Ovaires Flashcards
Ovaires: Rôles
- Le rôle des ovaires est de sécréter des hormones sexuelles et de produire des ovocytes.
- Ils jouent donc un rôle clé dans le système reproducteur chez la femme.
- D’autres organes bien importants font partie du système reproducteur féminin, en lien avec l’ovaire, mais ne seront pas abordés en détail dans ce cours-ci ; pour plus amples informations, veuillez vous référer au thème de la gynécologie ou de l’obstétrique.
Ovaires: Anatomie - Localisation, mobilité
- Les ovaires sont des glandes endocrines qui sont suspendues de part et d’autre de l’utérus et sont donc mobiles au sein de la cavité pelvienne.
- En effet, comme l’intestin grêle est libre dans la cavité abdominale, uniquement contenue dans un repli de péritoine, les ovaires sont libres dans le bassin, enveloppés dans un épithélium et retenus via des ligaments qui font aussi le pont entre l’ovaire et sa source vasculaire et nerveuse.
Ovaires: Anatomie - Ligaments importants
- Les ovaires sont des glandes endocrines qui sont suspendues de part et d’autre de l’utérus et sont donc mobiles au sein de la cavité pelvienne.
- En effet, comme l’intestin grêle est libre dans la cavité abdominale, uniquement contenue dans un repli de péritoine, les ovaires sont libres dans le bassin, enveloppés dans un épithélium et retenus via des ligaments qui font aussi le pont entre l’ovaire et sa source vasculaire et nerveuse.
- Les deux ligaments en question les attachent d’une part à la paroi pelvienne, via le ligament suspenseur de l’ovaire/infundibulo pelvien**, et de l’autre à l’utérus, via le **ligament propre de l’ovaire/utéro-ovarien.
- Deux autres ligaments permettent aussi de retenir l’ovaire à proximité de la trompe de Fallope ipsilatérale, soit le ligament tubo-ovarien**, qui retient le pavillon de la trompe à proximité, et **mésovarium, qui est une composante du ligament large de l’utérus.
Ovaires: Anatomie - Structures avoisinantes
Lorsque l’on évalue l’anatomie de l’ovaire, il est important de considérer les structures se situant près de celui-ci, notamment les uretères et plusieurs structures vasculaires, dont les vaisseaux iliaques externes qui cheminent eux aussi près de la paroi pelvienne (principalement la veine iliaque qui se trouve juste au-dessus de l’ovaire)
Ovaires: Anatomie - Position
- Sachant que l’ovaire est mobile au sein de la cavité pelvienne, il peut être utile dans l’évaluation de l’anatomie de savoir que la localisation de l’ovaire peut être modifiée par certains facteurs, notamment par la grossesse et l’accouchement.
- En effet, la position de l’ovaire sera différente chez la femme nullipare (se dit d’une femme n’ayant jamais accouchée) de chez la femme multipare (se dit d’une femme ayant accouchée plusieurs fois).
Ovaires: Anatomie - Parties
- Dans l’ovaire, on retrouve deux parties:
- Le cortex qui se trouve en périphérie.
- C’est le lieu de la sécrétion hormonale (œstrogène, progestérone, androgène)
- La maturation des follicules et ultimement l’ovulation.
- La médulla qui est la portion centrale de l’ovaire. C’est aussi à ce niveau où aboutissent
- La vascularisation de l’ovaire,
- Les vaisseaux lymphatiques et
- Les structures nerveuses.
- Le cortex qui se trouve en périphérie.
Ovaires: Anatomie - Cortex
- Le cortex qui se trouve en périphérie. C’est le lieu de
- La sécrétion hormonale (œstrogène, progestérone, androgène)
- La maturation des follicules et ultimement l’ovulation.
Ovaires: Anatomie - Médulla
- La médulla qui est la portion centrale de l’ovaire. C’est aussi à ce niveau où aboutissent
- La vascularisation de l’ovaire,
- Les vaisseaux lymphatiques et
- Les structures nerveuses.
Ovaires: Anatomie - Ce qui l’entoure
- Comme mentionné précédemment, l’ovaire est aussi entouré d’un épithélium, soit l’épithélium germinatif de l’ovaire.
- Celui-ci sera en fait l’extension d’un mésovarium
Ovaires: Rôles
Les deux rôles de l’ovaire, soit la sécrétion d’hormones sexuelles et la production d’ovocytes sont donc assurés exclusivement par le cortex ovarien.
Ovaires: Résumé de l’anatomie
- Ovaires = organes suspendus par 4 ligaments dans la cavité pelvienne → mobiles
- Ligament suspenseur de l’ovaire / infundibulo pelvien (ovaire extrémité tubaire → paroi pelvienne)
- Ligament propre de l’ovaire / utéro-ovarien (ovaire extrémité utérine → utérus)
- Ligament tubo-ovarien (ovaire extrémité tubaire → pavillon de la trompe de Fallope)
- Mésovarium (face ventrale de l’ovaire → mésosalpinx → trompe de Fallope)
- Ovaires sont près des uretères et des veines iliaques externes.
