Soins Palliatifs Flashcards
Différents modes d’organisation des soins palliatifs?
- Structure avec lits d’hospitalisation
- Equipe ou Unité Mobile
- Lits identifiés soins palliatifs
Le projet de soins palliatifs intègre-t-il le soutien de l’entourage?
Oui, avant et après le décès
Comment se traduit l’engagement de la société vis à vis des soins palliatifs?
bénévoles
Quelles situations cliniques relèvent des soins palliatifs d’après la HAS?
- personnes atteintes de maladie grave évolutive ou mettant en jeu le pronostic vital
- ou en phase avancée/terminale
- ainsi que leur famille et leurs proches [HAS]
V/F: Les soins palliatifs concernent exclusivement des pathologies chroniques
Faux, pathologies aiguës entrainant rapidement le décès aussi
V/F: lorsqu’un patient refuse le traitement d’une maladie entrainant potentiellement le décès, on doit mettre en place les soins palliatifs
Vrai selon la loi du 5 avril 2005: si le patient refuse le ttt de sa pathologie potentiellement létale le médecin doit mettre en place une démarche palliative
Donner les 5 paramètres pronostiques liés à la personne validés en cancérologie
- performance status sup à 3
- dénutrition
- état inflammatoire sans composante infectieuse: CRP et orosomucoïde élevées
- lymphopénie
- LDH élevés
Détailler le performans status de l’OMS (5 stades de 0 à 4)
0: non symptomatique, activité normale
1: activité physique diminuée, travail ok
2: incapable de travailler, alité moins de 50% de la journée
3: alité plus de la moitié de la journée
4: alité en permanence
Quelle loi donne le cadre législatif de la fin de vie?
Loi Leonetti du 22 avril 2005
V/F: un patient peut désigner son médecin traitant comme personne de confiance
Vrai, la personne de confiance peut être un proche, un parent, ou le médecin traitant
Pour combien de temps est valable la désignation d’une personne de confiance?
La durée de l’hospitalisation
Pendant combien de temps sont valables les directives anticipées?
3 ans avant, A VIE maintenant Le médecin en tient compte pour toute décision d’investigation, d’intervention ou de traitement
V/F: L’abord du refus de traitement dans la loi Leonetti ne s’applique qu’aux traitements médicamenteux
Faux, s’applique aussi à l’alimentation et à l’hydratation
Comment limiter les traitements chez un patient hors d’état d’exprimer sa volonté?
- décision selon la procédure collégiale
- après avoir consulté la personne de confiance, la famille, un des proches du malade ou les directives anticipées
V/F: la personne de confiance peut assister aux entretiens médicaux
Vrai, si le patient le souhaite, la personne de confiance l’accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux pour l’aider dans ses décisions
V/F: la procédure collégiale à respecter pour prendre la décision de limitation des soins alors que le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté est définie par la loi Leonetti
Faux, par décret dans l’article 37 du code de DÉONTOLOGIE
V/F: les directives anticipées priment sur l’avis de la personne de confiance/famille car elles émanent directement du patient
Vrai, elles sont censées représenter au mieux sa volonté
V/F: lorsque le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté, la responsabilité de décision de limitation des soins incombe in fine au médecin
Vrai, la prise de décision se fait après la procédure collégiale + consultation de la personne de confiance/famille/proche/directives anticipées, mais la responsabilité incombe au médecin
V/F: Le médecin n’a pas le droit d’appliquer des traitements pouvant abréger la vie d’un patient même si c’est le seul qui serait capable de soulager la souffrance du patient
Faux, il peut le faire mais doit en informer le malade/la personne de confiance/famille… C’est l’intentionnalité du prescripteur qui tranche: il doit avoir l’intention de soulager au risque de précipiter la vie et non l’intention d’accélérer la fin de vie au nom du soulagement de la souffrance
V/F: les situations mettant en jeu le principe de double effet ne sont pas des euthanasies
Vrai. Double-effet = augmenter les doses d’antalgiques pour soulager le patient au risque de précipiter le décès
La proposition d’une nouvelle chimiothérapie peut elle être un facteur déclenchant de demande d’euthanasie par le patient?
Oui, comme l’annonce d’une aggravation, de la non-récupération d’une fonction, de l’annonce du pronostic… ou de l’annonce d’un arrêt de traitement antitumoral
Quels sont les facteurs favorisants d’une demande d’euthanasie à rechercher dans les antécédents d’un patient?
décès difficile dans l’entourage, antécédent de traumatisme
V/F: un syndrome confusionnel est un facteur favorisant fréquent de la demande d’euthanasie
Vrai, retrouvé chez 20% des suicides de patient cancéreux par ex. L’idée générale de comme quoi c’est un facteur protecteur est fausse!
Quel facteur à rechercher est celui qui peut entrainer un patient dépressif vers une conduite suicidaire?
La perte d’espoir, pas que de guérison mais aussi d’amélioration clinique, de soulagement de la douleur..
Donner les 3 facteurs potentiellement associés à une demande de mort les plus fréquemment retrouvés
- La dépression +++
- la douleur non contrôlée qui peut s’associer à un sd dépressif
- un syndrome confusionnel
V/F: la fluctuation dans le temps de la demande de mort est fréquente
Vrai
Donner les 3 indicateurs pronostiques fiables d’une survie de moins de 2 mois
- IMC inférieur à 19
- albuminémie inf à 24 g/l
- grade Performans status supérieur à 3 (alité plus de 50% du temps)
V/F: En grande majorité il n’existe pas de sensation de soif en fin de vie
Vrai, plutôt des douleurs et inconforts liés à la sécheresse des muqueuses buccales
V/F: La déshydratation en fin de vie a un effet antalgique
Vrai, entraîne une sécrétion d’opioïdes cérébraux qui ont une action antalgique
V/F: les besoins hydriques et caloriques sont diminués en fin de vie
Vrai, le patient se retrouve souvent en surcharge hydrique du coup, d’où inconfort