Testicules Flashcards
Anatomie du testicule: Testicule adulte - Volume, longueur, largeur
- Volume : 18,6 +/- 4,8 ml
- Long : 4,6 cm (3,6 à 5,5 cm)
- Largeur : 2,6 cm (2,1 à 3,2 cm)
Anatomie du testicule: Testicule adulte - Localisation
- Localisation : dans le scrotum
- Protection et maintien à une température adéquate
- Les testicules ne peuvent être intra-abdominal à cause de la température élevée du corps
- Dégénérescence cellulaire → risque de néoplasie augmenté
Anatomie du testicule: Testicule adulte - Enveloppes autour
- 3 enveloppes entourent le testicule :
- vaginale
- albuginée
- et enveloppe vasculaire.
Évolution anatomique des testicules (vie embryonnaire)
- D’abord, ils sont localisés près des reins.
- Puis, la descente commence à la 12ème semaine de vie intra-utérine.
- Ils se retrouvent dans le canal inguinal à la mi-gestation, soit vers la 20ème semaine de vie.
- Finalement, ils arrivent dans le scrotum dans les 12 dernières semaines de gestation.
- 5% des nouveaux-nés naissent avec des testicules qui ne sont pas situés dans le scrotum, c’est ce qu’on appelle la cryptorchidie.
Définir: Cryptorchidie
5% des nouveaux-nés naissent avec des testicules qui ne sont pas situés dans le scrotum, c’est ce qu’on appelle la cryptorchidie.
Histologie des testicules: Composantes majeures
- 2 composantes majeures :
- Cellules de Leydig ou C interstitielles
- Les tubules séminifères
* Cellules germinales ou spermatozoïde
* Cellules de Sertoli
- Les tubules séminifères
Cellules Leydig: Autre nom
Cellules interstitielles
Tubules séminifères: Cellules qui le composent
- Cellules germinales ou spermatozoïde
- Cellules de Sertoli
Histologie des testicules: Types de cellules
- 3 types de cellules :
- Cellules Leydig (ou C interstitielles)
- Cellule de Sertoli
- Cellules germinales (ou spermatozoïdes)
Histologie des testicules: Dans chaque testicule…
- Dans chaque testicule :
- 200 mètres de tubules séminifères (80 à 90% de la masse testiculaire)
- Environ 350 millions de cellules de Leydig
- Vx lymphatique
- Nerfs
- Fibroblastes
Physiologie testiculaire: Hormones testiculaires + type de cellules associées
- Cellules de Leydig: Testostérone (surtout)
- Cellules de Sertoli: Hormone Anti-Müllérienne (HAM)
Physiologie testiculaire: Cellules de Leydig - Hormones sécrétées + leur proportion
- Les cellules de Leydig : 3 stéroïdes importants*
- Testostérone (95%) * : principale hormone testiculaire
- Dihydrotestostérone (DHT) *
- Estradiol *
- Déhydroépiandodrostérone, androsténédione
Physiologie testiculaire: Cellules de Sertoli - Hormones sécrétées
- Sécrètent l’Hormone Anti-Müllérienne (HAM)
- Androgen binding protein
- Inhibine
Physiologie testiculaire: Rôle des tubules séminifères
Production des spermatozoïdes (environ 30 millions par jour durant la période reproductive) : CE NE SONT PAS DES HORMONES*
Sources de stéroïdes sexuels
- Surrénales
- Déhydroépiandrostérone (DHEA)
- DHEAS (sulfate de DHEA) *
- Androstenedione –> testostérone en périphérie Les surrénales sont la principale source de DHEAS.
- Conversion périphérique de précurseurs
- Estradiol, estrone
- DHT
- Testostérone
Sources de stéroïdes sexuels: Surrénales - Nommez-les
- Surrénales
- Déhydroépiandrostérone (DHEA)
- DHEAS (sulfate de DHEA) *
- Androstenedione –> testostérone en périphérie Les surrénales sont la principale source de DHEAS.
