Ovaires Flashcards

1
Q

Ovaires: Rôles

A
  • Le rôle des ovaires est de sécréter des hormones sexuelles et de produire des ovocytes.
  • Ils jouent donc un rôle clé dans le système reproducteur chez la femme.
  • D’autres organes bien importants font partie du système reproducteur féminin, en lien avec l’ovaire, mais ne seront pas abordés en détail dans ce cours-ci ; pour plus amples informations, veuillez vous référer au thème de la gynécologie ou de l’obstétrique.
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2
Q

Ovaires: Anatomie - Localisation, mobilité

A
  • Les ovaires sont des glandes endocrines qui sont suspendues de part et d’autre de l’utérus et sont donc mobiles au sein de la cavité pelvienne.
  • En effet, comme l’intestin grêle est libre dans la cavité abdominale, uniquement contenue dans un repli de péritoine, les ovaires sont libres dans le bassin, enveloppés dans un épithélium et retenus via des ligaments qui font aussi le pont entre l’ovaire et sa source vasculaire et nerveuse.
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3
Q

Ovaires: Anatomie - Ligaments importants

A
  • Les ovaires sont des glandes endocrines qui sont suspendues de part et d’autre de l’utérus et sont donc mobiles au sein de la cavité pelvienne.
  • En effet, comme l’intestin grêle est libre dans la cavité abdominale, uniquement contenue dans un repli de péritoine, les ovaires sont libres dans le bassin, enveloppés dans un épithélium et retenus via des ligaments qui font aussi le pont entre l’ovaire et sa source vasculaire et nerveuse.
  • Les deux ligaments en question les attachent d’une part à la paroi pelvienne, via le ligament suspenseur de l’ovaire/infundibulo pelvien**, et de l’autre à l’utérus, via le **ligament propre de l’ovaire/utéro-ovarien.
  • Deux autres ligaments permettent aussi de retenir l’ovaire à proximité de la trompe de Fallope ipsilatérale, soit le ligament tubo-ovarien**, qui retient le pavillon de la trompe à proximité, et **mésovarium, qui est une composante du ligament large de l’utérus.
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4
Q

Ovaires: Anatomie - Structures avoisinantes

A

Lorsque l’on évalue l’anatomie de l’ovaire, il est important de considérer les structures se situant près de celui-ci, notamment les uretères et plusieurs structures vasculaires, dont les vaisseaux iliaques externes qui cheminent eux aussi près de la paroi pelvienne (principalement la veine iliaque qui se trouve juste au-dessus de l’ovaire)

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5
Q

Ovaires: Anatomie - Position

A
  • Sachant que l’ovaire est mobile au sein de la cavité pelvienne, il peut être utile dans l’évaluation de l’anatomie de savoir que la localisation de l’ovaire peut être modifiée par certains facteurs, notamment par la grossesse et l’accouchement.
  • En effet, la position de l’ovaire sera différente chez la femme nullipare (se dit d’une femme n’ayant jamais accouchée) de chez la femme multipare (se dit d’une femme ayant accouchée plusieurs fois).
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6
Q

Ovaires: Anatomie - Parties

A
  • Dans l’ovaire, on retrouve deux parties:
    • Le cortex qui se trouve en périphérie.
      • C’est le lieu de la sécrétion hormonale (œstrogène, progestérone, androgène)
      • La maturation des follicules et ultimement l’ovulation.
    • La médulla qui est la portion centrale de l’ovaire. C’est aussi à ce niveau où aboutissent
      • La vascularisation de l’ovaire,
      • Les vaisseaux lymphatiques et
      • Les structures nerveuses.
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7
Q

Ovaires: Anatomie - Cortex

A
  • Le cortex qui se trouve en périphérie. C’est le lieu de
    • La sécrétion hormonale (œstrogène, progestérone, androgène)
    • La maturation des follicules et ultimement l’ovulation.
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8
Q

Ovaires: Anatomie - Médulla

A
  • La médulla qui est la portion centrale de l’ovaire. C’est aussi à ce niveau où aboutissent
    • La vascularisation de l’ovaire,
    • Les vaisseaux lymphatiques et
    • Les structures nerveuses.
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9
Q

Ovaires: Anatomie - Ce qui l’entoure

A
  • Comme mentionné précédemment, l’ovaire est aussi entouré d’un épithélium, soit l’épithélium germinatif de l’ovaire.
  • Celui-ci sera en fait l’extension d’un mésovarium
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10
Q

Ovaires: Rôles

A

Les deux rôles de l’ovaire, soit la sécrétion d’hormones sexuelles et la production d’ovocytes sont donc assurés exclusivement par le cortex ovarien.

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11
Q

Ovaires: Résumé de l’anatomie

A
  • Ovaires = organes suspendus par 4 ligaments dans la cavité pelvienne → mobiles
    1. Ligament suspenseur de l’ovaire / infundibulo pelvien (ovaire extrémité tubaire → paroi pelvienne)
    1. Ligament propre de l’ovaire / utéro-ovarien (ovaire extrémité utérine → utérus)
    1. Ligament tubo-ovarien (ovaire extrémité tubaire → pavillon de la trompe de Fallope)
    1. Mésovarium (face ventrale de l’ovaire → mésosalpinx → trompe de Fallope)
  • Ovaires sont près des uretères et des veines iliaques externes.
  • Localisation variable
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12
Q

Ovaires: Résumé de l’anatomie - Ligaments

A
    1. Ligament suspenseur de l’ovaire / infundibulo pelvien (ovaire extrémité tubaire → paroi pelvienne)
    1. Ligament propre de l’ovaire / utéro-ovarien (ovaire extrémité utérine → utérus)
    1. Ligament tubo-ovarien (ovaire extrémité tubaire → pavillon de la trompe de Fallope)
    1. Mésovarium (face ventrale de l’ovaire → mésosalpinx → trompe de Fallope)
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13
Q

Ovaires: Résumé de l’anatomie - Microscopie + rôles

A
  • Ovaire microscopique = composé de deux parties :
    1. Cortex : Sécrétion hormones stéroïdiennes + Maturation et production de follicules
    1. Médulla : Lieu de convergence Vaisseaux sanguins + Lymphatiques + Nerfs
  • Ovaire = 2 fonctions assurées par le cortex
      1. Sécréter des hormones sexuelles
      1. Produire des ovocytes
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14
Q

Fonction hypothalamique nécessite :

A
  • La migration au bon endroit des neurones sécrétrices de GnRH (dérivent de la placode nasale comme neurones olfactifs)
  • GnRH (LHRH): Pulsatile, courte demi- vie 2-4 minutes
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15
Q

Qu’est-ce qui détermine la séquence précise de sécrétion de LH et FSH au niveau hypophysaire?

A
  • Fréquence de la pulsatilité et l’amplitude des pics de GnRH varient au cours du cycle, ce qui amène une séquence précise de sécrétion de FSH et LH au niveau hypophysaire
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16
Q

À quel type de récepteur se lie la GnRH ?

A

Récepteur membranaire couplé à protéine G

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17
Q

Hypophyse: Ce qui détermine sa sécrétion de LH OU FSH

A
  • Selon la pulsatilité de GhRH, la sécrétion de FSH ou LH sera favorisée
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18
Q

Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Généralités

A
  • Le développement de l’appareil reproducteur féminin est complexe, dans le contexte où l’on traite uniquement de l’endocrinologie, et donc seulement des ovaires, plusieurs étapes de l’embryologie sexuelle ne seront pas abordées.
  • Pour plus de détails à ce sujet, veuillez consulter la page du système reproducteur féminin.
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19
Q

Nom stade antral selon maturité follicule

A
  • Pré-antral = follicule secondaire
  • Early antral = follicule tertiaire
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20
Q

Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Semaines 3-4 et 6

A
  • Cellules germinales primordiales (qui deviendront ovocytes ) identifiables à 3-4 sem. de gestation, migrent vers crête génitale → mitoses→ ovogonies (préméiotiques)
  • Le développement des ovaires, initié par la détermination du sexe chromosomique/génétique féminin (46XX), commence autour des semaines 3-4 de la gestation.
  • En premier lieu, les cellules germinales primordiales (CGP) migrent de la vésicule vitelline vers la crête génitale.
  • Rendues à destination, les CGP prolifèrent via une première mitose, ce qui génère les gamètes féminins, soit les ovogonies (arrêtées en phase préméiotique).
  • À la 6e semaine, on retrouve aussi des gonades féminines complétées, contenant les CGP et des cellules de soutien.
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21
Q

Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Semaines 10-12

A
  • Entre la 10 et la 12e semaine de gestation, les ovogonies préméiotiques entament une méiose qui s’arrête à la prophase.
  • Les cellules obtenues sont alors des ovocytes primaires.
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22
Q

Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Semaine 16

A
  • À la 16e semaine de gestation, il y a début de la formation d’une couche de cellules unistratifiées, que l’on nomme granulosa, autour des ovocytes primaires.
  • C’est alors la formation des premiers follicules primordiaux (le follicule étant la combinaison de l’ovocyte, qui est le gamète, et de son enveloppe, qui permettra la production des hormones sexuelles)
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23
Q

Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Semaine 20

A
  • Finalement, c’est aux alentours de la 20e semaine de gestation que se trouve le pic maximal de production d’ovogonies.
  • En effet, à ce stade, il y a environ 6-7 millions de gamètes chez le foetus féminin, dont les 2 tiers sont des ovocytes primaires et le dernier tiers est des ovogonies.
  • Au cours du développement, ce chiffre ne fera que décroitre progressivement pour atteindre 300-400 ovules fécondables chez la femme en âge de procréer.
  • On peut donc comprendre qu’à la naissance, la fillette possède déjà toutes les ovogonies qu’elle utilisera au cours de sa vie.
  • D’un autre côté, la ménopause est entre autres définie par l’épuisement des stocks d’ovogonies.
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24
Q

Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Moment max gamètes féminins et évolution par la suite

A
  • Finalement, c’est aux alentours de la 20e semaine de gestation que se trouve le pic maximal de production d’ovogonies.
  • En effet, à ce stade, il y a environ 6-7 millions de gamètes chez le foetus féminin, dont les 2 tiers sont des ovocytes primaires et le dernier tiers est des ovogonies.
  • Au cours du développement, ce chiffre ne fera que décroitre progressivement pour atteindre 300-400 ovules fécondables chez la femme en âge de procréer.
  • On peut donc comprendre qu’à la naissance, la fillette possède déjà toutes les ovogonies qu’elle utilisera au cours de sa vie.
  • D’un autre côté, la ménopause est entre autres définie par l’épuisement des stocks d’ovogonies.
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25
Q

Maturation du follicule et Cycle ovarien: Croissance des follicules - Fonctionnement

A
  • La croissance des follicules, ce qui mène ultimement à l’atrésie de ceux-ci, se fait dans toutes les circonstances physiologiques, c’est-à-dire qu’aucun processus physiologique ne peut interrompre la croissance (grossesse, prise de contraceptifs oraux, périodes d’annulations).
  • Ces processus ont en commun le fait d’être en partie dictés par des phénomènes hormonaux, illustrant le fait que la croissance folliculaire est un processus indépendant de la circulation des hormones locales.
  • Sans facteurs externes aux ovaires, les follicules ne font que se développer puis atrésier.
  • Heureusement, l’hormone follicule-stimulante (FSH), sécrétée par l’adénohypophyse, permet de sauver une cohorte de follicules à un stade de croissance idéal pour en permettre la maturation et éviter l’atrésie d’ovocytes adéquats.
  • De cette cohorte, un seul follicule dominant sera sélectionné et sera mené jusqu’à l’ovulation.
  • Il est intéressant de noter que l‘évolution de la croissance folliculaire et l’identification du follicule dominant peut se faire à l’échographie (et aussi par laparoscopie), ce qui nous indique que cette structure atteint des tailles visibles à l’oeil nu
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26
Q

Maturation du follicule et Cycle ovarien: Croissance des follicules - Étapes

A
  • La croissance folliculaire comprend plusieurs stades pour préparer le follicule; de sa maturation, à l’ovulation et jusqu’à l’atrésie de l’enveloppe folliculaire :
    1. Follicule primordial
    1. Follicule primaire
    1. Follicule secondaire (pré-antral)
    1. Follicule tertiaire (antral)
    1. Follicule mature (De Graaf)
    1. Corps jaune
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27
Q

