Thématique 1 Flashcards
Qu’est-ce qu’un raisonnement clinique?
Processus de pensée et de prise de décision qui permet au clinicien de résoudre et de gérer des problématiques cliniques. Cela lui permet aussi de prendre les actions les plus appropriées.
Quand est-ce que le raisonnement clinique est utilisé?
TOUT LE TEMPS!!!
On l’utilise dès la collecte de données initiale, lors de la planif de l’éval, durant l’éval, interprétation des données, analyse, etc.
Le raisonnement clinique n’est pas nécessairement explicité dans le rapport, mais il l’est dans d’autres situations. Par exemple…
Lors des réunions d’équipe
Qu’est-ce que le processus hypothético-déductif du raisonnement clinique?
Processus par lequel on analyse un problème pour en émettre des hypothèses qui sont ensuite vérifiées par la recherche d’infos supplémentaires et l’interprétation des données.
La génération d’hypothèses en ergo sert à (2) :
- statuer sur les causes possibles limitant le rendement occupationnel
- guide les décisions pour l’évaluation et des choix d’interventions
Explique dans tes mots le schéma sur le processus de raisonnement clinique (Carrier et coll., 2010) :
Voir l’image à la diapo #10
Qu’est-ce que l’opinion professionnelle?
Avis sur une situation ou un problème clinique. C’est la conclusion de l’analyse et il est important que cela reste centré sur l’occupation et le mandat.
La formulation d’objectifs SMART en cognition doivent comprendre quels éléments?
- quoi
- comment
- comportement observable attendu
- temps
*voir diapos pour les exemples
Qu’est-ce que la réadaptation cognitive?
Processus de réapprentissage des capacités cognitives permettant d’atteindre un niveau de participation sociale satisfaisante dans les activités signifiantes.
Vrai ou faux : la réadaptation cognitive vise le retour à l’état pré-lésionnel.
Faux. On vise à reprendre le plus de capacités cognitives possibles afin de reprendre les activités signifiantes. On va aller le plus loin qu’on peut, mais cela ne veut pas dire que la personne va revenir à un état pré-lésionnel.
Quelle est la différence entre les approches ergos et neuropsy?
Les approches en ergo sont principalement écologiques (donc on intervient dans l’environnement de la personne), ce qui n’est pas le cas pour les approches neuropsy, qui sont des traitements plus spécifiques aux déficits (à confirmer)
Que disent les évidences scientifiques sur l’entraînement spécifiques de fonctions cognitives (ex : mémoire, attention, habiletés visuo-spatiales, etc.) ?
En général, les personnes vont devenir bonnes dans les tâches entraînées, mais il n’y aura aucune ou peu de généralisation des acquis.
Les objectifs de la réadaptation cognitive devraient viser quoi?
Des changements qui permettent aux personnes de mieux fonctionner dans leur quotidien.
Pourquoi est-ce qu’il est important que la réadaptation cognitive considère l’ensemble des atteintes?
Car dans la plupart des cas, la personne présente des atteintes dans plus d’une fonction cognitive. La réadaptation cognitive peut donc cibler plusieurs fonctions comme l’attention, la perception, la mémoire, la communication, les fonctions exécutives, etc.
Quelles sont les approches générales d’intervention en réadaptation cognitive?
- Travail collaboratif pour établir les objectifs (facilite la conscience de soi)
- Enseignement de stratégies cognitives (ex : métacognition, traitement de l’attention, perception visuelle pour pallier au manque de perception auditive, etc.)
- Entraînement spécifique à une tâche
- Utilisation d’aide externe (diminue la charge cognitive)
- Stratégies internes (internalisées) vs externes
Est-ce que l’utilisation de compensations peut être pertinent? Dans quel cas?
Oui. Elle peut être pertinente surtout en début de traitement où la personne aura besoin de cette compensation pour réaliser ses activités. Par contre, elle est la plupart du temps temporaire, sauf pour les cas plus sévères.
Quel est le point de départ selon l’arbre de planification et de décision en réadaptation cognitive?
La conscience de soi et de ses déficits. Il est donc important de se demander si la personne a une bonne conscience de soi avant de débuter.
Vrai ou faux : Si le patient n’a pas conscience de ses déficits, il faut seulement utiliser des stratégies et des interventions pour développer la conscience de soi.
Faux. Il faut en effet intervenir là-dessus, mais en réalité, les ergothérapeutes vont aussi travailler les autres difficultés en même temps.
Quelles sont les étapes de mise en oeuvre de l’intervention selon ACRM et al., 2022?
- Acquisition
- Application
- Adaptation
Décrire l’étape d’acquisition dans la mise en oeuvre de l’intervention :
Étape où on enseigne :
- les différentes caractéristiques du tx (c’est quoi, quel matériel utiliser, etc.)
- Objectifs et procédures de l’interventions
- Raisons pour lequel le tx est offert à la personne, les avantages (pour favoriser la prise de conscience et tisser le lien de confiance)
Décrire l’étape d’application de la mise en oeuvre de l’intervention :
- Appliquer la stratégie à des tâches simples (en clinique, donc à l’hôpital, centre de réadapt, etc.)
- Utiliser des indices, démos, modifier la tâche au besoin, pratique répétitive (stratégies externes)
- Compensation (stratégie externe, surtout au début)
- Progression vers des stratégies internes
À la fin de l’étape de l’application, le patient a idéalement internalisé les stratégies. Si ce n’est pas possible en raison de la sévérité de l’atteinte, que faut-il prioriser?
L’apprentissage procédural (donc entraîner à une tâche spécifique par la répétition). Par exemple, on pourrait utiliser l’apprentissage sans erreur.
Décrire l’étape d’adaptation de la mise en oeuvre de l’intervention :
- Les stratégies sont appliquées à des tâches fonctionnelles, hors clinique (donc à la maison)
- On veut favoriser la généralisation +++ donc on doit enseigner comment appliquer les stratégies à d’autres tâches et environnements
Quels sont d’autres facteurs pouvant influencer la réadaptation cognitive? (7)
- L’alliance thérapeutique (lien de confiance)
- L’enseignement sur le TCC, effets et conséquences
- Niveau de sévérité et impacts sur les capacités cognitives
- Conscience de soi et de ses déficits
- Le temps post-lésion avant la réadaptation
- L’implication de la famille et des proches
- Réactions émotionnelles et problèmes psychiatriques antérieurs
Vrai ou faux : La réadaptation cognitive peut aider à tout moment post-accident
Vrai. Par contre, il faut garder en tête que plus le temps post-lésion est court, plus les effets de la réadaptation seront significatifs et efficaces.
Quels sont des savoir-être et savoir-faire à adopter auprès des personnes ayant des atteintes cognitives?
- Utiliser un débit adapté à la vitesse de traitement des infos de la personne
- Consignes simples
- Donner les infos en petites bouchées (phrases courtes avec les infos pertinentes seulement)
- Donner le temps à la personne de répondre selon ses capacités
- Comportement qui aide la personne à rester calme (genre pas paniquer avec elle)