q

Quelles sont les 3 catégories d’informations qu’on observe chez l’autre?

A
  • l’apparence physique
  • les comportements (et expressions non verbales)
  • le contexte
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16
Q

Les chercheurs s’entendent pour dire qu’il ya combien de familles d’états émotionnels universels?

A

6 (la colère, la peur, le dégoût, la surprise, la joie et la tristesse)

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17
Q

Quels sont les 4 types de regards?

A
  • regard maintenu
  • regard fuyant
  • regard fixe et soutenu
  • regard vers le bas
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18
Q

Quelles informations peut-on tirer du regard d’une personne ?

A

Les yeux envoient des messages sur la qualité de l’interaction et de la relation.

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19
Q

Que peut-on comprendre lorsqu’on voit un regard maintenu?

A

il est perçu comme honnête, direct, amical, aimable ou intéressé

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20
Q

Lorsqu’on voit un regard fuyant on a tendance à le percevoir comme…?

A

non amical, louche, évasif, indifférent ou timide

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21
Q

Comment est perçu le regard fixe et soutenu?

A

il peut être perçu comme colérique, hostile ou dominateur; ou peut être perçu comme amoureux ou très intéressé

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22
Q

Comment le regard vers le bas a tendance à être perçu?

A

il est perçu comme triste, honteux ou soumis

*sauf dans culture orientale certaines nuances –> quand il y a une figure d’autorité, le regard vers le bas représente une marque de respect

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23
Q

Vrai ou faux? La façon dont une personne nous touche ne peut pas nous donner d’impressions.

A

Faux, ça peut nous donner des impressions (ex. poignée de main)

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24
Q

Vrai ou faux? Parfois le contexte nous induit en erreur.

A

Vrai, cela nous amène à avoir de fausses conclusions

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25
Q

À quoi nous sert l’information sur le contexte?

A

Le plus souvent, le contexte nous aide à interpréter ce que le personne vit

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26
Q

C’est quoi une attribution?

A

C’est un jugement (inférence) porté sur une personne, une situation, un évènement
Interprétation personnelle de la réalité
On interprète qu’est ce qui se passe, mais ça se peut qu’on se trompe

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27
Q

Une attribution peut être fait sur qui?

A
  • sur les autres = attribution de l’observateur
  • sur soi-même = attribution de l’acteur
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28
Q

Vrai ou faux? Selon une étude, les humains sont bons pour faire des attributions.

A

Vrai, on a souvent raison

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29
Q

Quels sont les trois types d’attributions?

A
  • Attributions causales
  • Attributions dispositionnelles
  • Attributions de responsabilité
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30
Q

Quel est le but d’une attribution causale?

A

déterminer les causes d’un comportement, d’un événement, d’un succès ou d’un échec ou expliquer un manque de contrôle sur l’environnement.
POURQUOI?

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31
Q

Quel est le but d’une attribution dispositionnelle?

A

déterminer les caractéristiques d’un individu à partir d’une action qu’il vient d’accomplir
QUI?

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32
Q

Quel est le but d’une attribution de responsabilité?

A

déterminer le niveau de responsabilité d’un individu par rapport à un acte qu’il a commis ou à un événement qui s’est produit
(À quel point la personne est responsable de ce qui s’est passé?)

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33
Q

Quelle est la différence entre les théories de l’attribution et les théories attributionnelles?

A

Les théories de l’attribution concerne ce qui se passe dans la tête d’une personne pendant qu’elle fait une attribution
Les théories attributionnelles concernent une fois que j’ai fait l’attribution comment ça m’affecte ou affecte la personne? C’est quoi les conséquences de l’attribution?

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34
Q

Quelles sont les théories de l’attribution?

A
  • Théorie des inférences correspondantes (Jones et Davis)
  • Théorie de la covariation (Kelley)
  • Approche pragmatique
  • Approche du traitement de l’information
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35
Q

Quelles sont les théories attributionnelles?

A
  • Théorie de la motivation à l’accomplissement (Weiner)
  • Théorie de la résignation acquise (Seligman)
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36
Q

De manière générale, pour expliquer les comportements des autres ou nos comportements (incluant les résultats, les événements, etc.), nous avons deux possibilités. Quelles sont elles?

