Thème 5 - Identité et réseau social Flashcards
Qu’est-ce que le réseau social en sciences humaines et sociales)?
Réfère à un agencement de liens entre des individus et/ou des organisations, constituant un groupement qui a un sens (Ex. la famille, collègues, groupe d’amis, etc.)
Qu’est-ce que le réseau social dans les médias sociaux numériques ?
Réfère aux différentes activités qui intègrent technologie, interaction sociale entre individus ou groupes d’individus, et à la création de contenu.
Qu’est-ce que l’anthropologue Dunbar a voulu rendre compte avec sa théorie ?
Il voulait voir s’il y avait un lien entre la grosseur de notre cerveau et la grosseur de notre réseau social (le nombre de gens avec qui on interagit)
Quelle est la théorie de Dunbar ? (règle de 150)
Selon cette théorie, le nombre maximal de personnes que quelqu’un connait réellement est de 150. Ce nombre d’inclut pas les personnes que quelqu’un connait personnellement mais avec qui la relation sociale est rompue, ni les vagues connaissances sans relation sociale persistante.
Quels sont les 3 critères pour considérer que quelqu’un fasse partie de notre réseau social (théorie Dunbar)
- Il faut être capable de les reconnaitre
- Connaitre assez la personne pour interpréter ses réactions (Ex. elle a coulé son examen, elle va pleurer)
- C’est quelqu’un avec qui on a une relation stable (inclut les facetimes, les voir à chaque Noël, etc.)
Quelle conclusion pouvons-nous tirer de l’étude de Dunbar ?
On a un réseau limité, mais le nombre exact = manque à l’étude pour le déterminer
Expliquez les 2 explications possibles pour le nombre de Dunbar.
1) Hypothèse cognitive : notre réseau dépen de ce qu’on est capable de traiter comme info. sociale (néocortex+ grand = capable de traiter + d’info sociales)
2) Hypothèse évolutionniste : savoir qui fait partie de notre clan, sinon on est méfiants
Qu’est-ce que les chercheurs ont découvert récemment avec l’étude de Dunbar ?
Ils n’ont pas confirmé son étude, mais ils ont conclu qu’il y a une relation entre trois choses :
1) taille néocortex
2) taille réseau
3) contexte
Qu’est-ce que Dunbar a étudié concrètement ?
La taille du néocortex des singes - il a trouvé des corrélations.
Quelle est la théorie de Karinthy ?
Effet du petit monde : théorie des six poignées de main voulant que la longueur de la chaine des connaissances sociales requise pour lier une personne arbitraitrement choisie à n’importe quelle autre personne sur Terre comporte six liens.
Quels sont les résultats de l’étude de Milgram ?
Seulement 3/60 lettres se sont rendues à destination = l’effet du petit monde ne fonctionne qud dans des petits contextes (Ex. monde du cinéma, avec des contactes)
Mais cet effet fonctionne sur les réseaux sociaux aujourd’hui.
c’est un sujet chaud en mathématiques
Sur quoi la valeur accordée à un réseau social repose ?
1) sur une évaluation des membres individuels
2) Des liens entre ces membres
3) du réseau en tant qu’unité
Mais il faut avant tout qu’un ensemble de personnes soit considéré comme un réseau - perception entitatitivité
Qu’est-ce que l’entitativité ?
Degré auquel un groupe peut être considéré comme une entité réelle, une entité cohérente. (gradation, n’est pas noir sur blanc)
La perception d’entitativité dépend de l’évaluation de différentes classes de facteurs : (3 items)
1) les particularités chroniques du percevant (pas tous les gens perçoivent le même groupe comme étant un groupe)
2) les facteurs contextuels (+ ou - portés à se relier ensembles)
3) les propriétés du groupe
Nommez et définissez les 9 propriétés de l’entitativité.
1) Interdépendance : degré auquel les membres du groupe dépendent les uns des autres pour atteindre leurs buts ou résultats (lien+)
2) importance : degré auquel le groupe est important pour ses membres (lien+)
3) interaction : degré auquel les membres du groupe rencontrent sur une base régulière (communication, pas besoin d’être en personne) - est la propriété la plus importante pour mesure l’entitativité
4) Taille : nombre de personne qui sont membres du groupe (lien - : moins il y a de gens, plus c’est entitatif)
5) durée : temps pendant lequel les personnes continuent à constituer un ensemble groupal (lien+)
6) perméabilité : degré auquel il est facile de joindre ou quitter le groupe (lien-)
7) Similarité : degré auquel les membres du groupe partagent des atttributs les uns avec les autres. (lien+)
8) Structure : degré auquel le groupe a développé des caractéristiques spécifiques (telles que les rôles, les statuts et les normes) (lien+) - (ne provient pas de l’étude de Lickel)
9) Cohésion : degré auquel les membres du groupe se sentent liés les uns aux autres et liés au groupe (lien+) - (ne provient pas de l’étude de Lickel)
Quel est la propriété la plus importante pour mesurer l’entitativité ?
L’interaction
Quels 2 propriétés n’étaient pas dans la théorie de Lickel ?
1) La structure
2) La cohésion
Quels 2 propriétés ont un effet inverse sur l’entitativité ?
La taille : moins ya de gens dans le groupe, plus c’est entitatif
La perméabilité : plus c’est facile de rentrer et sortir du groupe, moins c’est entitatif
V ou F ? L’entitativité s’applique seulement à notre endogroupe.