Sources de stéroïdes sexuels: Conversion périphérique de précurseurs
- Conversion périphérique de précurseurs
- Estradiol, estrone
- DHT
- Testostérone
Contribution des différentes sources de stéroïdes sexuels (testicules, surrénales, périphérie)
- Testostérone
- DHT
- Estradiol
- Estrone
- DHEAS
Biosynthèse des stéroïdes sexuels: Stéroïdogenèse testiculaire
Transport de la testostérone
- Dans le plasma :
- Liée aux protéines :
- SHBG : Sex Hormone Binding Globulin (44%)
- Albumine (54%)
- Fraction libre (2%) –> représente la fraction active
- Liée aux protéines :
Mécanismes d’action des androgènes: Cellules cibles
- Cellules cibles :
- surrénales,
- cellules musculaires,
- cellules testiculaires,
- cellules du pénis
Mécanisme de production des androgènes au niveau des testicules
- Cellules cibles : surrénales, cellules musculaires, cellules testiculaires, cellules du pénis
- 1.L’hypophyse sécrète de la LH.
- La LH agit sur le testicule.
- Le testicule sécrète de la testostérone.
- La testostérone pénètre dans la cellule cible –> car hormone stéroïdienne (liposoluble).
- La 5a-réductase transforme la testostérone en dihydrotestostérone (DHT)
- *6. La testostérone et la dihydrotestostérone pénètrent dans le noyau et se lient à un récepteur. La dihydrotestostérone a les mêmes récepteurs que la testostérone, DONC s’il y a un problème avec les récepteurs à dihydrotestostérone, il y a aussi un problème de récepteur à testostérone.
Mécanismes d’action des androgènes: Récepteur
- La testostérone et la dihydrotestostérone pénètrent dans le noyau et se lient à un récepteur.
- La dihydrotestostérone a les mêmes récepteurs que la testostérone, DONC s’il y a un problème avec les récepteurs à dihydrotestostérone, il y a aussi un problème de récepteur à testostérone.
Effets de la testostérone
- Régulation gonadotrophines
- Spermatogenèse
- Stimulation canaux de Wolff
Effets de Dihydrotestostérone
- Virilisation externe (le fœtus a besoin de dihydrotestostérone pour avoir des organes génitaux externes mâles)
- Maturation sexuelle à la puberté
- Responsable de la masculinisation des OGE (pénis, scrotum, prostate)
Rôles de la testostérone
- Régulation des gonadotrophines (FSH et LH)
- Maturation sexuelle à la puberté: croissance scrotale, épididyme, canaux déférents
- Croissance squelettique et du larynx
- Développement pilosité axillaire et pubienne et croissance des glandes sébacées
- Développement du phénotype mâle
- Initiation et maintien de la spermatogenès
- Contrôle de la puissance et de la libido
Rôles de la testostérone: Vie embryonnaire
- Durant la vie embryonnaire **:
- Rôle direct dans la différenciation des organes génitaux internes mâles.
- Rôle indirect via DHT dans la différenciation des organes génitaux externes mâles.
OGE: Besoin de quels hormones?
- Les OGE dépendent de la DHT, mais nous avons besoin de testostérone pour faire du DHT, d’où le rôle indirect de la testostérone.
- Et donc, s’il y a un problème avec la 5-alpha-réductase, le bébé ne pourra pas avoir l’apparence d’un homme.
Rôles de la testostérone: Puberté vs adulte
- À la puberté : développement des caractères sexuels secondaires
- Chez l’adulte : maintien de la libido et de la puissance
Schéma axe hypothalamo-hypophyso-gonadique
Différenciation sexuelle normale: Processus
- 3 processus séquentiels :
- Sexe chromosomique
* Fertilisation : XX vs XY
* Déterminé au moment de la fécondation: 46 XX ou 46 XY Sexe gonadique
- Sexe chromosomique
- Sexe gonadique
* Au départ, gonade indifférenciée à ovaire vs testicule
* XX : suffit pour faire une fille
* XY : ne suffit pas pour faire un garçon
* SRY ** : Petit fragment génétique sur le chromosome Y qui induit la différentiation vers les gonades mâles
* Le gène SRY (de l’anglais Sex-determining Region of Y chromosome) est un gène situé sur le chromosome Y chez l’homme. La protéine qu’il code est le Facteur Déterminant des Testicules (FDT) qui est un facteur de transcription de la famille des protéines SOX. La synthèse de cette protéine active sa propre expression et celle d’autres gènes, ce qui entraîne la différenciation des gonades indifférenciées de l’embryon en testicules. Sans le gène SRY, l’évolution des gonades indifférenciées en testicules est impossible.
