Thème 2 : Étiologie de l'obésité Flashcards
Quels sont les facteurs qui influencent le développement de l’obésité ?
1- facteurs biologiques
1. a) facteurs génétiques
1. b) autres facteurs biologiques
2- facteurs comportementaux
2. a) facteurs nutritionnels
2. b) facteurs reliés à l’AP
3. Facteurs environnementaux
4. autres facteurs
Quels sont les gènes impliqués dans la prévalence à l’obésité ?
- Gènes exprimés dans le système nerveux central
- Gènes exprimés dans le muscle squelettique (dépense énergétique)
- Gènes exprimés dans le tissu adipeux (anabolisme, catabolisme, messagers pour lʼapport alimentaire p. ex.: leptine (hormone satiété), gène FTO –fat mass and obesity associated protein)
- Gènes exprimés dans lʼintestin (signaux de faim et satiété p.ex. : gène de la cholécystokinine )
- Ceux qui ont le gène FTO sur une allèle ont un poids plus élevé
- l’obésité génétique due à un seul gène est rare donc d’autres facteurs sont impliqués
Quels sont les facteurs hormonaux impliqués dans la prise/perte de poids ?
- Hormones sexuelles (diminuent avec lʼâge, cette diminution est associée à une ↑masse grasse et à une redistribution de celle-ci). Testostérone et oestrogènes.
- Cortisol (stimule appétit, favorise accumulation de graisse dans la région abdominale lorsque augmenté).
- Hormones régulatrices de l’appétit (ex. incrétine, GLP-1 qui coupe l’appétit)
- Hormones thyroidiennes (hypothyroïdie associée à une ↓ métabolisme = gain de poids)
Que comprennent les facteurs nutritionnels ?
Quantité, qualité (macro-micro nutriments, densité nutritionnelle), habitudes alimentaires globales (variété, manger à l’extérieur, nombre de repas/jr, etc.), relation avec la nourriture (restriction, désinhibition, intuitivité de l’alimentation)
Que comprennent les facteurs reliés à l’AP?
AP, activités sédentaires
Quels sont les impacts des lipides sur le poids ?
- densité énergétique élevée 9 kcal/g = favorise surconsommation d’Énergie
- mais malgré plusieurs messages de santé sur l’effet des lipides, peu de changements observés
- MAIS dans une méta-analyse, on
constate que les personnes recevant une intervention « faible en gras » perdaient
spontanément davantage de poids et de masse grasse que les personnes recevant
une intervention « modérée en gras ».
Quels sont les impacts des glucides sur le poids ?
- Relation entre lʼapport en glucides et IMC est
différente selon les sources de glucides . - Relation (-) entre grains entiers et IMC
- Pas de relation claire entre grains raffinés et IMC
- Relation (+) entre consommation de boissons
sucrées et IMC - Relation (-) entre la consommation de fruits et IMC
- Les associations avec l’IMC ne sont pas les mêmes pour les sources de sucre libre sous forme liquide vs. solide
Quels sont les impacts des protéines sur le poids ?
- Potentiel rassasiant des protéines (pourrait agir sur certaines hormones du tractus gastro-intestinal comme la CCK et GLP-1= effet rassasiant)
- Certains acides aminés sont précurseurs de
neurotransmetteurs (sérotonine) en lien avec la régulation de l’appétit - Pourrait augmenter la thermogénèse alimentaire
Quels sont les impacts de l’alcool sur le poids ?
- densité énergétique élevée (7 kcal/g)
- peut mener à la surconsommation d’aliments car retarde le moment ou on ressent le sentiment de rassasiement
Quels sont les impacts de la densité énergétique sur le poids ?
- C’est plus difficile de surconsommer des aliments lorsqu’on consomme des aliments à faible densité énergétique
- Aliments à densité énergétique élevée favorise la consommation plus élevée de kcal
- Il y a une différence de 855kcal/j lorsqu’on manipule la densité énergétique des repas offerts
- densité énergétique faible permet de manger un plus grand volume d’aliments pour moins de kcal (ex. avec la diète med difficile de manger trop de kcal car il faudrait beaucoup de nourriture)
- explique pourquoi le GAC met de l’avant les F/L, grains entiers, protéines végétales = aliments à faible densité énergétique donc aide à ne pas surconsommer de kcal et donc à la gestion du poids
Quels sont les impacts du patterns alimentaires suivant sur le poids: nb de repas pris à l’extérieur ?
- les gens qui mangent plus souvent au l’extérieur ont un IMC plus élevés car souvent la densité énergétique des aliments est plus élevée, les portions sont plus grosses et il y a souvent de l’alcool consommée
- les quartiers ou il y a plus de Mcdonald ont un IMC plus élevé, il faut quand même se questionner sur l’environnement ou le Mcdo est établi (ex. milieu défavorisé)
Quels sont les impacts du patterns alimentaires suivant sur le poids: variété alimentaire ?
- une variété alimentaire plus élevée lors d’un repas est associée à une consommation énergétique plus élevée lors de ce même repas (ex. buffet vs assiette)
- Offrir une 2e collation qui est différente de la première est associée à une augmentation de la quantité consommée de la 2e collation comparativement à lorsque la 2e collation est la même que la première donc variété = augmentation de la consommation
Quels sont les 2 aspects importants en lien avec les rythmes d’ingestion ?
-Le nombre de repas par jour
- La distribution énergétique selon les repas de la journée
Quels sont les impacts du patterns alimentaires suivant sur le poids: nb de repas par jour ?
- Dans certaines études, une du nombre de repas est associée à un poids corporel plus faible.
- Alors que d’autres études suggèrent que de manger entre les repas est associé à un poids corporel plus élevé.
- Différence entre repas et « snacks ».
- Il semble que chez les gens ne répondant pas très bien à leurs signaux de faim et de rassasiement, le fait d’augmenter le nombre
d’occasions de manger, pourrait augmenter l’apport énergétique.
DONC pas de règle universelle ; il faut individualiser
Quels sont les impacts du patterns alimentaires suivant sur le poids: apports énergétiques selon le moment de la journée ?
- Des études suggèrent que les personnes vivant avec obésité ont tendance à manger une plus grande proportion de leur kcal en soirée comparativement aux personnes de poids normal
- La proportion de la consommation ingérée le matin est négativement corrélée à la prise énergétique totale, alors que la proportion ingérée au cours de la soirée est positivement corrélée à la consommation énergétique totale
- peu être expliqué par le fait que l’on est moins vigilant le soir à nos signaux