- Localisation variable
Ovaires: Résumé de l’anatomie - Ligaments
- Ligament suspenseur de l’ovaire / infundibulo pelvien (ovaire extrémité tubaire → paroi pelvienne)
- Ligament propre de l’ovaire / utéro-ovarien (ovaire extrémité utérine → utérus)
- Ligament tubo-ovarien (ovaire extrémité tubaire → pavillon de la trompe de Fallope)
- Mésovarium (face ventrale de l’ovaire → mésosalpinx → trompe de Fallope)
Ovaires: Résumé de l’anatomie - Microscopie + rôles
- Ovaire microscopique = composé de deux parties :
- Cortex : Sécrétion hormones stéroïdiennes + Maturation et production de follicules
- Médulla : Lieu de convergence Vaisseaux sanguins + Lymphatiques + Nerfs
- Ovaire = 2 fonctions assurées par le cortex
- Sécréter des hormones sexuelles
- Produire des ovocytes
Fonction hypothalamique nécessite :
- La migration au bon endroit des neurones sécrétrices de GnRH (dérivent de la placode nasale comme neurones olfactifs)
- GnRH (LHRH): Pulsatile, courte demi- vie 2-4 minutes
Qu’est-ce qui détermine la séquence précise de sécrétion de LH et FSH au niveau hypophysaire?
- Fréquence de la pulsatilité et l’amplitude des pics de GnRH varient au cours du cycle, ce qui amène une séquence précise de sécrétion de FSH et LH au niveau hypophysaire
À quel type de récepteur se lie la GnRH ?
Récepteur membranaire couplé à protéine G
Hypophyse: Ce qui détermine sa sécrétion de LH OU FSH
- Selon la pulsatilité de GhRH, la sécrétion de FSH ou LH sera favorisée
Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Généralités
- Le développement de l’appareil reproducteur féminin est complexe, dans le contexte où l’on traite uniquement de l’endocrinologie, et donc seulement des ovaires, plusieurs étapes de l’embryologie sexuelle ne seront pas abordées.
- Pour plus de détails à ce sujet, veuillez consulter la page du système reproducteur féminin.
Nom stade antral selon maturité follicule
- Pré-antral = follicule secondaire
- Early antral = follicule tertiaire
Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Semaines 3-4 et 6
- Cellules germinales primordiales (qui deviendront ovocytes ) identifiables à 3-4 sem. de gestation, migrent vers crête génitale → mitoses→ ovogonies (préméiotiques)
- Le développement des ovaires, initié par la détermination du sexe chromosomique/génétique féminin (46XX), commence autour des semaines 3-4 de la gestation.
- En premier lieu, les cellules germinales primordiales (CGP) migrent de la vésicule vitelline vers la crête génitale.
- Rendues à destination, les CGP prolifèrent via une première mitose, ce qui génère les gamètes féminins, soit les ovogonies (arrêtées en phase préméiotique).
- À la 6e semaine, on retrouve aussi des gonades féminines complétées, contenant les CGP et des cellules de soutien.
Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Semaines 10-12
- Entre la 10 et la 12e semaine de gestation, les ovogonies préméiotiques entament une méiose qui s’arrête à la prophase.
- Les cellules obtenues sont alors des ovocytes primaires.
Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Semaine 16
- À la 16e semaine de gestation, il y a début de la formation d’une couche de cellules unistratifiées, que l’on nomme granulosa, autour des ovocytes primaires.
- C’est alors la formation des premiers follicules primordiaux (le follicule étant la combinaison de l’ovocyte, qui est le gamète, et de son enveloppe, qui permettra la production des hormones sexuelles)
Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Semaine 20
- Finalement, c’est aux alentours de la 20e semaine de gestation que se trouve le pic maximal de production d’ovogonies.
- En effet, à ce stade, il y a environ 6-7 millions de gamètes chez le foetus féminin, dont les 2 tiers sont des ovocytes primaires et le dernier tiers est des ovogonies.
- Au cours du développement, ce chiffre ne fera que décroitre progressivement pour atteindre 300-400 ovules fécondables chez la femme en âge de procréer.
- On peut donc comprendre qu’à la naissance, la fillette possède déjà toutes les ovogonies qu’elle utilisera au cours de sa vie.
- D’un autre côté, la ménopause est entre autres définie par l’épuisement des stocks d’ovogonies.
Maturation du follicule et Cycle ovarien: Embryologie - Moment max gamètes féminins et évolution par la suite
- Finalement, c’est aux alentours de la 20e semaine de gestation que se trouve le pic maximal de production d’ovogonies.
- En effet, à ce stade, il y a environ 6-7 millions de gamètes chez le foetus féminin, dont les 2 tiers sont des ovocytes primaires et le dernier tiers est des ovogonies.
- Au cours du développement, ce chiffre ne fera que décroitre progressivement pour atteindre 300-400 ovules fécondables chez la femme en âge de procréer.
- On peut donc comprendre qu’à la naissance, la fillette possède déjà toutes les ovogonies qu’elle utilisera au cours de sa vie.
- D’un autre côté, la ménopause est entre autres définie par l’épuisement des stocks d’ovogonies.
Maturation du follicule et Cycle ovarien: Croissance des follicules - Fonctionnement
- La croissance des follicules, ce qui mène ultimement à l’atrésie de ceux-ci, se fait dans toutes les circonstances physiologiques, c’est-à-dire qu’aucun processus physiologique ne peut interrompre la croissance (grossesse, prise de contraceptifs oraux, périodes d’annulations).
