Thème 5 - Identité et réseau social Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le réseau social en sciences humaines et sociales)?

A

Réfère à un agencement de liens entre des individus et/ou des organisations, constituant un groupement qui a un sens (Ex. la famille, collègues, groupe d’amis, etc.)

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2
Q

Qu’est-ce que le réseau social dans les médias sociaux numériques ?

A

Réfère aux différentes activités qui intègrent technologie, interaction sociale entre individus ou groupes d’individus, et à la création de contenu.

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3
Q

Qu’est-ce que l’anthropologue Dunbar a voulu rendre compte avec sa théorie ?

A

Il voulait voir s’il y avait un lien entre la grosseur de notre cerveau et la grosseur de notre réseau social (le nombre de gens avec qui on interagit)

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4
Q

Quelle est la théorie de Dunbar ? (règle de 150)

A

Selon cette théorie, le nombre maximal de personnes que quelqu’un connait réellement est de 150. Ce nombre d’inclut pas les personnes que quelqu’un connait personnellement mais avec qui la relation sociale est rompue, ni les vagues connaissances sans relation sociale persistante.

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5
Q

Quels sont les 3 critères pour considérer que quelqu’un fasse partie de notre réseau social (théorie Dunbar)

A
  1. Il faut être capable de les reconnaitre
  2. Connaitre assez la personne pour interpréter ses réactions (Ex. elle a coulé son examen, elle va pleurer)
  3. C’est quelqu’un avec qui on a une relation stable (inclut les facetimes, les voir à chaque Noël, etc.)
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6
Q

Quelle conclusion pouvons-nous tirer de l’étude de Dunbar ?

A

On a un réseau limité, mais le nombre exact = manque à l’étude pour le déterminer

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7
Q

Expliquez les 2 explications possibles pour le nombre de Dunbar.

A

1) Hypothèse cognitive : notre réseau dépen de ce qu’on est capable de traiter comme info. sociale (néocortex+ grand = capable de traiter + d’info sociales)

2) Hypothèse évolutionniste : savoir qui fait partie de notre clan, sinon on est méfiants

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8
Q

Qu’est-ce que les chercheurs ont découvert récemment avec l’étude de Dunbar ?

A

Ils n’ont pas confirmé son étude, mais ils ont conclu qu’il y a une relation entre trois choses :
1) taille néocortex
2) taille réseau
3) contexte

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9
Q

Qu’est-ce que Dunbar a étudié concrètement ?

A

La taille du néocortex des singes - il a trouvé des corrélations.

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10
Q

Quelle est la théorie de Karinthy ?

A

Effet du petit monde : théorie des six poignées de main voulant que la longueur de la chaine des connaissances sociales requise pour lier une personne arbitraitrement choisie à n’importe quelle autre personne sur Terre comporte six liens.

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11
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Milgram ?

A

Seulement 3/60 lettres se sont rendues à destination = l’effet du petit monde ne fonctionne qud dans des petits contextes (Ex. monde du cinéma, avec des contactes)
Mais cet effet fonctionne sur les réseaux sociaux aujourd’hui.
c’est un sujet chaud en mathématiques

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12
Q

Sur quoi la valeur accordée à un réseau social repose ?

A

1) sur une évaluation des membres individuels
2) Des liens entre ces membres
3) du réseau en tant qu’unité
Mais il faut avant tout qu’un ensemble de personnes soit considéré comme un réseau - perception entitatitivité

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13
Q

Qu’est-ce que l’entitativité ?

A

Degré auquel un groupe peut être considéré comme une entité réelle, une entité cohérente. (gradation, n’est pas noir sur blanc)

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14
Q

La perception d’entitativité dépend de l’évaluation de différentes classes de facteurs : (3 items)

A

1) les particularités chroniques du percevant (pas tous les gens perçoivent le même groupe comme étant un groupe)
2) les facteurs contextuels (+ ou - portés à se relier ensembles)
3) les propriétés du groupe

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15
Q

Nommez et définissez les 9 propriétés de l’entitativité.

