Thématique 5 Flashcards

Alimentation/dysphagie

1
Q

L’évaluation clinique en alimentation comporte quels éléments?

A
  1. Éléments de la lecture du dossier (historique médical, historique alimentaire)
  2. Entrevue avec la famille (historique développemental, horaire des repas, textures, attentes, niveau de stress)

Et le tout bien sûr est influencé par le contexte de pratique, de qui vient la demande, notre rôle, etc.

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2
Q

Lors de l’évaluation clinique, qu’est-ce qu’on regarde avant l’alimentation? (Phase pré-orale)

A
  • Signe de faim et d’éveil
  • Objectiver les structures anatomiques de la cavité orale (ex : protrusion linguale)
  • présence de réflexe primitif et habiletés non-nutritives (ex : succion)
  • qualité respiratoire et de la voix (pour comparer après avoir mangé)
  • sensibilité orale et péri-orale
  • contrôle postural/tonus (positionnement)
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3
Q

Rappel : la phase pré-orale correspond à quoi?

A

Phase avant la mastication et de porter la nourriture à la bouche

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4
Q

Lors de l’observation d’un repas (MES), on regarde quoi?

A
  • textures et est-ce que ça correspond aux habiletés de l’enfant
  • méthode d’alimentation (vitesse, volume, écoute des signes, technique pour donner les aliments)
  • outils utilisés
  • habiletés oro-motrices
  • signes de refus/inconfort
  • réaction/interaction de l’environnement
  • autonomie à l’alimentation
  • maintien de la position initiale
  • temps de l’alimentation
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5
Q

Lors de la MES, on regarde quoi après l’alimentation?

A
  • changement dans la respiration, voix, coloration
  • signes de refus et d’inconfort
  • niveau d’éveil
  • interprétation des signes de satiété ou de refus
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6
Q

Qu’est-ce qu’une difficulté d’alimentation?

A

Problème dans l’activité de s’alimenter, accompagné de dysphagie ou non

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7
Q

Qu’est-ce qu’un trouble d’alimentation?

A

Utilisé pour parler des problématiques alimentaires chez l’enfant

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8
Q

Vrai ou faux : la dysphagie et le trouble de déglutition n’est pas la même chose

A

Faux! Ce sont des synonymes, et indique une difficulté dans l’une des phases de la déglutition (en gros, difficulté à avaler)

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9
Q

Vrai ou faux : Lorsqu’un enfant a de la dysphagie, il y a nécessairement de l’aspiration ou de l’imprégnation

A

Faux. Il pourrait ne pas en avoir, mais il y a plus de risque.

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10
Q

Nomme des manifestations de la dysphagie lors de la phase orale

A
  • faible succion ou succion incoordonnée
  • immaturité de la mastication et des habiletés oro-motrices
  • faible propulsion du bolus
  • absence ou retard du réflexe de déglutition
  • incoordination a/n de la succion/déglutition/respiration
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11
Q

Nomme des manifestations de la dysphagie lors de la phase pharyngée?

A
  • Imprégnation
  • Aspiration
  • Étouffement
  • résidus pharyngés
  • reflux nasopharyngé (repasse par le nez)
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12
Q

Quels sont les risques et les conséquences de la dysphagie?

A
  • malnutrition
  • déshydratation
  • incapacité à développer et maintenir une alimentation normative
  • pneumonie d’aspiration
  • mort (complications qui peuvent mener au décès)
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13
Q

Quels sont les signes cliniques d’aspiration (nommer les plus importants et prévalents) ?

A
  • toux
  • voix mouillés
  • respiration mouillée
  • étouffement
  • pneumonie* (pas tjrs le cas, mais l’aspiration peut amener des risques de pneumonie)
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14
Q

Faire la différence entre imprégnation et aspiration

A

Imprégnation : bolus pénètre les voix respiratoires et peut aller jusqu’aux cordes vocales (pas nécessairement éjecté - il peut y avoir des résidus)

Aspiration : bolus pénètre les voies respiratoire, SOUS les cordes vocales

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15
Q

Est-ce que nous comme ergo on peut objectiver une dysphagie?