A
  • La cause est la personne (ses dispositions, sa personnalité, ses intentions, etc.). = Cause interne, dispositionnelle ou reliée à la personne
  • La cause est la situation (le contexte, les circonstances, le hasard, etc.). = Cause externe, situationnelle ou reliée au contexte.
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37
Q

Si je dis que Paul a échoué son examen parce que l’examen était trop difficile la cause est…?

A

la situation (externe)

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38
Q

Quelles sont les deux attributions qui peuvent être faites lorsque, pour expliquer notre comportement, la cause est la personne?

A
  • l’attribution est fait par un observateur : « C’est sa faute »
  • l’attribution est fait par un acteur : « C’est ma faute ».
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39
Q

Quelles sont les deux attributions qui peuvent être faites lorsque, pour expliquer notre comportement, la cause est la situation?

A
  • par un observateur : « Ce n’est pas sa faute; c’est la faute de… »
  • par un acteur : « Ce n’est pas ma faute; c’est la faute de… ».
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40
Q

La théories des inférences correspondantes s’applique dans quel contexte bien précis?

A
  • Il faut qu’on ait vu la personne une seule fois, on ne la connaît pas
  • Seulement dans le cas où on fait des attributions dispositionnelles (Qui? Caractéristiques)
  • Attribution seulement faite par un observateur (on ne peut pas la faire pour nous-même)
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41
Q

Quelles sont les étapes de la théorie des inférences correspondantes?

A

1- étape d’observation : on recueille des informations sur l’action de la personne et les effets de cette action
2- étape d’analyse : l’observateur se pose deux/trois questions :
1-le choix : est-ce que l’acteur avait le choix de son comportement? Est-ce qu’il était obligé ou non?
2-les attentes: est-ce que dans la société on s’attend à voir ce comportement là (normes sociales)

Effets distinctifs font partie de l’étape d’analyse (3e question) si attribution est interne on peut aller aux effets distinctifs

3- étape d’attribution: on détermine l’intention et les dispositions de la personne

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42
Q

Si a l’étape d’analyse (théorie des inférences correspondantes) on obtient : non et oui, oui et oui, non et non, qu’est ce que cela veut dire?

A

que la cause est externe - la personne n’a pas le choix de son action ou correspond aux attentes sociales = obligé = externe –> l’action ne vient pas de la personne (on ne peut donc pas utiliser la théorie)

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43
Q

Lors de l’étape d’analyse, dans la théorie des inférences correspondantes, si on obtient oui (choix) et non (attentes), quelle va être notre conclusion?

A

que la cause est interne - la personne avait le choix
et on passe à la prochaine étape de la théorie

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44
Q

C’est quoi un effet distinctif?

A

C’est une conséquence qui découle uniquement de l’action que la personne a choisi de faire en comparaison aux autres actions que la personne aurait pu faire.
Plus il ya d’effets distinctifs, plus ça va être difficile de faire une attribution parce que sensé nous faire interprété qui est la personne devant nous

Nous donne une idée sur les dipositions de la personne

(Dans l’optique où elle fait un choix entre les actions)

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45
Q

On infère des dispositions à partir de ce qu’on a observé. De quelle théorie s’agit-il?

A

La théorie des inférences correspondantes

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46
Q

Vrai ou faux? Les effets distinctifs font partie de l’étape d’analyse et peuvent changer l’intention.

A

Vrai

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47
Q

Vrai ou faux? Si l’attribution est externe on peut aller aux effets distinctifs.

A

Faux, c’est seulement si l’attribution est interne qu’on peut aller aux effets distinctifs.

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48
Q

Dans quel contexte bien précis s’applique la théorie de la covariation?

A
  • Il faut avoir plusieurs informations sur la personne qu’on observe
  • C’est une attribution causale (on se demande pourquoi ça s’est passé)
  • Attribution peut être fait par l’observateur, mais aussi par l’acteur (auto-attribution)
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49
Q

Quelles sont les trois dimensions d’informations dans la théorie de la covariation?

A
  • consensus
  • distinction
  • constance
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50
Q

En quoi consiste la dimension du consensus dans la théorie de la covariation?

A

Le comportement de la personne observée est comparé au comportement des autres personnes (est-ce qu’il est le seul à faire ça?)

  • Si il est le seul à faire ça = le consensus est faible
  • Si la majorité fait le même cpmt = le consensus est élevé
51
Q

En quoi consiste la dimension de distinction dans la théorie de covariation?

