Pancréas, ses hormones et la glycémie Flashcards

1
Q

Pancréas: Type de glande? Expliquez

A
  • Le pancréas est à la fois une glande exocrine, produisant le suc pancréatique, et une glande endocrine, produisant des hormones sécrétées dans la circulation sanguine.
  • Cette sécrétion hormonale se fait au niveau des îlots de Langerhans.
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2
Q

Pancréas: GROUPE de cellules responsables de la sécrétion endrocrine

A
  • Le pancréas est à la fois une glande exocrine, produisant le suc pancréatique, et une glande endocrine, produisant des hormones sécrétées dans la circulation sanguine.
  • Cette sécrétion hormonale se fait au niveau des îlots de Langerhans.
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3
Q

Pancréas: Hormones + leur effets

A
  • Insuline : effet hypoglycémiant
  • Glucagon : effet hyperglycémiant
  • Somatostatine : Inhibe GH, TSH, GIP, insuline et glucagon
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4
Q

Îlots de Langerhans: Rôles, description, nombre, proportion du pancréas

A
  • Les îlots de Langerhans sont en charge de la sécrétion hormonale ; il s’agit de petits amas cellulaires (100 à 200 cellules, 75 x 125 microns) dispersés un peu partout dans le pancréas, au nombre de 1 à 2 millions chez l’humain, représentant 1 à 2% du pancréas total.
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5
Q

Îlots de Langerhans: Nombre de cellules, %

A
  • petits amas cellulaires (100 à 200 cellules, 75 x 125 microns)
  • dispersés un peu partout dans le pancréas,
  • au nombre de 1 à 2 millions chez l’humain,
  • représentant 1 à 2% du pancréas total.
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6
Q

Îlots de Langerhans: Types de cellules + leur sécrétion

A
  • Cellules bêta, qui produisent l’insuline
  • Cellules alpha, qui produisent le glucagon
  • Cellules delta, qui produisent la somatostatine
  • Quelques rares cellules autres fabriquent le polypeptide pancréatique, substance dont les effets et le rôle sont encore peu connus.
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7
Q

Îlots de Langerhans: Distribution des cellules

A
  • Les différents types de cellules se distribuent de façon particulière dans les îlots :
    • Cellule alpha en périphérie de l’îlot
    • Cellule bêta sont surtout au centre
    • Cellules delta entre les 2
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8
Q

Îlots de Langerhans: Flot sanguin

A
  • Le flot sanguin se fait dans le sens centrifuge, c’est-à-dire du centre vers la périphérie.
  • La somatostatine sécrétée par les cellules delta inhibe la sécrétion de l’insuline par les cellules bêta et du glucagon par les cellules alpha.
    • La somatostatine inhibe aussi la GH.
  • L’insuline sécrétée par les cellules bêta inhibe la sécrétion du glucagon par les cellules alpha
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9
Q

Îlots de Langerhans: Passe passe d’inhibition qui s’y passe

A
  • Le flot sanguin se fait dans le sens centrifuge, c’est-à-dire du centre vers la périphérie.
  • La somatostatine sécrétée par les cellules delta inhibe la sécrétion de l’insuline par les cellules bêta et du glucagon par les cellules alpha.
    • La somatostatine inhibe aussi la GH.
  • L’insuline sécrétée par les cellules bêta inhibe la sécrétion du glucagon par les cellules alpha
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10
Q

Physiologie de l’insuline: Étapes de la sécrétion

A
  • Étapes de la biosynthèse de l’insuline (durée de 30 à 60 minutes) :
    • 1. Synthèse de la pro-insuline sur le réticulum endoplasmique (ribosomes)
      1. Transport vers l’appareil de Golgi
      1. Transformation en insuline au niveau de l’appareil de Golgi (clivage de la pro-insuline) et formation de granules de sécrétion
      1. Mouvement de ces granules vers la membrane cellulaire par contraction d’éléments d’un système micro-filamentaire, possiblement causé par un influx d’ions calciques, libération de l’insuline par émiocytose (ou exocytose), c’est-à-dire la fusion de la membrane du granule avec la membrane cellulaire et « érosion » de celle-ci au point de contact, avec vidange du contenu dans la circulation.
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11
Q

