Thème 4 - Urologie (Dysfonction érectile) Flashcards
physiologie de l’érection
7 étapes
I. influx nerveux parasympathique
II. relargage neurotransmetteurs (NO et Ach)
III. flux sanguin ↑ (a. carveneuses et hélicines)
IV. remplissage des corps caverneux
V. obstruction du retour veineux (compression des v. émissaires sur l’albuginée)
VI. ↑ pression intracaverneuse
VII. érection!
quelles sont les 8 classes des causes de dysfonction érectile
- psychogénique (ex. humeur dépressive, troubles anxieux)
- endocrinologique (ex. déficit androgénique, hyperprolactinémie)
- artériogénique (ex. athérosclérose, trauma, radiothérapie pelvienne)
- caverneuse (ex. maladie de la Peyronie, trauma, iatrogénique)
- âge
- IRC
- neurogénique (ex. atteinte cérébrale, moelle épinière, nerfs caverneux ou honteux)
- médicamenteux (ex. antihypertenseurs, antidépresseurs)
vrai ou faux
il est très important de reconnaître la dysfonction érectile comme une possible manifestation précoce d’athérosclérose
(la dysfonction érectile est un facteur de risque précoce d’une maladie cardiaque significative, au même titre que l’amaurose fugace ou que la claudication intermittente)
VRAI
l’investigation d’une dysfonction érectile inclut les éléments suivants (on est a/n du questionnaire) :
- Éléments relatifs à la DE
- début, sévérité, impact
- partenaire-dépendant?
- trouble du désir (libido), de l’orgasme, de l’éjaculation
- Stresseurs (vie personnelle et professionnelle)
- Problème pénien (douleur, déviation/courbure)
- ATCD pertinents
- HTA, maladie cardiaque/vasculaire, diabète mellitus, IRC
- trauma, chirurgie pelvienne, radiothérapie
- Médication
- Condition psychiatrique
à ce sujet, quels sont les éléments en faveur d’une origine psychogénique ?
(4)
- début brutal
- érections matinale ou nocturnes CONSERVÉES
- érection normale par masturbation/stimulation visuelle
- évolution fluctuante selon les circonstances
(est-ce que c’est plus difficile quand il est avec quelqu’un?)
de toute évidence, l’investigation d’une DE implique un examen physique
à quoi doit-on porter attention ?
- anatomie génitale
- plaques de la Peyronie
- testicule atrophique (signe possible d’hypogonadisme)
- examen vasculaire périphérique (pouls périphériques aux 4 membres)
- examen neurologique de dépistage
- aspect corporel (pilosité faciale, génitale)
que doit-on investiguer a/n paraclinique en ce qui concerne la dysfonction érectile
(3 choses à vérifier)
- glycémie à jeun (tous)
- profil lipidique (tous)
- profil hormonal (si hypogonadisme suspecté)
- testostérone
- TSH
- prolactine
prise en charge de la dysfonction érectile :
- modification des habitudes de vie
- lesquelles?
- traitement des facteurs de risque
- lesquels?
- changement de médication au besoin
- évaluation complémentaire
- urologie, sexologie, cardiologie, psychiatrie, endocrinologie
- traitement (2 options)
- lesquelles?
prise en charge de la dysfonction érectile :
- modification des habitudes de vie
- obésité, sédentarité, tabagisme
- traitement des facteurs de risque
- diabète, dyslipidémie
- changement de médication au besoin
- évaluation complémentaire
- urologie, sexologie, cardiologie, psychiatrie, endocrinologie
- traitement (2 options)
- inhibiteur de la phopshodiestérase de type 5 (PDE-5, ça vient potentialiser l’influx nerveux)
- remplacement hormonal si hypogonadisme