- Ces processus ont en commun le fait d’être en partie dictés par des phénomènes hormonaux, illustrant le fait que la croissance folliculaire est un processus indépendant de la circulation des hormones locales.
- Sans facteurs externes aux ovaires, les follicules ne font que se développer puis atrésier.
- Heureusement, l’hormone follicule-stimulante (FSH), sécrétée par l’adénohypophyse, permet de sauver une cohorte de follicules à un stade de croissance idéal pour en permettre la maturation et éviter l’atrésie d’ovocytes adéquats.
- De cette cohorte, un seul follicule dominant sera sélectionné et sera mené jusqu’à l’ovulation.
- Il est intéressant de noter que l‘évolution de la croissance folliculaire et l’identification du follicule dominant peut se faire à l’échographie (et aussi par laparoscopie), ce qui nous indique que cette structure atteint des tailles visibles à l’oeil nu
Maturation du follicule et Cycle ovarien: Croissance des follicules - Étapes
- La croissance folliculaire comprend plusieurs stades pour préparer le follicule; de sa maturation, à l’ovulation et jusqu’à l’atrésie de l’enveloppe folliculaire :
- Follicule primordial
- Follicule primaire
- Follicule secondaire (pré-antral)
- Follicule tertiaire (antral)
- Follicule mature (De Graaf)
- Corps jaune
Définir: Mittelschmerz
Noter : mittelschmerz = douleur à l’ovulation (cette douleur pouvant être due au relâchement du liquide antral dans la cavité abdominale ou de l’irritation du péritoine pariétal par le follicule dominant près du moment ovulatoire)
Décrire: Le follicule primordial
- Le follicule primordial comprend un ovocyte primaire contenu dans une légère membrane basale, qui elle est entourée d’une mince couche de cellules folliculaires granuleuse aplaties.
- Ce sont ces cellules pavimenteuses qui formeront la granulosa.
Décrire: Le follicule primaire
- C’est dans le follicule primaire que l’ovocyte débute sa croissance.
- Pour ce qui est de l’enveloppe folliculaire, c’est en phase primaire que les cellules granuleuse pavimenteuse deviennent des cellules cuboïdales et que la formation de la zone pellucide est entamée.
- Si ces follicules ne sont pas sauvés par un pic de FSH, ils s’atrésient.
Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral)
- À ce stade, l’ovocyte est prêt à l’ovulation et ne poursuivra sa maturation qu’au moment de la rencontre éventuelle avec un spermatozoïde, moment au cours duquel il se transformera en ovule.
- Au stade pré-antral, l’enveloppe folliculaire est en croissance accélérée et contient plusieurs couches importantes :
- Zone pellucide
- La granulosa
- La thèque
Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Nommez les couches
- Zone pellucide
- La granulosa
- La thèque
Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Zone pellucide
- La zone pellucide, composée de glycoprotéines et qui assure la protection de l’ovocyte, est pleinement formée.
- Celle-ci a aussi un rôle important dans la fécondation.
Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Zone La granulosa
- La granulosa continue de croitre et est pluristratifiée à ce stade.
- Elle permettra la synthèse d’hormones sexuelles au cours de la maturation folliculaire, soit principalement de l’oestrogène, et les oestrogènes stimuleront aussi la croissance de la granulosa du follicule.
- De plus, plus la granulosa croit, plus elle produit des récepteurs à FSH, ce qui rend le follicule plus sensible à la FSH, ce qui lui sera utile lors de la sélection du follicule dominant.
Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Zone La thèque
- Le follicule secondaire comporte aussi une nouvelle couche de cellules que l’on nomme la thèque.
- Celle-ci assure principalement à ce stade la vascularisation du follicule.
Décrire: Le follicule secondaire (pré-antral) - Zone Antrum
- À la fin de la phase pré-antrale, le follicule accumule des collections liquidiennes à prédominance oestrogénique au sein de sa granulosa secondairement à l’augmentation de la FSH.
- C’est le début de la formation de l’antrum.
Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Nommez les couches
- Le follicule antral comprend plusieurs couches :
- **1. Ovocyte/ovule
- Zone pellucide
- Couche granuleuse (granulosa)
- Différenciation de la thèque interne et externe (acquisition récepteur LH, hormonogenèse)
- Antrum*
- Cumulus oophorus
- Membrane basale entre thèque et couche granuleuse**
- **1. Ovocyte/ovule
Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Décrire les différentes parties de la couche granulosa
- Corona radiata : couche la plus interne des cellules granuleuses se trouvant au pourtour de la zone pellucide.
- Antrum (dans la granulosa) : poche entre les deux couches de granulosa qui contient du liquide riche en stéroïdes, protéines, glycoprotéines et en cytokines.
- Cumulus Oophorus : extension de cellules granuleuses qui joint la corona radiata au reste de la granulosa se trouvant alentour de l’antrum.
Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Rôle Thèque interne
permet l’hormonogénèse des androgènes
Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Rôle Thèque externe
donne la structure de du follicule
Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Two cell two gonadotropin
- Au stade de follicule tertiaire, le follicule répond aux stimulations des gonadotropines, soit la FSH et la LH.
