Thème 4 : Principales théories de l'identité Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la théorie des conflits réels ?

A

Une théorie économique des comportements intergroupes qui repose sur trois principes de base :

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2
Q

Quels sont les trois principes de base de la théorie des conflits ?

A

1) Les gens égoïstes, en ce sens qu’ils vont tenter de maximiser leurs propres gains.
2) Un conflit intergroupe est le résultat d’intérêts incompatibles entre les groupes.
3) Les aspects sociopsychologiques des comportements intergroupes ne sont pas la compatibilité ou l’incompatibilité des intérêts, mais ils sont plutôt déterminés par eux.

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3
Q

Quels sont les observations de Sherif lors de la phase de compétition ?

A
  • Les enfants ont tendance à référer aux notions de justice
  • Les enfants ont tendance à avoir un biais endo-groupe
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4
Q

Quels sont les observations de Sherif lors de la phase de coopération ?

A
  • Pour qu’il y ait des résultats positifs, il faut que les résultats de la coopération représentent un succès.
  • Un seul but supérieur n’est pas suffisant pour réduire l’hostilité
  • La coopération n’élimine pas totalement les problèmes relationnels entre les deux groupes.
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5
Q

Quel était l’étude de Aronson ?

A

Introduire les buts supérieurs dans une salle de classe pour remplacer l’atmosphère de compétition entre les élèves par une attitude coopérative (de manière générale, entre les enfants de divers groupes raciaux)

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6
Q

Quel était le but de Brief et al. ?

A

Examiner les effets de la diversité dans les entreprises et les communautés sur des employés actuels et éventuels faisant partie d’un groupe avantagé.

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7
Q

Quels sont les conclusions des études de Aronson et Brief ?

A

L’image que nous avons des autres groupes et nos attitudes à l’égard de ces groupes sont les produits des relations entre les groupes et non leur cause.

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8
Q

Si deux groupes sont dans un rapport d’interdépendance négative, les représentations mutuelles sont ________ .

A

défavorables

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9
Q

V ou F ? Les préjugés naissent dans l’interactions, mais à leur tour ils conditionnent un certain type d’interactions.

A

Vrai

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10
Q

Quels sont les critères à respecter par rapport au paradigme des groupes minimaux ?

A
  • Pas d’interaction entre les participants
  • le groupe d’appartenance de chacun = anonyme
  • le critère utilisé pour catégoriser les personnes n’est pas lié à la récompense qui leur sera donné
  • La récompense n’a pas de valeur instrumentale pour le participant qui la donne
  • Le participant doit avoir à la fois la possibilité d’allouer la récompense de manière juste ou discriminatoire
  • La récompense doit avoir une signification positive pour le participant
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11
Q

Quels sont les résultats de l’étude Kandisky/Klee ?

A

1) Les participants favorisent leur propre groupe dans la distribution des récompenses, sur la seule base de la catégorisation en groupes Kandisky/Klee.

2) Les participants optent rarement pour la solution d’un profit commun maximal pour les deux groupes - ils tentent plutôt d’obtenir des profits maximaux pour leur propre groupe, sans avantager l’exogroupe.

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12
Q

Quelle conclusion pouvons-nous faire de l’expérience Kandinsky/Klee ?

A

Une simple catégorisation arbitraire “eux-nous”, sans vrai enjeux, sans relation antérieure, suffit à déclencher des comportements visant à favoriser l’endogroupe.

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13
Q

Quels sont les 2 premiers principes de base de la théorie de l’identité sociale ?

A
  • l’individu tente d’accéder à, ou de maintenir, une identité sociale positive
  • cette tendance est plus forte quand l’individu vit une menace à son identité personnelle
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14
Q

L’identité sociale positive est basée sur des comparaisons favorables qui peuvent être faites entre le groupe d’appartenance et d’autres groupes pertinents. L’endogroupe doit être perçu comme ______ et ________ par rapport aux autres groupes.

A

1) positif
2) différent

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15
Q

Lorsque l’identité sociale est insatisaisante, l’individu tente soit ________ ou d’améliorer _______.

A

1) l’image de son endogroupe
2) son image personnelle

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16
Q

Quel est le seul critère pour faire partie d’un groupe ?

A

Se faire dire qu’on fait partie de ce groupe.

17
Q

L’estime de soi dépend de quels 2 facteurs ?

A

1) Notre réussite personnelle
2) La réussite de notre endogroupe

18
Q

Notre estime de soi dépend de : (2 choses)

A

1) Notre réussite personnelle
2) La réussite de notre endogroupe

19
Q

Si quelqu’un présente une insatisfaction par rapport à son identité sociale et qu’il n’est pas motivé à changer, il sera plus enclin à __________ .