Faux - s’applique à l’endogroupe et l’exogroupe
Nommez les 4 types de groupe
- Groupe intime : famille, amis qui font activité ensembles, etc.
- Groupe de tâche : équipe sportive, groupe musique, comité, etc.
- catégorie sociale : femmes, étudiants universitaires, montréalais, etc.
- Ensemble sans lien : file de gens qui attendent à l’arrêt de bus, clients d’un magasin, etc.
Dans lesquels de ces groupes il y a une plus grande entitativité ? (2 éléments)
- Groupe intime
- Groupe de tâche
- ils favorisent l’identification au groupe
Pourquoi l’entitativité est plus faible dans catégorie sociale et ensemble sans lien
Les groupes sont plus larges, les individus sont ensemble sans lien
- effet dépersonnalisation (chaque individu devient un exemplaire)
Nommez les 3 types d’inclusion au réseau.
- insertion sociale
- intégration sociale
- assimilation sociale
Qu’est-ce que l’insertion sociale ?
Inclusion d’un individu dans un réseau social.
L’individu demeure différent (garde son unicité) des autres membres du groupe.
- Pas d’intériorisation des normes
Qu’est-ce que l’intégration sociale ?
Incorporation d’un individu dans un réseau social.
L’individu conserve ses particularités, mais il accepte les normes et croyances du groupe de façon à constituer un tout.
- L’individu demeure différent, mais il y a intériorisation des normes
Qu’est-ce que l’assimilation sociale ?
Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même réseau social. L’individu ne se distingue pas des autres membres de son groupe (dépersonnalisation).
- Conformisme = élevé – il faut que tout le monde se ressemble
- Ex. Sectes (très extrême, mais tous les groupes dans lesquels on exigent que les individus mettent de côté leurs caractéristiques individuelles pour que tout le monde se ressemblent = assimilation)
Qu’est-ce que l’identification ?
Action de s’identifier à quelqu’un, à un groupe ou à quelque chose.
- Je me compare aux autres et je regarde si je me vois semblable à eux (élément cognitif purement)
Qu’est-ce que l’appartenance ?
Fait d’appartenir à un groupe, à un ensemble.
- Aspect cognitif et affectif (sentiment d’appartenance !)
Qu’est-ce que la cohésion ?
Caractère d’un réseau dont les membres sont liés les uns aux autres et sont liés au groupe.
- Affectif (je me sens liée aux gens de mon groupe) et conatif (ce qui nous motive = le groupe nous motive, je me sens lié à chacun et ils se sentent liés à moi) = augmente motivation à rester uni avec ces gens-là
Qu’est-ce que l’attraction sociale ?
Fait d’être attiré par un groupe.
- Conatif (être attiré)
Quel est le lien entre l’identification, la cohésion, l’attraction sociale, l’appartenance ?
Ils sont tous liés ensembles et s’influencent tous
Qu’est-ce que la théorie de l’identité sociale ?
L’individu aspire à une identité sociale positive et distinctive.
Ceci contribue au développement d’une bonne estime de soi.
- Favoris estime de soi +
Qu’est-ce que l’auto-catégorisation ?
L’individu se catégorise dans un groupe en fonction des ressemblances qu’il partage avec les autres.
Ceci favorise la dépersonnalisation de l’individu.
Ceci contribue au développement de son concept de soi.
Quels sont les résultats de l’étude de Badaoui, Lebrun et Bouchet ?
- L’identité sociale incite les ados à opter pour un style général, mais à l’intérieur de ce style là, les individus choisissent leurs couleurs, marques …. Concernant les produits spécifiques
- Le style permet de voir quel style je valorise (théorie identité sociale)
- Le style permet de s’intégrer dans un groupe (théorie auto-catégorisation)
Quelle est la conclusion de l’étude de Badaoui selon la théorie de l’identité sociale ?
- Dans le but d’obtenir une identité sociale positive, l’adolescent va s’identifier à un groupe qu’il valorise.
- Les groups associés à des styles vestimentaires peuvent ainsi participer à la construction identitaire de l’adolescent dans la mesure où celui-ci consomme et expose des produits et des marques signifiantes et identifiables par les autres.
Quelle est la conclusion de l’étude de Badaoui selon la théorie de l’auto-catégorisation ?
- En adoptant un style vestimentaire reconnaissable, l’adolescent se voit des ressemblances avec le groupe, ce qui favorise la dépersonnalisation.
- Aussi, le désir d’appartenance favorise l’adoption et le maintien du style vestimentaire.
- Par ailleurs, l’identité personnelle modère cette appartenance (ainsi que la dépersonnalisation) grâce au recours à un agencement de produits et de marques particuliers. Néanmoins, les choix personnels de produits et de marques demeurent dans les normes du groupe.
Qu’est-ce qu’implique la cohésion ?
- Elle est favorisée par le fait que tous les membres du groupe se perçoivent comme formant un tout.
- Plus la cohésion est grande, plus les membres éprouvent un sentiment d’appartenance au groupe, plus ils s’identifient à lui, et plus ils en sont dépendants.
- Plus l’interdépendance est forte, plus les points de vue dans le groupe tendent vers l’homogénéité, et plus sont sanctionnés les écarts et les déviations.
La cohésion favorise :
o La conformité au groupe
o La recherche de consensus
o La perception stéréotypique
o La différenciation intergroupe
o L’ethnocentrisme
Quel est le lien entre la cohésion et les autres groupes (exogroupes) ?
: plus on est pareils entre nous, plus on est différent des autres groupes