Syndrome Gériatrique Flashcards
Maladie
Expression clinique et variables connues
Syndrome en médecine vs en gériatrie
Médecine : ensemble de symptomes et de signes dont le regroupement forme une entité nosologique
Gériatrie : pas UNE patho mais accumulation de déficits et de patho dans plusieurs système.
Caractéristiques du syndrome gériatrique
Forte augmentation de la fréq avec l’âge Facteurs multiples (chronique favorisant et aigu précipitant) Risque de perte d’autonomie fonctionnelle et d’entrée en institution Prise en charge multifonctionnelle et approche globale
Dénutrition protéino-énergétique
Facteurs étiologiques multiples (neuro, trouble cognitif, carence, inflammation,..)
Ex : trouble neuro suite à un AVC entrainant un trouble de la déglutition
PA doit manger autant qu’un sujet jeune
Favorise les infections, les chutes, les escarres
Prise en charge multifactorielle + remonter aux facteurs étiologiques
Symptomes banal non spé
Chute, perte d’autonomie, confusion
Peut cacher de fausses banalité (maladies qui décompensent)
Principaux syndrome gériatrique (8)
Confusion Trouble de la mémoire Dépression Perte d’auto Chute répétées Dénutrition Escarre Incontinence
Prise en charge
Correction des facteurs étiologiques modifiable
Non méd si possible
Traitement médicament à visé symptomatique / préventive / curative
Chute
Fait tomber à terre contre sa volonté
- involontaire
- position + basse qu’antiérieurement
- choc d’une partie du corps
20% suivies d’une intervention méd
12% chez des PA en bonne santé, non fragiles.
Fréquentes et parfois grave
Multifactorielles, jamais banal, rarement accidentel.
Chute à répétition = 2 en 12 mois
Chiffres liés aux chutes
90% chez les + de 65 ans
- 33% + de 65 ans
- 50% + de 80 ans
Instition dans 50% des cas
50% chance de récidive
+ chez la femme
1,5M/an
Démarche face à une chute
Évaluer les cscq
Comprendre son mécansme
Chercher les facteurs étiologiques
Mesures préventives
Conséquences traumatiques d’une chute
Traumatisme sévère
Station au sol prolongé => rhabdomyolyse, insu rénal aigue, rétention d’urine, hypothermie, déshydration, pneumopathie d’inhalation, escarre, maladie veineuse thromboembolique.
Conséquences psychologiques de la chute
Peur de tomber : rétropulsion, désadaptation psychomotrice (planchiste), urgence car risque de re tomber
Perte de l’estime de soi
Manifestation dépressive, anxieuse
Conséquences fonctionnelles de la chute
Risque de dépendance (50%) / institutionnalisation (40%)
Hospitalisation (20%)
Trauma physique (50%) Trauma psycho (40%)
Décompensation de la fonction postural
Niveau sensoriel, trépied : visuel, vestibulaire, proprioceptif. Si 2/3 sont défaillant on ne peut pas marcher.
Manoeuvre de Romberg : malade debout, on lui demande de fermer les yeux, si un des 2 autres sens est touché, le patient ne peut rester debout plus de 5sec
- instabilité latéralisé : syndrome vestibulaire
- instabilité non latéralisée : syndrome proprioceptif
Perception par le trépied → intégration par le cerveau/TC/cervelet → adaptation par les effecteurs musculo-squelettiques
Perception des informations sensorielles (trépied) : déclin physio et patho.
Vision : objets dans l’espace
- déclin psychio : diminution de la sensibilité visuelle, baisse de l’AV, baisse de sensibilité au niveau des contrastes
- patho : caracte, dégérescence maculaire liée à l’âge, glaucome
Vestibule : postion de la tête dans l’espace
- déclin physio : mise au repos du vestibule par défaut de stimulation
- patho : vertige positionnel paroxystique bénin
Proprioception : position des segments corporels
- déclin physio : diminution du nbre de R, de la vitesse de conduction (MI>MS)
- patho : DAB, déficit en B12
Intégration des informations : circuit cortico-sous-corticaux.