Physiologie de l’insuline: Cycle de sécrétion - Sécrétion basale

A
  • Sécrétion basale (au repos, lorsqu’on ne mange pas)
  • Entre les repas, elle maintient les niveaux insuliniques (5 à 15 uU/ml ou 30 à 90 pmol/L) nécessaire à une bonne homéostasie du glucose.
  • On l’estime à environ 1 unité par heure (environ 40 ug d’insuline/heure).
    • 1 unité = mesure de l’activité de l’insuline = 40 ug d’insuline/heure
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12
Q

Physiologie de l’insuline: 1ère anomalie détectée avant le diabète

A

La 1ère anomalie détectée avant le diabète se trouve souvent au niveau du pic précoce

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13
Q

Physiologie de l’insuline: Cycle de sécrétion - Lien avec début diabète

A
  • La 1ère anomalie détectée avant le diabète se trouve souvent au niveau du pic précoce
  • perte de la 1ère phase de sécrétion d’insuline (probablement par déplétion des granules de sécrétion) et « insensibilité » partielle à la glycémie élevée
  • Augmentation de la glycémie de manière chronique (GLUCOTOXICITÉ) = pancréas qui diminue sa réponse sécrétoire au glucose
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14
Q

Physiologie de l’insuline: Métabolisme de l’insuline - Son devenir, sa demi-vie, comment elle fait son effet?

A
  • L’insuline ainsi sécrétée par les îlots est déversée dans le système porte et passe au foie où 50% environ est détruit lors d’un premier passage.
  • Elle circule librement dans le sang (c’est-à-dire non liée à une protéine de transport)
  • Demi-vie de 5 à 7 minutes ** → si on donne un bolus d’insuline, en 30 min il n’y a plus d’insuline dans la circulation
  • Elle se fixe à des récepteurs spécifiques au niveau des membranes des cellules cibles pour exercer son effet.
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15
Q

Insuline: Transport dans le sang

A

Elle circule librement dans le sang (c’est-à-dire non liée à une protéine de transport)

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16
Q

Physiologie de l’insuline: Métabolisme de l’insuline - Demi-vie et implication clinique

A

Demi-vie de 5 à 7 minutes ** → si on donne un bolus d’insuline, en 30 min il n’y a plus d’insuline dans la circulation

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17
Q

Physiologie de l’insuline: Structure chimique de l’insuline - Type de molécules, # acides aminés, PM

A

Polypeptide comportant 51 acides aminés (a.a.), de poids moléculaire d’environ 6000.

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18
Q

Physiologie de l’insuline: Structure chimique de l’insuline - Tranche historique

A

Première protéine dont on a pu déterminer la structure chimique

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19
Q

Physiologie de l’insuline: Structure chimique de l’insuline - Manière dont elle doit être administrée

A
  • Comme toute protéine, elle est détruite au niveau du tube digestif, donc très difficile à administrer par voie orale.
  • L’insuline est détruite par la protéase si prise per os.
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20
Q

Physiologie de l’insuline: Structure chimique de l’insuline - Structure

A
  • L’insuline se compose de 2 chaînes :
    • La chaîne A (acide) : comportant 21 a.a.
    • La chaîne B (basique) comportant 30 a.a.
  • Les 2 chaînes sont reliées entre elles par des ponts S-S (disulfure) aux sites 7A-7B et 20A-19B. Il existe également un tel lien sur la chaîne A (6A-11A).
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21
Q

Physiologie de l’insuline: Structure chimique de l’insuline - Étapes de repliement, différentes parties de la pro-insuline

A
  • Il y a d’abord synthèse d’une protéine faite d’une seule chaîne, la pro-insuline, qui de par sa structure primaire se replie sur elle-même, alignant ce qui constituera les 2 chaînes de l’insuline.
  • La partie intermédiaire, appelée C-peptide (connecting-peptide), est alors clivée.
  • Le C-peptide se compose de 31 a.a., en plus de 2 a.a. à chaque bout de cette chaîne qui sont libérés au moment du clivage.
  • On ne connaît actuellement pas de rôle physiologique au C-peptide.
  • Cependant, il est intéressant de noter que la mesure de celui-ci peut servir de marqueur de la sécrétion insulinique car une particule de C-peptide est sécrétée pour chaque particule d’insuline et contrairement à l’insuline, le C-peptide est peu métabolisé par le foie.
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22
Q

