Syndrome métabolique et obésité Flashcards

1
Q

Définition dobésité

A

Obésité:BMI >30
Tour de taille: 94 cm (m), >80 cm (f)
Plus deux des trois symptômes:
- Dislipidémie
- Gluscose à jeun élevé
- Hypertension

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2
Q

Principales maladies associées

A
  • Diabète de type II
  • Maladies cardiovasculaires (principale cause de décès)
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3
Q

Définition de syndrome métabolique

A

un état de perturbation de l’équilibre métabolique de sucres et graisses, entre ingestion et dépense.

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4
Q

Raison du syndrome métabolique

A

habitudes de vie (alimentaires, et manque d’activité physique).

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5
Q

Rôle de L’insuline

A

induit l’absorption de glucose dans des cellules (foie, muscle, cellules de graisse).
En conséquence, il baisse le taux circulant de glucose.

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6
Q

Production d’insuline

A

L’insuline est produit par les îlots d Langerhans (cellules béta) dans le pancréas. Sa relâche est régulée par le taux de glucose sérique (détecté par GLUT2).

L’insuline, par intermédiaire de son récepteur exprimé sur la cellules cible, mène à l’expression en surface cellulaire rapide de GLUT4, le transporteur du glucose à l’intérieur de la cellule.

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7
Q

Utilisation de glucose

A

En énergie ou stocké (glucogène ou graisses)

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8
Q

Conséquence du manque de transporteur GLUT4

A

Le glucose ne sera plus éléminé rapidement du sang (glucose élevé à jeun)

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9
Q

Taux de glucagon dans le syndrome métabolique

A

le taux de glucagon après repas (= glucose ↑) augmente (ou reste élevée), alors qu’il devrait descendre.

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10
Q

Rôle des Adipocytes

A

Le glucose circulant est transformé en énergie, et s’il est disponible en excès, en graisse par les adipocytes

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11
Q

Accumulation de graisse

A

mène dans un premier temps à l’augmentation de la taille des adipocytes, et seulement dans un deuxième temps à leur multiplication irréversible.

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12
Q

Types de graisses

A

graisses sous-cutanées et abdominales (viscérale)

Graisse viscérale plus active et donc mauvaise

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13
Q

Graisse viscérale

A

un organe endocrinien hautement actif. Les facteurs qui y sont produits sont à leur tour impliqués dans une multitude de maladies associées au syndrome métabolique.

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14
Q

Dislipidémie

A

À moyen terme, la dyslipdémie (un taux élevé de « mauvaise graisses » dans le sang), mène à des dépôts dans les vaissaux: l’athérosclérose.

Ceci peut mener, à long terme, à des occlusions, et a un influence sur la pression artérielle.

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15
Q

Voie alternative lors de jeun à court terme

A

Glucogénolyse

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16
Q

Voie alternative lors de jeun à long terme

A

Gluconéogénèse, beta-oxydation et cétogénèse

17
Q

Jeun de moyenne durée

A

la production d’ATP repose principalement sur les acides gras (issus de la lipolyse).

Les mitochondries (du foie) sont alors surchargées par l’acétyl-CoA qui découle de la b-oxydation, car l’oxaloacétate est utilisé pour la gluconéogénèse. L’excès d’acétyl-CoA est alors dévié vers la cétogénèse.

18
Q

Jeun prolongé

A

les réserves de glucides sont épuisées.
Les cellules (le foie) débutent alors le processus de la gluconéogénèse, par exemple en déviant le pyruvate/oxaloactetat du cycle de Krebs.

19
Q

Cétogénèse

A

Les corps cétoniques acéto-acétate et D-b-hydroxybutyrate « voyagent » bien dans le sang.
Il s’avère qu’au cerveau (et aussi dans d’autres tissues, qui ne participent pas à la gluconéogenèse), le D-b-OH-butyrate est reconverti en acetyl-CoA et alimente ainsi le cycle de Krebs local (car ici, l’oxaloacétate reste disponible).

20
Q

Régulation de l’apport calorique

A

Le tractus gastro-intestinal « parle » constamment au cerveau, indiquant l’état métabolique pour réguler l’apport de nourriture.