A

1) Interdépendance : degré auquel les membres du groupe dépendent les uns des autres pour atteindre leurs buts ou résultats (lien+)

2) importance : degré auquel le groupe est important pour ses membres (lien+)

3) interaction : degré auquel les membres du groupe rencontrent sur une base régulière (communication, pas besoin d’être en personne) - est la propriété la plus importante pour mesure l’entitativité

4) Taille : nombre de personne qui sont membres du groupe (lien - : moins il y a de gens, plus c’est entitatif)

5) durée : temps pendant lequel les personnes continuent à constituer un ensemble groupal (lien+)

6) perméabilité : degré auquel il est facile de joindre ou quitter le groupe (lien-)

7) Similarité : degré auquel les membres du groupe partagent des atttributs les uns avec les autres. (lien+)

8) Structure : degré auquel le groupe a développé des caractéristiques spécifiques (telles que les rôles, les statuts et les normes) (lien+) - (ne provient pas de l’étude de Lickel)

9) Cohésion : degré auquel les membres du groupe se sentent liés les uns aux autres et liés au groupe (lien+) - (ne provient pas de l’étude de Lickel)

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16
Q

Quel est la propriété la plus importante pour mesurer l’entitativité ?

A

L’interaction

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17
Q

Quels 2 propriétés n’étaient pas dans la théorie de Lickel ?

A

1) La structure
2) La cohésion

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18
Q

Quels 2 propriétés ont un effet inverse sur l’entitativité ?

A

La taille : moins ya de gens dans le groupe, plus c’est entitatif
La perméabilité : plus c’est facile de rentrer et sortir du groupe, moins c’est entitatif

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19
Q

V ou F ? L’entitativité s’applique seulement à notre endogroupe.

A

Faux - s’applique à l’endogroupe et l’exogroupe

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20
Q

Nommez les 4 types de groupe

A
  1. Groupe intime : famille, amis qui font activité ensembles, etc.
  2. Groupe de tâche : équipe sportive, groupe musique, comité, etc.
  3. catégorie sociale : femmes, étudiants universitaires, montréalais, etc.
  4. Ensemble sans lien : file de gens qui attendent à l’arrêt de bus, clients d’un magasin, etc.
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21
Q

Dans lesquels de ces groupes il y a une plus grande entitativité ? (2 éléments)

A
  1. Groupe intime
  2. Groupe de tâche
    - ils favorisent l’identification au groupe
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22
Q

Pourquoi l’entitativité est plus faible dans catégorie sociale et ensemble sans lien

A

Les groupes sont plus larges, les individus sont ensemble sans lien
- effet dépersonnalisation (chaque individu devient un exemplaire)

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23
Q

Nommez les 3 types d’inclusion au réseau.

A
  1. insertion sociale
  2. intégration sociale
  3. assimilation sociale
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24
Q

Qu’est-ce que l’insertion sociale ?

A

Inclusion d’un individu dans un réseau social.
L’individu demeure différent (garde son unicité) des autres membres du groupe.
- Pas d’intériorisation des normes

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25
Q

Qu’est-ce que l’intégration sociale ?

A

Incorporation d’un individu dans un réseau social.
L’individu conserve ses particularités, mais il accepte les normes et croyances du groupe de façon à constituer un tout.
- L’individu demeure différent, mais il y a intériorisation des normes

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26
Q

Qu’est-ce que l’assimilation sociale ?

A

Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même réseau social. L’individu ne se distingue pas des autres membres de son groupe (dépersonnalisation).
- Conformisme = élevé – il faut que tout le monde se ressemble
- Ex. Sectes (très extrême, mais tous les groupes dans lesquels on exigent que les individus mettent de côté leurs caractéristiques individuelles pour que tout le monde se ressemblent = assimilation)

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27
Q

Qu’est-ce que l’identification ?

A

Action de s’identifier à quelqu’un, à un groupe ou à quelque chose.
- Je me compare aux autres et je regarde si je me vois semblable à eux (élément cognitif purement)

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28
Q

Qu’est-ce que l’appartenance ?

A

Fait d’appartenir à un groupe, à un ensemble.
- Aspect cognitif et affectif (sentiment d’appartenance !)

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29
Q

Qu’est-ce que la cohésion ?

A

Caractère d’un réseau dont les membres sont liés les uns aux autres et sont liés au groupe.
- Affectif (je me sens liée aux gens de mon groupe) et conatif (ce qui nous motive = le groupe nous motive, je me sens lié à chacun et ils se sentent liés à moi) = augmente motivation à rester uni avec ces gens-là

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30
Q

Qu’est-ce que l’attraction sociale ?