- Toutefois, chacune de ces hormones agit sur différentes cellules du follicule; c’est ce que l’on nomme l’action Two cell two gonadotropin :
- FSH : L’augmentation de la production de FSH au début de la phase folliculaire du cycle hormonal provoque une augmentation marquée de la synthèse d’oestrogène par la granulosa, notamment en augmentant sa croissance, ce qui augmente sa concentration en récepteur à FSH, et en stimulant l’aromatase. L’aromatase est une enzyme qui se trouve dans les cellules granuleuses et qui permet l’aromatisation des androgènes en provenance de la thèque interne, augmentant par le fait même la production d’oestrogènes dans la cellule granuleuse. Les récepteur à FSH se trouvent uniquement sur les cellules granuleuses; la FSH influence donc uniquement cette couche de l’enveloppe folliculaire. Il est à noter que l’augmentation de la sécrétion de FSH par l’hypophyse au début de la phase folliculaire permet aussi la production des récepteurs à LH au niveau des cellules thécales.
- LH : La sécrétion de LH lors du cycle folliculaire stimule les cellules de la thèque interne à produire des androgènes à partir du cholestérol sérique. Ce sont ces androgènes qui seront transportés jusqu’à la granulosa pour être transformés en oestrogènes par le processus d’aromatisation.
Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Two cell two gonadotropin - FSH
- FSH : L’augmentation de la production de FSH au début de la phase folliculaire du cycle hormonal provoque une augmentation marquée de la synthèse d’oestrogène par la granulosa, notamment en augmentant sa croissance, ce qui augmente sa concentration en récepteur à FSH, et en stimulant l’aromatase.
- L’aromatase est une enzyme qui se trouve dans les cellules granuleuses et qui permet l’aromatisation des androgènes en provenance de la thèque interne, augmentant par le fait même la production d’oestrogènes dans la cellule granuleuse.
- Les récepteurs à FSH se trouvent uniquement sur les cellules granuleuses; la FSH influence donc uniquement cette couche de l’enveloppe folliculaire.
- Il est à noter que l’augmentation de la sécrétion de FSH par l’hypophyse au début de la phase folliculaire permet aussi la production des récepteurs à LH au niveau des cellules thécales.
Décrire: Le follicule tertiaire (antral) - Two cell two gonadotropin - LH
- LH : La sécrétion de LH lors du cycle folliculaire stimule les cellules de la thèque interne à produire des androgènes à partir du cholestérol sérique.
- Ce sont ces androgènes qui seront transportés jusqu’à la granulosa pour être transformés en oestrogènes par le processus d’aromatisation.
Décrire: Le follicule tertiaire mature - Ce que c’est, couches
- Le follicule De Graaf est un follicule tertiaire qui a atteint sa maturité et est donc au stade pré-ovulatoire.
- À ce niveau, la granulosa est large et la thèque est fortement vascularisée
Follicule de Graaf: C’est quoi?
Follicule mature
Phase folliculaire: Étapes
- Augmentation de la FSH: recrutement d’une cohorte
- Production d’une grande quantité d’eostrogène par granulosa = production d’une plus grande quantité de récepteurs à FSH ⇢ début stade pré-antral avancé
- Aromatisation + production de récepteurs de LH au sein de la thèque
- Sélection follicule dominant
- Atrésie des autres follicules
- LH max = aromatisation max = oestrogène max
- Pic LH = libido max chez la femme
- Ovulation ⇢ phase lutéale
Phase folliculaire: Hormone hypophysaire en jeu, son effet (étape 1)
- L’augmentation progressive de la FSH en début de cycle (au début de la phase folliculaire) permet le recrutement d’une cohorte de follicules primaires pour que ceux-ci se développent en follicules pré-antral.
Phase folliculaire: Niveau de maturité du follicule ovarien, hormone ovarienne en jeu, couche active, ce qu’elle produit, niveau de maturité du follicule (étape 2)
- Les follicules secondaires, grâce à leur granulosa, commencent à produire une quantité considérable d’oestrogènes et à accumuler des réserves dans des collections liquidiennes.
- La croissance de la granulosa permet aussi la production d’une plus grande quantité de récepteurs à FSH ce qui rend les follicules plus sensibles à celle-ci (il est important de noter que les follicules de la cohorte ne croissent pas au même rythme et n’accumulent pas tous le même niveau d’oestrogènes; c’est cette variation qui permettra la sélection du follicule dominant).
- Le follicule entre alors dans le stade pré-antral avancé.
Phase folliculaire: Décrire aromatisation (étape 3)
- L’augmentation de la FSH permet à ce stade (encore au début de la phase folliculaire) l’aromatisation.
- Ceci augmente la concentration d’oestrogènes dans les follicules.
- Le follicule avec la plus grosse granulosa est aussi le plus sensible à la FSH.
- Ce même follicule collectionne donc plus d’oestrogènes comparativement aux autres follicules de la cohorte.
- Avec la croissance du follicule, la stimulation par la FSH permet la production de récepteurs à LH au sein de la thèque.
-
Plus le follicule a une granulosa sensible à la FSH (et est donc plus riche en oestrogènes), plus il sera rapide à produire des récepteurs à LH.
- Les follicules entrent alors dans le stade antral.
Phase folliculaire: Autour du jour 5-7 du cycle (étape 4)
- Autour du jour 5-7 du cycle ovarien, les concentrations très importantes en oestrogènes provoquent un feedback négatif sur la production de FSH réduisant la sécrétion au niveau de l’hypophyse.