Physiologie de l’insuline: Structure chimique de l’insuline - C peptide - Structure, effet, pertinence clinique

A
  • Le C-peptide se compose de 31 a.a., en plus de 2 a.a. à chaque bout de cette chaîne qui sont libérés au moment du clivage.
  • On ne connaît actuellement pas de rôle physiologique au C-peptide.
  • Cependant, il est intéressant de noter que la mesure de celui-ci peut servir de marqueur de la sécrétion insulinique car une particule de C-peptide est sécrétée pour chaque particule d’insuline et contrairement à l’insuline, le C-peptide est peu métabolisé par le foie.
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23
Q

Physiologie de l’insuline: Structure chimique de l’insuline - C peptide - Importance clinique (2)

A
  • Cependant, il est intéressant de noter que la mesure de celui-ci peut servir de marqueur de la sécrétion insulinique car une particule de C-peptide est sécrétée pour chaque particule d’insuline et contrairement à l’insuline, le C-peptide est peu métabolisé par le foie.
  • C-peptide est une meilleure mesure de sécrétion de l’insuline, car l’insuline est rapidement métabolisée.
  • Le C-peptide est éliminé par le rein et s’accumule dans l’insuffisance rénale.
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24
Q

Contrôle de l’insuline: Éléments

A
  • Il y a de nombreux facteurs stimulant la sécrétion insulinique ou inhibant la sécrétion insulinique.
    1. Sucres (glucides)
    2. Acides aminés (a.a.)
    3. Lipides (acides gras libres ou AGL)
    4. Ions
    5. AMP-cyclique
    6. Hormones
    7. Épinéphrine
    8. Glucagon
    9. Glucocorticoïdes (effet indirect)
    10. Hormone de croissance (effet indirect)
    11. Hormones gastro-intestinales incrétines (effet direct)
    12. Somatostatine
    13. Système nerveux parasympathique : effet stimulant la sécrétion d’insuline
    14. Médication
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25
Q

Contrôle de l’insuline: Sucres (glucides) - Types de glucides

A
  • Le glucose surtout, mais aussi le fructose et le mannose, mais non le galactose, ont un effet de stimulation de la sécrétion de l’insuline.
  • La concentration du glucose dans la circulation est probablement l’élément de contrôle le plus important de la sécrétion insulinique, selon un système de rétro-régulation.
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26
Q

Contrôle de l’insuline: Sucres (glucides) - Mécanisme

A
  • En état d’hypoglycémie, les canaux potassiques ATP-dépendants des cellules bêta sont ouverts, permettant la sortie du potassium intracellulaire afin de garder une certaine polarisation de la membrane cellulaire.
  • Avec l’entrée de glucose à l’ingestion d’un repas, la formation d’ATP intracellulaire force la fermeture de ces canaux et provoque une dépolarisation de la membrane cellulaire.
    • Cette dépolarisation provoque à son tour l’ouverture de canaux calciques potentiel-dépendants.
  • L’influx de calcium induit la libération de l’insuline dans les granules de sécrétion.
  • Toutefois, une hyperglycémie chronique impliquera une toxicité pour les cellules bêta résultant en une baisse de la sécrétion d’insuline, mécanisme à la base de plusieurs cas de diabète de type 2.
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27
Q

Contrôle de l’insuline: Acides aminés (a.a.) - Lesquels? Importance clinique

A
  • La plupart des a.a. sont capables de stimuler la sécrétion d’insuline.
  • La lysine, l’arginine et la leucine sont particulièrement efficaces, mais à des doses généralement supra-physiologiques (il est possible de faire un test de stimulation à l’arginine).
  • Sur le plan physiologique, il peut s’agir d’un élément significatif lors d’un repas riche en protéines.
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28
Q

Contrôle de l’insuline: Lipides (acides gras libres ou AGL) et corps cétoniques

A
  • Dans certaines conditions, les AGL et les corps cétoniques peuvent avoir un effet insulino-sécréteur modeste (en aigu).
  • La sécrétion d’insuline est beaucoup moindre que lorsque l’on mange des sucres.
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29
Q