A

Fait d’être attiré par un groupe.
- Conatif (être attiré)

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31
Q

Quel est le lien entre l’identification, la cohésion, l’attraction sociale, l’appartenance ?

A

Ils sont tous liés ensembles et s’influencent tous

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32
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’identité sociale ?

A

L’individu aspire à une identité sociale positive et distinctive.
Ceci contribue au développement d’une bonne estime de soi.
- Favoris estime de soi +

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33
Q

Qu’est-ce que l’auto-catégorisation ?

A

L’individu se catégorise dans un groupe en fonction des ressemblances qu’il partage avec les autres.
Ceci favorise la dépersonnalisation de l’individu.
Ceci contribue au développement de son concept de soi.

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34
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Badaoui, Lebrun et Bouchet ?

A
  • L’identité sociale incite les ados à opter pour un style général, mais à l’intérieur de ce style là, les individus choisissent leurs couleurs, marques …. Concernant les produits spécifiques
  1. Le style permet de voir quel style je valorise (théorie identité sociale)
  2. Le style permet de s’intégrer dans un groupe (théorie auto-catégorisation)
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35
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Badaoui selon la théorie de l’identité sociale ?

A
  • Dans le but d’obtenir une identité sociale positive, l’adolescent va s’identifier à un groupe qu’il valorise.
  • Les groups associés à des styles vestimentaires peuvent ainsi participer à la construction identitaire de l’adolescent dans la mesure où celui-ci consomme et expose des produits et des marques signifiantes et identifiables par les autres.
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36
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Badaoui selon la théorie de l’auto-catégorisation ?

A
  • En adoptant un style vestimentaire reconnaissable, l’adolescent se voit des ressemblances avec le groupe, ce qui favorise la dépersonnalisation.
  • Aussi, le désir d’appartenance favorise l’adoption et le maintien du style vestimentaire.
  • Par ailleurs, l’identité personnelle modère cette appartenance (ainsi que la dépersonnalisation) grâce au recours à un agencement de produits et de marques particuliers. Néanmoins, les choix personnels de produits et de marques demeurent dans les normes du groupe.
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37
Q

Qu’est-ce qu’implique la cohésion ?

A
  • Elle est favorisée par le fait que tous les membres du groupe se perçoivent comme formant un tout.
  • Plus la cohésion est grande, plus les membres éprouvent un sentiment d’appartenance au groupe, plus ils s’identifient à lui, et plus ils en sont dépendants.
  • Plus l’interdépendance est forte, plus les points de vue dans le groupe tendent vers l’homogénéité, et plus sont sanctionnés les écarts et les déviations.
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38
Q

La cohésion favorise :

A

o La conformité au groupe
o La recherche de consensus
o La perception stéréotypique
o La différenciation intergroupe
o L’ethnocentrisme

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39
Q

Quel est le lien entre la cohésion et les autres groupes (exogroupes) ?

A

: plus on est pareils entre nous, plus on est différent des autres groupes

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40
Q

Que peut-on dire sur la saillance du contexte ?

A
  • La cohésion entre les membres du groupe est révélée seulement lorsque le contexte est saillant.
  • Les individus peuvent être différents dans la vie de tous les jours. Mais quand ils se comparent dans un contexte précis, ils peuvent relever des ressemblances, ce qui favorise l’attraction, puis la cohésion.
  • Quand le contexte intergroupe change, la perception de l’endogroupe change aussi, ainsi que la perception de soi.
  • De même, quand le contexte intragroupe change, la perception de l’endogroupe change aussi, ainsi que la perception de soi.
41
Q

Nommez les 3 types d’attraction sociale :

A

1) Attraction personnelle : être attiré vers une autre personne, mais ça ne va pas dans l’autre sens (Ex. aimer un humoriste)
2) Attraction interpersonnelle : Deux personnes sont attirées une par l’autre (affinités, pas amoureux)
3) Attraction sociale : être attiré par un groupe (et non les personnes qui le constituent)

42
Q

V ou F ? L’attraction sociale réfère seulement à un endogroupe ?

A

Faux, s’applique à notre endogroupe et notre exogroupe

43
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Hogg et Hains ?