A

Le comportement que la personne observée adopte par rapport à l’entité est comparé au comportement qu’elle adopte par rapport à d’autres entités.

  • Si la personne agit de la même façon avec toutes les entités différentes = distinction est faible
  • Si la personne agit uniquement de cette façon pour cette entité = la distinction est élevée
52
Q

C’est quoi une entité?

A

C’est par rapport à quoi le comportement est fait.
L’entité est toujours dans la question.
(ex. Paul a peur des chiens - entité = chien)

53
Q

En quoi consiste la dimension de constance dans la théorie de covariation?

A

Le comportement de la personne observée à ce moment précis est comparé au comportement qu’elle adopte à d’autres moments semblables (même entité).
même entité dans le temps

  • Si comportement est constant = la constance est élevé
  • Si ça arrive juste là = la constance est faible
54
Q

Quelle est la différence entre la dimension de distinction et la dimension de constance?

A

Pour la dimension de distinction ce n’est pas la même entité, alors que pour la dimension de constance c’est toujours la même entité mais dans le temps.

55
Q

Qu’est ce qu’on fait lorsqu’il nous manque des informations pour examiner l’une ou l’autre des trois dimensions ? (théorie de la covariation)

A

Nous comblons les vides par des inférences

56
Q

Quels sont les différents types d’attributions qui peuvent être faites dans la théorie de la covariation?

A
  • attribution à la personne
  • attribution à l’entité
  • attribution aux circonstances
  • attribution à plus d’un de ces facteurs
57
Q

Dans la théorie de la covariation, on fait une attribution à la personne lorsque…?

A

Le consensus est faible (la personne est la seule à faire ce comportement)

58
Q

Dans la théorie de la covariation, on fait une attribution à l’entité lorsque…?

A

La distinction est élevée ( la personne a un comportement particulier avec cette entité)

59
Q

Dans la théorie de la covariation, on fait une attribution aux circonstances lorsque…?

A

La constance est faible (la personne a un comportement différent maintenant avec cette entité

60
Q

En quoi consiste l’approche pragmatique?

A

Cette approche stipule que, le plus souvent, nous raisonnons en utilisant des raccourcis mentaux.

Cette théorie procède de la façon inverse de la théorie de la covariation. Nous commençons avec l’attribution puis nous allons chercher de l’information pour voir si nous avions raison dans notre attribution.

1- cause plausible
2- correction (recherche d’indices confirmatifs)

61
Q

Qu’est-ce qu’un raccourci mental?

A

une stratégie qui nous permet de poser un jugement rapide avec moins d’efforts cognitifs

62
Q

Vrai ou faux? L’utilisation de raccourcis mentaux n’augmentent aucunement le risque d’erreurs.

A

Faux, elle augmente le risque d’erreurs.

63
Q

En quoi consiste l’approche du traitement de l’information?

A

Cette approche stipule que nos attributions sont affectées par notre façon de mémoriser et de traiter les informations. Elle s’intéresse, entre autres, aux processus de l’attention, l’acquisition, l’emmagasinage, la récupération, la catégorisation, etc.

64
Q

Dans quel contexte s’applique la théorie de la motivation à l’accomplissement?

A

Ça doit être une attribution de l’acteur (lui-même) et elle doit être causale.

65
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement, l’attribution est analysée sur trois dimensions causales. Quelles sont-elles?

A
  • Lien de causalité (cause interne: personnelle/ cause externe: extérieur à elle-même)
  • Contrôle (est-ce que la personne pense qu’elle aurait pu faire les choses autrement? contrôlable/incontrôlable)
  • Stabilité (est-ce que ça lui arrive souvent? stable ou instable)
66
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement sur quoi se base-t-on lorsqu’on analyse les conséquences cognitives?

A

la dimension de stabilité

66
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement sur quoi se base-t-on lorsqu’on analyse les conséquences affectives?

A

la dimension de lien de causalité et de contrôle

67
Q

Décris les étapes de l’attribution dans la théorie de la motivation à l’accomplissement.

A

1- l’attribution est analysée sur les trois dimensions causales
2- ensuite, nous analysons les conséquences cognitives et affectives
3- on évalue la motivation résultante

67
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement, pour les conséquences cognitives, s’il y a un succès à une cause stable on aura…?

A

des attentes positives et donc une augmentation de la motivation

68
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement, pour les conséquences cognitives, s’il y a un échec à une cause stable on aura…?