Contrôle de l’insuline: Ions

A
  • En pratique, le potassium est le plus important : lorsque le taux de potassium dans la circulation est insuffisant, la sécrétion insulinique est diminuée et peut entraîner une intolérance au glucose (ex : certains diurétiques).
  • La sécrétion insulinique est également influencée par le taux de calcium en circulation : l’élévation de la calcémie s’accompagne de niveaux d’insulinémie un peu plus élevés.
    • Ceci ne semble pas avoir de répercussion clinique.
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30
Q

Contrôle de l’insuline: Lipides (acides gras libres ou AGL) et corps cétoniques - EN CHRONIQUE

A
  • Augmentation des AGL chronique (capacité de stockage limitée du tissu adipeux)
    • Foie: Augmentation de la production chronique du glucose
    • Muscle: Diminution de la sensibilité à l’insuline et diminution de la captation du glucose
      • = Augmentation de la glycémie chronique et donc
        • Augmentation de la réponse sécrétoire du glucose (lipotoxicité)
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31
Q

Contrôle de l’insuline: AMP-cyclique - Mécanisme, explication

A
  • La cellule bêta possède un système adénylyl-cyclase-AMP cyclique.
  • Les agents ↑ l’AMP-cyclique, soit en stimulant l’adénylyl-cyclase (glucagon, agoniste B-adrénergique, ACTH), soit en bloquant la phosphodiestérase (caféine, théophylline), ↑ la réponse insulinique.
  • Le glucagon favorise donc la sécrétion d’insuline.
  • Au contraire, les agents ↓ l’AMP-cyclique, en inhibant l’adénylyl-cyclae (agoniste a2-adrénergique comme l’épinéphrine), ↓ la sécrétion insulinique.
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32
Q

Contrôle de l’insuline: Effet des hormones sur la sécrétion insulinique - Types de phénomènes + explication

A
  • Lorsque l’on étudie l’effet des hormones sur la sécrétion insulinique, il faut distinguer deux phénomènes :
      1. Un effet direct sur la cellule bêta démontré via les récepteurs ;
      1. Un effet indirect, plus tardif, secondaire à un effet métabolique (ex : hyperglycémie, augmentation des AGL)
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33
Q

Contrôle de l’insuline: Hormones - Les hormones en cause

A
  • Les hormones :
    • Épinéphrine
    • Glucagon
    • Glucocorticoïdes
    • Hormone de croissance
    • Hormone gastro-intestinales (incrétines)
    • Somatostatine
  • Effet bêta → favorise la sécrétion insulinique
  • Effet alpha → diminue la sécrétion insulinique
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34
Q

Contrôle de l’insuline: Hormones - Effet bêta vs alpha

A
  • Effet bêta → favorise la sécrétion insulinique
  • Effet alpha → diminue la sécrétion insulinique
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35
Q

Contrôle de l’insuline: Épinéphrine - Effets

A
  • L’épinéphrine inhibe la sécrétion insulinique par stimulation des récepteurs alpha-2-adrénergique.
  • Par contre, la stimulation des récepteurs bêta-2-adrénergique entraîne la libération de l’insuline.
  • Néanmoins, il y a prépondérance de l’effet alpha sur l’effet bêta, donc effet suppresseur des catécholamines endogènes (épinéphrine surtout, aussi norépinéphrine), qui agissent au niveau des deux types de récepteurs.
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36
Q

Contrôle de l’insuline: Glucagon - Effets

A
  • Le glucagon stimule la sécrétion insulinique par :
    • effet direct (↑ AMPc)
    • effet indirect (↑ glycémie, ↑ AGL)
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37
Q

Contrôle de l’insuline: Glucocorticoïdes

A
  • (effet indirect)
  • Les glucocorticoïdes (ex : cortisol) stimulent la sécrétion insulinique en diminuant la sensibilité à l’insuline par activation de certaines enzymes de la gluconéogenèse, entraînant une hyperglycémie.
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38
Q

Contrôle de l’insuline: Effets indirects

A
  • Glucocorticoïdes (effet indirect)
  • Hormone de croissance (effet indirect)
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39
Q

Contrôle de l’insuline: GH

A
  • L’hormone de croissance stimule la sécrétion insulinique en diminuant la sensibilité à l’insuline par augmentation des somatomédines (IGF), entraînant une hyperglycémie.
  • La GH augmente aussi la glycogenèse au foie.
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40
Q

Contrôle de l’insuline: Hormones gastro-intestinales incrétines - Définir effet incrétine

A
  • (effet direct)
  • L’effet incrétine consiste en la stimulation de la sécrétion d’insuline par la GLP-1, une hormone gastro-intestinale appartenant à la classe des incrétines.
  • L’effet incrétine est glucodépendant, c’est-à-dire, lorsque la glycémie est dans la normale, il n’y a plus de stimulation de la sécrétion d’insuline ni d’inhibition de la sécrétion du glucagon.
41
Q

Contrôle de l’insuline: Hormones gastro-intestinales incrétines - Effet direct ou indirect?