A

Faire du favoritisme exogroupe et rester avec leur insatisfaction.

20
Q

Nommez les 4 options possibles si on perçoit des alternatives à la situation intergroupe existante (instabilité ET illégitimité)

A

1) Assimilation
2) Redéfinition des caractéristiques
3) Créativité sociale
4) Compétition sociale

  • concernent l’endogroupe
21
Q

Quels sont les options possibles si on perçoit des alternatives à la situation intergroupe existante (stabilité ET/OU légitimité)

A

1) Mobilité sociale
2) Comparaison intragroupe

  • concernent l’individu
22
Q

Quelles sont les deux considérations par rapport à l’utilisation des stratégies de changement.

A

1) Est-ce qu’on peut changer ?
2) Est-ce qu’on doit changer ? (surtout injustices)

23
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Clark et Clark ?

A

Avec poupées noirs et enfants noirs = le favoritisme exogroupe était bien présent chez les jeunes aussi

24
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Chétodel ?

A

impacts de s’identifier à son groupe ou non par rapport à la coopération = les conflits relationnels et des processus importants sont associées à une réduction de l’identité et la coopération

25
Q

Pourquoi désirons-nous faire partie des groupes qui ont du succès ?

A

Pour une bonne estime de soi

26
Q

Pourquoi désirons-nous faire partie de groupes qui se distinguent des autres ?

A

C’est valorisant

27
Q

Comment l’appartenance à un groupe contribue au développement de notre identité sociale ?

A

Pour se comparer aux autres (voir nos ressemblances et différences)

28
Q

Comment l’identité sociale et l’appartenance à un groupe affectent les relations intergroupes et le développement des préjugés

A

Si on favorise plus notre groupe, il se peut que pour se démarquer, on dise que l’autre groupe est moins bon.

29
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’auto-catégorisation de Turner ?

A

Théorie qui cherche à comprendre dans quelles conditions plusieurs individus indépendants peuvent se comporter comme un groupe.
Turner s’intéresse plus aux individus que Tajfel

30
Q

Quel est l’objet principal de la théorie de l’auto-catégorisation de Turner ?

A

Le soi : et non pas les relations intergroupes comme dans la Théorie de l’identité sociale

31
Q

Quels sont les 4 concepts de la théorie de l’auto-catégorisation de Turner ?

A

1) Concept de soi (plusieurs selon les contextes)
2) Organisation hiérarchique des catégories
3) Méta-contraste
4) Dépersonnalisation

32
Q

Quels sont les 4 éléments de l’organisation hiérarchique des catégories ?

A
  1. Système inclusif (les catégories du haut incluent celles du bas)
  2. Différents degrés d’abstraction
  3. Trois niveaux d’autocatégorisation sur les humains
  4. Antagonisme fonctionnel (se concentrer sur un niveau en faisant des comparaisons = ne plus voir les autres niveaux)
33
Q

Qu’est-ce que le méta-contraste ?

A

Principe selon lequel un ensemble de stimuli est perçu comme catégorie si les différences pertinentes entre ces stimuli (différences intra-catégorielles) sont moindres, contrairement aux différences entre cette catégorie de stimuli et une autre catégorie de stimuli qui sont plus nombreuses (différences inter-catégorielles).

34
Q

Comment on calcule le rapport de méta-contrastes ?

A

Rapport MC = moyenne des différences inter-catégories divisés par la moyenne des différences intra-catégories

35
Q

Qu’est-ce que le prototype ?

A

Stimulus que nous associons en premier à une catégorie, exemple représentatif d’une catégorie, point de référence cognitif
individu moyen = prototype

36
Q

Qu’est-ce que la dépersonnalisation ?

A

Les facteurs qui augmentent le caractère saillant de la comparaison exogroupe-endogroupe conduisent à l’augmentation de perception des similitudes avec les membres de notre groupe.

37
Q

Quel est le processus de la formation des groupes et l’identification à un groupe, selon Turner ?

A

1) Catégorisation sociale (formation des groupes)
2) Dépersonnalisation (identification à un groupe)
3) Comparaison sociale (comparer l’endo à d’autres groupes)
4) Cohésion de groupe et différenciation des groupes psychologiques

38
Q

Vrai ou Faux ? L’identité sociale implique automatiquement le concept de soi, et par conséquent, l’identité personnelle et l’estime de soi de celui qui catégorise.

A

Vrai