A

des attentes négatives et donc une baisse de la motivation

69
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement, pour les conséquences affectives, s’il y a un succès avec une cause interne contrôlable ou non, on aura…?

A

de la fierté et une augmentation de l’estime de soi et donc une augmentation de la motivation.

70
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement, pour les conséquences affectives, s’il y a un échec avec une cause interne contrôlable, on aura…?

A

de la culpabilité, et donc une augmentation de la motivation

71
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement, pour les conséquences affectives, s’il y a un échec avec une cause interne et incontrôlable, on aura…?

A

de la honte et une baisse d’estime de soi, et donc une baisse de la motivation

72
Q

Qu’est-ce que la résignation acquise?

A

État psychologique qui résulte de la venue fréquente d’événements désagréables perçus comme incontrôlables par la personne qui les vit, et menant à des états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires.

73
Q

Quelles sont les conséquences observables de la résignation acquise?

A

auto-attributions négatives, tristesse, passivité, apathie, inhibition, etc.

74
Q

Dans quel contexte à lieu la résignation acquise?

A

il faut que la situation soit fréquente, désagréable et perçu comme incontrôlable

75
Q

Quelle expérience fait partie de la théorie de la résignation acquise?

A

L’étude de Seligman et Maier avec 3 groupes de chiens.
Groupe 1: chocs évitables (contrôlables)
Groupe 2: chocs inévitables (incontrôlables)
Groupe 3: pas de chocs (groupe de contrôle)

76
Q
A
77
Q

Qu’est-ce qu’un biais d’attribution?

A

Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels.

78
Q

Lorsqu’un biais d’attribution est faite par l’observateur, on dit qu’il s’agit de…?

A
  • d’une erreur d’attribution fondamentale
    ou
  • d’un biais de responsabilité injustifié
79
Q

Lorsqu’un biais d’attribution est faite par l’acteur, on dit qu’il s’agit de…?

A
  • d’un biais de complaisance
    ou
  • d’un autohandicap
80
Q

Qu’est-ce qu’une erreur d’attribution fondamentale?

A

Tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous- estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui.

(ne fait pas l’effort de se questionner sur le contexte)

81
Q

Quelles sont les explications d’une erreur d’attribution fondamentale?

A
  • Effet de saillance (on se concentre plus sur la personne et non le contexte parce que la personne est plus saillante)
  • Jugement rapide (on saute aux conclusions sans prendre le temps de réfléchir)
82
Q

Vrai ou faux? Il est plus facile de faire des attributions dispositionnelles (internes) que de faire des attributions situationnelles (externes).

A

Vrai, et cela explique les erreurs d’attribution fondamentale

83
Q

Lorsqu’on fait l’erreur de traiter un acteur comme son personnage, de quoi s’agit-il?

A

D’une erreur d’attribution fondamentale

84
Q

C’est quoi l’effet de saillance?

A

Une information saillante est une information qui est marquante, qui attire et retient l’attention. Cette information suscite davantage des émotions et elle est plus facilement retenue.

Ce n’est pas nécessairement une information importante, mais elle est marquante

85
Q

La saillance d’une information dépend de quels aspects?

A
  • le contexte
  • le point de vue du percevant (comment les personne sont placés par rapport à la scène)
86
Q

C’est quoi un biais de responsabilité injustifiée?

A

Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle.

Au lieu de juger la cause on dit que c’est de la faute de la victime.

87
Q

Vrai ou faux? Le biais de responsabilité injustifiée se produit davantage si les conséquences sont graves.

A

Vrai

88
Q

Qu’est ce qui peut expliquer l’utilisation d’un biais de responsabilité injustifiée?

A
  • Assurance quant à l’impossibilité que ça nous arrive.
  • Surcharge émotive qui nuit à la réflexion.
  • Croyance en un monde juste.
  • Biais rétrospectif.
89
Q

Qu’est-ce qu’un biais rétrospectif?

A

Fausse impression qu’on connaissait déjà une information nouvelle. Ceci nous amène, entre autres, à surestimer le fait qu’un événement passé aurait pu être anticipé.

90
Q

Vrai ou faux? S’il n’est rien arrivé à quelqu’un, mais que le personne a fait quelque chose et qu’on l’accuse, il s’agit d’un biais de responsabilité injustifiée.