A

L’effet incrétine est direct, c’est-à-dire, le GLP-1 agit via des récepteurs membranaires spécifiques sur les cellules beta et cellules alpha.

42
Q

Contrôle de l’insuline: Hormones gastro-intestinales incrétines - Lien avec insuline

A
  • L’effet incrétine est une augmentation de l’insulinémie secondaire à l’admnistration orale d’une dose de glucose.
  • Le pic d’insulinémie est 2x supérieur lorsque l’on mange du glucose par voie orale que lorsqu’on absorbe du glucose par voie parentérale.
43
Q

Contrôle de l’insuline: Hormones gastro-intestinales incrétines - Les incrétines (nommez-les + rôles)

A
  • Les incrétines (GLP-1 pour glucagon-like peptide-1 et GIP pour gastric inhibitory polypeptide (en) ou glucose-dependant insulinotropic peptide) sont des hormones gastro-intestinales qui stimulent la sécrétion d’insuline lorsque la glycémie est trop élevée (glycémie post-prandiale).
44
Q

Contrôle de l’insuline: Stomatostatine

A
  • Cette substance d’abord retrouvée dans l’hypothalamus comme inhibant la sécrétion de l’hormone de croissance est fabriquée également au pancréas (cellules delta).
  • Elle a un effet inhibiteur direct sur la sécrétion d’insuline (via récepteurs)
45
Q

Contrôle de l’insuline: SN parasympathique

A
  • (effet stimulant la sécrétion d’insuline)
  • Effet stimulant des agents cholinergiques (ex : acétylcholine)
  • Effet bloqué par l’atropine
  • Aussi effet direct de la stimulation vagale
  • Rôle possible du système nerveux central : sécrétion d’insuline sous autosuggestion d’un repas, ex : en montrant une photo d’un dessert, on va remarquer une augmentation de l’insuline.
46
Q

Contrôle de l’insuline: Médication ayant effet sur insuline

A
  • Certains ont un effet stimulant de la sécrétion d’insuline et sont utilisés dans le traitement de maladies :
    • Sulfonylurées (tolbutamide, glyburide, gliclazide, glimépiride)
    • Sécrétagogues non apparentés aux sulfonylurées ou métiglinides (répaglinide, natéglinide)
    • Incrétines (inhibiteurs DPP4 et analogues GLP1)
  • Certains ont un effet inhibant de la sécrétion d’insuline :
    • Diazoxide bloque la libération de l’insuline : utilisé dans le traitement de l’hypoglycémie
47
Q

Contrôle de l’insuline: Médication - Sulfonylurées

A

• Sulfonylurées (tolbutamide, glyburide, gliclazide, glimépiride)

48
Q

Contrôle de l’insuline: Médication - Sécrétagogues non apparentés aux sulfonylurées ou métiglinides

A

Sécrétagogues non apparentés aux sulfonylurées ou métiglinides (répaglinide, natéglinide)

49
Q

Contrôle de l’insuline: Médication - Incrétines

A

Incrétines (inhibiteurs DPP4 et analogues GLP1)

50
Q

Contrôle de l’insuline: Médication - Effet inhibant

A
  • Certains ont un effet inhibant de la sécrétion d’insuline :
    • Diazoxide bloque la libération de l’insuline : utilisé dans le traitement de l’hypoglycémie.
51
Q

Contrôle de l’insuline: Médication - Effet stimulant

A
  • Sulfonylurées (tolbutamide, glyburide, gliclazide, glimépiride)
  • Sécrétagogues non apparentés aux sulfonylurées ou métiglinides (répaglinide, natéglinide)
  • Incrétines (inhibiteurs DPP4 et analogues GLP1)
52
Q

Insuline: Effets métaboliques - Métabolismes en cause

A
  • L’insuline se lie à un récepteur à activité tyrosine kinase.
  • L’insuline a des effets au niveau de plusieurs métabolismes :
    • Glucides
    • Lipides
    • Protéines
    • Ions
53
Q

Insuline: Effets métaboliques - Type de R

A

L’insuline se lie à un récepteur à activité tyrosine kinase.