Définir: Mittelschmerz

A

Noter : mittelschmerz = douleur à l’ovulation (cette douleur pouvant être due au relâchement du liquide antral dans la cavité abdominale ou de l’irritation du péritoine pariétal par le follicule dominant près du moment ovulatoire)

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28
Q

Décrire: Le follicule primordial

A
  • Le follicule primordial comprend un ovocyte primaire contenu dans une légère membrane basale, qui elle est entourée d’une mince couche de cellules folliculaires granuleuse aplaties.
    • Ce sont ces cellules pavimenteuses qui formeront la granulosa.
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29
Q

Décrire: Le follicule primaire

A
  • C’est dans le follicule primaire que l’ovocyte débute sa croissance.
  • Pour ce qui est de l’enveloppe folliculaire, c’est en phase primaire que les cellules granuleuse pavimenteuse deviennent des cellules cuboïdales et que la formation de la zone pellucide est entamée.
  • Si ces follicules ne sont pas sauvés par un pic de FSH, ils s’atrésient.
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30
Q

Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral)

A
  • À ce stade, l’ovocyte est prêt à l’ovulation et ne poursuivra sa maturation qu’au moment de la rencontre éventuelle avec un spermatozoïde, moment au cours duquel il se transformera en ovule.
  • Au stade pré-antral, l’enveloppe folliculaire est en croissance accélérée et contient plusieurs couches importantes :
    1. Zone pellucide
    2. La granulosa
    3. La thèque
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31
Q

Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Nommez les couches

A
  1. Zone pellucide
  2. La granulosa
  3. La thèque
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32
Q

Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Zone pellucide

A
  • La zone pellucide, composée de glycoprotéines et qui assure la protection de l’ovocyte, est pleinement formée.
  • Celle-ci a aussi un rôle important dans la fécondation.
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33
Q

Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Zone La granulosa

A
  • La granulosa continue de croitre et est pluristratifiée à ce stade.
  • Elle permettra la synthèse d’hormones sexuelles au cours de la maturation folliculaire, soit principalement de l’oestrogène, et les oestrogènes stimuleront aussi la croissance de la granulosa du follicule.
  • De plus, plus la granulosa croit, plus elle produit des récepteurs à FSH, ce qui rend le follicule plus sensible à la FSH, ce qui lui sera utile lors de la sélection du follicule dominant.
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34
Q

Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Zone La thèque

A
  • Le follicule secondaire comporte aussi une nouvelle couche de cellules que l’on nomme la thèque.
  • Celle-ci assure principalement à ce stade la vascularisation du follicule.
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35
Q

Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Zone Antrum

A
  • À la fin de la phase pré-antrale, le follicule accumule des collections liquidiennes à prédominance oestrogénique au sein de sa granulosa secondairement à l’augmentation de la FSH.
  • C’est le début de la formation de l’antrum.
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36
Q

Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Nommez les couches

A
  • Le follicule antral comprend plusieurs couches :
    • **1. Ovocyte/ovule
      1. Zone pellucide
      2. Couche granuleuse (granulosa)
      3. Différenciation de la thèque interne et externe (acquisition récepteur LH, hormonogenèse)
      4. Antrum*
      5. Cumulus oophorus
      6. Membrane basale entre thèque et couche granuleuse**
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37
Q

Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Décrire les différentes parties de la couche granulosa

A
  • Corona radiata : couche la plus interne des cellules granuleuses se trouvant au pourtour de la zone pellucide.
  • Antrum (dans la granulosa) : poche entre les deux couches de granulosa qui contient du liquide riche en stéroïdes, protéines, glycoprotéines et en cytokines.
  • Cumulus Oophorus : extension de cellules granuleuses qui joint la corona radiata au reste de la granulosa se trouvant alentour de l’antrum.
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38
Q

Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Rôle Thèque interne

A

permet l’hormonogénèse des androgènes

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39
Q

Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Rôle Thèque externe

A

donne la structure de du follicule

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40
Q

Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Two cell two gonadotropin

A
  • Au stade de follicule tertiaire, le follicule répond aux stimulations des gonadotropines, soit la FSH et la LH.
  • Toutefois, chacune de ces hormones agit sur différentes cellules du follicule; c’est ce que l’on nomme l’action Two cell two gonadotropin :
    • FSH : L’augmentation de la production de FSH au début de la phase folliculaire du cycle hormonal provoque une augmentation marquée de la synthèse d’oestrogène par la granulosa, notamment en augmentant sa croissance, ce qui augmente sa concentration en récepteur à FSH, et en stimulant l’aromatase. L’aromatase est une enzyme qui se trouve dans les cellules granuleuses et qui permet l’aromatisation des androgènes en provenance de la thèque interne, augmentant par le fait même la production d’oestrogènes dans la cellule granuleuse. Les récepteur à FSH se trouvent uniquement sur les cellules granuleuses; la FSH influence donc uniquement cette couche de l’enveloppe folliculaire. Il est à noter que l’augmentation de la sécrétion de FSH par l’hypophyse au début de la phase folliculaire permet aussi la production des récepteurs à LH au niveau des cellules thécales.
    • LH : La sécrétion de LH lors du cycle folliculaire stimule les cellules de la thèque interne à produire des androgènes à partir du cholestérol sérique. Ce sont ces androgènes qui seront transportés jusqu’à la granulosa pour être transformés en oestrogènes par le processus d’aromatisation.
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41
Q

Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Two cell two gonadotropin - FSH

A
  • FSH : L’augmentation de la production de FSH au début de la phase folliculaire du cycle hormonal provoque une augmentation marquée de la synthèse d’oestrogène par la granulosa, notamment en augmentant sa croissance, ce qui augmente sa concentration en récepteur à FSH, et en stimulant l’aromatase.
  • L’aromatase est une enzyme qui se trouve dans les cellules granuleuses et qui permet l’aromatisation des androgènes en provenance de la thèque interne, augmentant par le fait même la production d’oestrogènes dans la cellule granuleuse.
  • Les récepteurs à FSH se trouvent uniquement sur les cellules granuleuses; la FSH influence donc uniquement cette couche de l’enveloppe folliculaire.
  • Il est à noter que l’augmentation de la sécrétion de FSH par l’hypophyse au début de la phase folliculaire permet aussi la production des récepteurs à LH au niveau des cellules thécales.
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42
Q

Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Two cell two gonadotropin - LH

A
  • LH : La sécrétion de LH lors du cycle folliculaire stimule les cellules de la thèque interne à produire des androgènes à partir du cholestérol sérique.
  • Ce sont ces androgènes qui seront transportés jusqu’à la granulosa pour être transformés en oestrogènes par le processus d’aromatisation.
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43
Q

Décrire: Le follicule tertiaire mature - Ce que c’est, couches

A
  • Le follicule De Graaf est un follicule tertiaire qui a atteint sa maturité et est donc au stade pré-ovulatoire.
  • À ce niveau, la granulosa est large et la thèque est fortement vascularisée
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44
Q

Follicule de Graaf: C’est quoi?

A

Follicule mature

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45
Q

Phase folliculaire: Étapes

A
  1. Augmentation de la FSH: recrutement d’une cohorte
  2. Production d’une grande quantité d’eostrogène par granulosa = production d’une plus grande quantité de récepteurs à FSH ⇢ début stade pré-antral avancé
  3. Aromatisation + production de récepteurs de LH au sein de la thèque
  4. Sélection follicule dominant
  5. Atrésie des autres follicules
  6. LH max = aromatisation max = oestrogène max
  7. Pic LH = libido max chez la femme
  8. Ovulation ⇢ phase lutéale
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46
Q

Phase folliculaire: Hormone hypophysaire en jeu, son effet (étape 1)

A
  • L’augmentation progressive de la FSH en début de cycle (au début de la phase folliculaire) permet le recrutement d’une cohorte de follicules primaires pour que ceux-ci se développent en follicules pré-antral.
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47
Q

Phase folliculaire: Niveau de maturité du follicule ovarien, hormone ovarienne en jeu, couche active, ce qu’elle produit, niveau de maturité du follicule (étape 2)

A
  • Les follicules secondaires, grâce à leur granulosa, commencent à produire une quantité considérable d’oestrogènes et à accumuler des réserves dans des collections liquidiennes.
  • La croissance de la granulosa permet aussi la production d’une plus grande quantité de récepteurs à FSH ce qui rend les follicules plus sensibles à celle-ci (il est important de noter que les follicules de la cohorte ne croissent pas au même rythme et n’accumulent pas tous le même niveau d’oestrogènes; c’est cette variation qui permettra la sélection du follicule dominant).
  • Le follicule entre alors dans le stade pré-antral avancé.
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48
Q

Phase folliculaire: Décrire aromatisation (étape 3)

A
  • L’augmentation de la FSH permet à ce stade (encore au début de la phase folliculaire) l’aromatisation.
  • Ceci augmente la concentration d’oestrogènes dans les follicules.
  • Le follicule avec la plus grosse granulosa est aussi le plus sensible à la FSH.
  • Ce même follicule collectionne donc plus d’oestrogènes comparativement aux autres follicules de la cohorte.
  • Avec la croissance du follicule, la stimulation par la FSH permet la production de récepteurs à LH au sein de la thèque.
  • Plus le follicule a une granulosa sensible à la FSH (et est donc plus riche en oestrogènes), plus il sera rapide à produire des récepteurs à LH.
    • Les follicules entrent alors dans le stade antral.
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49
Q

Phase folliculaire: Autour du jour 5-7 du cycle (étape 4)

A
  • Autour du jour 5-7 du cycle ovarien, les concentrations très importantes en oestrogènes provoquent un feedback négatif sur la production de FSH réduisant la sécrétion au niveau de l’hypophyse.
  • C’est à ce moment que le follicule dominant sera sélectionné (follicule ayant réussit à se créer le microenvironnement le plus riche en oestrogènes).
  • L’oestrogène produit en forte quantité par le follicule dominant rendra ses nombreux récepteur encore plus sensibles à la FSH.
  • Avec la maturation des follicules antraux, ceux-ci répondent alors à la stimulation de la FSH par la production d’inhibine B, ce qui amplifiera la rétroaction négative sur la FSH.
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50
Q

Phase folliculaire: Atrésie (étape 5)

A
  • Les concentrations affaiblies en FSH font que tous les follicules de la cohorte sélectionnée initialement, tous sauf le follicule dominant, sont en atrésie, n’étant plus assez puissant pour répondre à la stimulation hormonale.
  • À ce niveau, il n’y a que le follicule dominant qui continue à maturer, étant encore réceptif à la FSH, et continue alors à produire de l’oestrogène.
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51
Q

Phase folliculaire: Moment où la concentration d’oestrogène est la plus élevée (étape 6)

A
  • La concentration élevée en oestrogènes stimule la sécrétion rapidement progressive de la LH par l’hypophyse.
  • La LH stimule alors les cellules thécales du follicule dominant pour induire la production d’androgènes à partir du cholestrérol sérique.
  • Les androgènes sont transportés dans la granulosa et sont ensuite aromatisés en oestrogènes.
  • Le maximum d’oestrogène sera bientôt atteint à ce stade
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52
Q

Phase folliculaire: Stade pré-ovulatoire (étape 7)

A
  • Le follicule dominant est maintenant dans le stade pré-ovulatoire.
  • La concentration en oestrogène est à son maximum et il y a aussi à ce moment le pic de LH.
  • La concentration élevée en LH implique aussi une augmentation de la production d’androgènes, ce qui augmente la libido chez la femme pour favoriser l’initiation des relations sexuelles pendant la période de fertilité.
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53
Q

Phase folliculaire: Ovulation (étape 8)

A

Le pic déclenche l’ovulation et immédiatement après initie la phase lutéale où il y aura début de la production de progestérone par le reste de l’enveloppe folliculaire, soit le corps jaune.