- Sexe gonadique
- Sexe somatique
* « Appareillage », développement phénotypique extérieur
- Sexe somatique
Différenciation sexuelle normale: Sexe chromosomique
- Fertilisation : XX vs XY
- Déterminé au moment de la fécondation: 46 XX ou 46 XY Sexe
Différenciation sexuelle normale: Sexe gonadique
- Sexe gonadique
* Au départ, gonade indifférenciée à ovaire vs testicule
* XX : suffit pour faire une fille
* XY : ne suffit pas pour faire un garçon
* SRY ** : Petit fragment génétique sur le chromosome Y qui induit la différentiation vers les gonades mâles
* Le gène SRY (de l’anglais Sex-determining Region of Y chromosome) est un gène situé sur le chromosome Y chez l’homme.- La protéine qu’il code est le Facteur Déterminant des Testicules (FDT) qui est un facteur de transcription de la famille des protéines SOX.
- La synthèse de cette protéine active sa propre expression et celle d’autres gènes, ce qui entraîne la différenciation des gonades indifférenciées de l’embryon en testicules.
- Sans le gène SRY, l’évolution des gonades indifférenciées en testicules est impossible.
- Sexe gonadique
Différenciation sexuelle normale: Sexe somatique
- « Appareillage », développement phénotypique extérieur
- Garçon :
- 8 e -10e sem : Régression des canaux de Müller (HAM)
- 9 e sem : différenciation canaux de Wolff via sécrétion de testostérone
- 10e sem : OGE (organes génitaux externes)
- Descente testiculaire :
- 12e sem : Abdomen –> anneau inguinal
- 7 e mois : Descente canal inguinal –> scrotum
- Le canal de Müller donne l’utérus et le 2/3 du vagin supérieur. Chez l’homme, ce canal doit disparaître –> cela prend HAM.
- Le canal de Müller va régresser si la gonade est un testicule et le canal de Wolff va persister ce qui donnera naissance au canal déférent.
Différenciation sexuelle normale: Sexe somatique - Chez les garçons
- 8 e -10e sem : Régression des canaux de Müller (HAM)
- 9 e sem : différenciation canaux de Wolff via sécrétion de testostérone
- 10e sem : OGE (organes génitaux externes)
- Descente testiculaire :
- 12e sem : Abdomen –> anneau inguinal
- 7 e mois : Descente canal inguinal –> scrotum
- Le canal de Müller donne l’utérus et le 2/3 du vagin supérieur. Chez l’homme, ce canal doit disparaître –> cela prend HAM.
- Le canal de Müller va régresser si la gonade est un testicule et le canal de Wolff va persister ce qui donnera naissance au canal déférent.
Différenciation testiculaire: Comment ça se fait?
- C Sertoli sécrètent l’Hormone Anti-Müllerienne (HAM) –> régression canaux de Müller
- Différentiation C Leydig (environ 8e sem) :
- Début de synthèse de testostérone, donc différenciation des canaux de Wolff, spermatogenèse et virilisation externe via dihydrotestostérone
Biosynthèse et régulation de la testostérone du la vie embryonnaire et foetale
- Au 1er et au 2ème trimestre de grossesse : Le HCG placentaire est le stimulus qui maintient la stéroïdogenèse testiculaire.
- Le FSH et la LH ne jouent AUCUN RÔLE dans ce processus.
- Au 3ème trimestre de la grossesse : L’ axe hypothalamo-hypophyso-gonadique prend la relève.
- S’il y a un problème au niveau de l’axe, il n’y aura pas de problème de sexe, car l’axe ne joue aucun rôle dans la différentiation.
- La FSH va stimuler la croissance des tubules séminifères.
- La LH stimule la production de testostérone au niveau des cellules de Leydig.
- La LH et FSH font donc le travail au 3e trimestre.
- S’il y a un problème au niveau de l’axe, il n’y aura pas de problème de sexe, car l’axe ne joue aucun rôle dans la différentiation.
Biosynthèse et régulation de la dihydrotestostérone
- Partage le même récepteur que la testostérone
- Plus puissante que la testostérone
- Se lie au récepteur avec ++ d’affinité et de stabilité que la testostérone
- Responsable de la masculinisation des OGE (pénis, scrotum, prostate)
Actions de la testostérone: In utero
- Masculinisation du fœtus XY
- Différentiation des canaux de Wolff en épididyme, canaux déférents, vésicules séminales et canaux éjaculateurs
- PAS d’action directe sur la différentiation du sinus urogénital (c’est le rôle de la DHT)
5-alpha-réductase: C’est quoi?