A

Non. On peut seulement l’objectiver avec une vidéofluoroscopie (ce qu’on ne peut pas faire, mais on peut le recommander)

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16
Q

Vrai ou faux : Les difficultés d’alimentation chez l’enfant augmentent à 80% lorsqu’il y a un retard de développement

A

Vrai

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17
Q

Quelles sont les 2 évaluations par instrumentation qui permettent de détecter les imprégnations et les aspirations?

A

Le FEES et la vidéofluoroscopie (VFSS)

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18
Q

Quels sont les points négatifs de la VFSS?

A
  • présence de radiation
  • difficile de reproduire le contexte écologique
  • doit avaler une qté suffisante de baryum
  • s’effectue en salle de radiologie seulement (++coûteux)
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19
Q

Quels sont les points positifs du FEES?

A
  • aucune radiation
  • équipement facilement accessible
  • permet de varier la position
  • visualise les structures anatomiques
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20
Q

Quels sont les points négatifs du FEES?

A
  • Visualisation de la déglutition peut être complexe (contraction des structures, donc on voit pas bcp)
  • L’enfant doit collaborer (tube inséré dans son nez et son pharynx - donc pas très agréable)
  • retrait de l’équipement médical qui assure aide respiratoire
  • phases orale et oesophagienne non observées
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21
Q

Quels sont les points positifs de la VFSS?

A
  • Phase orale, pharyngée et une partie de oesophagienne observée
  • aucun inconfort
  • meilleure compréhension de la coordination entre les phases
22
Q

Dans quels contextes on pourrait demander une évaluation complémentaire? (FEES ou VFSS)

A
  • historique médical d’infection pulmonaire (pneumonie, bronchiolite, bronchite) avec mettons toux, changemet de qualité de la voix et de la respiration lors de la MES — c’est un red flag!
  • Conditions médicales augmentant les risques de présenter un trouble de déglutition (ex : paralysie cérébrale, TCC, malformations voies respiratoires, prématurité, etc.)
23
Q

Qu’est-ce qui arrive si une évaluation instrumentale de la dysphagie n’est pas possible (ex : l’enfant ne s’alimente pas par la bouche) ?

A

Les recommandations sont basées sur l’évaluation clinique

24
Q

Donc, dans notre raisonnement clinique, on constate surtout des difficultés au niveau des phases…

A

Pré-orales et orales (parce qu’on peut pas vrm observer la phase pharyngée ou du moins très peu)

25
Q

Vrai ou faux : en raison des délais entre la demande et l’évaluation instrumentale, on peut quand même intervenir

A

Vrai. C’est en fait même nécessaire afin d’assurer une alimentation sécuritaire

26
Q

Quels sont les possibles buts de l’alimentation non orale?

A
  • assurer la sécurité (éviter les aspirations)
  • augmenter le statut nutritionnel
  • augmenter la qualité de vie de l’enfant et de la famille
27
Q

Quelles sont les 2 voies d’alimentation entérale les plus prévalentes?

A
  • tube naso-gastrique (insertion de la cavité nasale à l’estomac)
  • Gastrostomie : insertion directement à l’estomac
28
Q

Vrai ou faux : selon l’OEQ, les ergos peuvent évaluer la déglutition et émettre une opinion clinique sur la capacité de la personne à s’alimenter par voie orale.

A

Vrai. Ne pas oublier par contre que c’est le diététiste/nutritionniste qui prendra la décision (mais il peut baser sa décision sur les recommandations de l’ergo).

29
Q

Vrai ou faux : les ergos ne peuvent pas émettre d’opinion professionnelle quant aux textures et consistances.

A

Faux.

30
Q

Lorsque l’on modifie l’environnement en alimentation, sur quoi on doit intervenir en premier?

A

Le positionnement

31
Q

Un bon positionnement permet quoi en alimentation?

A
  • Protéger les voies respiratoires
  • facilite la respiration
  • facilite la digestion (par gravité et aussi pcq l’estomac n’est pas comprimé)
  • optimise la participation sociale
32
Q

Changer l’outil utilisé (ex : verre à bec) lors de l’alimentation permet quoi?

