Thème 2 : Formation d'impressions et attributions Flashcards
Quelles sont les étapes du processus général dans la formation d’impression?
1- Observation
–>Informations que l’informateur va mémoriser (apparences physiques, comportements et contextes)
2- Attribution
–>le fait de se poser des questions sur la personne observée à partir des informations(«pourquoi elle a fait ça?»)
Notre questionnement nous amène à poser des dispositions = caractéristiques de la personne
3- Intégration
–>combiner les informations pour former une seule image de la personne
= > IMPRESSION GLOBALE
Comment appelle-t-on la personne qui se forme une impression sur quelqu’un d’autre?
observateur, informateur, percevant
C’est quoi un jugement rapide?
Processus par lequel l’observateur passe directement des observations à l’impression, il va directement aux conclusions (idées préconçues, préjugés)
Comment appelle-t-on la personne qui se fait observer?
L’acteur ou la cible
C’est quoi des dispositions?
Des caractéristiques d’une personne
Comment appelle-t-on le contraire d’un jugement rapide?
Analyse approfondie
Quelle sont les trois circonstances qui augmente les chances d’utiliser une analyse approfondie?
1- quand on est très motivé (ex employeur qui veut engager un nouvel employé)
2- quand on a beaucoup de temps
3- quand on a beaucoup d’information sur la cible
Comment appelle-t-on le contraire d’un jugement rapide?
Analyse approfondie
Quelles sont les trois circonstances qui augmente les chances d’utiliser une analyse approfondie?
- Quand on est très motivé (ex: un employeur qui veut engager un nouvel employé)
- Quand on a beaucoup de temps
- Quand on a beaucoup d’information sur la cible
Quand une personne a de la difficulté à modifier sa façon de voir les choses, sa façon de penser, c’est qu’elle a tendance à utiliser…?
des biais confirmatifs
Quelle a été la conclusion de l’étude sur la rapidité de la formation d’une impression par Willis et Todorov?
Ça ne nous prend vraiment pas beaucoup de temps avant de se faire une impression sur quelqu’un
Pourquoi sommes-nous aussi rapides à nous former une impression de l’autre?
C’est une question de survie. Ça a toujours été important pour l’être humain de savoir si on peut faire confiance à une personne ou s’il faut se méfier. Notre cerveau s’est développé pour repérer rapidement une menace potentielle.
Vrai ou faux? L’apparence physique d’une personne est habituellement le premier et parfois le seul indice pour se former une impression sur elle.
Vrai
Vrai ou faux? La beauté physique d’une personne influence notre attitude envers elle.
Vrai (beauty privilege)
Quelles sont les 3 catégories d’informations qu’on observe chez l’autre?
- l’apparence physique
- les comportements (et expressions non verbales)
- le contexte
Les chercheurs s’entendent pour dire qu’il ya combien de familles d’états émotionnels universels?
6 (la colère, la peur, le dégoût, la surprise, la joie et la tristesse)
Quels sont les 4 types de regards?
- regard maintenu
- regard fuyant
- regard fixe et soutenu
- regard vers le bas
Quelles informations peut-on tirer du regard d’une personne ?
Les yeux envoient des messages sur la qualité de l’interaction et de la relation.
Que peut-on comprendre lorsqu’on voit un regard maintenu?
il est perçu comme honnête, direct, amical, aimable ou intéressé
Lorsqu’on voit un regard fuyant on a tendance à le percevoir comme…?
non amical, louche, évasif, indifférent ou timide
Comment est perçu le regard fixe et soutenu?
il peut être perçu comme colérique, hostile ou dominateur; ou peut être perçu comme amoureux ou très intéressé
Comment le regard vers le bas a tendance à être perçu?
il est perçu comme triste, honteux ou soumis
*sauf dans culture orientale certaines nuances –> quand il y a une figure d’autorité, le regard vers le bas représente une marque de respect
Vrai ou faux? La façon dont une personne nous touche ne peut pas nous donner d’impressions.
Faux, ça peut nous donner des impressions (ex. poignée de main)
Vrai ou faux? Parfois le contexte nous induit en erreur.
Vrai, cela nous amène à avoir de fausses conclusions
À quoi nous sert l’information sur le contexte?
Le plus souvent, le contexte nous aide à interpréter ce que le personne vit
C’est quoi une attribution?
C’est un jugement (inférence) porté sur une personne, une situation, un évènement
Interprétation personnelle de la réalité
On interprète qu’est ce qui se passe, mais ça se peut qu’on se trompe
Une attribution peut être fait sur qui?
- sur les autres = attribution de l’observateur
- sur soi-même = attribution de l’acteur
Vrai ou faux? Selon une étude, les humains sont bons pour faire des attributions.
Vrai, on a souvent raison
Quels sont les trois types d’attributions?
- Attributions causales
- Attributions dispositionnelles
- Attributions de responsabilité
Quel est le but d’une attribution causale?
déterminer les causes d’un comportement, d’un événement, d’un succès ou d’un échec ou expliquer un manque de contrôle sur l’environnement.