A

Faux, il faut que quelque chose arrive à une personne et qu’après on l’accuse que c’est de sa faute.

91
Q

En quoi consiste le biais de complaisance?

A

Tendance à attribuer nos succès et bons comportements à des facteurs dispositionnels (internes) et nos échecs et mauvais comporte- ments à des facteurs situationnels (externes).

92
Q

Quelles peuvent être les explications d’un biais de complaisance?

A
  • Pour protéger notre estime de soi.
  • Pour faire bonne impression aux autres.
  • Influence de nos attentes
  • Influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi (liés à la mémoire).
93
Q

Qu’est-ce que le biais égocentrique?

A

Biais qui amène un individu à exa- gérer dans ses souvenirs la part qu’il a pris dans des activités collectives.

94
Q

Vrai ou faux? Les biais d’attribution qui sont fait par un acteur pour nous-mêmes tendent à vouloir garder une bonne estime de nous.

A

Vrai

95
Q

En quoi consiste l’explication du biais de complaisance : l’influence de nos attentes?

A

Ça arrive quand une personne s’attend à réussir.

  • S’il réussit ça correspond à qu’est-ce qu’il pensait => la cause est interne (ça vient d’elle)
  • S’il échoue ça ne correspond pas à ce qu’il pensait => la cause est externe (ce n’est pas de sa faute)
96
Q

En quoi consiste l’explication du biais de complaisance : l’influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi?

A

Biais égocentrique: Quand je pense que les choses qui sont arrivées c’est plus grâce à moi
Lié à la mémoire pcq on peut se revoir en train de le faire
Plus facile de retenir des trucs que nous on a fait, on se souvient moins de ce que les autres font

Perception positive: On a tendance à mieux se rappeler des choses positives qu’on a fait
On préfère oublier les choses négatives qu’on a fait

Si on met les deux ensemble = on retient mieux ce qu’on fait + on retient mieux les choses positives qu’on fait => on retient mieux les choses positives que moi j’ai fait (cela contribue au biais de complaisance)

97
Q

C’est quoi l’autohandicap?

A

Création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès.

98
Q

Il existe deux types d’autohandicap. Lesquels?

A
  • Revendiqué : revendiquer/avertir la présence d’obstacle avant de s’engager dans une tâche.
  • Comportemental : mettre de l’avant des obstacles à sa propre réussite avant de participer à une tâche.
    (auto-sabottage - le pire des deux)
    (pour eux c’est mieux de savoir que la cause ne vient pas d’eux)
99
Q

Quelles peuvent être les explications quant à l’utilisation de l’autohandicap?

A
  • Pour protéger notre estime de soi.
  • Pour faire bonne impression aux autres.
100
Q

Qu’est-ce que permet l’autohandicap si tu échoue ou tu réussi?

A
  • si tu échoue : ça te permet de moins perdre la face
  • si tu réussis : ça te valorise encore plus
101
Q

Vrai ou faux? L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons situationnelles.
L’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons dispositionnelles.

A

Faux, c’est le contraire.

L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons dispositionnelles.
L’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons situationnelles.

102
Q

En quoi consiste la théorie de Gestalt?

A

Selon cette théorie, les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments.

Principe de base: le tout est plus grand que la somme de ses parties

Le cerveau est équipé pour faire un tout de l’information qu’il reçoit.

103
Q

Quelles sont les conclusions des études de Asch (liste de mots- comment est la personne)?

A
  • Il y a une interaction entre les traits observés.
  • Certaines caractéristiques de la cible ont un plus grand impact que d’autres dans le processus de formation d’impression. Un effet de centralité est observé. (étude 1)
  • L’ordre de présentation des caractéristiques influence notre perception globale. Un effet de primauté est observé. (étude 2)
104
Q

C’est quoi l’effet de centralité?

A

Les informations auxquelles nous accordons plus d’importance influencent davantage le sens donné aux autres informations reçues.

105
Q

C’est quoi l’effet de primauté?

A

Les premières informations reçues sont mieux retenues et elles influencent le sens donné aux informations obtenues par la suite.

106
Q

En quoi consiste l’approche associationniste?

A

Chaque caractéristique est évaluée selon sa présence (à quel point possède cette caractéristique là) et selon l’importance qui lui est accordée. Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnés et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre de caractéristiques (calcul de la moyenne).