54
Q

Insuline: Effets métaboliques - Effets

A
  • En somme, elle favorise l’anabolisme, principalement en agissant sur la synthèse des protéines et en favorisant l’accumulation de réserves d’énergie (lipides, glycogène).
  • Elle est en charge du maintien de l’homéostasie du glucose, c’est-à-dire la glycémie à son niveau optimum (prévient le diabète et l’hypoglycémie).
55
Q

Insuline: Effets métaboliques - Sur le métabolisme des glucides

A
  • Augmente directement l’utilisation du glucose en favorisant son entrée dans les cellules (muscle, tissu adipeux) en activant des transporteurs de glucose (« glucose-carrier » ou GLUT)
    • et indirectement en diminuant la disponibilité des autres substrats (AGL non estérifiés surtout)
  • Augmente le stockage du glucose sous forme de glycogène (glycogénogénèse_) dans le foie et le muscle et de triglycérides (_lipogenèse) dans le tissu adipeux
  • Diminue la production endogène de glucose par le foie en diminuant la dégradation du glycogène (glycogénolyse) et la transformation de métabolites (AA, AGL, pyruvate, etc.) en glucose (gluconéogenèse)
56
Q

Insuline: Effets métaboliques - Sur le métabolisme des lipides

A
  • Favorise la lipogenèse par transformation du glucose en glycérol et acides gras libre (AGL), qui s’associent pour former des triglycérides (tissu adipeux)
  • Diminue la lipolyse ou dégradation des lipides par un effet indépendant du glucose (inhibant la lipoprotéine lipase, aussi réestérification des AGL par production de glycérophosphate à partit du glucose).
    • À noter : Cela prend peu d’insuline pour bloquer la lipolyse. Il faut donc manquer vraiment beaucoup d’insuline pour ne plus bloquer la lipolyse! Et on voit ça dans le diabète de type 1.
  • Diminue la cétogenèse ou production de corps cétoniques (acides acétoacétique et bêta-hydroxybutyrique et acétone)
57
Q

Insuline: Effets métaboliques - Sur le métabolisme des protéines

A
  • Augmente l’entrée des a.a. dans les cellules (muscle surtout)
  • Favorise la synthèse protéique à partir des a.a.
  • L’insuline est essentielle pour la structure des muscles.
58
Q

Insuline: Effets métaboliques - Sur le métabolisme des ions

A
  • Favorise la captation du potassium, surtout par le muscle, avec baisse du potassium ; il s’agit là d’un effet qui peut être utile en clinique (correction de l’hyperkaliémie aiguë)
  • La formation d’ATP s’accompagne d’une baisse de la phosphorémie (phosphorémie plus basse en phase post-brandiale)
59
Q

Physiologie du glucagon: Type de molécules, # a.a., molécule de provenance

A
  • Le glucagon est un polypeptide constitué de 29 acides aminés, qui est d’abord synthétisé sous forme de préproglucagon qui comporte 181 aa.
60
Q

Physiologie du glucagon: Sécrétion - Facteurs stimulant la sécrétion de glucagon

A
  • Hypoglycémie : facteurs qui favorise le + la sécrétion de glucagon
  • Jeûne prolongé (48 heures = augmentation de 50%, probablement secondaire à la baisse d’insulinémie)
  • Exercice important (sans hypoglycémie, ↑ alaninémie ?) → L’exercice favorise l’entré du glucose dans les cellules musculaires ce qui crée une hypoglycémie
  • Infusion d’arginine
  • Baisse des AGL (acide nicotinique)
  • Hypoinsulinémie (expérimentale)
  • Catécholamines (stimulation b-adrénergique)
61
Q