A
  • Corrélation positive : plus statut de l’endogroupe est jugé élevée, plus les gens ont tendance à s’identifier à leur endogroupe

Attraction sociale : conative, suis-je motivé à faire partie de ce groupe-là ?

Conclusion des chercheurs : attraction sociale dépersonnalisée – favorise cohésion

44
Q

Que peut-on dire de l’exclusion et de la stigmatisation ?

A
  • Dans stigmatisation, il peut y avoir de l’exclusion
  • La stigmatisation est pire que l’exclusion
45
Q

Qu’est-ce que l’exclusion ?

A

Le verbe « exclure » signifie de ne pas laisser entrer, ne pas admettre, chasser, tenir à l’écart.
L’exclusion représente une condition dans laquelle un individu se trouve coupé de son réseau social.

46
Q

Qu’est-ce que la stigmatisation ?

A

Le verbe « stigmatiser » désigne l’action de dévaloriser, de blâmer avec dureté et publiquement.
La stigmatisation implique un attribut qui jette un discrédit profond sur un individu l’amenant à ne pas être considéré comme ordinaire et sain, mais comme impur et vicié.

47
Q

Nommez les 2 déterminants de l’exclusion ?

A
  1. Cause interne : ne pas avoir d’estime de soi donc la personne s’exclut elle-même du réseau
  2. Cause externe : hors de notre contrôle
48
Q

La notion d’exclusion suppose l’existence de _________ et de ________ à la fois _______ et ____________ .

A

déterminants
processus

internes
externes

49
Q

La personne vit sa situation en fonction de pressions ______ et ________ .(exclusion)

A

subjectives
objectives

50
Q

Que’est-ce que la théorie de la privation relative ?

A

les autres ont accès a quelque chose que j’ai l’impression que moi aussi je devrais avoir accès (est un SENTIMENT)

51
Q

Quels sont les étapes pour lutter contre l’exclusion ? (voir document)

A
  1. Faire l’anamnèse
  2. niveau individuel
  3. niveau social primaire
  4. Niveau communautaire
  5. Niveau collectif
52
Q

Selon le modèle écologique de Bronfenbrenner, qu’est-ce que l’ontosystème ?

A

C’est l’individu : âge, sexe, bagage génétique, connaissances, capacités, déficits, attitudes, valeurs, personnalité, tempérament, intérêts, etc.

53
Q

Qu’est-ce que le microsystème ?

A

C’est le système qui entretient une relation immédiate avec l’individu : famille, garderie, groupe d’amis, école, etc. (les réseaux, milieu dans lequel on vit)

54
Q

Qu’est-ce que le mésosystème ?

A

C’est le système qui est constitué de tous les microsystèmes. Il permet d’assurer une cohérence dans le contexte de vie de l’individu.

55
Q

Qu’est-ce que l’exosystème ?

A

C’est le système des forces extérieures ayant des répercussions sur le microsystème : règlements, programmes éducatifs, situation financière, etc. (l’individu n’est pas directement impliqué, mais il subit les influences (ex. règles du gouvernement) – gens qui sont derrières ces trucs-là)

56
Q

À quelle niveau font référence les étapes pour la stigmatisation sociale ?

A
  1. Anamnèse en fct de tout ces systèmes (diapo 31)
  2. Intervention = directement auprès de la personne (ontosystème – technosystème)
  3. Niveau social primaire : micro et méso
  4. Niveau communautaire : exosystème et micro (faut des gens pour les appliquer)
  5. Niveau collectif : macro et ontosystème
57
Q

La stigmatisation est un terme global qui contient trois facettes essentielles. Lesquelles ?

A

1) Les méconnaissances : nous manque des informations – comme on ne connait pas bien le groupe on s’imagine n’importe quoi
2) Les attitudes négatives : préjugés
3) Les comportements discriminatoires : traiter différemment ces gens-là

58
Q

La stigmatisation peut se faire à trois niveaux. Lesquels ?

A
  • La population : (groupe identifié comme étant différent)
  • Les institutions : (systémique, des gens sont exclus)
  • L’individu : (des personnes qui s’auto-stigmatisent ; intervention n’est pas la même)
59
Q

Nommez les 5 mécanismes de stigmatisation.