107
Q

Quelle est la différence entre l’approche associationniste et l’approche gestaltique?

A

-Pour l’approche gestaltique, on a plusieurs caractéristiques et notre cerveau arrive à un tout
- Tandis que pour l’approche associationniste on évalue chaque caractéristique un à un et aprés on arrive à un résultat

108
Q

Quelles sont les étapes de l’approche associationniste?

A

1- évaluer chacun des caractéristiques individuellement (présence/importance)
2- faire la moyenne

109
Q

Vrai ou faux? Dans l’approche associationniste il y a une évaluation objective et une évaluation subjective.

A

Vrai.
- Il y a une évaluation objective (une personne est comme ça ou ne l’est pas : présence)
- Il y a aussi une évaluation plus subjective des caractéristiques (importance)

109
Q

Quels sont les facteurs influençant le poids accordé à chacun des traits, dans l’approche associationniste?

A
  • La source de l’information (plus de poids quand vient d’une personne de confiance)
  • La valence de l’information (c’est qqch de positif ou de négatif - on a tendance à accorder plus de poids aux caractéristiques négatifs)
  • La normalité de l’information (en lien avec la saillance, Quand ça sort de la normalité on va y accorder plus d’importance)
  • La séquence des informations recueillies (on accorde plus de poids aux premières informations)
110
Q

En quoi consiste l’approche cognitive?

A

Informations similaires mis ensembles pour en faire qu’une seule (un trait)
Quand il y a trop de traits et que ça dépasse nos capacités, on récupère les traits dans notre mémoire et on les met ensemble encore.

Facon dont on mémorise l’information, en lien avec la mémoire
C’est dure pour nous de voir plusieurs choses en même temps

110
Q

Quels sont les facteurs qui peuvent nous aider à former des impressions plus exactes des autres?

A
  • Les indices visuels venant de la personne observée (caractéristiques physiques, tenue vestimentaire, comportements et expressions non verbales).
  • Le fait que certains traits de personnalité s’accompagnent de comportements particuliers.
  • Les propos exprimés verbalement par la personne.
  • Notre volonté à être exact.
  • Notre connaissance des risques d’erreur.
  • L’utilisation de stratégies mentales efficaces.
110
Q

Qu’est ce que l’exactitude globale?

A

Lorsque nous portons un jugement général sur une personne, c’est-à-dire indépendamment du contexte dans lequel nous l’observons, il peut arriver que notre jugement soit exact ou non.
Quand on juge une personne de manière générale on a plus de chance de se tromper parce qu’on ne tient pas compte du contexte (erreur d’attribution fondamentale)

111
Q

Qu’est-ce que l’exactitude circonscrite?

A

Lorsque nous évaluons une personne en lien avec un contexte précis, il y a plus de chances que notre jugement soit exact.

112
Q

À quoi servent les biais confirmatifs?

A

De manière générale, ils servent à venir confirmer nos croyances de départ

113
Q

Quels sont les différents biais confirmatifs?

A
  • Confirmation d’hypothèse
  • Persistance des croyances
  • Prophétie qui s’autoréalise
114
Q

Qu’est ce que le biais confirmatifs : confirmation d’hypothèse?

A

Tendance à chercher, interpréter et créer les informations qui supportent les croyances existantes.

Quand on fait de la confirmation d’hypothèse on porte attention seulement aux informations qui confirme nos croyances

115
Q

Qu’est ce que le biais confirmatifs : persistance des croyances?

A

Tendance à discréditer les informations qui contredisent les croyances existantes et à réinterpréter les faits de manière à confirmer ces croyances.

On porte attention à toutes les informations, mais on réinterprète celles avec lesquelles on n’est pas d’accord

116
Q

Qu’est ce que le biais confirmatifs : prophétie qui s’autoréalise?

A

Processus par lequel les croyances d’un percevant par rapport à une autre personne l’amènent à adopter certains comportements qui, eux, amènent l’autre personne à se comporter de façon à confirmer les croyances initiales du percevant.

117
Q

Vrai ou faux? Lorsqu’on cache nos émotions, les autres ne savent pas comment on se sent.

A

Faux, ce n’est pas parce qu’on cache nos émotions que les personnes autour n’en perçoivent pas.
Avec les indices non verbaux, ils font des inférences sur ce que nous ressentons et ce que nous sommes.

118
Q
A