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54
Q

Corps jaune: Rôles

A
  • Le corps jaune permet la production de progestérone suite à l’ovulation, ce qui a pour but de préparer l’endomètre à l’accueil d’un embryon.
  • Donc, le corps jaune rend la grossesse, plus précisément la nidation de l’embryon, possible puisque la progestérone est essentielle au déroulement de la phase sécrétoire du cycle menstruel.
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55
Q

Corps jaune: Développement

A
  • Le développement du corps jaune se fait en réponse à la stimulation de la LH.
  • Lorsqu’il n’y aura plus de LH, le corps jaune va progressivement dégénérer pour finalement devenir un corps blanc (corpus albicans) qui lui ne produit pas de progestérone.
  • Les niveaux de progestérone vont alors chuter progressivement pendant à la fin de la phase lutéal s’il n’y a pas eu de fécondation.
  • En cas de fécondation, l’embryon produit de l’hCG qui maintiendra la stimulation du corps jaune et ainsi permettra la sécrétion continue de progestérone.
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56
Q

hCG: Rôle

A
  • Le développement du corps jaune se fait en réponse à la stimulation de la LH.
  • Lorsqu’il n’y aura plus de LH, le corps jaune va progressivement dégénérer pour finalement devenir un corps blanc (corpus albicans) qui lui ne produit pas de progestérone.
  • Les niveaux de progestérone vont alors chuter progressivement pendant à la fin de la phase lutéal s’il n’y a pas eu de fécondation.
  • En cas de fécondation, l’embryon produit de l’hCG qui maintiendra la stimulation du corps jaune et ainsi permettra la sécrétion continue de progestérone.
  • L’hCG est très similaire structurellement à la LH.
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57
Q

Test grossesse: Fonctionnememt

A
  • Lorsque la femme veut savoir si elle est enceinte, c’est en fait la branche bétâ de l’hCG qui est dosé dans l’urine.
  • C’est cette protéine qui est très similaire structurellement à la LH.
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58
Q

Phase lutéale: Durée

A

La phase lutéale est d’une durée fixe de 14 jours, peu importe la durée du cycle menstruel de la femme

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59
Q

Phase lutéale: Étapes

A
    1. Lutéinisation du follicule suite au pic de LH et formation du corps jaune
    1. Production de progestérone surtout, un peu d’oestrogènes aussi
    1. Atrésie du corps jaune si pas de sauvetage par l’hCG et donc formation du corpus albicans
    1. Baisse progressive de la production progestérone et d’oestrogène ce qui provoque donc l’augmentation de la fréquence de sécrétion de la GnRH au niveau de l’hypothalamus, favorisant l’augmentation de la sécrétion de la FSH en fin de cycle
    1. Recommencement du cycle
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60
Q

Cycle menstruel: Définir

A
  • Le cycle menstruel se définit comme étant un ensemble de modifications que subit la femme dans le but de préparer son corps à l’éventuelle fécondation.
  • Il y a une période dans la vie de la femme où ce cycle se répète, on dit alors de la femme qu’elle est en âge de procréer
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61
Q

Cycle menstruel: Durée

A
  • La durée du cycle, débutant au premier jour des menstruations, est de 25 à 35 jours
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62
Q

Cycle menstruel: Phases

A
    1. Phase folliculaire : qui est d’une durée variable, dépendant de la durée du cycle menstruel de la femme. Celle-ci se définit brièvement par la sécrétion de FSH, la maturation du follicule et la production importante d’oestrogènes.
    1. Ovulation : Au moment du pic de LH
    1. Phase lutéale : d’une durée fixe de 14 jours, peu importe la durée du cycle menstruel de la femme. Celle-ci se définit brièvement comme le développement du corps jaune et la production de progestérone.
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63
Q

Cycle menstruel: Phases - Phase folliculaire

A
  • Phase folliculaire : qui est d’une durée variable, dépendant de la durée du cycle menstruel de la femme.
  • Celle-ci se définit brièvement par la sécrétion de FSH, la maturation du follicule et la production importante d’oestrogènes.
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64
Q

Cycle menstruel: Phases - Ovulation - Hormones

A

Ovulation : Au moment du pic de LH

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65
Q

Cycle menstruel: Phases - Phase lutéale

A
  • Phase lutéale : d’une durée fixe de 14 jours, peu importe la durée du cycle menstruel de la femme.
  • Celle-ci se définit brièvement comme le développement du corps jaune et la production de progestérone
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66
Q

Estimation du jour de l’ovulation chez la femme

A
  • L’estimation du jour de l’ovulation chez la femme, considérant que la durée du cycle est variable de femme en femme, se fait de façon rétrospective et la femme doit avoir des cycles réguliers sinon l’estimation ne sera pas juste.
  • Premièrement, il faut faire une moyenne de la durée de quelques cycles menstruels et on soustrait 14 jours à partir de la première journée des menstruations. On sait alors approximativement à quel jour du cycle se trouve la période fertile de la femme.
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67
Q

Définir: Menstruations

A
  • Les menstruations consistent en la désagrégation progressive et irrémédiable de la couche superficielle de l’endomètre en l’absence de grossesse.
  • Celles-ci sont dues aux variations (chute) des hormones stéroïdiennes.
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68
Q

Définir: Endomètre

A
  • L’endomètre est la muqueuse de l’utérus, tissu qui recouvre la paroi interne de l’utérus.
  • Au début de chaque cycle menstruel, il s’épaissit et devient richement vascularisé pour pouvoir éventuellement accueillir un embryon lors de la nidation. Il est alors parfois appelé dentelle utérine.
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69
Q

Régulation du fonctionnement ovarien: Niveaux

A
  • La régulation du fonctionnement endocrinien des ovaires se fait sur trois niveaux ; premièrement, l’hypothalamus régule les sécrétions de l’adénohypophyse et les sécrétions de l’adénohypophyse orientent les fonctions des ovaires et de l’appareil reproducteur féminin.
  • La communication dans l’axe n’est toutefois pas unidirectionnelle et des boucles de rétroaction s’opèrent régulièrement pour maintenir un fonctionnement harmonieux.
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70
Q

Régulation du fonctionnement ovarien: Niveaux - Hypothalamus

A
  • Premièrement, la fonction hypothalamique nécessite la migration au bon endroit des neurones sécréteurs de GnRH au moment du développement du foetus.
  • Les neurones sécréteurs de l’hypothalamus dérivent de la placode nasale, comme les neurones olfactifs.
  • En effet, lorsque la migration ne s’est pas faite de façon adéquate, on retrouve un syndrome de Kallman, ce qui se définit cliniquement comme une aménorrhée primaire (par absence de sécrétion pulsatile de GnRH) et d’une anosmie (perte total de l’odorat).
  • Le rôle de l’hypothalamus dans l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien est la sécrétion de la Gonadotropin releasing hormone (GnRH/LHRH) de façon pulsative.
  • Si on veut remplacer la GnRH pour stimuler l’ovulation dans un cas où l’anovulation centrale est causée par une sécrétion déficiente de cette hormone, il faut mettre les doses de GnRH de substitution dans une pompe pour copier la pulsatilité de la sécrétion et ainsi réussir à avoir le pic de LH qui permettra l’ovulation.
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71
Q

Régulation du fonctionnement ovarien: Syndrome de Kallman

A
  • Les neurones sécréteurs de l’hypothalamus dérivent de la placode nasale, comme les neurones olfactifs.
  • En effet, lorsque la migration ne s’est pas faite de façon adéquate, on retrouve un syndrome de Kallman, ce qui se définit cliniquement comme une aménorrhée primaire (par absence de sécrétion pulsatile de GnRH) et d’une anosmie (perte total de l’odorat)
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72
Q

Régulation du fonctionnement ovarien: Remplacement de la GnRH

A
  • Le rôle de l’hypothalamus dans l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien est la sécrétion de la Gonadotropin releasing hormone (GnRH/LHRH) de façon pulsative.
  • Si on veut remplacer la GnRH pour stimuler l’ovulation dans un cas où l’anovulation centrale est causée par une sécrétion déficiente de cette hormone, il faut mettre les doses de GnRH de substitution dans une pompe pour copier la pulsatilité de la sécrétion et ainsi réussir à avoir le pic de LH qui permettra l’ovulation.
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73
Q

Régulation du fonctionnement ovarien: Hypothalamus - Sécrétion au cours du cycle

A
  • La fréquence de la pulsatilité et l’amplitude des pics varient au cours du cycle, ce qui amène une séquence précise de sécrétion de FSH et LH au niveau hypophysaire.
    • Une sécrétion pulsatile plus lente de GnRH stimule la sécrétion de LH au niveau de l’hypophyse
    • Une sécrétion pulsatile plus rapide de GnRH stimule la sécrétion de FSH au niveau de l’hypophyse
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74
Q

Régulation du fonctionnement ovarien: Hypothalamus - Sécrétion au cours du cycle - LH

A

Une sécrétion pulsatile plus lente de GnRH stimule la sécrétion de LH au niveau de l’hypophyse

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75
Q

Régulation du fonctionnement ovarien: Hypothalamus - Sécrétion au cours du cycle - FSH

A

Une sécrétion pulsatile plus rapide de GnRH stimule la sécrétion de FSH au niveau de l’hypophyse

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76
Q

Régulation du fonctionnement ovarien: Hypothalamus - Structure précise sécrétant GnRH

A
  • La GnRH est produite par les neurones sécréteurs de l’hypothalamus et relâchée dans la circulation du système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire pour se rendre à l’hypophyse antérieure où elle se lie à un récepteur membranaire couplé à une protéine G.
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77
Q

Récepteur GnRH

A

La GnRH est produite par les neurones sécréteurs de l’hypothalamus et relâchée dans la circulation du système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire pour se rendre à l’hypophyse antérieure où elle se lie à un récepteur membranaire couplé à une protéine G

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78
Q

Régulation de la fonction endocrinienne ovarienne: Hypophyse - Stimuli

A

Les sécrétions de l’adénohypophyse sont dictées par la pulsatilité des sécrétions de GnRH, dans quel cas la production de la FSH ou de la LH sera favorisée et aura des effets différents sur l’ovaire.

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79
Q

Effet FSH vs LH

A
  • L’hormone folliculo-stimulante (FSH) stimule la maturation des follicules et la production d’estrogènes par les cellules de la granulosa.
  • L’hormone lutéinisante (LH) favorise l’ovulation (pic essentiel) et la production d’androgènes par la thèque et de progestérone par le corps jaune.
    • Une bonne partie des androgènes chez la femme est faite par les ovaires.
  • Truc : la FSH stimule la maturation du Follicule (lettre F)
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80
Q

Ovaires: Ce qui s’y passe

A
  • L’ovaire est le lieu où, suite à la stimulation des hormones gonadotropines, se déroule :
      1. La maturation du follicule, grâce aux sécrétion de FSH et à la production de peptides locaux (action paracrine et autocrine),
      1. La sélection d’un follicule dominant par l’action des facteurs locaux et
      1. La sécrétion d’oestrogènes, d’androgènes et de progestérone par le follicule
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81
Q

Ovaires: Oestrogène vs progestérone

  • Stimuli
  • Phase du cycle menstruel
A
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82
Q

Utérus: Couches

A

L’utérus a trois couches et celle qui est pertinente dans le cadre de l’endocrinologie c’est l’endomètre, puisque c’est cette couche qui répondra principalement aux hormones dont il est question dans cette section

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83
Q

Endomètre: Rôle

A
  • En effet, c’est l’endomètre, soit la muqueuse utérine, qui variera d’épaisseur de composition tout au long du cycle menstruel en réponse au diverses hormones sexuelles ; on parle alors du cycle utérin.
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84
Q

Cycle utérin: Définir

A
  • En effet, c’est l’endomètre, soit la muqueuse utérine, qui variera d’épaisseur de composition tout au long du cycle menstruel en réponse au diverses hormones sexuelles ; on parle alors du cycle utérin.
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85
Q

Endomètre: Variation durant cycle menstruel

A
  • Au début de la phase folliculaire, l’endomètre est mince, suite aux menstruations qui l’ont détruit.
  • Environ à la phase mid-folliculaire, l’endomètre entre dans un stade prolifératif sous l’action de l’oestrogènes, ce qui consiste essentiellement en son épaississement par allongement des glandes de la muqueuse endométriale et par la prolifération de ses cellules.
  • Au moment de la phase lutéale du cycle menstruel, sous l’action de la progestérone, l’endomètre entre dans un stade sécrétoire, ce qui le rend propre à la nidation.
  • Durant la phase sécrétoire du cycle utérin, l’endomètre réorganise ses glandes et il y a vascularisation accrue de la muqueuse.
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86
Q

Ovaires: Boucles de rétro-action

A
  • Les boucles de rétroaction au sein de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien sont complexes.
  • Voici ce qu’il faut en retenir:
    • À l’ovulation, il y a une rétroaction positive (+) sur l’hypophyse : Une quantité élevée et précise d’oestrogènes permet cette rétroaction positive
    • Jour 12 à 14 du cycle : La boucle de rétroaction positive (+) permet le pic de LH/FSH
    • La majorité du temps, l’élévation des hormones sexuelles produites par l’ovaire provoque un rétrofeedback négatif (-) sur l’axe central
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87
Q

Fonctionnement CO

A

Lorsque la femme prend des contraceptifs oraux, les hormones (estrogène et progestérone) maintiennent la boucle en rétroaction négative.