A
  1. Étiqueter
  2. Stéréotyper
  3. Séparer
  4. Discriminer
  5. Priver pouvoir social

(Processus de groupe
Processus pour différencier un groupe de gens, mais à l’étape de discrimination = peut être une seule personne)

60
Q

Qu’est-ce que étiqueter ?

A
  1. Étiqueter : différences superficielles (roux, lunettes, etc.) pas négatif ou positif en soi, c’est une caractéristique seulement (Cognitif)
61
Q

Qu’est-ce que stéréotyper ?

A
  1. Stéréotyper : attribuer des défauts – quelque chose qu’on pense (ex. il va au collège Letendre, il est prétentieux) (Cognitif)
62
Q

Qu’est-ce que séparer ?

A
  1. Séparer : se dissocier (Cognitif)
63
Q

Qu’est-ce que discriminer ?

A
  1. Discriminer : Mettre à l’écart - peut aller dans tout ordre – peut être très ouverte (t’es pas bon, j’te veux pas) ou très subtile (ex. pas prendre le temps d’écouter quelqu’un) (exclusion fait partie de discrimination, en est une forme)
64
Q

Qu’est-ce que priver du pouvoir social ?

A
  1. Priver de pouvoir social : leurs idées ne sont pas considérées, leur opinion ne transparait pas dans la société – le fait de ne pas participer à la société peut être source d’un étiquetage nouveau (ex. dire que c’est des gens qui ne s’impliquent jamais en société)
65
Q

Selon Bonsack, comment pouvons-nous lutter contre la stigmatisation ?

A

La compréhension du mécanisme de stigmatisation permet de définir des cibles et des actions qui doivent nécessairement agir à plusieurs niveaux …

66
Q

À quels niveaux pouvons-nous lutter contre la stigmatisation ? Expliquez.

A
  • Lutter contre l’étiquetage : étiquetage est vraie par contre (Ex. la personne est réellement musulmane … = ne veut pas dire nier l’info, mais plutôt la manière dont on l’aborde)
  • Lutter contre les stéréotypes : chercher à connaitre les vraies informations, mettre de l’avant les caractéristiques positives, promouvoir la catégorisation croisée ou simple – rencontrer des gens dans des milieux ciblées (Ex. aller dans une école ou il y a beaucoup de rivalité entre ethnies, intervention + précise sur certains groupes)
  • Lutter contre la déshumanisation : promouvoir la catégorisation croisée ou multiple, parler de la personne plutôt que sa caractéristique, normaliser certaines situations
  • Mettre en place des groupes de pression et insérer les personnes stigmatisées dans la communauté.
  • Promouvoir catégorisation simple ou croisée : Faire ressortir les ressemblances plutôt que les différences (moins se dissocier et faire moins de groupes)
  • Mettre en place des groupes de pression et insérer les personnes stigmatisées dans la communauté : Des groupes qui forcent le gouvernement ou les communautés à changer
67
Q

Qu’est-ce que l’autostigmatisation ?

A
  • Certaines personnes stigmatisées peuvent acquiescer aux stéréotypes qui les stigmatisent. C’est ce qu’on appelle l’autostigmatisation.

Certaines personnes sont énergisées par la révolte : Ex. On n’a pas juste ces défauts-là, on a aussi toutes ces qualités

68
Q

Qu’est-ce que l’identité stigmatisée dissimulée ?

A
  • Certaines personnes préfèrent garder une partie de leur identité cachée aux autres, afin d’éviter les préjugés et la discrimination (qu’elle acquiesce ou non aux stéréotypes véhiculés par les autres). C’est ce qu’on appelle l’identité stigmatisée dissimulée.

Des gens qui ont des différences et qui cachent une partie de leur identité pour pas ne pas se faire stigmatisée
Ex. trouble santé mentale, handicap, avoir prothèse à une jambe, conditions médicales particulières, vivre violence conjugale, dépendances, orientation sexuelle, etc.)
= cacher ces parties-là de soi = a un impact sur les gens

69
Q

Qu’est-ce que le stigma anticipé ? (Quinn et Chaudoir) ?

A
  • Stigma anticipé : Degré avec lequel la personne pense que les autres vont la stigmatiser si elle leur révèle la caractéristique de son identité qu’elle cache.
70
Q

Qu’est-ce que la centralité ? (Quinn et Chaudoir) ?