- Enzyme nécessaire à la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone
- Présent ++ a/n* :
- Prostate
- Sinus urogénital
- OGE
- Peu/pas présent a/n :
- Canaux de Wolff
5-alpha-réductase: À quels endroits?
- Présent ++ a/n* :
- Prostate
- Sinus urogénital
- OGE
- Peu/pas présent a/n :
- Canaux de Wolff
Déficit en 5-alpha réductase :
- *Les patients avec déficience en 5-alpha-réductase ont une diminution de la virilisation de ces tissus (prostate, sinus urogénital, OGE).
- Tout l’appareillage interne sera masculin (effet de la testostérone), mais aucune virilisation externe → organes génitaux ambigus.
Variation des niveaux de testostérone
- À la naissance : Mini-puberté : valeur de testostérone comparable à mi-puberté (durant les 6 premiers mois de vie) avec pic à 6-8 semaines
- Puberté : Augmentation progressive de la sécrétion de testostérone jusqu’aux valeurs adultes
- Âge adulte : Niveaux max stables
- Personne âgée : Diminution graduelle de la sécrétion de testostérone (andropause)
Variation des niveaux de testostérone: À la naissance
Mini-puberté : valeur de testostérone comparable à mi-puberté (durant les 6 premiers mois de vie) avec pic à 6-8 semaines
Variation des niveaux de testostérone: Puberté
Augmentation progressive de la sécrétion de testostérone jusqu’aux valeurs adultes
Variation des niveaux de testostérone: Âge adulte
Niveaux max stables
Variation des niveaux de testostérone: Personne âgée
Diminution graduelle de la sécrétion de testostérone (andropause)
Désordres de la différenciation sexuelle: Causes fréquentes
- Hyperplasie congénitale des surrénales
- Anomalies de synthèse ou action testostérone
- Insensibilité aux androgènes (complète ou partielle)
- Déficit en 5-alpha-réductase
- Anomalies synthèse cholestérol
Désordres de la différenciation sexuelle: Insensibilité complète aux androgènes - Décrire
- Caryotype 46,XY
- Mutation des récepteurs à androgènes
Désordres de la différenciation sexuelle: Insensibilité complète aux androgènes - Physiopatho
- Caryotype 46,XY
- Mutation des récepteurs à androgènes
- Le SRY fonctionne: production d’AMH → régression des canaux de Müller (pas d’utérus)
- Les cellules de Leydig produisent de la testostérone MAIS le récepteur est muté → pas de maturation des canaux de Wolff
- Le DHT ne peut pas agir (récepteur muté): organes génitaux externes d’apparence féminine
- Ambiguïté si insensibilité partielle aux androgènes
- Les gonades sont souvent en position inguinale ou intra-abdominale
- Développement des seins possible: ↑ ratio estrogènes / testostérone
- Grande taille due à la présence du chromosome Y
- Diagnostic posé à la naissance (testicules palpables en intra-abdominal ou au niveau inguinal) ou plus tard (plus fréquent, par absence de ménarche)
- Les personnes atteintes ne peuvent pas procéder à un changement de sexe: les hormones exogènes ne pourront pas exercer leur effet
- FSH et LH élevées, estrogènes élevés, testostérone élevée
Désordres de la différenciation sexuelle: Insensibilité complète aux androgènes - Présentation clinique
- Les cellules de Leydig produisent de la testostérone MAIS le récepteur est muté → pas de maturation des canaux de Wolff
- Le DHT ne peut pas agir (récepteur muté): organes génitaux externes d’apparence féminine
- Ambiguïté si insensibilité partielle aux androgènes
- Les gonades sont souvent en position inguinale ou intra-abdominale
- Développement des seins possible: ↑ ratio estrogènes / testostérone
- Grande taille due à la présence du chromosome Y
- Diagnostic posé à la naissance (testicules palpables en intra-abdominal ou au niveau inguinal) ou plus tard (plus fréquent, par absence de ménarche)
- Les personnes atteintes ne peuvent pas procéder à un changement de sexe: les hormones exogènes ne pourront pas exercer leur effet
- FSH et LH élevées, estrogènes élevés, testostérone élevée
Désordres de la différenciation sexuelle: Insensibilité complète aux androgènes - Diagnostic
- Diagnostic posé à la naissance (testicules palpables en intra-abdominal ou au niveau inguinal) ou plus tard (plus fréquent, par absence de ménarche)
- FSH et LH élevées, estrogènes élevés, testostérone élevée
Désordres de la différenciation sexuelle: Insensibilité complète aux androgènes - Changement de sexe
- Les personnes atteintes ne peuvent pas procéder à un changement de sexe: les hormones exogènes ne pourront pas exercer leur effet
Désordres de la différenciation sexuelle: Insensibilité complète aux androgènes - Examens biochimique
FSH et LH élevées, estrogènes élevés, testostérone élevée
Puberté chez l’adolescent: Définition
- C’est l’ensemble des phénomènes physiques, psychiques, mentaux, affectifs qui caractérisent le passage de l’enfance à l’adulte et aboutissent à la fonction de reproduction.