Ny gris centraux
Cortex frontal (initiation du mouvement, exécution, coordination visio-motrice)
Cortex pariétal
Mémoire des mouvements complexes et programmation des séquences de la marche
Résistance au niveau osseux
Ostépénie
Marcge des PA
Augmentation des oscillation
Diminution de la vitesse
Diminution de la longueur et de la hauteur des pas
Augmentation du tps du double appui
Variabilité du pas + élevé (vitesse inconstante)
Diminution du mouvement de balancier des bras
Facteurs étiologiques en cause dans une chute
Facteur prédisposants chroniques : terrain
• chercher ce qui est modifiable (chaussures inadaptées)
Facteurs précipitants aigues intrinsèques et extrinsèques
Facteurs comportementaux et environnementaux : activité et aménagement
• aller chez le patient avec un ergo ou une infirmière et faire une évaluation
Facteurs prédisposants affectant la perception l’intégration, l’adaptation
Perception : presbytie, surdité, troubles sensitifs des MI.
Intégration : trouble neurocognitif, Parkinson, neuropathies péri, dépression.
Adaptation : arthrose, patho inflammatoire rhumatologique, dénutrition, sarcopénie.
Terrain
Polymédication Psychotropes Insuffisances d’organes Âge (+ 80ans) Sexe (femme) Antécédents de fractures / traumatismes / chutes
Iatrogénie
Psychotropes Anti-hypertenseur Anti-arythmique Hypoglycémiant Anticholinergique Polyméd Automéd
50% es hospitalisation
Facteurs précipitants intrinsèques (6)
Cardio-vasculaire : rythme, conduction, hypotension othostatique, malaise vagale, infarctus
Neuro/ORL : AIT/AVC, confusion, vertige
Méta : hyponatrémie, dyskaliémie, hypogly, déshydratation, anémie, intoxication OH
Infectieux : infections urinaires
Pulmonaire : embolie pulmonaire, pneumopathie
Iatrogénie (cf flash card dédiée)
Facteurs préicipitants intrinsèques : iatrogénie (+5 autres)
Troubles de la vigilance : psychotropes, morphinique
Hypotension orthostatique : influencé par quasi tous les med (diurétique, dérivés nitrés, antihyprteneurs, neuroleptiques, anticholinergique, digoxine, anti-arythmique 1A)
Hypoglycémie : sulfamides hypogly, glinide, insulinothérapie, i-antalvic
Facteurs précipitants extrinsèques (2)
Comportementaux : précipitation, instabilité du mobilié, alcool.
Environnementaux : chaussure/habit, éclairage insu, sol glissant/irrégulier, passage encombré, tapis, fils élec, animaux
Malaises et pertes de connaissances brèves
Assez fréq. Hypotension ortho ++ Chercher les symptomes de manière spé pour différencier - maladie thrombo-embolique - syncope vaso-vagale - hypotension artérielle post prandiale - hypersensi du sinus carotidien - crise convulsive - malaise hypogly.
Vrai perte de connaissance ou non
Si pas de perte de connaissance :
- sensation de malaise aigu (lipothymie) ? Hypogly, anxiété, HTO
- sensation de malaise chronique (instablité) ? Proprioception, vision, vestibule
Perte de connaissance :
- syncope ? Brutal + récupération immédiate, vasculaire (vasovagale/vagale/orthostatique) ou cardiaque (rétrécissement aortique, angor, arythmie, trouble de la conduction)
- perte de connaissance prolongée ? Neurologique (intoxication éthylique / CO, épilespie)
Évaluation de la marche et de l’équilibre
Timed up et go test : se lever, marcher 3m, demi-tour, s’asseoir; le + vite possible. Si + de 20sec risque de chute.
Appui monopodal : équilibre sur un pied pdt 5sec.
Évaluation de a force musculaire
Se lever 5 fois sans les mains => info sur le musculo-squelettique et l’état nutritionnel
État nutritionnel
Syndrome post-chute
Peut apparaitre 1 semaine après.
Réévaluation 1 semaine après la chute
Analyse sémio fine de la marche et de l’équilibre, recherche des patho spé (3)
Neurologique : syndrome pyramidal, extra pyramidal, cérébelleux, vestibulaire, sensitif/moteur péri, émentiel, dépressif, trouble de l’attention.