A
  • Centralité : Degré avec lequel la personne pense que cette caractéristique de son identité la définit.
71
Q

Qu’est-ce que la saillance (Quinn et Chaudoir) ?

A
  • Saillance : Degré avec lequel la personne pense à cette caracté- ristique de son identité.
72
Q

Qu’est-ce que le stigma culturel (Quinn et Chaudoir) ?

A
  • Stigma culturel : Degré de dévaluation sociale de cette caractéristique. (variable, les gens d’une même population se positionnent par rapport à une caractéristique (dit-on que c’est positif, négatif ? Sur une échelle)
73
Q

Qu’est-ce que la détresse psychologique (Quinn et Chaudoir) ?

A
  • Détresse psychologique : Symptômes dépressifs et anxieux.
74
Q

Qu’est-ce que la santé physique (Quinn et Chaudoir) ?

A
  • Santé physique : Symptômes et malaises physiques communs. (maux tête, tension cou, fatigue, etc.)
75
Q

Lesquels éléments de Quinn et Chaudoir sont indépendants et dépendants ?

A

Dépendants : (détresse psychologique & Santé physique)

Indépendants : (stigma anticipé, centralité, saillance)

76
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Quinn et Chaudoir

A

Résultats
1) Les variables individuelles prédisent directement la détresse psychologique (stigma anticipé, centralité, la saillance)
2) Saillance & détresse psychologique (le pourquoi du pointillé) : résultat marginalement significatif – pas significatif, mais presque, on l’inclut puisqu’il l’est presque
3) La détresse psycho = plus fort prédicteur de la santé physique
4) Le stigma anticipé a un effet direct sur la santé physique
5) Le stigma culturel a un impact direct sur la santé physique

Conclusion : le fait de garder pour soi quelque chose important sur notre identité a un effet important sur santé physique et mentale (beaucoucp de stress)

77
Q

Quels sont les deux façons de se connaitre soi-même (avec autrui)

A
    1. En faisant de l’introspection (rien s’est produit, pas d’évènement, on se questionne sur nous comme ça)
    1. S’observer soi-même (on a faite quelque chose, on questionne notre réaction)
78
Q

Qu’est-ce qu’implique de prendre la perspective de l’autre ?

A
  • Prendre perspective de l’autre (est-ce qu’elle me comprend) : avoir langage que l’autre connait, si elle a les mêmes connaissances que nous, demeurer authentique,
    = rétroaction ou réponse
79
Q

Qu’est-ce qu’implique la rétroaction ?

A

Rétroaction : elle manifeste si elle comprend ou non ce qu’on lui a dit
Réponse : donne une information qui n’a pas rapport à la rétroaction, la réponse aide à nous donner des informations sur nous,

80
Q

Qu’est-ce qu’implique une représentation de soi clair ?

A

Représentation de soi clair : outil pour mieux communiquer qui nous sommes

81
Q

À travers nos interactions avec nos amis, trois stratégies aident à définir notre propre identité, lesquelles ?

A

1 Se voir à travers l’autre : Se voir à travers l’autre permet de voir nos ressemblances
2. Se distancier de l’autre : Se distancier de l’autre permet de voir les différences
3. Reconnaître sa position dans le réseau : Reconnaitre sa position permet de voir les rapports

82
Q

Comment on peut se voir à travers l’autre ?

A

Effet miroir, le fait que l’autre nous reflète une info nous permet d’en prendre davantage conscience

83
Q

Comment on connait notre place dans le réseau ?

A
  • À travers nos interactions avec nos amis, trois stratégies aident à définir notre propre identité :
  • Se voir à travers l’autre.
  • Se distancier de l’autre.
  • Reconnaître sa position dans le réseau.
  • Avoir différents rôles, dépendamment des réseaux et selon différents membres du réseau
84
Q

À quoi réfère les réseaux sociaux numériques dans le contexte virtuel Web ?

A

l’expression « réseaux sociaux » renvoie à l’usage social d’internet ainsi qu’aux services de réseautage social, qui peuvent se définir comme l’ensemble des moyens en ligne mis en œuvre pour relier des personnes physiques ou morales entre elles. Il recouvre plusieurs applications Web connues sous le nom de « service de réseautage social en ligne », avec de multiples objectifs et vocations.