POURQUOI?
Quel est le but d’une attribution dispositionnelle?
déterminer les caractéristiques d’un individu à partir d’une action qu’il vient d’accomplir
QUI?
Quel est le but d’une attribution de responsabilité?
déterminer le niveau de responsabilité d’un individu par rapport à un acte qu’il a commis ou à un événement qui s’est produit
(À quel point la personne est responsable de ce qui s’est passé?)
Quelle est la différence entre les théories de l’attribution et les théories attributionnelles?
Les théories de l’attribution concerne ce qui se passe dans la tête d’une personne pendant qu’elle fait une attribution
Les théories attributionnelles concernent une fois que j’ai fait l’attribution comment ça m’affecte ou affecte la personne? C’est quoi les conséquences de l’attribution?
Quelles sont les théories de l’attribution?
- Théorie des inférences correspondantes (Jones et Davis)
- Théorie de la covariation (Kelley)
- Approche pragmatique
- Approche du traitement de l’information
Quelles sont les théories attributionnelles?
- Théorie de la motivation à l’accomplissement (Weiner)
- Théorie de la résignation acquise (Seligman)
De manière générale, pour expliquer les comportements des autres ou nos comportements (incluant les résultats, les événements, etc.), nous avons deux possibilités. Quelles sont elles?
- La cause est la personne (ses dispositions, sa personnalité, ses intentions, etc.). = Cause interne, dispositionnelle ou reliée à la personne
- La cause est la situation (le contexte, les circonstances, le hasard, etc.). = Cause externe, situationnelle ou reliée au contexte.
Si je dis que Paul a échoué son examen parce que l’examen était trop difficile la cause est…?
la situation (externe)
Quelles sont les deux attributions qui peuvent être faites lorsque, pour expliquer notre comportement, la cause est la personne?
- l’attribution est fait par un observateur : « C’est sa faute »
- l’attribution est fait par un acteur : « C’est ma faute ».
Quelles sont les deux attributions qui peuvent être faites lorsque, pour expliquer notre comportement, la cause est la situation?
- par un observateur : « Ce n’est pas sa faute; c’est la faute de… »
- par un acteur : « Ce n’est pas ma faute; c’est la faute de… ».
La théories des inférences correspondantes s’applique dans quel contexte bien précis?
- Il faut qu’on ait vu la personne une seule fois, on ne la connaît pas
- Seulement dans le cas où on fait des attributions dispositionnelles (Qui? Caractéristiques)
- Attribution seulement faite par un observateur (on ne peut pas la faire pour nous-même)
Quelles sont les étapes de la théorie des inférences correspondantes?
1- étape d’observation : on recueille des informations sur l’action de la personne et les effets de cette action
2- étape d’analyse : l’observateur se pose deux/trois questions :
1-le choix : est-ce que l’acteur avait le choix de son comportement? Est-ce qu’il était obligé ou non?
2-les attentes: est-ce que dans la société on s’attend à voir ce comportement là (normes sociales)
Effets distinctifs font partie de l’étape d’analyse (3e question) si attribution est interne on peut aller aux effets distinctifs
3- étape d’attribution: on détermine l’intention et les dispositions de la personne
Si a l’étape d’analyse (théorie des inférences correspondantes) on obtient : non et oui, oui et oui, non et non, qu’est ce que cela veut dire?
que la cause est externe - la personne n’a pas le choix de son action ou correspond aux attentes sociales = obligé = externe –> l’action ne vient pas de la personne (on ne peut donc pas utiliser la théorie)
Lors de l’étape d’analyse, dans la théorie des inférences correspondantes, si on obtient oui (choix) et non (attentes), quelle va être notre conclusion?
que la cause est interne - la personne avait le choix
et on passe à la prochaine étape de la théorie
C’est quoi un effet distinctif?
C’est une conséquence qui découle uniquement de l’action que la personne a choisi de faire en comparaison aux autres actions que la personne aurait pu faire.
Plus il ya d’effets distinctifs, plus ça va être difficile de faire une attribution parce que sensé nous faire interprété qui est la personne devant nous
Nous donne une idée sur les dipositions de la personne
(Dans l’optique où elle fait un choix entre les actions)
On infère des dispositions à partir de ce qu’on a observé. De quelle théorie s’agit-il?
La théorie des inférences correspondantes
Vrai ou faux? Les effets distinctifs font partie de l’étape d’analyse et peuvent changer l’intention.
Vrai
Vrai ou faux? Si l’attribution est externe on peut aller aux effets distinctifs.
Faux, c’est seulement si l’attribution est interne qu’on peut aller aux effets distinctifs.
Dans quel contexte bien précis s’applique la théorie de la covariation?
- Il faut avoir plusieurs informations sur la personne qu’on observe
- C’est une attribution causale (on se demande pourquoi ça s’est passé)
- Attribution peut être fait par l’observateur, mais aussi par l’acteur (auto-attribution)
Quelles sont les trois dimensions d’informations dans la théorie de la covariation?
- consensus
- distinction
- constance