- Ces changements s’étalent sur une durée moyenne d’environ 4 ans.
Puberté chez l’adolescent: Durée
Ces changements s’étalent sur une durée moyenne d’environ 4 ans.
Puberté chez l’adolescent: Physiologie - Axe hypothalamo-hypophyso-gonadique
- Quiescence de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique au cours de la période prépubertaire :
- À la naissance, l’axe est déjà formé et fonctionnel.
- Sensibilité du gonadostat au rétrocontrôle négatif par les stéroïdes sexuels (testostérone et estrogène).
- Le gonadostat est le centre cérébral de contrôle du processus ovulatoire. Il se situe dans la partie du cerveau appelé hypothalamus. Il produit d’une manière pulsatile (un pulse par heure) une hormone, la GnRH, qui agit sur l’hypophyse qui en réponse sécrète de la FSH et de la LH.
Puberté chez l’adolescent: Physiologie - Gonadostat
- Sensibilité du gonadostat au rétrocontrôle négatif par les stéroïdes sexuels (testostérone et estrogène).
- Le gonadostat est le centre cérébral de contrôle du processus ovulatoire.
- Il se situe dans la partie du cerveau appelé hypothalamus.
- Il produit d’une manière pulsatile (un pulse par heure) une hormone, la GnRH, qui agit sur l’hypophyse qui en réponse sécrète de la FSH et de la LH.
Puberté chez l’adolescent: Physiologie - GnRH
- Réamplification de la pulsatilité de GnRH :
- Pulsatilité : caractéristique intrinsèque des neurones à GnRH –> si problème de pulsatilité : PAS de puberté
- Baisse du seuil de sensibilité du gonadostat
- Augmentation de l’amplitude et de la fréquence des pics
- Phénomène d’abord nocturne
Puberté chez l’adolescent: Physiologie - Hypophyse
- Hypophyse :
- Augmentation de la sensibilité à GnRH
- Augmentation de la sécrétion LH/FSH
- LH > FSH → quand la puberté est bien installé, la LH > FSH ****
- Maturation des gonades
- Caractères sexuels secondaires
Puberté chez l’adolescent: Physiologie - Facteurs impliqués dans le déclenchement de la puberté
- Génétique
- Âge de puberté des parents
- Maturation osseuse
- L’âge osseux est un déterminant de la puberté.
- Si âge osseux + vieux : puberté + tôt –> l’âge osseux est déterminer par RX de la main G.
- L’âge osseux est un déterminant de la puberté.
- Intégrité de l’axe hypothalamo-hypophysaire-gonadique
- GH (Hormone de croissance)
- Facilite le début et le déroulement de la puberté
- Corrélation entre le stade pubertaire et la maturation osseuse
- État nutritionnel
- Masse adipeuse
- Leptine
- de gras = puberté + tôt
- de gras = puberté + tard
- Leptine
Puberté chez l’adolescent: Physiologie - Facteurs impliqués dans le déclenchement de la puberté - Masse adipeuse
- Masse adipeuse
- Leptine
- de gras = puberté + tôt
- de gras = puberté + tard
- Leptine
Caractéristiques auxologiques de la puberté chez le garçon
- La puberté se caractérise par l’apparition des caractères sexuels secondaires, une poussée de croissance, un pic de masse osseuse, une augmentation de la masse musculaire et une gynécomastie dans 50 à 60% des cas ***.