- C’est à ce moment que le follicule dominant sera sélectionné (follicule ayant réussit à se créer le microenvironnement le plus riche en oestrogènes).
- L’oestrogène produit en forte quantité par le follicule dominant rendra ses nombreux récepteur encore plus sensibles à la FSH.
- Avec la maturation des follicules antraux, ceux-ci répondent alors à la stimulation de la FSH par la production d’inhibine B, ce qui amplifiera la rétroaction négative sur la FSH.
Phase folliculaire: Atrésie (étape 5)
- Les concentrations affaiblies en FSH font que tous les follicules de la cohorte sélectionnée initialement, tous sauf le follicule dominant, sont en atrésie, n’étant plus assez puissant pour répondre à la stimulation hormonale.
- À ce niveau, il n’y a que le follicule dominant qui continue à maturer, étant encore réceptif à la FSH, et continue alors à produire de l’oestrogène.
Phase folliculaire: Moment où la concentration d’oestrogène est la plus élevée (étape 6)
- La concentration élevée en oestrogènes stimule la sécrétion rapidement progressive de la LH par l’hypophyse.
- La LH stimule alors les cellules thécales du follicule dominant pour induire la production d’androgènes à partir du cholestrérol sérique.
- Les androgènes sont transportés dans la granulosa et sont ensuite aromatisés en oestrogènes.
- Le maximum d’oestrogène sera bientôt atteint à ce stade
Phase folliculaire: Stade pré-ovulatoire (étape 7)
- Le follicule dominant est maintenant dans le stade pré-ovulatoire.
- La concentration en oestrogène est à son maximum et il y a aussi à ce moment le pic de LH.
- La concentration élevée en LH implique aussi une augmentation de la production d’androgènes, ce qui augmente la libido chez la femme pour favoriser l’initiation des relations sexuelles pendant la période de fertilité.
Phase folliculaire: Ovulation (étape 8)
Le pic déclenche l’ovulation et immédiatement après initie la phase lutéale où il y aura début de la production de progestérone par le reste de l’enveloppe folliculaire, soit le corps jaune.
Corps jaune: Rôles
- Le corps jaune permet la production de progestérone suite à l’ovulation, ce qui a pour but de préparer l’endomètre à l’accueil d’un embryon.
- Donc, le corps jaune rend la grossesse, plus précisément la nidation de l’embryon, possible puisque la progestérone est essentielle au déroulement de la phase sécrétoire du cycle menstruel.
Corps jaune: Développement
- Le développement du corps jaune se fait en réponse à la stimulation de la LH.
- Lorsqu’il n’y aura plus de LH, le corps jaune va progressivement dégénérer pour finalement devenir un corps blanc (corpus albicans) qui lui ne produit pas de progestérone.
- Les niveaux de progestérone vont alors chuter progressivement pendant à la fin de la phase lutéal s’il n’y a pas eu de fécondation.
- En cas de fécondation, l’embryon produit de l’hCG qui maintiendra la stimulation du corps jaune et ainsi permettra la sécrétion continue de progestérone.
hCG: Rôle
- Le développement du corps jaune se fait en réponse à la stimulation de la LH.
- Lorsqu’il n’y aura plus de LH, le corps jaune va progressivement dégénérer pour finalement devenir un corps blanc (corpus albicans) qui lui ne produit pas de progestérone.
- Les niveaux de progestérone vont alors chuter progressivement pendant à la fin de la phase lutéal s’il n’y a pas eu de fécondation.
- En cas de fécondation, l’embryon produit de l’hCG qui maintiendra la stimulation du corps jaune et ainsi permettra la sécrétion continue de progestérone.
- L’hCG est très similaire structurellement à la LH.
Test grossesse: Fonctionnememt
- Lorsque la femme veut savoir si elle est enceinte, c’est en fait la branche bétâ de l’hCG qui est dosé dans l’urine.
- C’est cette protéine qui est très similaire structurellement à la LH.
Phase lutéale: Durée
La phase lutéale est d’une durée fixe de 14 jours, peu importe la durée du cycle menstruel de la femme
Phase lutéale: Étapes
- Lutéinisation du follicule suite au pic de LH et formation du corps jaune
- Production de progestérone surtout, un peu d’oestrogènes aussi
- Atrésie du corps jaune si pas de sauvetage par l’hCG et donc formation du corpus albicans
- Baisse progressive de la production progestérone et d’oestrogène ce qui provoque donc l’augmentation de la fréquence de sécrétion de la GnRH au niveau de l’hypothalamus, favorisant l’augmentation de la sécrétion de la FSH en fin de cycle
- Recommencement du cycle
Cycle menstruel: Définir
- Le cycle menstruel se définit comme étant un ensemble de modifications que subit la femme dans le but de préparer son corps à l’éventuelle fécondation.
- Il y a une période dans la vie de la femme où ce cycle se répète, on dit alors de la femme qu’elle est en âge de procréer
Cycle menstruel: Durée
- La durée du cycle, débutant au premier jour des menstruations, est de 25 à 35 jours
Cycle menstruel: Phases
- Phase folliculaire : qui est d’une durée variable, dépendant de la durée du cycle menstruel de la femme. Celle-ci se définit brièvement par la sécrétion de FSH, la maturation du follicule et la production importante d’oestrogènes.