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88
Q

Hormones ovariennes: Type d’hormone

A
  • Les hormones ovariennes / sexuelles sont faites par stéroïdogénèse et implique qu’elles sont dérivées du cholestérol.
  • On dit donc que les hormones ovariennes sont de type stéroïde
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89
Q

Hormones ovariennes: Classes

A
  • Il y a trois types de stéroïdes synthétisés au niveau des ovaires :
    • 1. Les oestrogènes (estradiol et estrone principalement)
      • Estradiol est l’oestrogène le plus puissant et le principal oestrogène synthétisé aux ovaires. C’est celui qui est mesuré lors de dosage des oestrogènes sériques.
    • 2. La progestérone
    • 3. Les androgènes (testostérone, androstènedione et DHEA)
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90
Q

Oestrogène le plus puissant

A
  • Estradiol est l’oestrogène le plus puissant et le principal oestrogène synthétisé aux ovaires.
  • C’est celui qui est mesuré lors de dosage des oestrogènes sériques.
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91
Q

Oestrogène dosé

A
  • Estradiol est l’oestrogène le plus puissant et le principal oestrogène synthétisé aux ovaires.
  • C’est celui qui est mesuré lors de dosage des oestrogènes sériques.
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92
Q

Oestrogène le plus produit aux ovaires

A
  • Estradiol est l’oestrogène le plus puissant et le principal oestrogène synthétisé aux ovaires.
  • C’est celui qui est mesuré lors de dosage des oestrogènes sériques
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93
Q

Androgènes synthétisés par les ovaires

A
  • Testostérone
  • Androstènedione
  • DHEA
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94
Q

Constance de la sécrétion des hormones ovariennes

A

La sécrétion des diverses hormones sexuelles varie en fonction du cycle menstruel.

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95
Q

Hormones ovariennes: Transport

A
  • Les hormones ovariennes sont transportées dans le sang principalement via
    • l’albumine
    • et la Sexe Hormone Binding Globuline (SHBG).
  • Il est important de retenir que bien que la majorité des hormones ovariennes soit liées dans le sang, c’est uniquement la portion libre qui est active et a un effet biologique sur le corps.
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96
Q

Provenance des hormones sexuelles

A
  • Il faut aussi retenir que, bien qu’une bonne proportion des hormones sexuelles soit produite au niveau des ovaires, une bonne quantité provient aussi des surrénales ou encore de la conversions périphériques des hormones.
  • Ne pas oublier que les femmes aussi ont des androgènes !
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97
Q

Spécificité DHEA-S

A

DHEA-S = S pour sulfaté à sulfaté au niveau des surrénales, donc hormones seulement au niveau des surrénales.

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98
Q

Cellules thécales: Rôle

A

Petit rappel : les cellules de la thèque au niveau du follicule sont responsables de la production des androgènes, et ce, sous l’influence de la LH.

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99
Q

Cellules granuleuses: Rôle

A

Petit rappel : les cellules de la granulosa au niveau du follicule sont responsables de la production des oestrogènes, et ce, sous l’influence de la FSH.

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100
Q

Cellules granuleuses: Comment les oestrogènes sont-elles produites?

A
  • Petit rappel : les cellules de la granulosa au niveau du follicule sont responsables de la production des oestrogènes, et ce, sous l’influence de la FSH.
  • Plusieurs précurseurs sont utilisés dans la production des oestrogènes via l’aromatisation:
      1. Androsténedione
      1. Testostérone
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101
Q

Principaux effets des œstrogènes

A
    1. Caractères sexuels secondaires féminins
      * seins, OGE, distribution graisses, peau, endomètre et vagin, libido
    1. Maintien de la qualité de la peau et des muqueuses
    1. Développement osseux
      * ↓résorption, fermeture épiphyses os longs
    1. Modification du métabolisme
      * ↑HDL↓LDL↑TG,↑protéines transport, ↑coagulation
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102
Q

Principaux effets des œstrogènes: Caractères sexuels secondaires

A
  • Développement des seins
  • Développement des organes génitaux externes (OGE)
  • Redistribution des graisses
  • Peau
  • Modification de l’endomètre et du vagin en vue des premières menstruations
  • Libido
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103
Q

Principaux effets des œstrogènes: Maintien de la qualité de la peau et des muqueuses

A
  • À la ménopause, puisqu’il y a chute drastique dans la production d’oestrogènes, il y a sécheresse vaginale.
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104
Q

Principaux effets des œstrogènes: Développement osseux

A
  • Diminution de la résorption
  • Fermeture épiphyses des os longs
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105
Q

Principaux effets des œstrogènes: Modification du métabolisme

A
  • Augmentation des concentrations sériques de HDL
  • Diminution des concentration sériques de LDL
    • HDL : Bon cholestérol, LDL : mauvais cholestérol
  • Augmentation de la production des triglycérides
  • Augmentation des protéines de transports : les oestrogènes du cycle menstruel font augmenter les protéines de transport MAIS ceux-ci ne nuisent pas au dosage hormonal (contrairement à la prise de contraceptifs oraux, qui peuvent fausser les résultats du dosage hormonal)
  • Augmentation de la coagulation
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106
Q

Principaux effets de la progestérone

A
  1. Développement glandulaire
  2. Diminution de l’effet de l’insuline
  3. Augmentation de la ventilation
  4. Augmentation de la T° corporelle
  5. Grossesse
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107
Q

Principaux effets de la progestérone: Développement glandulaire

A
  • Seins → prépare glande mammaire à l’allaitement
  • Endomètre
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108
Q

Principaux effets de la progestérone: Diminution des effets de l’insuline

A
  • En phase ovulatoire / post-ovulatoire, à cause de la production accrue de progestérone à ce moment, il y a augmentation de la résistance à l’insuline
  • Lors des menstruations, il y a moins de progestérone sérique et donc plus de risque d’hypoglycémies
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109
Q

Principaux effets de la progestérone: Augmentation de la température corporelle

A
  • ↑ de la température corporelle de 0.3 à 0.5 °C. C’est en effet ce que l’on constate lors de la phase lutéale.
  • Attention ! Est-ce que la mesure de la température corporelle est utile pour prévoir l’ovulation immédiate ? NON ! c’est bon à postériori ! Si on attend de remarquer la hausse de température, il est déjà trop tard. Par contre, cela permet d’étudier les cycles soit dans un contexte de contraception ou de désir de grossesse.
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110
Q

Principaux effets de la progestérone: Grossesse

A
  • Maintien de l’utérus (empêche les menstruations)
  • Inhibe lactation
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111
Q

Principaux effets des androgènes

A
  • 1.Désir sexuel
    1. Anabolisme protéique
      * Derme
      * Muscles
      * Os
    1. Pilosité corporelle
    1. Neurotransmetteurs cérébraux
112
Q

Principaux effets des androgènes: Anabolisme protéique

A
  • Derme
  • Muscles
  • Os
113
Q

Méthodes pour confirmer une ovulation: Clinique

A
    1. Pour utiliser les méthodes cliniques, le cycle de la femme doivent être réguliers
    1. Évaluation des symptômes
      * Prémenstruel
      * Douleur à l’ovulation
      * Qualité des sécrétions cervicales (évaluation de la glaire cervicale)
      * Libido (possiblement augmenté à mi-cycle)
    1. Courbe de température (première chose à faire en se levant le matin)
      * 2 plateaux de température selon la phase du cycle ovarien
      * Mesurer sur quelques mois pour avoir une évaluation adéquate
114
Q

Méthodes pour confirmer une ovulation: Clinique - Condition

A

Pour utiliser les méthodes cliniques, le cycle de la femme doivent être réguliers

115
Q

Méthodes pour confirmer une ovulation: Évaluation des symptômes

A
    1. Évaluation des symptômes
      * Prémenstruel
      * Douleur à l’ovulation
      * Qualité des sécrétions cervicales (évaluation de la glaire cervicale)
      * Libido (possiblement augmenté à mi-cycle)
116
Q

Méthodes pour confirmer une ovulation: Courbe de température

A
    1. Courbe de température (première chose à faire en se levant le matin)
      * 2 plateaux de température selon la phase du cycle ovarien
      * Mesurer sur quelques mois pour avoir une évaluation adéquate
117
Q

Notes sur la fertilité normale (% de femmes qui deviennent enceintes selon le nombre de mois d’essai)

A
  • 1 mois = 30%
  • 3 mois = 65%
  • 6 mois = 80%
  • 12 mois = 92%
  • On attend alors 1 an pour investiguer un problème de fertilité sauf chez la femme plus âgée.
118
Q

Combien de temps on attend pour investiguer infertilité?

A

On attend alors 1 an pour investiguer un problème de fertilité sauf chez la femme plus âgée.

119
Q

L’ovaire dans la vie d’une femme: Enfance

A
  • À l’enfance, l’ovaire est peu actif.
  • En effet, à ce stade, il n’y a ni l’expression des caractères sexuels secondaires ni le cycle menstruel et donc les hormones sexuelles produites par l’ovaire sont très peu nécessaire.
120
Q

L’ovaire dans la vie d’une femme: Puberté

A
  • À la puberté, il y a activation de l’axe hypophyse-surrénalien et de l’axe hypophyso-ovarien.
  • On définit l’activation de l’axe surrénalien par l’apparition de plusieurs caractères sexuels secondaires à la puberté, tels que le développement de la pilosité pubienne, des odeurs corporelles et des modifications cutanées comme l’acné.
  • Cette étape dans le développement se nomme l’adrénarche et est marquée par une augmentation dans la production des hormones androgènes au niveau du cortex des glandes surrénales.
  • Pour ce qui est de l’activation de l’axe ovarien, on le définit principalement par l’apparition des premières menstruations, soit la ménarche.
121
Q

L’ovaire dans la vie d’une femme: Période de fertilité

A

La période de fertilité chez la femme est la période pendant laquelle la reproduction est possible, sur une durée d’environ 300 à 400 ovulations.

122
Q

Puberté chez la femme: Âge, quoi?

A

La puberté se produit généralement autour de 10-12 ans en moyenne chez la jeune femme et l’apparition des caractères sexuels secondaires et des menstruations sont les phénomènes les plus marquants de cette période.

123
Q

Puberté chez la femme: 1er signe

A
  • Le premier signe clinique de la puberté chez la majorité des femmes (70%) est le développement des bourgeons mammaires, ce que l’on nomme thélarche.
  • Toutefois, pour 30% des femmes, le premier signe de la puberté sera l’apparition de poils au niveau du pubis, ce que l’on nomme pubarche.
  • Il est à noter qu’une augmentation dans la vitesse de croissance précède généralement la thélarche en période pubertaire, mais ceci est difficile à mettre en évidence, c’est donc pour cette raison qu’on se base plutôt sur le développement du sein ou du poils pubien pour objectiver la puberté chez la fille.
124
Q

Définir: Télarche

A

développement des bourgeons mammaires,

125
Q

Définir: Pubarche

A

l’apparition de poils au niveau du pubis

126
Q

Puberté chez la femme: Temps entre l’apparition du 1er et 2ème signe

A

Il y a généralement environ 6 mois entre l’apparition du premier signe clinique (thélarche ou pubarche) et l’apparition du second (pubarche ou thélarche).