- Il n’y a AUCUNE différence entre gynécomastie et sein!
Gynécomastie vs seins
Il n’y a AUCUNE différence entre gynécomastie et sein!
Orchidomètre de Prader
- Puberté commence à 4 ml **
- La croissance des testicules est le premier signe de la puberté chez le garçon *
Premier signe de puberté chez les garçons
La croissance des testicules est le premier signe de la puberté chez le garçon
Chronologie du développement pubertaire chez l’homme: Âge moyen de début
Âge moyen de début de la puberté : 11.5-12 ans
Chronologie du développement pubertaire chez l’homme: Début de la puberté
- Âge moyen de début de la puberté : 11.5-12 ans
- Augmentation du volume testiculaire (1er signe de puberté)
- Pilosité pubienne
- Croissance du pénis
Chronologie du développement pubertaire chez l’homme
- Âge moyen de début de la puberté : 11.5-12 ans
- Augmentation du volume testiculaire (1er signe de puberté)
- Pilosité pubienne
- Croissance du pénis
- Poussée de croissance
- Pilosité axillaire en moyenne 12-18 mois après : cotation de Tanner
- Mue de la voix en moyenne 12 mois après le début
- Pilosité faciale (stade 4-5 Tanner)
Âge retard pubertaire vs puberté précoce
- Si début de la puberté avant 9 ans : puberté précoce!
- ** Si début de la puberté après 14 ans : retard pubertaire! **
Stades cliniques pubertaires chez le garçon (Tanner)
- Stades de Tanner
- Stade 1:
- Stade pré-pubertaire : testicules, scrotum et pénis de taille pré-pubertaire
- Stade 2 :
- 1er signe : augmentation du volume des testicules à 4 ml
- Stade 3 :
- Croissance du pénis en longueur
- Allongement du scrotum
- Augmentation du volume des testicules
- Stade 4 :
- Pilosité de type adulte
- Stade 5 :
- Les testicules, le scrotum et le pénis atteignent leur taille et leur forme adulte
- Stade 1:
Gynécomastie: Histologie
Prolifération bénigne du tissu glandulaire du sein mâle.
Gynécomastie: Clinique
- Présence d’une masse ferme, concentrique en dessous de l’aréole.
- À différencier de :
- Adipomastie : Dépôt de gras sans prolifération glandulaire
- E/p : Ce qu’on palpe ce n’est pas une glande (un sein), c’est du gras.
- Carcinome du sein : très rare
- Autres : neurofibromes, lymphangiomes, hématomes, lipomes
- Adipomastie : Dépôt de gras sans prolifération glandulaire
Gynécomastie: Clinique - À différencier de quoi?
- À différencier de :
- Adipomastie : Dépôt de gras sans prolifération glandulaire
- E/p : Ce qu’on palpe ce n’est pas une glande (un sein), c’est du gras.
- Carcinome du sein : très rare
- Autres : neurofibromes, lymphangiomes, hématomes, lipomes
- Adipomastie : Dépôt de gras sans prolifération glandulaire
Physiologie de la gynécomastie
- Débalancement entre effet stimulateur estrogène et effet inhibiteur androgène :
- Diminution de la production d’androgènes
- Augmentation de la production d’estrogènes
- Augmentation de la disponibilité des précurseurs d’estrogène pour la conversion périphérique
- Bloqueurs des récepteurs aux androgènes et augmentation SHBG
Gynécomastie: Bilan d’investigation
- LH, FSH –> vérifier la fonction gonadique
- Estradiol
- Testostérone
- TSH, T4L
- Caryotype
- Spermiogramme
- Bêta-HCG, alpha-foeto-protéine (aident à diagnostiquer le cancer du testicule et surveiller la réaction au traitement [pour les tumeurs non séminomateuses])
- ALT/AST
- BUN / créatinine
Gynécomastie physiologique: Exemples de causes
- Gynécomastie du nouveau-né
- Gynécomastie de l’adolescent (puberté)
- Gynécomastie liée à l’âge (vieillesse)
Gynécomastie physiologique: Gynécomastie du nouveau-né - Prévalence, durée, pathologique?
- Prévalence : 60 à 90%
- Transitoire **
- Bénin
- Liée au passage maternel ou placentaire d’estrogène *
- Galactorrhée possible *
- Disparaît en 2 à 3 semaines *