- Ovulation : Au moment du pic de LH
- Phase lutéale : d’une durée fixe de 14 jours, peu importe la durée du cycle menstruel de la femme. Celle-ci se définit brièvement comme le développement du corps jaune et la production de progestérone.
Cycle menstruel: Phases - Phase folliculaire
- Phase folliculaire : qui est d’une durée variable, dépendant de la durée du cycle menstruel de la femme.
- Celle-ci se définit brièvement par la sécrétion de FSH, la maturation du follicule et la production importante d’oestrogènes.
Cycle menstruel: Phases - Ovulation - Hormones
Ovulation : Au moment du pic de LH
Cycle menstruel: Phases - Phase lutéale
- Phase lutéale : d’une durée fixe de 14 jours, peu importe la durée du cycle menstruel de la femme.
- Celle-ci se définit brièvement comme le développement du corps jaune et la production de progestérone
Estimation du jour de l’ovulation chez la femme
- L’estimation du jour de l’ovulation chez la femme, considérant que la durée du cycle est variable de femme en femme, se fait de façon rétrospective et la femme doit avoir des cycles réguliers sinon l’estimation ne sera pas juste.
- Premièrement, il faut faire une moyenne de la durée de quelques cycles menstruels et on soustrait 14 jours à partir de la première journée des menstruations. On sait alors approximativement à quel jour du cycle se trouve la période fertile de la femme.
Définir: Menstruations
- Les menstruations consistent en la désagrégation progressive et irrémédiable de la couche superficielle de l’endomètre en l’absence de grossesse.
- Celles-ci sont dues aux variations (chute) des hormones stéroïdiennes.
Définir: Endomètre
- L’endomètre est la muqueuse de l’utérus, tissu qui recouvre la paroi interne de l’utérus.
- Au début de chaque cycle menstruel, il s’épaissit et devient richement vascularisé pour pouvoir éventuellement accueillir un embryon lors de la nidation. Il est alors parfois appelé dentelle utérine.
Régulation du fonctionnement ovarien: Niveaux
- La régulation du fonctionnement endocrinien des ovaires se fait sur trois niveaux ; premièrement, l’hypothalamus régule les sécrétions de l’adénohypophyse et les sécrétions de l’adénohypophyse orientent les fonctions des ovaires et de l’appareil reproducteur féminin.
- La communication dans l’axe n’est toutefois pas unidirectionnelle et des boucles de rétroaction s’opèrent régulièrement pour maintenir un fonctionnement harmonieux.
Régulation du fonctionnement ovarien: Niveaux - Hypothalamus
- Premièrement, la fonction hypothalamique nécessite la migration au bon endroit des neurones sécréteurs de GnRH au moment du développement du foetus.
- Les neurones sécréteurs de l’hypothalamus dérivent de la placode nasale, comme les neurones olfactifs.
- En effet, lorsque la migration ne s’est pas faite de façon adéquate, on retrouve un syndrome de Kallman, ce qui se définit cliniquement comme une aménorrhée primaire (par absence de sécrétion pulsatile de GnRH) et d’une anosmie (perte total de l’odorat).
- Le rôle de l’hypothalamus dans l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien est la sécrétion de la Gonadotropin releasing hormone (GnRH/LHRH) de façon pulsative.
- Si on veut remplacer la GnRH pour stimuler l’ovulation dans un cas où l’anovulation centrale est causée par une sécrétion déficiente de cette hormone, il faut mettre les doses de GnRH de substitution dans une pompe pour copier la pulsatilité de la sécrétion et ainsi réussir à avoir le pic de LH qui permettra l’ovulation.
Régulation du fonctionnement ovarien: Syndrome de Kallman
- Les neurones sécréteurs de l’hypothalamus dérivent de la placode nasale, comme les neurones olfactifs.
- En effet, lorsque la migration ne s’est pas faite de façon adéquate, on retrouve un syndrome de Kallman, ce qui se définit cliniquement comme une aménorrhée primaire (par absence de sécrétion pulsatile de GnRH) et d’une anosmie (perte total de l’odorat)
Régulation du fonctionnement ovarien: Remplacement de la GnRH
- Le rôle de l’hypothalamus dans l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien est la sécrétion de la Gonadotropin releasing hormone (GnRH/LHRH) de façon pulsative.
- Si on veut remplacer la GnRH pour stimuler l’ovulation dans un cas où l’anovulation centrale est causée par une sécrétion déficiente de cette hormone, il faut mettre les doses de GnRH de substitution dans une pompe pour copier la pulsatilité de la sécrétion et ainsi réussir à avoir le pic de LH qui permettra l’ovulation.
Régulation du fonctionnement ovarien: Hypothalamus - Sécrétion au cours du cycle
- La fréquence de la pulsatilité et l’amplitude des pics varient au cours du cycle, ce qui amène une séquence précise de sécrétion de FSH et LH au niveau hypophysaire.