127
Q

Ménarche: Âge, quand?, exception

A
  • La ménarche, en moyenne, débute à l’âge de 12.8 ans, soit 2 à 2.5 ans après thélarche.
  • Il faut noter que chez la fillette obèse, la ménarche peut se produire plus précocement.
128
Q

Définir: Ménopause

A

La ménopause est définit comme l’absence de saignements utérins depuis 12 mois, ce qui résulte d’une insuffisance ovarienne physiologique lorsque celle-ci se produit autour de 50 ans (généralement entre 45 et 55 ans avec une moyenne de 51 ans).

129
Q

Ménopause: Quel âge?

A

La ménopause est définit comme l’absence de saignements utérins depuis 12 mois, ce qui résulte d’une insuffisance ovarienne physiologique lorsque celle-ci se produit autour de 50 ans (généralement entre 45 et 55 ans avec une moyenne de 51 ans).

130
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance ovarienne pathologique?

A

Lorsque cette absence prolongée des règles se produit plus tôt (la ménopause), ça peut être dû à une insuffisance ovarienne pathologique.

131
Q

Ménopause: Ce que l’on remarque au niveau hormonal

A
  • Voici ce que l’on remarque au niveau hormonal au moment de la ménopause :
    • Réduction de sécrétion d’estradiol de 50%, parce que la source principale de la production d’estradiol provient des ovaires, qui sont dorénavant moins fonctionnels
    • Élévation importante de FSH (x15), principalement parce qu’il n’y a pas de feedback négatif de la par de l’oestrogène et aussi parce que la FSH tente futilement d’induire le cycle ovarien
    • Élévation de LH (x5), aussi car le feedback négatif de la par des hormones sexuelles est absent.
    • Sécrétion diminuée d’androgènes, pour la même raison que la diminution de l’estradiol.
132
Q

Aménorrhée: Définir

A
  • L’aménorrhée se définit comme une absence (primaire) ou une cessation (secondaire) des règles.
  • Il y a plusieurs façon de définir l’aménorrhée en fonction d’autres variables.
133
Q

Aménorrhée: Ce qu’il faut évaluer

A
  • En présence d’une aménorrhée, il faut évaluer autant pour une problème d’anovulation que pour un problème au niveau du tractus génital (obstruction ou destruction).
  • Le diagnostic sera principalement influencé par la caractère primaire ou secondaire de l’aménorrhée.
134
Q

Aménorrhée: Définir primaire

A
  • Absence de menstruation à 14 ans et absence des caractères sexuels secondaires
  • Absence de menstruation à 16 ans si présence des caractères sexuels secondaires
135
Q

Aménorrhée: Définir secondaire

A

Arrêt de 6 mois des menstruations

136
Q

Aménorrhée: Principales causes

A
    1. Problème d’origine centrale
      * Hypothalamique-SNC (problème de sécrétion de GnRH) = Hypogonadisme hypo ou eugonadotropique
      * Antéhypophysaire (problème de sécrétion de LH et/ou FSH) = Hypogonadisme hypo ou eugonadotropique
    1. Problème ovarien = Hypogonadisme hypergonadotropique
    1. Problème utérovaginal = Eugonadotropique
    1. Autre : on entend par ici que l’aménorrhée n’est pas provoqué par une cause organique (aménorrhée fonctionnelle)
137
Q

Aménorrhée: Principales causes - Problème d’origine centrale

A
  • Hypothalamique-SNC (problème de sécrétion de GnRH) = Hypogonadisme hypo ou eugonadotropique
  • Antéhypophysaire (problème de sécrétion de LH et/ou FSH) = Hypogonadisme hypo ou eugonadotropique
138
Q

Aménorrhée: Origine hypothalamique - Adjectif utilisé

A
  • Lorsque le problème est d’origine hypothalamique, on dit de celui-ci qu’il est hypogonadique, parce que les gonades sont sous stimulés, et hypo / eugonadotropique, parque la stimulation des hormones gonadotropines est insuffisante et donc anormale.
139
Q

Aménorrhée: Origine hypothalamique - Niveau LH/FSH

A
  • Lorsque le problème est d’origine hypothalamique, on dit de celui-ci qu’il est hypogonadique, parce que les gonades sont sous stimulés, et hypo / eugonadotropique, parque la stimulation des hormones gonadotropines est insuffisante et donc anormale.
  • En effet, dans ce genre de situation, le dosage de la LH/FSH est normale (malgré l’hypogonadisme ce qui est en soit anormal) ou bas, ce qui provoque un hypoestrogénisme au niveau des gonades de la femme.
140
Q

Aménorrhée: Origine hypothalamique - Effet sur oestrogènes

A
  • Lorsque le problème est d’origine hypothalamique, on dit de celui-ci qu’il est hypogonadique, parce que les gonades sont sous stimulés, et hypo / eugonadotropique, parque la stimulation des hormones gonadotropines est insuffisante et donc anormale.
  • En effet, dans ce genre de situation, le dosage de la LH/FSH est normale (malgré l’hypogonadisme ce qui est en soit anormal) ou bas, ce qui provoque un hypoestrogénisme au niveau des gonades de la femme.
141
Q

Aménorrhée: Origine hypothalamique - Primaire ou secondaire?

A
  • L’aménorrhée hypothalamique peut être primaire ou secondaire.
  • En effet, une déficience au niveau congénital dans la migration des neurones sécréteurs de l’hypothalamus (qui produisent la GnRH) provoque une aménorrhée primaire accompagné d’anosmie (à cause de la même origine que les neurones olfactifs).
  • On appelle cette maladie le syndrome de Kallman.
142
Q

Définir: Syndrome de Kallman

A
  • L’aménorrhée hypothalamique peut être primaire ou secondaire.
  • En effet, une déficience au niveau congénital dans la migration des neurones sécréteurs de l’hypothalamus (qui produisent la GnRH) provoque une aménorrhée primaire accompagné d’anosmie (à cause de la même origine que les neurones olfactifs).
  • On appelle cette maladie le syndrome de Kallman.
143
Q

Causes aménorrhée hypothalamique primaire

A
  • L’aménorrhée hypothalamique peut être primaire ou secondaire.
  • En effet, une déficience au niveau congénital dans la migration des neurones sécréteurs de l’hypothalamus (qui produisent la GnRH) provoque une aménorrhée primaire accompagné d’anosmie (à cause de la même origine que les neurones olfactifs).
  • On appelle cette maladie le syndrome de Kallman.
144
Q

Causes aménorrhée hypothalamique secondaire

A
  • L’aménorrhée hypothalamique secondaire peut être causé par plusieurs problèmes :
    • Maladies infiltratives affectant le fonctionnement de l’hypothalamus (sarcoïdose, histiocytose, hémochromatose, lymphome) → vrai aussi pour l’hypophyse
    • Tumeurs (craniopharyngiome) qui empêchent le bon fonctionnement de l’hypothalamus
    • Compression ou section de la tige hypophysaire qui empêche la transmission de la GnRH et provoque donc une stimulation insuffisante de l’hypothalamus.
    • Irradiation crânienne
    • Trauma, hémorragie, hydrocéphalie pouvant affecter le fonctionnement de l’hypothalamus.
    • Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle
145
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Fréquence

A

Fréquente

146
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Type de diagnostic

A

Bien que le l’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle soit fréquente (environ 3% des jeunes adolescentes en sont atteintes), elle demeure un diagnostic d’exclusion, dû au fait que les causes organiques pouvant causer l’aménorrhée doivent toujours être éliminées avant de poser le suivant diagnostic.

147
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Décrire

A
  • Essentiellement, ce type d’aménorrhée est dû à une baisse inexpliquée de la GnRH, provoquant des niveaux normaux ou bas de gonadotropines (FSH, LH) et un hypogonadisme.
  • L’hypoestrogénisme est variable selon la sévérité du trouble et généralement le test au protestatif ne provoque pas de saignement.
148
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Diminution de la GnRH - Raison

A
  • La diminution de la fréquence et de l’amplitude de la sécrétion de la GnRH peut être entre autres expliquée par le rôle de la leptine dans sa sécrétion (la quantité de masse adipeuse aurait donc un rôle à jouer dans le bon fonctionnement de l’hypothalamus).
  • En effet, ce problème est souvent associé à une perte de poids importante (il est donc important d’évaluer les troubles alimentaires ou l’exercice excessif chez la fille),
  • mais aussi par le stress prolongé (libération continue de CRH)
  • ou encore à une maladie sévère ou prolongée.
149
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Réversibilité

A

L’aménorrhée fonctionnelle est souvent réversible si le problème associé est réglé.

150
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Tests à faire avant de poser le diagnostic

A
  • Puisque cette maladie est un diagnostic d’exclusion, il faut rechercher à éliminer d’autres causes et donc le dosage de la TSH, de la prolactine et un IRM de la selle turcique peuvent s’avérer nécessaires :
    • TSH, prolactine : N
    • IRM selle turcique : N
151
Q

Aménorrhée hypothalamique vs hypophysaire: Dx

A

Bien que l’aménorrhée hypophysaire soit généralement secondaire à un problème différent de l’aménorrhée hypothalamique, les résultats des investigations biochimiques de base demeurent très similaires. Il est donc important de faire plus ample investigation en présence d’une aménorrhée d’origine centrale.

152
Q

Aménorrhée hypophysaire: Taux LH/FSH et oestrogènes

A
  • L’aménorrhée hypophysaire présente des niveau normaux ou bas de gonadotropines (FSH, LH) malgré la présence d’un hypoestrogénisme
153
Q

Aménorrhée hypophysaire: Causes

A
  • La cause peut être primaire ou secondaire. Parmi les étiologies on retrouve
    • Des causes congénitales associées à des mutations de la GnRH ou aux récepteurs de la GnRH,
    • Adénomes (sécrétants ou non) qui modifient l’axe gonadotrope et le rend alors non fonctionnel.
    • Une hyperprolactinémie associée ou non (suspecter l’hypothyroïdie) à une lésion cérébrale (prolactinome, IMPORTANT À ÉLIMINER)
      • Le dosage de la PRL est important et est généralement fait dans les tests de base de l’investigation de l’aménorrhée
      • Un IRM cérébral peut être nécessaire s’il y a suspicion d’une lésion cérébrale (à faire si la PRL est élevée)
      • L’hypothyroïdie provoque une augmentation marquée de la TRH, ce qui à son tour stimule la sécrétion de PRL
    • Tumeurs (méningiome, germinome, gliome, métastase)
    • Syndrome de la selle turcique vide
    • Infarctus, apoplexie hypophysaire, syndrome de Sheehan*
    • Infiltratif, hypophysite auto-immune
154
Q

Aménorrhée hypophysaire: Causes - Causes congénitales

A

Des causes congénitales associées à des mutations de la GnRH ou aux récepteurs de la GnRH,

155
Q

Aménorrhée hypophysaire: Causes - Adénomes

A

Adénomes (sécrétants ou non) qui modifient l’axe gonadotrope et le rend alors non fonctionnel.