Musculaire ou rhumatologique : dénutrition, déformation articulaire, douleurs,…
Orthopédie : réduction de l’amplitude des mouvements, handicap préexistant
Mesure préventive chute
Mesures générales : révision de l’donnance, correction des facteurs prédisposants/précipitants, chassage adapté, aide technique, activité physique, état nutritionnel, apport vit D et Ca2+.
Kinésithérapie : travail équilibre postural, statique et dynamique, renforcement musculaire des MI, apprentissage du relevé du sol, exercice auto-rééducation.
Maintenir à domicile : téléalarme, aides humaines, aides sociales, soutien à l’aidant.
A propos de la confusion
Fréquent :
- 14% à 56% des + de 80 ans
- 10% à 30% des hospitalisés
- 85% syndrome confusionnel post-opératoire
Sous-évalué :
- de 60% des syndrome confusionnel ne sont pas mentionné dans le dossier
- fluctuante, prédominance vespérale (fin de journée, début de soirée)
Grave :
- mortallité de 22% à 76%
- urgence gériatrique
Confusion, définition
Expression clinique d’une décompensation cérébrale avec désorganisation aigue des fonctions cognitives et comportementales mais pas dues à des lésions cérébrales directes.
=> aigue et réversible.
≠ troubles cognitif (non réversible)
Diagnostic purement clinique (≠ para-clinique)
Critères DSM-V-TR de la confusion
Perturbation de la conscience : trouble de l’attention, de la vigilance, inversion du rythme nycthéméral
Modification du fonctionnement cognitif : quelques heures à quelques jours
Installation brutale des troubles : au cours d’une même journée
Fluctuation des trouble
Étiologie organique retrouvée mais pas lié à une lésion cérébrale directe (post AVC, hyponatrémie,…)
Diagnostic clinique de la confusion (4)
Début brutal
Évolution fluctuante
Trouble de l’attention (distractibilité ou obnubilation)
Inversion rythme veille-sommeil
Sémiologie associée à la confusion
Trouble de la mémoire antérograde (langage)
Désorientation temporo-spatiale
Activité psycho-moteur fluctuante (agité, agressif, apathique, postration)
Désorganisation de la pensée (sans cohérence/raisonnement, persévérance, stéréotypies, ralentissement idéatoire (du mal à réfléchir))
Signes inconstant dans la confusion
Hallucination, onirisme : altération de la perceptivité
Troubles psycho-comportementaux : anxiété, irritabilité, agressivité, déambulation
Troubles neurovégétatifs : hypotension ou hypertension, bradychardie, tachycardie, fièvre, sueur
Signes neurologiques : asterixis (secousse musculaire, cause méta), hyperréfflexis (rép. Exagéré du système sympathique)
Confusion ≠ agitation
Agitation sans confusion possible
Confusion sans agitation : somnolence, apathie
Propos incohérent sans confusion : si sur plusieurs mois, trouble cognitif et non syndrome confusionnel
Diagnostics différentiels du syndrome confusionnel
Syndrome démentiel : chronique. Ø trouble vigilance / attention / sommeil
Démence : progressif, ø fluctuation, irréversible, lésions cérébrales.
/!\ peut être confus (assez fréquent). Facteur de risque de la confusion.
Épisode délirants aigus, épisodes maniaques, dépression
Traitement et prise en charge d’une confusion
Urgence
Confusion jusqu’à preuve du contraire
MMS (mini mental state) n’a aucun intérêt en urgence (dépistage du trouble cognitif)
Diagnostic de confusion
Echelle CAM:
- critère A : début soudain et fluctuation
- critère B : troubles de l’attention
- critère C : désorganisation de la pensée
- critère D : trouble de la vigilance
A et B systématique. Si 3 critères, sensi > 90% et spé > 90%.
Diagnostic étiologique de la confusion
Facteurs prédisposant :
- fragilité
- âge (>70ans)
- patho neuro-cognitif
- altérations neurosensorielles
Souvent multifactorielles
Plus le terrain est fragile, moins le facteur déclenchant est intense.
Confusion et cascade, risques associés à la confusion
Chute
Dénutrition
Alitement et escarres
Infections et pneumopathies d’inhalation