85
Q

À quoi fait référence personne morale ? (réseaux sociaux numériques)

A
  • Personne morale = regroupement (caisse Desjardins, UdeM = plus des groupes)
  • Comment ils contribuent au développement et notre présentation de nous-mêmes aux autres, comment on se créer une identité et c’est quoi les dangers ? = thèmes abordés
86
Q

Que pouvons-nous dire sur la construction de l’identité ?

A

La construction de l’identité se fait en grande partie à travers nos interactions avec les autres.
La construction de l’identité est un processus continu.

87
Q

Dans le contexte des médias sociaux, la construction de notre identité ___________

A

se fait à travers nos communications.

88
Q

Les réseaux sociaux numériques ont deux particularités comparativement aux autres méthodes de communication, lesquelles ?

A
  • Leur temporalité
  • Leur espace
89
Q

Les réseaux sociaux contribuent à la construction de notre identité ….

A

sociale et personnelle

90
Q

Zarghooni (2007), qui s’est intéressé à la présentation de soi dans le cadre de la communication numérique, a dénombré quatre stratégies pour se faire connaître par les autres, lesquelles ?

A
  1. L’autodescription : on se décrit (verbale)
  2. Les déclarations sociales : tout ce qu’on peut mettre sur les réseaux qui représentent nos intérets (ex. photos de chats, voyage dans sud)
  3. Les comportements non verbaux : visage triste, loser, je ne t’entends pas …
  4. Les associations sociales : forme indirecte, le fait de dire qu’on fait partie d’un groupe ou se montrer avec des gens en particulier
  • non exclusifs !
91
Q

Qu’est-ce que l’identité numérique ?

A

lien technologique entre une entité réelle et une entité virtuelle.

  • Quand personne ne nous voit, qu’est-ce qui nous empêche d’être quelqu’un d’autre ? Ainsi, sur internet, nous pouvons nous créer une identité dite « numérique » plus ou moins distincte de notre identité réelle (exemple de Facebook).
  • La personne qui manipule son identité s’arrange pour que les autres croient à l’image projetée.
92
Q

Quelles explications propose Jauréguiberry qui expliquent pourquoi on se construit une identité numérique. (3 éléments)

A
  1. Pouvoir s’exprimer plus librement
  2. Échapper à la déception de ne pas atteindre le soi idéal.
  3. Obtenir de la reconnaissance
    4
93
Q

Quels sont les effets néfastes des réseaux sociaux ?

A
  • absence de réflexion : tomber dans la superficialité
  • la fusion au réseau au détriment de l’individualité
  • la perte de l’estime de soi,
  • la constante attente de l’évaluation positive par les autres
  • la peur d’être ignoré.
  • les risques de vol d’identité
    & cyberdépendance.
94
Q

Qu’est-ce que l’enfermement virtuel ?

A

en lien avec échapper son soi idéal …. (2e point) ; des personnes qui ont un besoin de se valoriser, en mettant des choses positives sur elles-mêmes = façon pour elles de s’auto-valoriser et se sentir « idéal » mais qui est une image

95
Q

Quel est le problème avec l’enfermement virtuel ?

A

certains gens ne se réfèrent plus du tout à leur réseau social par peur de recevoir des critiques, un risque pour estime d’elle-même et construit son identité par son idéal et le meilleur moyen de le faire = choisir ce qu’on affiche sur réseaux sociaux … très important de se comparer aux autres pour notre identité et cette personne ne va pas la chercher

96
Q

Qu’est-ce qui distingue l’enfermement virtuel de la présentation stratégique de soi ?

A

dans l’enfermement virtuel, la personne le fait pour elle, tandis que présentation stratégique = pour influencer les autres
o Pas de moi (social)
o Unicité ‘fausse’

97
Q

Qu’est-ce que l’enfermement réticulaire ?

A

la personne ne trouve pas de groupe qui correspondent à ces attentes dans la réalité
- Son vrai groupe = sur internet (Ex. groupe de collectionneurs de boite de conserves vides) – au détriment d’elle-même
o Pas de Je (personnel)
o Dépersonnalisation

98
Q

La relation entre l’enfermement virtuel et l’enfermement réticulaire est …

A

opposée