156
Q

Aménorrhée hypophysaire: Causes - Prolactine

A
  • Une hyperprolactinémie associée ou non (suspecter l’hypothyroïdie) à une lésion cérébrale (prolactinome, IMPORTANT À ÉLIMINER)
    • Le dosage de la PRL est important et est généralement fait dans les tests de base de l’investigation de l’aménorrhée
    • Un IRM cérébral peut être nécessaire s’il y a suspicion d’une lésion cérébrale (à faire si la PRL est élevée)
    • L’hypothyroïdie provoque une augmentation marquée de la TRH, ce qui à son tour stimule la sécrétion de PRL
157
Q

Aménorrhée hypophysaire: Causes - Tumeurs

A

méningiome, germinome, gliome, métastase

158
Q

Aménorrhée hypophysaire: Causes - Syndrome de Sheehan

A
  • *Le syndrome de Sheehan est définit comme un infarctus aigu (et nécrose) de l’hypophyse due à une hypotension ou un choc souvent secondaire à une hémorragie post-partum.
  • Il est donc à suspecter chez les femmes ayant accouchée dernièrement.
  • Explication: Augmentation du volume de l’hypophyse pendant la grossesse et donc besoin d’un bon apport sanguin. Si perte de sang importante pendant l’accouchement: infarctus
159
Q

Aménorrhée: Causes ovariennes - Aménorrhée primaire

A
  1. Syndrome de Turner
  2. Syndrome d’insensibilité aux androgènes
160
Q

Aménorrhée: Causes ovariennes - Aménorrhée primaire - Syndrome de Turner

A
  • Plusieurs signes cliniques (morphologiques) vont faire suspecter le syndrome de Turner
  • Pour poser le diagnostic, la caryotypage est nécessaire (45XO)
161
Q

Aménorrhée: Causes ovariennes - Aménorrhée primaire - Syndrome d’insensibilité aux androgènes

A
  • Le diagnostic est suspecter lors de l’examen gynécologique par l’absence d’un utérus
  • Le diagnostic est posé par caryotypage (46XY)
162
Q

Aménorrhée: Causes ovariennes - Aménorrhée secondaire

A
  • Insuffisance ovarienne précoce (auto-immune) : à suspecter en chez une femme dont la ménopause semble s’installer avant l’âge de 35 ans
  • Post-chimiothérapie / Post-radiothérapie pelvienne : destruction de l’endomètre
163
Q

Syndrome de Turner: Physiopatho

A
  • Le syndrome de Turner est une anomalie congénitale dans le développement gonadique provoqué par un problème dans la détermination du sexe chromosomique.
  • Ce syndrome touche 1/2000-5000 naissances féminines et se définit comme un phénotype féminin malgré un sexe chromosomique anormale, pouvant varier d’une monosomie 45XO à une mosaïque 45XO/46XX.
  • Cette anomalie chromosomique provoque des anomalies au niveau du développement du sexe gonadique, provoquant en fait une dysgénésie gonadique dans laquelle les gonades sont plutôt des bandes fibreuses non fonctionnelles.
164
Q

Syndrome de Turner: Présentation clinique classique

A
    1. Morphologie caractéristique
      * Petite taille
      * Cou palmé
      * Oreilles basses
      * Ligne de cheveux en W
      * Mamelons écartés
      * Cubitus valgus
      * 4e métacarpe court
      * Anomalies cardiaques et rénales
      * Ostéoporose
    1. Absence de caractères sexuels secondaires
    1. Aménorrhée primaire
165
Q

Syndrome de Turner: Présentation clinique classique - Morphologie caractérisque

A
  • Petite taille
  • Cou palmé
  • Oreilles basses
  • Ligne de cheveux en W
  • Mamelons écartés
  • Cubitus valgus
  • 4e métacarpe court
  • Anomalies cardiaques et rénales
166
Q

Syndrome d’insensibilité aux androgènes: Taux des hormones

A

Ce syndrome se présente par un hyperoestrogénisme (oestrogènes élevés) hypergonadotrope (FSH LH élevés) avec des taux élevés de testostérone sérique.

167
Q

Aménorrhée d’origine urétro-vaginale: Taux des hormones, saignement

A
  • Dans le cas d’une aménorrhée d’origine utérovaginale, toutes les hormones sont généralement normales (eudonadotrope, FSH/LH et oestrogène normal), mais il y a absence de saignement.
  • Les causes de l’aménorrhée peut être secondaire ou primaire.
168
Q

Aménorrhée d’origine urétro-vaginale: Comment faire le diagnostic?

A
  • Pour poser le diagnostic, après avoir fait les dosages de base, on procède au test progestatif après lequel il n’y aura pas de saignement.
  • Par la suite, on répète le test progestatif_, mais suite à l_‘administration d’oestrogènes exogènes pour éliminer les causes d’hypogonadisme.
  • Ce test nous révélera que l’oestrogène endogène est normal, mais qu’il n’y a toujours pas de saignement.
  • Un examen gynécologique complet peut ensuite être nécessaire pour trouver la cause de l’obstruction du tractus génital bas ou de la destruction endométriale qui empêche le saignement menstruel.
169
Q

Aménorrhée d’origine urétro-vaginale: Causes

A
  • L’agénésie müllerienne : anomalie congénitale dans laquelle il y a défaut de la formation de l’utérus (pas d’utérus ni de vagin), cause une aménorrhée primaire
  • Une obstruction congénitale (par hymen imperforé par exemple), cause une aménorrhée primaire (dans ces cas, il y a présence des symptômes prémenstruel, dont les douleurs crampiformes, mais absence des menstruations parce que le sang ne peut s’échapper)
  • Le syndrome Asherman : se définit par une destruction de l’endomètre, souvent secondaire à des curetages répétés, cause une aménorrhée secondaire
  • Des endométrites récurrentes (ex : suite au ITSS), cause une aménorrhée secondaire
170
Q

Aménorrhée d’origine urétro-vaginale: Causes - L’agénésie müllerienne

A

L’agénésie müllerienne : anomalie congénitale dans laquelle il y a défaut de la formation de l’utérus (pas d’utérus ni de vagin), cause une aménorrhée primaire

171
Q

Aménorrhée d’origine urétro-vaginale: Causes - Une obstruction congénitale

A

Une obstruction congénitale (par hymen imperforé par exemple), cause une aménorrhée primaire (dans ces cas, il y a présence des symptômes prémenstruel, dont les douleurs crampiformes, mais absence des menstruations parce que le sang ne peut s’échapper)

172
Q

Aménorrhée d’origine urétro-vaginale: Causes - Le syndrome Asherman

A

Le syndrome Asherman : se définit par une destruction de l’endomètre, souvent secondaire à des curetages répétés, cause une aménorrhée secondaire

173
Q

Aménorrhée d’origine urétro-vaginale: Causes - Des endométrites récurrentes

A

Des endométrites récurrentes (ex : suite au ITSS), cause une aménorrhée secondaire

174
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Quoi faire au début?

A
  • Histoire et examen physique (porter attention aux caractères sexuels secondaires) et éliminer une grossesse (dosage βHCG)
  • Toute femme est enceinte jusqu’à preuve du contraire ! Il est donc important de faire un βHCG à toute femme en âge de procréer.
175
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Dosage de base (après avoir éliminé la grossesse)

A
  • TSH : éliminer dysthyroïdie
  • PRL : éliminer hyperprolactinémie
  • Estradiol
  • FSH
176
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Étapes

A
  1. Dosage βHCG (éliminer grossesse)
  2. Dosage de base + Test au progestatif + test au progestatif suite à l’administration d’oestrogènes exogènes + dosage LH/FSH
177
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Test au progestatif - Fonctionnement

A
  • Test au Progestatif : Le test au progestatif consiste en l’administration de 10 mg de progestérone exogène (Provera) pendant 10 jours et d’observer s’il y a saignement menstruel à l’intérieur des 10 jours après la dernier dose de Provera.
  • Ce test cherche à simuler la phase lutéale du cycle ovarien afin de voir si la cause de l’aménorrhée est anovulatoire ou non
178
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Test au progestatif - Utilité

A

Utilité: déterminer s’il y a présence d’oestrogènes endogènes / d’une obstruction du tractus génital ou si la cause est associé à l’anovulation

179
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Test au progestatif - Interprétation des résultats - Si saignement

A
  • Si saignement (estrogène + et pas obstructif) : anovulation chronique (souvent associé au SOPK)
    • Lors d’anovulation chronique, l’endomètre s’épaissit à cause de la présence d’estrogènes
    • Puisqu’il n’y a pas de progestérone, la couche superficielle de l’endomètre ne se désagrégera pas comme lors des menstruations
    • Cependant, l’endomètre épaissit peut devenir instable et les patientes peuvent avoir des saignements pouvant être confondus avec des saignements menstruels (aux 2 mois, par exemple)
180
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Test au progestatif - Interprétation des résultats - Si pas de saignement

A
  • Si pas de saignement (estrogène – ou obstructif) : FAIRE ÉTAPE 3 pour savoir si le problème est obstructif ou lié à l’hypogonadisme
    • Anomalie utéro-vaginale ou
    • Insuffisance ovarienne ou
    • Insuffisance hypothalamo-hypophysaire (parfois sgt)
  • *Étape 3 = Test au Progestatif suite à l’administration d’oestrogènes exogènes
181
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Test au progestatif suite à l’administration d’oestrogènes exogènes

A
  • Si pas de saignement au test au progestatif
  • En donnant des oestrogènes exogènes avant de procéder au test Provera, on simule aussi la phase proliférative qui provoquera la prolifération de l’endomètre ce qui est nécessaire aux menstruations.
  • Si saignement : Il y a problème au niveau de la production d’oestrogènes endogènes, PROCÉDER À L’ÉTAPE 4 pour savoir si le problème est d’origine central ou ovarien.
    • *Étape 4 = Dosage LH et FSH
  • Si pas de saignement : Il y a obstruction du tractus génital
182
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Test au progestatif suite à l’administration d’oestrogènes exogènes - Interprétation des résultats

A
  • Si saignement : Il y a problème au niveau de la production d’oestrogènes endogènes, PROCÉDER À L’ÉTAPE 4 pour savoir si le problème est d’origine central ou ovarien.
    • *Étape 4 = Dosage LH et FSH
  • Si pas de saignement : Il y a obstruction du tractus génital
183
Q

Aménorrhée: Approche clinique - Dosage FSH-LH - Quand? Utilité?

A
  • Si test au progestatif négatif, mais test au progestatif suite à l’administration d’oestrogène positif
  • Les dosages de FSL et LH seront utiles pour différencier une anomalie ovarienne d’une anomalie hypothalamo-hypophysaire
184
Q

Causes endocriniennes d’aménorrhée

A
  • Hypothyroïdie
  • Hyperprolactinémie
  • Aménorrhée d’origine hypothalamique dont l’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle
  • Aménorrhée d’origine hypophysaire
  • L’insuffisance ovarienne primaire dont le syndrome de Turner
185
Q

Hirsutisme: Définir

A
  • L’hirsutisme se définit cliniquement comme un excès de poils terminaux dans les zones sensibles aux androgènes (zone androgènes-dépendantes).
    • (lèvre supérieure, menton, cou, torse, abdomen, dos, aines, haut bras)
    • pas les aisselles ou le pubis (pas rôle des androgènes)
  • Attention, le duvet ne compte pas !
  • Avec l’échelle de Ferriman-Gallwey, l’hirsutisme est définit comme une score de 8 ou plus.
  • 95% des femmes ont une score sous 8, mais il faut faire attention, car le score normal varie selon l’ethnie de la femme.
186
Q

Hirsutisme: Score

A
  • Avec l’échelle de Ferriman-Gallwey, l’hirsutisme est définit comme une score de 8 ou plus.
  • 95% des femmes ont une score sous 8, mais il faut faire attention, car le score normal varie selon l’ethnie de la femme.
187
Q

Échelle de Ferriman-Gallwey

A

Hirsutisme

188
Q

Étiologies fréquentes d’hirsutisme

A
  • Hirsutisme idiopathique : forme isolée à début insidieux, débutant après la puberté. Les cycles menstruels sont normaux et il y a souvent une histoire familiale positive.
  • Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
189
Q

Hirsutisme idiopathique

A
  • Hirsutisme idiopathique : forme isolée à début insidieux, débutant après la puberté.
  • Les cycles menstruels sont normaux et il y a souvent une histoire familiale positive.
    • Cycles menstruels normaux = différence vs SOPK
190
Q

Étiologies moins fréquentes d’hirsutisme

A
    1. Médicamenteux (danazol, certains progestatifs)
    1. Surrénales
      * Hyperplasie congénitale des surrénales : cette pathologique peut mimer un SOPK et pour les différencier, on procède au dosage de la 17-OH-progestérone qui sera plus élevé dans une contexte d’hyperplasie congénital des surrénales.
      * Tumeurs surrénaliennes
    1. Syndrome de Cushing
    1. Ovaires à tumeurs ovariennes
    1. Hyperprolactinémie
    1. Dysthyroïdie
    1. Acromégalie
191
Q

Étiologies moins fréquentes d’hirsutisme - Surrénales

A
  • Hyperplasie congénitale des surrénales : cette pathologique peut mimer un SOPK et pour les différencier, on procède au dosage de la 17-OH-progestérone qui sera plus élevé dans une contexte d’hyperplasie congénital des surrénales.
  • Tumeurs surrénaliennes
192
Q

Hirsutisme: Physiopathologie

A
  • L’hirsutisme est causé par l’interaction entre les taux circulants d’androgènes et la sensibilité du follicule pileux aux androgènes.
  • À noter que le nombre de follicule pileux est déterminé à la naissance.
193
Q

Androgènes chez la femme: Quels sont-ils?