21
Q

La leptine

A

La leptine est produite par le tissu adipeux, proportionnellement à sa masse.
Elle inhibe l’appétit par inhibition centrale au cerveau.

22
Q

conséquences Rétroinhibition par la leptine compromise

A

une ingestion non-controlée de nourriture s’en suit.
Similairement à la résistance à l’insulin, on parle de résistance à la leptine

23
Q

Ghréline

A

La ghréline est sécrété par l’estomac lors qu’il est « vide ». Elle signalise la faim au cerveau.

Ce mécanisme peut être inactivé de façon opérative en rapetissant l’estomac

24
Q

Cause de la résistance à l’insuline

A
  • Progression (trop de stimulations)
  • Épuisement du système GLUT4

le glucose dans le sang est contrôlé par une production/sécrétion prolongée d’insuline, correspondant au syndrome métabolique – il prend davantage de temps avant de retourner au niveau de base de glucose, et d’insuline.
Si l’insuline reste élevé, il peut y avoir des effets additionnelles dû aux stimulations prolongées: Les récepteurs à l’insuline ne répondent plus, et il n’y a plus d’effet (résistance)
Le temps de régénération entre repas est alors essentiel!

25
Q

Résistance à l’insuline

A

Lorsqu’il y a une résistance à l’insuline, le foie se comporte comme en temps de jeûne – même s’il y a encore plus qu’assez de glucose dans le sang:
il active inopportunément le mécanismes de compensation: glycogénolyse, gluconéogenèse, et beta-oxidation, ce qui aggrave les problèmes.
Alors le taux de glucose n’est plus bien détecté, et le foie continue alors de produire du glucose à partir du gycogène, même en période d’abondance.

26
Q

Conséquences d’une résistance à l’insuline

A

Le glucose circulant est moins enlevé du sang et donc sa concentration à jeun est élevée.
Ceci est suivi à moyen/long terme par une diminution de la sécrétion d’insuline (épuisement du pancréas = diabète type II).
Le taux élevé de glucose dans le sang peut mener à la toxicité directe du glucose (endothèles, hypertension).

27
Q

Toxicité directe du glucose

A

Ce sont les cellules endothéliales qui sont particulièrement sensibles à l’effet toxique du glucose. Ceci concerne les podocytes du rein, les pericytes de la rétine, et les cellules endothéliales du système vasculaire.
Les détails moléculaires ne sont pas clarifiés, mais incluent ultimement l’apoptose de ces cellules.

28
Q

Cause des effets de la toxicité directe du glucose

A

La cause de ces effets est que le glucose peut mener à la modification directe de protéines sur les lysines, par la réaction de Maillard endogène (glycation). Ceci modifie/inactive leur fonction.

Formation de produits avancés AGE

29
Q

Les produits AGE

A

Les AGE sont détectés par des récepteurs spécifiques (RAGE = AGE récepteurs), ce qui mène à des réactions inflammatoires. Finalement, les AGE augmentent le stress oxydatif intracellulaire.

30
Q

Voies qui relient l’obésité à l’hypertension

A
  1. Compression mécanique
  2. Activité endocrinienne de la graisse viscérale
  3. Hyperinsulinémie

Trois agissent par réabsorption/rétention accrue de sodium dans le rein

31
Q

Cible de presque tous les mécanismes déclenchés par le syndrome métabolique

A

Système vasculaire

32
Q

Exposition prénatale à la famine

A

Tolérance au glucose réduit chez l’adulte

Nutrition pauvre in utero peut mener à des changement durables du métabolisme glucose/insuline

33
Q

Mécanisme épigénétique

A

Proviendrait de la régulation du taux de transcription de certains gènes
N’implique pas la séquence de l’ADN (pas génétique)

34
Q

Mécanismes moléculaires

A
  • Méthylation de l’ADN
  • Remodelage de la chromatine
  • Expression de microARN
35
Q

Facteurs maternels

A
  • Sous-nutrition
  • Sur-nutrition
  • Diabète