Symptômes de phase terminale et leurs traitements Flashcards
V/F: dans de nombreuses situations en soins palliatifs l’oxygène n’améliore pas la qualité de vie
Vrai, car majoration de l’assèchement des muqueuses buccales et nasales est source d’inconfort.
Traitement de la dyspnée par lymphangite carcinomateuse en soins palliatifs?
corticothérapie 1 à 3 mg/kg selon tolérance et efficacité.
Dose d’entretien la plus faible possible
Quel est le traitement de la compression de la veine cave/obstruction trachéale ou des bronches souches en soins palliatifs?
Corticothérapie 1 à 3 mg/kg puis dose d’entretien
Et discuter la radiothérapie, l’endoprothèse, le stent, l’héparinothérapie..
Quel est le traitement de 1ère intention de la dyspnée en phase palliative?
Benzodiazépines à demi-vie courte (2-4h) à court délai d’action (5 min) comme le Midazolam (po IV SC) aux doses de 2 à 5 mg /24h
=> propriétés anxiolytique et myorelaxante diminuent la pré-charge et la post-charge
Donner les thérapeutiques envisageables pour la dyspnée en soins palliatifs, en commençant par les ttt de 1ère intention
- benzodiazépines
- morphine
- scopolamine (anti-sécrétoires)
- corticoïdes
- si surcharge hydro-sodée: diurétiques de l’anse et réduction des apports liquidiens
- si anémie: transfusion, perfusion de fer
Par quels mécanismes d’action la morphine est elle efficace sur la dyspnée en phase palliative?
- vasodilatation donc diminution pré et post-charge
- action au niveau central donc diminution de la perception de la gêne respiratoire
Quelle proportion de la dose totale sur 24h peut représenter au maximum une interdose de morphine?
Max 1/6e à 1/10e sur 24h, interdose toutes les 4 heures si besoin pour tout accès de dyspnée paroxystique
Quelles sont les modalités d’administration de la morphine en cas de dyspnée sévère?
Diluer 10 mg dans 10 mL et injecter 1 à 2 mg toutes les 7 minutes jusqu’à obtention d’un soulagement
La dose totale correspond à la dose d’induction
Quelle est la posologie de la scopolamine en cas de dyspnée en phase palliative?
0,250 mg IV 3 fois par jour, à adapter jusqu’à 6 à 8 fois la dose de 0,250
préférer Scoburen (ampoules de 20 mg/mL) au patch Scopoderm => moins de confusion
V/F: desserrer les vêtements, faire asseoir le patient, ouvrir la fenêtre sont aussi un traitement de la dyspnée
vrai, ce sont des conseils pratiques à mettre en place qui aident le patient. Mais aussi: la présence d’une personne calme, masser les trapèzes…
Quelle étiologie doit-on systématiquement rechercher devant une anorexie en fin de vie? Quelles sont les autres étiologies fréquentes à rechercher?
Cause buccale: candidose buccale, oesophagienne, mucite post-chimio, aphtes..
Autres causes: sécrétion de substance endogène anorexigène (glucagon etc) par un cancer; gastroparésie; sub-occlusion par carcinose péritonéale; occlusion intestinale
traitement des mycoses buccales?
antifongique type Fungizone et bains de bouche au bicarbonate 1,4%
V/F: les corticoïdes peuvent être utilisés à petites doses contre l’anorexie en fin de vie
Vrai , les corticoïdes sont orexigènes, peuvent être utilisés à 0,5 mg/kg/j pendant 10 jours
Quelle est la 1ère cause de constipation en soins palliatifs?
l’utilisation d’opioïdes pour soulager la douleur
V/F: les anti-histaminiques peuvent induire une constipation
Vrai
V/F: les anti-parkinsoniens peuvent induire une constipation
Vrai
V/F: les anti-acides peuvent induire une constipation
Vrai
Quels laxatifs utiliser en 1ère intention dans la constipation en fin de vie? Quels sont ceux que l’on peut utiliser en 2nde intention?
En 1ère intention: laxatifs osmotiques (Forlax) (jusqu’à 6 sachets par jour)
Si nécessaire seulement: laxatifs stimulants type Jamylène à la dose minimale efficace, en sachant que délai d’efficacité= 24h
Contre-indications aux laxatifs stimulants?
Nombreuses: colite, RCH, Crohn, occlusion/sub-occlusion, douleur abdo non diagnostiquée, fécalome, enfant de moins de 6 ans…
Quels traitements autres que les laxatifs po peut-on utiliser cintre la constipation en fin de vie ?
- cholinergiques: néostigmine (Prostigmine), Pyridostigmine (Mestinon), sans dépasser 2 mg/24h, risque de bradycardie!
- laxatifs par voie rectale (glycérine, normacol)
- ponctuellement, préparations pour investigations coliques (PEG)
Quelles sont les précautions d’emploi des cholinergiques en tant que ttt péristaltogènes?
néostigmine, pyridostigmine:
Ne pas associer à la Scopolamine!
Administrer en continu pour éviter les bradycardies
Ne pas dépasser 2mg/ 24h
respect des CI: asthme, Parkinson, obstacle dig
Traitement de la constipation en pratique, de J1 à J5?
J1: laxatif osmotique ou stimulant
J3: laxatif osmotique+ stimulant + en suppositoire
J5: lavement, augmentation des doses de laxatifs, cholinergiques
Traitement de 1ère intention du hoquet en soins palliatifs?
Neuroleptique Haldol 3 gouttes 2 fois par jour
ou Liorésal (myorelaxant) avec efficacité en moins de 48h
Traitements possibles des vomissements en fin de vie?
-neuroleptiques d’action centrale avec action anti-dopaminergique ex: halopéridol Haldol 1 à 3 mg/24h
-antisécrétoires anticholinergiques ex: scopolamine
-dérivés de la somatostatine ex octréotide (sandostatine)
en 2nde intention, ISRS
si composante anxieuse; benzodiazépines
Quel traitement est efficace en cas de vomissement induit par la chimiothérapie?
Corticoïdes
V/F: en cas d’occlusion digestive en soins palliatifs, il faut poser une SNG pour soulager le malade
Faux, la pose de SNG n’est pas systématique, doit être discutée au cas par cas avec participation du patient
V/F: On peut utiliser l’octréotide (Sandostatine) dans les occlusions digestives du patient en fin de vie
Vrai. L’octréotide est un dérivé de la somatostatine, inhibant de nombreuses sécrétions endocrines et exocrines. La diminution des sécrétions digestives fait régresser les vomissements et les coliques donc augmente le confort
V/F: On peut utiliser la Scopolamine dans les occlusions digestives du patient en fin de vie
Vrai, inhibe les sécrétions digestives donc fait régresser les coliques abdominales et les vomissements