A
    1. Testostérone : Principal androgène circulant, produit au niveau :
      * Ovaires 25%
      * Surrénales 25%
      * Conversion périphérique de l’androstènedione et de la DHEA) au foie, tissu adipeux et peau 50%
    1. Dihydrotestostérone : Androgènes le plus puissant, issu de la conversion de la testostérone
      * 5-alpha réductase au niveau tissus périphériques
      * Androgènes principal agissant au niveau du follicule pileux et stimulant l’activité pilosébacée
    1. Androstènedione
    1. DHEA/DHEAs
194
Q

Androgènes chez la femme: Quels sont-ils? - Principal

A

Testostérone

195
Q

Androgènes chez la femme: Quels sont-ils? Testostérone - Provenance, devenir

A
  • Testostérone : Principal androgène circulant, produit au niveau :
    • Ovaires 25%
    • Surrénales 25%
    • Conversion périphérique 50% - de l’androstènedione et de la DHEA au niveau du foie, tissu adipeux et peau
196
Q

Androgènes chez la femme: Quels sont-ils? - Androgène le plus puissant

A

Dihydrotestostérone

197
Q

Androgènes chez la femme: Quels sont-ils? - Dihydrotestostérone - Provenance, effet

A
  • .Dihydrotestostérone : Androgènes le plus puissant, issu de la conversion de la testostérone
    • 5-alpha réductase au niveau tissus périphériques
  • Androgènes principal agissant au niveau du follicule pileux et stimulant l’activité pilosébacée
198
Q

Transport androgènes

A

La testostérone et la DHT sérique sont liés à la SHBG et l’albumine

199
Q

Activité androgénique relative des différents androgènes

A
200
Q

Hirsutisme: Signes et symptômes d’alarme - Potentielle présence de quelle patho?

A

Chez une patiente avec hisrutisme, certains signes et symptômes incitent à une prise en charge urgente en raison de la présence potentielle d’une tumeur ovarienne ou surrénalienne.

201
Q

Hirsutisme: Signes et symptômes d’alarme

A
  • Chez une patiente avec hisrutisme, certains signes et symptômes incitent à une prise en charge urgente en raison de la présence potentielle d’une tumeur ovarienne ou surrénalienne.
  • Éléments importants à l’histoire :
      1. Début brusque
      1. Virilisation
        * Voix plus grave
        * Alopécie androgyne
        * Clitoromégalie
        * Augmentation de la masse musculaire
202
Q

Définir: Virilisation

A
  • À différencier de l’hirsutisme
  • Virilisation: état plus sévère d’hyperandrogénisme, combine l’hirsutisme avec l’un des signes suivants: clitoromégalie, voix plus grave, alopécie androgyne, changements corporels (diminution volume seins et augmentation masse musculaire)
  • RED FLAG
203
Q

Hirsutisme: Signes et symptômes d’alarme - Éléments de la virilisation

A
  • Voix plus grave
  • Alopécie androgyne
  • Clitoromégalie
  • Augmentation de la masse musculaire (diminution volume seins et augmentation masse musculaire)
204
Q

Définir: Hypertrichose

A
  • Hypertrichose: augmentation de poils dans autres zones, déjà pourvues de poils chez l’homme et la femme, duvet.
  • Souvent associée à médication (antiépileptiques)
205
Q

Hirsutisme: Signes et symptômes d’alarme - Déterminer les hormones en cause dans tumeur ovarienne vs surrénalienne

A
  • La tumeur ovarienne sera caractérisée par une présence paradoxalement élevée de testostérone sérique
  • alors que la présence d’une tumeur surrénalienne, c’est plutôt la DHEAs qui sera augmentée.
206
Q

Hirsutisme: Principes thérapeutiques - Quoi éliminer?

A

Il faut toujours éliminer un syndrome de Cushing et l’hyperplasie congénitale des surrénales forme non-classique.

207
Q

Hirsutisme: Traitement

A
  • Il faut toujours éliminer un syndrome de Cushing et l’hyperplasie congénitale des surrénales forme non-classique.
  • Traitement :
    • Contraceptifs oraux
    • Spironolactone (tératogène)
    • Antiandrogènes : acétate de cyprotérone, flutamide, finastéride (tératogènes)
    • Épilation
  • Délai d’action de 3-6 mois…!
208
Q

Hirsutisme: Traitement - CO

A
  • Contraceptifs oraux: augmente SHBG
209
Q

Hirsutisme: Traitement - Spironolactone

A

(tératogène)

210
Q

Hirsutisme: Traitement - Antiandrogènes

A
  • acétate de cyprotérone
  • flutamide
  • finastéride (tératogènes)
211
Q

Hirsutisme: Traitement - Temps pour effet

A
  • Traitement :
    • Contraceptifs oraux
    • Spironolactone (tératogène)
    • Antiandrogènes : acétate de cyprotérone, flutamide, finastéride (tératogènes)
    • Épilation
  • Délai d’action de 3-6 mois…!
212
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Définir

A
  • Le syndrome de l’ovaire polykystique, ou SOPK, est une pathologie très fréquente chez la femme, affectant 5-10% des femmes, et se caractérise par la présence de multiples kystes (follicules massifs) dans les ovaires.
  • Pour diagnostiquer le SOPK, il faut objectiver au moins 2 des 3 critères de Rotterdam chez la patiente :
      1. Hyperandrogénisme clinique hirsutisme, alopécie, acné] ou biochimique [testo élevé]
      1. Oligoménorrhée/aménorrhée (oligoanovulation), infertilité
      1. Ovaires polykystiques à l’échographie
213
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Critères

A
  • Pour diagnostiquer le SOPK, il faut objectiver au moins 2 des 3 critères de Rotterdam chez la patiente :
      1. Hyperandrogénisme clinique (hirsutisme, alopécie, acné) ou biochimique (testo élevé)
      1. Oligoménorrhée/aménorrhée (oligoanovulation), infertilité
      1. Ovaires polykystiques à l’échographie
214
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Principaux modes de présentation de l’hyperandrogénisme

A
  • On retrouve souvent la présence des critères cliniques de l’hyperandrogénisme, soit :
    • Acné
    • Alopécie
    • Hirsutisme
215
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Anomalies biochimiques

A
  • Mais la présence hyperandrogénisme peut se faire noter de façon biochimique par une mesure élevée de testostérone, DHEA-S et/ou Androstènedione sérique par exemple.
  • D’autres anomalies biochimiques telles que la diminution de SHBG, ce qui provoque l’augmentation de la fraction libre des androgènes favorisant l’hyperandrogénisme, et l’augmentation de LH/FSH (ad 3 : 1).
216
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Problèmes concomitants

A
  • 50% des patientes avec SOPK souffre d’un problème d’obésité concomitant, il est donc important d’évaluer la possibilité d’un SOPK chez une femme obèse se présentant pour aménorrhée et/ou hyperandrogénisme.
  • La recherche d’acanthosis nigricans, associé à un problème de résistance à l’insuline, peut aussi parfois être retrouvé chez les femmes souffrantes d’un SOPK.
217
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Problèmes concomitants - Présentation de l’insulinorésistance

A
  • La présence d’un problème d’insulinorésistance peut se faire remarquer de plusieurs façons :
    • ↑ insulinémie à jeun ad diabète
    • Hypertriglycéridémie, baisse de c-HDL
    • HTA
    • Syndrome métabolique (attention! Il est important de rechercher un syndrome métabolique associé car il y a augmentation du risque cardiovasculaire)
    • Stéatose hépatique (enzymes hépatiques ↑)
218
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Place de l’échographie dans le diagnostic

A
  • Il faut faire attention parce que les ovaires polykystiques peuvent être remarqués à l’échographie sans toutefois qu’il y ait syndrome, c’est pour cette raison qu’il faudrait au moins un autre des 3 critères de Rotterdam pour poser le diagnostic.
  • En effet, près de 20% des femmes normales (cycles réguliers et absence d’hyperandrogénisme) présentent des ovaires polykystiques à l’échographie.
219
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Quand se développe-t-il?

A

Le SOPK peut se développer peu après la ménarche, avec une prise de poids considérable ou encore avec l’arrêt des contraceptifs oraux.

220
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Risque + explication

A
  • La présence des multiples kystes qui sont en fait des follicules massifs hors de contrôle provoque un hyperoestrogénisme qui peut résulter en l’hyperplasie endométriale et par le fait même augmenter les risques de développement d’une néoplasie de l’endomètre.
221
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Quoi éliminer?

A
  • Il faut veiller à éliminer l’hyperplasie congénitale des surrénales, le syndrome de Cushing et d’autres tumeurs avant de poser fermement le diagnostic de SOPK.
222
Q

Rôle de l’insulinorésistance dans la physiopathologie du SOPK

A
  • Il y a accélération de la sécrétion de GnRH donc stimulation de la LH.
  • Cela va stimuler l’aromatisation des androgènes dans les cellules thèques, ce qui va conduire à un hyperestrogénisme.
  • Plusieurs femmes avec un SOPK ont un post-récepteur défectueux au signalement de l’insuline.
  • Les conséquences de la résistance à l’insuline sont :
    • Hyperinsulinémie, ce qui mène à la ↓ de la production des SHBG au foie
    • Insuline agit en synergie avec la LH pour stimuler la production d’androgènes dans les cellules thèques, ce qui augmente l’hyperandrogénisme.
223
Q

Rôle de l’insulinorésistance dans la physiopathologie du SOPK: Conséquences de la résistance à l’insuline

A
  • Il y a accélération de la sécrétion de GnRH donc stimulation de la LH. Cela va stimuler l’aromatisation des androgènes dans les cellules thèques, ce qui va conduire à un hyperestrogénisme. Plusieurs femmes avec un SOPK ont un post-récepteur défectueux au signalement de l’insuline.
  • Les conséquences de la résistance à l’insuline sont :
    • Hyperinsulinémie, ce qui mène à la ↓ de la production des SHBG au foie
    • Insuline agit en synergie avec la LH pour stimuler la production d’androgènes dans les cellules thèques, ce qui augmente l’hyperandrogénisme.
224
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Quoi éliminer?

A
  • Toujours éliminer un syndrome de Cushing et l’hyperplasie congénitale des surrénales forme non-classique.
225
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Comorbidités associées

A
  • Syndrome métabolique associé
    • IMC, tour taille, TA
    • Insulinorésistance :
      • Hyperinsulinisme de jeûne ad diabète type 2
      • Dépister diabète type 2/intolérance glucose si IMC↑ou IMC N et f. risque : HbA1C, HGOP 75g, glycémie à jeun
    • Bilan lipidique (Hypertriglycéridémie, ↓c-HDL, ↑C-LDL)
    • Stéatose hépatique (augmentation possible enzymes hépatiques)
    • Augmentation risque cardiovasculaire à long terme: intervention tabagisme, habitudes de vie, poids.
226
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Dépistage à faire?

A
  • Penser à apnée sommeil
  • Dépistage dépression
  • Dépister hyperplasie ou carcinome endométrial
  • Syndrome métabolique, diabète et autres
227
Q

SOPK: Hyperandrogénisme - Comment ça se manifeste biochimiquement?