- Une sécrétion pulsatile plus lente de GnRH stimule la sécrétion de LH au niveau de l’hypophyse
- Une sécrétion pulsatile plus rapide de GnRH stimule la sécrétion de FSH au niveau de l’hypophyse
Régulation du fonctionnement ovarien: Hypothalamus - Sécrétion au cours du cycle - LH
Une sécrétion pulsatile plus lente de GnRH stimule la sécrétion de LH au niveau de l’hypophyse
Régulation du fonctionnement ovarien: Hypothalamus - Sécrétion au cours du cycle - FSH
Une sécrétion pulsatile plus rapide de GnRH stimule la sécrétion de FSH au niveau de l’hypophyse
Régulation du fonctionnement ovarien: Hypothalamus - Structure précise sécrétant GnRH
- La GnRH est produite par les neurones sécréteurs de l’hypothalamus et relâchée dans la circulation du système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire pour se rendre à l’hypophyse antérieure où elle se lie à un récepteur membranaire couplé à une protéine G.
Récepteur GnRH
La GnRH est produite par les neurones sécréteurs de l’hypothalamus et relâchée dans la circulation du système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire pour se rendre à l’hypophyse antérieure où elle se lie à un récepteur membranaire couplé à une protéine G
Régulation de la fonction endocrinienne ovarienne: Hypophyse - Stimuli
Les sécrétions de l’adénohypophyse sont dictées par la pulsatilité des sécrétions de GnRH, dans quel cas la production de la FSH ou de la LH sera favorisée et aura des effets différents sur l’ovaire.
Effet FSH vs LH
- L’hormone folliculo-stimulante (FSH) stimule la maturation des follicules et la production d’estrogènes par les cellules de la granulosa.
- L’hormone lutéinisante (LH) favorise l’ovulation (pic essentiel) et la production d’androgènes par la thèque et de progestérone par le corps jaune.
- Une bonne partie des androgènes chez la femme est faite par les ovaires.
- Truc : la FSH stimule la maturation du Follicule (lettre F)
Ovaires: Ce qui s’y passe
- L’ovaire est le lieu où, suite à la stimulation des hormones gonadotropines, se déroule :
- La maturation du follicule, grâce aux sécrétion de FSH et à la production de peptides locaux (action paracrine et autocrine),
- La sélection d’un follicule dominant par l’action des facteurs locaux et
- La sécrétion d’oestrogènes, d’androgènes et de progestérone par le follicule
Ovaires: Oestrogène vs progestérone
- Stimuli
- Phase du cycle menstruel
Utérus: Couches
L’utérus a trois couches et celle qui est pertinente dans le cadre de l’endocrinologie c’est l’endomètre, puisque c’est cette couche qui répondra principalement aux hormones dont il est question dans cette section
Endomètre: Rôle
- En effet, c’est l’endomètre, soit la muqueuse utérine, qui variera d’épaisseur de composition tout au long du cycle menstruel en réponse au diverses hormones sexuelles ; on parle alors du cycle utérin.
Cycle utérin: Définir
- En effet, c’est l’endomètre, soit la muqueuse utérine, qui variera d’épaisseur de composition tout au long du cycle menstruel en réponse au diverses hormones sexuelles ; on parle alors du cycle utérin.
Endomètre: Variation durant cycle menstruel
- Au début de la phase folliculaire, l’endomètre est mince, suite aux menstruations qui l’ont détruit.
- Environ à la phase mid-folliculaire, l’endomètre entre dans un stade prolifératif sous l’action de l’oestrogènes, ce qui consiste essentiellement en son épaississement par allongement des glandes de la muqueuse endométriale et par la prolifération de ses cellules.
- Au moment de la phase lutéale du cycle menstruel, sous l’action de la progestérone, l’endomètre entre dans un stade sécrétoire, ce qui le rend propre à la nidation.
- Durant la phase sécrétoire du cycle utérin, l’endomètre réorganise ses glandes et il y a vascularisation accrue de la muqueuse.
Ovaires: Boucles de rétro-action
- Les boucles de rétroaction au sein de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien sont complexes.
- Voici ce qu’il faut en retenir:
- À l’ovulation, il y a une rétroaction positive (+) sur l’hypophyse : Une quantité élevée et précise d’oestrogènes permet cette rétroaction positive
- Jour 12 à 14 du cycle : La boucle de rétroaction positive (+) permet le pic de LH/FSH
- La majorité du temps, l’élévation des hormones sexuelles produites par l’ovaire provoque un rétrofeedback négatif (-) sur l’axe central
Fonctionnement CO
Lorsque la femme prend des contraceptifs oraux, les hormones (estrogène et progestérone) maintiennent la boucle en rétroaction négative.
Hormones ovariennes: Type d’hormone
- Les hormones ovariennes / sexuelles sont faites par stéroïdogénèse et implique qu’elles sont dérivées du cholestérol.
- On dit donc que les hormones ovariennes sont de type stéroïde
Hormones ovariennes: Classes
- Il y a trois types de stéroïdes synthétisés au niveau des ovaires :
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1. Les oestrogènes (estradiol et estrone principalement)
- Estradiol est l’oestrogène le plus puissant et le principal oestrogène synthétisé aux ovaires. C’est celui qui est mesuré lors de dosage des oestrogènes sériques.
- 2. La progestérone
- 3. Les androgènes (testostérone, androstènedione et DHEA)
-
1. Les oestrogènes (estradiol et estrone principalement)
Oestrogène le plus puissant
- Estradiol est l’oestrogène le plus puissant et le principal oestrogène synthétisé aux ovaires.