Facteur qui favorise le plus la sécrétion de glucagon

A

Hypoglycémie : facteurs qui favorise le + la sécrétion de glucagon

62
Q

Physiologie du glucagon: Sécrétion - Facteurs inhibant la sécrétion de glucagon

A
  • Hyperglycémie (avec réponse insulinique adéquate!)
  • Incrétines (inhibiteurs DPP4 et analogues GLP1, via récepteur spécifique pour GLP1) → nous avons des récepteurs GLP1 sur les cellules alpha
  • Élévation des AGL (TG + héparine)
  • Somatostatine
63
Q

Physiologie du glucagon: Effets métaboliques - Type de R, effets

A
  • Les effets métaboliques du glucagon:
    • Le glucagon se lie à un récepteur couplé à une protéine G.
    • Il s’agit d’une hormone de contre-régulation à l’insuline dont les niveaux s’élèvent dans les conditions de jeûne et d’hypoglycémie.
    • L’effet hyperglycémiant est important dans la correction de l’hypoglycémie chez le diabétique traité à l’insuline.
      • ​​Malheureusement, la capacité à sécréter du glucagon en réponse à l’hypoglycémie se perd après quelques années de diabète traité à l’insuline.
64
Q

Diabétique et leur niveau de glucagon

A
  • Les effets métaboliques du glucagon:
    • Le glucagon se lie à un récepteur couplé à une protéine G.
    • Il s’agit d’une hormone de contre-régulation à l’insuline dont les niveaux s’élèvent dans les conditions de jeûne et d’hypoglycémie.
    • L’effet hyperglycémiant est important dans la correction de l’hypoglycémie chez le diabétique traité à l’insuline.
      • ​​Malheureusement, la capacité à sécréter du glucagon en réponse à l’hypoglycémie se perd après quelques années de diabète traité à l’insuline.
65
Q

Physiologie du glucagon: Effets métaboliques - Sur le métabolisme du glucose

A
  • Augmente la glycogénolyse
  • Augmente la gluconéogenèse
  • Diminue la glycogénogenèse
  • Ceci a pour effet global de faire augmenter la glycémie
66
Q

Physiologie du glucagon: Effets métaboliques - Sur le métabolisme des graisses

A
  • Stimule la lipolyse (tissu adipeux et foie)
  • Stimule la cétogenèse
67
Q

Physiologie du glucagon: Effets métaboliques - Sur le métabolisme des acides aminés

A
  • stimule l’utilisation des a.a. dans la gluconéogenèse
  • Ceci a pour effet de faire ↑ AGL, a.a. et corps cétoniques, ce qui fait ↑ gluconéogenèse, ce qui ultimement fait augmenter la glycémie.
68
Q

Physiologie du glucagon: Effets métaboliques - Sur le métabolisme des ions

A

Le glucagon n’a pas d’effet sur les ions

69
Q

Glucagon vs Insuline: Gluconéogenèse

A
  • Glucagon: Augmentation
  • Insuline: Diminution
70
Q

Glucagon vs Insuline: Lipolyse

A
  • Glucagon: Augmentation
  • Insuline: Diminution
71
Q

Glucagon vs Insuline: Glycogénolyse

A
  • Glucagon: Augmentation
  • Insuline: Diminution
72
Q

Glucagon vs Insuline: Glycogénèse

A
  • Glucagon: Diminution
  • Insuline: Augmentation
73
Q

Glucagon vs Insuline: Protéinolyse

A
  • Glucagon: Augmentation
  • Insuline: Diminution
74
Q

Glucagon vs Insuline: Protéinogénèse

A
  • Glucagon: Diminution
  • Insuline: Augmentation
75
Q

Glucagon vs Insuline: AGL

A
  • Glucagon: Augmentation
  • Insuline: Diminution
76
Q

Glucagon vs Insuline: Acides aminés

A
  • Glucagon: Augmentation
  • Insuline: Diminution
77
Q

Glucagon vs Insuline: Résumé des différents effets (à jeun vs post-prandial)

A
78
Q

Glycémie: Importance

A

Le maintien de la glycémie à son niveau optimal est très important.