A
  • On peut retrouver au bilan:
    • ↑Testostérone, DHEAS et/ou Androstènedione,
    • ↓SHBG,
    • ↑ LH:FSH ad 3:1
  • Hirsutisme et acné: tx usuel (voir plus loin)
228
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Traitement et suivi

A
  • Anovulation chronique/hyperestrogénisme:
    • Dépister hyperplasie ou carcinome endométrial
    • Prévention: progestatif périodiquement, C oraux, etc.
    • Fertilité: Poids★, inducteur ovulation, metformine
  • ★Perte de 5-7% poids sur 6 mois peut restaurer l’ovulation et la
    fertilité ad 75% femmes
229
Q

Syndrome des ovaires polykystiques: Traitement et suivi - Importance de la perte de poids

A
  • ★Perte de 5-7% poids sur 6 mois peut restaurer l’ovulation et la fertilité ad 75% femmes
230
Q

Stades cliniques pubertaires chez la fille (Tanner): Mammaire

A
231
Q

Stades cliniques pubertaires chez la fille (Tanner): Pilosité

A
232
Q

Fonction hypothalamique nécessite :

A
  • La migration au bon endroit des neurones sécrétrices de GnRH (dérivent de la placode nasale comme neurones olfactifs)
  • GnRH (LHRH): Pulsatile, courte demi- vie 2-4 minutes
233
Q

Menstruations: Durée du cycle menstruel

A
  • Durée du cycle: 21-35 jours
234
Q

Durée phase folliculaire vs lutéale

A
  • Phase folliculaire (durée variable)
  • Phase lutéale, durée plus stable 14 jours
235
Q

Phases du cycle menstruel au niveau utérin:

A
  • Phase proliférative
  • Phase sécrétoire
236
Q

Inhibine A vs B

A
  • Inhibine A: phase lutéale
  • Inhibine B: phase folliculaire
  • (B vient avant A!)
237
Q

Rôle LH vs FSH

A
  • FSH stimule la maturation des follicules et la production d’estrogènes (granulosa)
  • LH favorise l’ovulation (pic essentiel) et la production d’androgènes par la thèque et de progestérone par le corps jaune
238
Q

Qu’est-ce que la luthénisation?

A
  • Luthénisarion de la granulosa: elle est capable de produire de la progestérone
239
Q

Phase folliculaire vs lutéale: Granulosa vs thèque (image)

A
240
Q

Maturation folliculaire sous l’action de quoi?

A
  • Maturation folliculaire sous l’action de la FSH et de peptides locaux (paracrine, autocrine)
241
Q

Comment se fait la sélection du follicule dominant?

A

Sélection d’un follicule dominant (facteurs locaux)

242
Q

Embryologie: Résumé de la maturation de l’ovogonie pendant la gestation

A
  • Cellules germinales primordiales (qui deviendront ovocytes ) identifiables à 3-4 sem. de gestation, migrent vers crête génitale → mitoses→ ovogonies (préméiotiques)
  • A 10-12 sem de gestation : méiose, arrêtée en prophase→ ovocytes primaires
  • A 16 sem : premiers follicules primordiaux
  • A 20 sem : Pic 6-7 millions cellules germinales
    • 2/3 ovocytes primaires
    • 1/3 ovogonies
243
Q

Croissance et atrésie des follicules: Dans quelles circonstances

A
  • Croissance et atrésie des follicules dans toutes les circonstances physiologiques (pas d’interruption pendant la grossesse, la prise de contraceptifs oraux, les périodes d’anovulation, etc.)
  • Cette croissance menant à l’atrésie est indépendante des hormones circulantes (Facteurs locaux
  • La FSH permettra le « sauvetage » d’une cohorte de follicules (à un niveau de croissance idéal à ce moment là) de laquelle un seul follicule dominant mènera à l’ovulation
244
Q

Comment se fait la sélection du follicule dominant? À quel moment dans le cycle?

A
  • Le follicule dominant sera celui qui réussira à créer un microenvironnement dominant en estrogènes.
  • Sélection autour du jour 5-7 du cycle (controverse…)
245
Q

Rôle inhibine B

A
  • Phase folliculaire: FSH stimule la production folliculaire d’inhibine B qui inhibera d’avantage la sécrétion hypophysaire de FSH
246
Q

Phase folliculaire: Choix du follicule dominant

A
  • Les estrogènes (en synergie avec la FSH)
    • Localement : rendent les cellules granulaires (du futur follicule dominant) plus sensibles à la FSH
    • Au niveau hypophysaire: font une boucle de rétroaction négative sur la sécrétion de FSH (ce qui nuit aux autres follicules de la cohorte)
247
Q

Antrum: Caractéristique follicule de quel niveau de maturité?

A

Follicule tertiaire

248
Q

Définir: Oligoménorrhée

A
  • cycle >35 jours (< 9 cycles par année)
249
Q

Aménorrhée primaire: Définir

A
  • Absence de règle à 13 ans en l’absence de caractères sexuels secondaires
  • Absence de règle à 15 ans en présence de caractères sexuels secondaires
250
Q

Aménorrhée secondaire: Définir

A
  • Arrêt de 3 mois (cycles réguliers) ou 6 mois des règles (oligoménorrhée)
251
Q

Aménorrhée: Causes physiologiques

A
  • Sans oublier les causes physiologiques:
    • grossesse
    • allaitement
    • ménopause
    • retard pubertaire constitutionnel
252
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle:

  • FSH, LH
  • Oestrogène
A
  • FSH, LH normales ou basses
  • TSH, Prolactine normales, IRM selle turcique normale
  • Hypoestrogénisme variable selon sévérité (Habituellement test au progestatif: pas de saignement)
253
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Test au progestatif

A

Hypoestrogénisme variable selon sévérité (Habituellement test au progestatif: pas de saignement)

254
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Physiopatho

A
  • ↓ fréquence et amplitude de sécrétion de GnRH (rôle de la leptine)
255
Q

Aménorrhée de cause ovarienne: Étiologies

A
  • Causes génétiques/congénitales:
    • Agénésie gonadique
    • Dysgénésie gonadique dont syndrome de Turner
    • Gène FMR1 (X fragile permutation), mutation récepteur FSH ou LH
  • Causes anatomiques:
    • Autoimmun (associé aux syndromes polyglandulaires autoimmuns)
    • Iatrogénique (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie)
256
Q

Dysgénésies gonadiques: Décrire

A
  • Malformations des gonades pendant l’embryogenèse, amenant à l’atrophie ovarienne
  • Aménorrhée primaire ou secondaire
  • Tableau clinique selon le caryotype:
    • Syndrome de Turner (45 X0)
    • Mosaïques (46 XX et autre anomalie associée)
    • 47 XXX
257
Q

Dysgénésies gonadiques: Aménorrhée primaire ou secondaire?

A

Aménorrhée primaire ou secondaire

258
Q

Dysgénésies gonadiques: Tableau clinique

A
  • Tableau clinique selon le caryotype:
    • Syndrome de Turner (45 X0)
    • Mosaïques (46 XX et autre anomalie associée)
    • 47 XXX
259
Q

Aménorrhée urétrovaginale: Étiologies

A
  • Anomalies müllériennes (trompes,utérus,1/3 sup. du vagin)
    • Dont agénésie müllérienne, hymen imperforé, etc
  • Syndrome d’Asherman (post-manipulation utérine, synéchies intrautérines)
  • Endométrites récurrentes
  • (Syndrome d’insensibilité aux androgènes)
  • (Déficit en 5α réductase (rare))
260
Q

Test au provera: C’est quoi?

A
  • règle des 10
  • 10 mg PO die x 10 jours
261
Q

Aménorrhée: approche clinique

A
  • Histoire et examen physique complets
  • Test au provera (progestatif): règle des 10
  • Éliminer une grossesse: β-HCG
  • Éliminer causes fréquentes: TSH, Prolactine, FSH,( LH, estradiol)
  • IRM région hypothalamo-hypophysaire si céphalées, troubles visuels, hyperprolactinémie persistente inexpliquée ou galactorrhée, cause centrale inexpliquée
262
Q

Test au provera: Si saignement - Quand?

A
  • Dans les 10 jours suivants, acceptables jusqu’à 14 jours
263
Q

Test au provera: Si saignement - Ddx

A
  • Présence d’estrogènes endogènes et tractus génital inférieur normal
  • Dx différentiel: anovulation chronique, avec Dx différentiel de l’oligoménorrhée:
    • SOPK
    • Hyperplasie congénitale des surrénales
    • Cushing, tumeurs virilisantes surrénaliennes ou ovariennes (cf plus loin)
264
Q

Test au provera: Si pas de saignement - Ddx

A
  • Hypoestrogénisme, pas de stimulation de l’endomètre ou
  • Tractus génital inférieur anormal
265
Q

Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle: Risque hyperplasie endomètre?

A
  • NON, puisque pas d’estrogène
266
Q

Femme nullipare: Position des ovaires

A

Chez la femme nullipare, les ovaires se situent plus souvent dans la dépression péritonéale, sur les murs pelviens, entre l’uretère et la veine iliaque externe.

267
Q

Ligament suspenseur de l’ovaire: Ce qu’il contient

A
  • Le ligament suspenseur de l’ovaire (infundibulo pelvien) relie le pôle supérieur de l’ovaire au rebord pelvien.
  • Il contient
    • les vaisseaux ovariens,
    • les vaisseaux lymphatiques
    • et les nerfs.
268
Q

Région externe au cortex des ovaires

A
  • La partie externe du cortex est formée de l’épithélium germinatif de l’ovaire, soit une couche de cellules cuboïdales reposant sur la membrane basale.
  • L’épithélium ovarien est une extension du mésovarium.
269
Q

Ovaire: Type de fonctions

A
  • Ces organes ont à la fois une fonction endocrine et une fonction exocrine.
  • Ils sécrètent des hormones sexuelles (œstrogène, progestérone, androgène) (fonction endocrine) et produisent des ovocytes (fonction exocrine).
  • Ces deux rôles sont assurés par la partie périphérique de ceux-ci, soit le cortex.
270
Q

Nombre de cellules germinales à la naissance

A

Les ovogonies qui ne seront pas transformées en ovocytes primaires seront en atrésie avant la naissance, donc, à la naissance, un total de 1 à 2 millions de cellules germinales seront présentes.

271
Q

Rôle du pic de LH

A
  • La LH commence à s’élever environ 36 heures avant l’ovulation et son pic se situe entre 10 et 12 heures avant l’ovulation.
  • Cette hausse de LH occasionne la complétion de la méiose de l’ovocyte, l’augmentation de la production de progestérone ainsi que la synthèse de prostaglandines menant à la rupture du follicule, puis à l’expulsion de l’ovocyte (ovulation).
  • Par ailleurs, ce pic de LH implique une augmentation de la production d’androgènes, ce qui contribue à l’augmentation de la libido chez les femmes afin de favoriser l’initiation de relations sexuelles durant cette période de fertilité.
272
Q

Nom lorsque corps jaune dégénéré

A

Corps blanc (corpus albicans)

273
Q

Ce qui se passe dans l’utérus à la phase lutéale

A
  • La phase lutéale est toujours d’une durée fixe de 14 jours.
  • Cette phase débute avec l’ovulation et se termine juste avant les menstruations.
  • À la suite de l’ovulation, les ovaires sécrètent de l’œstrogène et de la progestérone qui permet de maintenir l’épaisseur de l’endomètre et initie la phase sécrétoire de celui-ci en inhibant sa prolifération.
  • Durant cette phase, l’épithélium glandulaire commence à sécréter des protéines et des glycopeptides dans la cavité utérine.
  • Ce fluide servira de nutriment au blastocyste.
  • Des changements histologiques font aussi leur apparition au sein de l’endomètre.
  • Effectivement, les glandes deviennent plus tortueuses et les vaisseaux sanguins prennent une apparence de plus en plus spiralée et nombreuses.
  • La perméabilité capillaire est augmentée alors que l’apparence de la muqueuse devient œdématiée.
274
Q

Ce qui se passe dans l’utérus lors des menstruations

A
  • S’il n’y a pas de fécondation, l’endomètre débutera sa phase dégénérative en réponse aux prostaglandines.
  • Les prostaglandines stimulent la vasoconstriction et la relaxation des vaisseaux spiralés, ce qui entraîne l’ischémie et la dégradation de l’endomètre (menstruations).
275
Q

Qu’est-ce qui provoque la rupture du follicule lors de l’ovulation?

A

Prostaglandines

276
Q

Puberté précoce vs retard pubertaire chez les filles

A
  • Une puberté précoce est définie comme un stade Tanner 2 avant l’âge de 8 ans chez les filles.
  • Un retard pubertaire doit être envisagé lorsque les filles n’ont pas atteint le stade Tanner 2 à l’âge de 13 ans.
277
Q

Méthode pour confirmer l’ovulation: Quand doser la progestérone?

A

J25 (cycle de 32 jours)