- C’est celui qui est mesuré lors de dosage des oestrogènes sériques.
Oestrogène dosé
- Estradiol est l’oestrogène le plus puissant et le principal oestrogène synthétisé aux ovaires.
- C’est celui qui est mesuré lors de dosage des oestrogènes sériques.
Oestrogène le plus produit aux ovaires
- Estradiol est l’oestrogène le plus puissant et le principal oestrogène synthétisé aux ovaires.
- C’est celui qui est mesuré lors de dosage des oestrogènes sériques
Androgènes synthétisés par les ovaires
- Testostérone
- Androstènedione
- DHEA
Constance de la sécrétion des hormones ovariennes
La sécrétion des diverses hormones sexuelles varie en fonction du cycle menstruel.
Hormones ovariennes: Transport
- Les hormones ovariennes sont transportées dans le sang principalement via
- l’albumine
- et la Sexe Hormone Binding Globuline (SHBG).
- Il est important de retenir que bien que la majorité des hormones ovariennes soit liées dans le sang, c’est uniquement la portion libre qui est active et a un effet biologique sur le corps.
Provenance des hormones sexuelles
- Il faut aussi retenir que, bien qu’une bonne proportion des hormones sexuelles soit produite au niveau des ovaires, une bonne quantité provient aussi des surrénales ou encore de la conversions périphériques des hormones.
- Ne pas oublier que les femmes aussi ont des androgènes !
Spécificité DHEA-S
DHEA-S = S pour sulfaté à sulfaté au niveau des surrénales, donc hormones seulement au niveau des surrénales.
Cellules thécales: Rôle
Petit rappel : les cellules de la thèque au niveau du follicule sont responsables de la production des androgènes, et ce, sous l’influence de la LH.
Cellules granuleuses: Rôle
Petit rappel : les cellules de la granulosa au niveau du follicule sont responsables de la production des oestrogènes, et ce, sous l’influence de la FSH.
Cellules granuleuses: Comment les oestrogènes sont-elles produites?
- Petit rappel : les cellules de la granulosa au niveau du follicule sont responsables de la production des oestrogènes, et ce, sous l’influence de la FSH.
- Plusieurs précurseurs sont utilisés dans la production des oestrogènes via l’aromatisation:
- Androsténedione
- Testostérone
Principaux effets des œstrogènes
- Caractères sexuels secondaires féminins
* seins, OGE, distribution graisses, peau, endomètre et vagin, libido
- Caractères sexuels secondaires féminins
- Maintien de la qualité de la peau et des muqueuses
- Développement osseux
* ↓résorption, fermeture épiphyses os longs
- Développement osseux
- Modification du métabolisme
* ↑HDL↓LDL↑TG,↑protéines transport, ↑coagulation
- Modification du métabolisme
Principaux effets des œstrogènes: Caractères sexuels secondaires
- Développement des seins
- Développement des organes génitaux externes (OGE)
- Redistribution des graisses
- Peau
- Modification de l’endomètre et du vagin en vue des premières menstruations
- Libido
Principaux effets des œstrogènes: Maintien de la qualité de la peau et des muqueuses
- À la ménopause, puisqu’il y a chute drastique dans la production d’oestrogènes, il y a sécheresse vaginale.
Principaux effets des œstrogènes: Développement osseux
- Diminution de la résorption
- Fermeture épiphyses des os longs
Principaux effets des œstrogènes: Modification du métabolisme
- Augmentation des concentrations sériques de HDL
- Diminution des concentration sériques de LDL
- HDL : Bon cholestérol, LDL : mauvais cholestérol
- Augmentation de la production des triglycérides
- Augmentation des protéines de transports : les oestrogènes du cycle menstruel font augmenter les protéines de transport MAIS ceux-ci ne nuisent pas au dosage hormonal (contrairement à la prise de contraceptifs oraux, qui peuvent fausser les résultats du dosage hormonal)
- Augmentation de la coagulation
Principaux effets de la progestérone
- Développement glandulaire
- Diminution de l’effet de l’insuline
- Augmentation de la ventilation
- Augmentation de la T° corporelle
- Grossesse
Principaux effets de la progestérone: Développement glandulaire
- Seins → prépare glande mammaire à l’allaitement
- Endomètre
Principaux effets de la progestérone: Diminution des effets de l’insuline
- En phase ovulatoire / post-ovulatoire, à cause de la production accrue de progestérone à ce moment, il y a augmentation de la résistance à l’insuline
- Lors des menstruations, il y a moins de progestérone sérique et donc plus de risque d’hypoglycémies
Principaux effets de la progestérone: Augmentation de la température corporelle
- ↑ de la température corporelle de 0.3 à 0.5 °C. C’est en effet ce que l’on constate lors de la phase lutéale.
- Attention ! Est-ce que la mesure de la température corporelle est utile pour prévoir l’ovulation immédiate ? NON ! c’est bon à postériori ! Si on attend de remarquer la hausse de température, il est déjà trop tard. Par contre, cela permet d’étudier les cycles soit dans un contexte de contraception ou de désir de grossesse.
Principaux effets de la progestérone: Grossesse
- Maintien de l’utérus (empêche les menstruations)
- Inhibe lactation