79
Q

Glycémie: Principaux tissus utilisateurs du glucose

A
  • Foie
  • Intestin
  • Cerveau et système nerveux
  • Tissu adipeux
  • Muscle
80
Q

Glycémie: Contre-régulation de l’hypoglycémie - Hormones en jeu

A
  • Hormones de contre-régulation de l’hypoglycémie :
    • Glucagon
    • Catécholamines
    • Cortisol (inhibe l’effet de l’insuline en périphérie)
    • Hormone de croissance (inhibe l’effet de l’insuline en périphérie)
81
Q

Glycémie: Glucotoxicité

A
  • La glucotoxicité est due à une hyperglycémie chronique qui sera à la base d’un accroissement de la résistance à l’insuline et du dysfonctionnement de la sécrétion d’insuline.
  • La glucotoxicité est impliquée dans la survenue d’événement microvasculaires, comme la rétinopathie diabétique et la neuropathie diabétique.
82
Q

Insuline: Pics de sécrétion + explication

A
  • Pic précoce = Libération de l’insuline préformée (dans les granules)
  • Phase tardive = Synthèse et libération de l’insuline nouvellement formée
83
Q

Fonctionnement sécrétion d’insuline en aigu

A
84
Q

Définir: Glucotoxicitié

A
  • augmentation de la glycémie CHRONIQUE
    • les cellules bêta ne peuvent plus répondre; elles sont déjà à leur max de sécrétion
    • et donc diminution de la réponse sécrétoire au glucose
  • perte de la 1ère phase de sécrétion d’insuline (probablement par déplétion des granules de sécrétion) et « insensibilité » partielle à la glycémie élevée
85
Q

Qu’est-ce que la lipotoxicité?

A
  • Si manger beaucoup de gras et de sucre: corps pas capable de stocker tous les lipides (capacité de stockage limitée du tissu adipeux) ⇢ restent dans la circulation sanguine
  • Conséquences
    • Foie: Augmentation de la production hépatique de glucose = augmentation de la glycémie chronique
    • Muscle: Diminution de la sensibilité à l’insuline et diminution de la captation de glucose = augmentation de la glycémie chronique
  • Augmentation AGL et augmentation chronique de la glycémie = diminution de la réponse sécrétoire au glucose
86
Q

Régulation de la sécrétion d’insuline: Ion le plus important

A
  • Potassium
  • Note: Augmentation de la calcémie (augmentation de l’insuline): ne semble pas avoir de répercussion clinique
87
Q

Effet K sur sécrétion d’insuline: Physiopatho

A
88
Q

Effet Ca sur la sécrétion d’insuline: Physiopatho

A
89
Q

Effet des glucocorticoïdes sur sécrétion insuline + type d’effet

A
  • Les glucocorticoïdes stimulent la sécrétion insulinique en diminuant la sensibilité à l’insuline périphérique par des effets post- récepteur et par activation de certaines enzymes de la gluconéogenèse hépatique, entraînant une hyperglycémie.
  • EFFET INDIRECT
90
Q

Effet de la GH sur sécrétion insuline + type d’effet

A
  • L’hormone de croissance stimule la sécrétion insulinique en diminuant la sensibilité à l’insuline périphérique par des effets post- récepteur et par activation de certaines enzymes de la gluconéogenèse hépatique, entraînant une hyperglycémie.
  • EFFET INDIRECT
91
Q

Glucagon: Pro-hormone (image)

A
92
Q

Symptômes d’hyperglycémie: Candidase génitale - H vs F

A
  • vaginite (femme)
  • balanite (homme)
93
Q

Diabète: Diagnostic si asymptomatique - Qu’est-ce qui nous met sur la piste?

A

Dans ces circonstances, la glycosurie est souvent l’anomalie conduisant à la découverte d’une hyperglycémie.

94
Q

Hyperglycémie à jeun et intolérance au glucose: Importance clinique

A
  • En dehors de la grossesse, on ne les considère pas comme des entités cliniques spécifiques.
  • Plutôt des facteurs de risque de développer éventuellement le diabète et/ou la maladie cardiovasculaire.
  • Ils se retrouvent souvent en association avec le syndrome de résistance à l’insuline (voir plus loin).
95
Q

Diabète de Type 2: Physiopathologie - « Ominous Octet »

A
96
Q

Diabète type 2 vs normal

  • Glucose
  • Insuline
  • Glucagon
A
97
Q

Physiopathologie: résistance à l’insuline - Rôles

  • Muscle
  • Foie
  • Tissus adipeux
A
98
Q

Diabète: Acccumulation de gras ectopique

A