A

Favorise l’autonomie et influence la phase orale (peut donc aussi faciliter la phase pharyngée)

33
Q

Modifier la méthode d’alimentation (ex : façon de présenter les aliments) par l’environnement social a un impact sur quelle phase?

A

Phase orale

34
Q

Modifier l’ordre de présentation des repas peut être utilisé pour faire quoi?

A
  • Favoriser l’acceptation des aliments (ex : proposer des aliments moins aimés au début)
  • Nettoyer la bouche (éviter une texture multiphase!)
35
Q

Pourquoi est-ce qu’il faut éviter les consistances mixtes ou multi-phases?

A

Car elle requièrent plus de coordination et des habiletés oro-motrices plus développées pour avaler les aliments prêts et garder ceux qui doivent être mastiqués. C’est pourquoi c’est la dernière texture à introduire.

36
Q

Donne des exemples de textures mixtes

A
  • bol de céréales avec du lait
  • soupes
  • fruits en conserve
37
Q

Pourquoi on pourrait décider d’épaissir les liquides?

A

Pour diminuer les risques d’aspiration (on réduit la vitesse d’écoulement et la texture est plus cohésive/collante, donc plus facile à gérer)

38
Q

Vrai ou faux : le Bostwick et l’IDDSI sont des classifications de toutes les textures pour n’importe quel contexte

A

Faux. Elles sont seulement appliquées en contexte de dysphagie

39
Q

Qu’est-ce que le Bostwick?

A

Classification des textures liquides avec un consistomètre (cm/seconde) qui est bien établie au Qc

40
Q

Qu’est-ce que l’IDDSI?

A

Classification de tout type de textures (liquides et solides) qui est standardisée internationalement

41
Q

Quels sont les types d’épaississants qu’on pourrait utiliser?

A
  • Céréales pour nourrisson
  • Yogourt lisse
  • Épaississant alimentaire
42
Q

Qu’est-ce qu’une purée lisse?

A

Purée sans grumeaux, peut être commerciale ou maison.

43
Q

Donne des exemples de purées granuleuses ou grumeleuses

A
  • Compote de pommes achetée
  • Tapioca
  • Pouding au riz
44
Q

Quelles sont les caractéristiques des aliments hachés lubrifiés selon l’IDDSI?

A
  • Aliments faciles à écraser avec la langue
  • requiert une mastication minimale (force de la langue est suffisante)
  • Force de langue nécessaire pour déplacer le bolus
45
Q

Donne des exemples d’aliments hachés lubrifiés

A
  • Banane
  • poire bien mûre
  • carottes cuites
  • avocat broyé
46
Q

Quelles sont les caractéristiques des petits morceaux tendres selon l’IDDSI?

A
  • Mastication nécessaire (implique mvts de langue et de la mâchoire)
  • les aliments coupés sont en petits morceaux (pour éviter l’obstruction des voies respiratoires)

exemple : légumes bien cuits coupés en petits morceaux

47
Q

Quelles sont les caractéristiques des textures faciles à mastiquer?

A
  • texture tendre (facilement coupé à la fourchette)
  • peut inclure une texture hétérogène ou double
  • exclut les textures fibreuses, dures, filandreuses, avec noyau ou petits os.
48
Q

Que sont les textures changeantes?

A
  • Fondent facilement dans la bouche avec la salive (changent de texture lorsqu’ils sont humidifiés)
  • peut être utilisé dans l’apprentissage de la mastication
49
Q

donne des exemples de textures changeantes

A
  • biscuit de bébé
  • crème glacée!!!
  • cheetos
50
Q

Quelles sont les textures liquides (en ordre croissant d’épaisseur) selon l’IDDSI?

A

0 : Liquide (ex : de l’eau)

1 : très légèrement épais

2 : légèrement épais (peut être bu au verre)

3 : modérément épais (purée fluide/sauce)

51
Q

Vrai ou faux : il est normal que l’enfant présente des difficultés lorsqu’une nouvelle texture est introduite

A

Vrai. Le développement des habiletés oro-motrices dépendent beaucoup de l’exposition aux textures. Par contre, si les difficultés sont prolongées, c’est là qu’on doit se poser des questions.