suicide Flashcards
idée suicidaire autoplastique
mort visée,
idée suicidaire = moyen communiquer détresse, disparaître pour permettre un nouvel équilibre
idée suicidaire alloplastique
but est d’envoyer un message relationnel de détresse pour mobiliser les autres, on cherche une modification du milieu environnant
différence idée suicidaire vs comportement suicidaire
comportement = lifestyle risqué, courir risques sans avoir intention ferme et immédiate de mourir
érosion suicidaire
comportement autodestructeur passif qui pourrait mener à la mort (arrêt alimentation / hydratation, Rx essentiel)
parasuicide
continuité idée suicidaire alloplastique
(comportement autodestructeur dont la conséquence aurait pu être mort mais motivation #1 n’est pas de mourir mais bien de provoquer rxn de son entourage)
v ou f
suicide est 5e cause de décès chez les 15-29A
f
2e
+ dans pays dev ou en dev
+75% dans pays revenus intermédiaire ou bas (mais pays dev ont taux + élevé, où 3x H > F)
moyen le plus commun dans le monde
ingestion pesticide
(sinon pendaison ou arme à feu)
Mesures préventives les plus efficaces
- restriction accès aux moyens (subst dangereuses, barrières antisuicide)
- sensibilisation médias
- Programme aide aux jeunes
- Programme identification, PEC précoce et suivi des personnes à risque
taux au canada
10,1/100 000
* 4000 décès par suicide chaque année
* 11 décès par jour
* > 1/3 décès : 45-59 ans
* 2ème cause de décès 15-34 ans
* 3x H>F
* 12% ont eu des idées suicidaires à vie (2,5% dans l’année)
* 3,1% ont fait une TS dans leur vie
rangs provinces canada
QC = 8e
Saskatchewan = pas de baisse contrairement aux autres provinces
Nunavut, Alberta, Manitoba, Saskatchewan = +
v ou f
+ taux en 2019 qu’en 2010 au Qc
F
légère baisse/stable
13,8 à 13,3/100 000
* 7ème cause de décès
* 1,7% de tous les décès (2017-2019)
* 1128 suicides en 2019 – 3 par jour
groupe avec nombre de suicide le plus élevé au Qc
hommes 50-64 ans
Baisse globale importante (plus bas taux depuis 40 ans) sauf chez quelles populations au Qc
- Légère ré-augmentation H 20-34 et 50-64 A
- Augmentation 2019 chez adolescentes (+ haut depuis 2004)
régions Qc + à risque
Abitibi, Nunavik, Nord du Qc
(Mtl, Laval et Montérégie = mortalité + faible)
3e groupe + touché par suicide au qc
PA
raisons pq régions (Nord Qc) + touchée
- difficulté d’accessibilité
- diff rétention RH & recrutement
- impact colonisation
- ressources mal adaptées culturellement et linguistiquement
- racisme systémique
rapport tentative vs complété au Qc
20 TS pour 1 complété
sauf chez PA: 4TS pour 1 complété (armes + létales et PA + fragiles)
> 3400 hospit pour TS chaque année
9 hospit par jour
complété + fréquent chez H > F
v ou f
être un homme mid-life est un FDR
V
groupe d’âge Qc où proportion suicide parmi l’ensemble des décès pour H et F
50-64A
effet covid sur répartition suicide selon l’âge
2020 = moins que 2019 pour tous les groupes d’âge SAUF les PA (65+)
jour de la semaine où + suicides
lundi > mardi
(moins le weekend)
saison où + suicides
printemps, en Mai
(décembre = le moins)
étiologies bio du suicides
- nT (moins 5HT/métabolite ou modif des rc 5HT: asso à cpt impulsif)
- génétique (impulsivité entre autre)
- enzyme tryptophane hydroxylase mutée (synt. 5HT), polymorphisme TPH
allèle TPH + associées aux cpt suicidaires
allèle L de la tryptophane hydroxylase
étiologie psycho selon Freud
par hostilité retournée contre soi
Deuil et Mélancolie => introjection de la colère
étiologie psycho selon Menniger
colère retournée contre soi, homicide renversé par désir de tuer, d’être tué et de mourir
étiologie psycho selon Kohut
honte = point départ
étiologie psycho selon Kernberg
blessure narcissique = point de départ
étiologie psycho selon Beck
Distorsion cognitive est à l’origine
triade cognitive: helplessness, hoplessness, worthlessness donc suicide pour combattre dépression et perte d’espoir
étiologies sociologiques selon Durkheim
- Égotiste: absence soutien/integ sociale (isolement, campagne, religion)
- Altruiste: se sacrifie pour autrui (kamikaze)
- Anomique: perte rôle sociale/ fct en société (changement économique)
FDR
- H > F
- 35-64A & PA
- Célibat / divorce / séparé
- MD / musiciens / dentistes / avocat / agents ass
- LGBTQ+ (stigmatisation)
- autochtones
- immigrants
- mx physiques (50% des suicides) surtout si chronique ou débilitante
v ou f
plus de F que d’H commettent TS
v
mais plus d’H font des suicides complétés
v ou f
religion = facteur protecteur
v
interdiction au suicide
ou sens communauté / appartenance diminue l’isolement
Mx physique qui contribuent le +
Surtout si chroniques et débilitantes
* Impliquant perte de mobilité, défiguration
* Douleur chronique
* SNC, GI, endocrino, uro-néphro (dialyse) et cancer
* ↑ Impulsivité avec symptômes affectifs (favorise passage à l’acte)
* Épilepsie
* VIH-SIDA: 36 X plus (biphasique)
* - fréquent chez enfants
Facteurs précipitants
- Rupture ou échec sentimental
- Dispute ou conflit familial
- Démêlés avec la justice
- Échec au travail ou à l’école
- Difficultés financières
- Rupture amoureuse
- Rejet par amis
- Agression physique
- Grossesse non désirée
- Déménagements fréquents
- Perte d’un emploi
- Deuil et perte
v ou f
Patients psychiatriques: 20 fois plus à risque que les « non patients »
f
3-12x plus à risque
- Suicide plus jeunes
- Risque associé aux visites récurrentes à l’urgence
- Période suivant le congé de l’hospitalisation
mx psy les + reliés au suicide
Troubles de l’humeur
60-70% = dépression significative
* 15-20% chez bipolaires
* 15% chez dépression unipolaire
Surtout H, séparés, divorcés, veufs
(début ou fin d’un épisode dépressif, post-congé avec thérapie non active ou traitement sous-thérapeutique)
v ou f
10 % des patients schizophrènes décèdent par suicide
v
Souvent dans les premières années de la maladie
FDR suicide chez schizophrène
H, célibataire, tentative précédente, sx dépressifs, hospitalisation récente, isolement, non emploi
- Hallucinations impérieuses/délire persécutoire
pq TP très associés au suicide
- Coping mal adapté
- Diff à maintenir un réseau de soutien et des liens thérapeutiques
- Prédispose à d’autres tr. mentaux
- Impulsivité liée au risque de passage à l’acte
v ou f
TP antisocial > TPL pour risque suicide
f
* 5% des TP antisociaux (impulsifs, agressifs, ROH)
* 10% des TP limite (majorité feront des TS)
fréquence dans les troubles de l’usage de substances
ROH+: 15 % suicide
* Surtout H, « middle-aged », isolé, post-hospit
* Associé avec trouble dépressif et deuil récent
20x plus suicides chez TU héroïne
toujours évaluer la conso pcq intoxication à une substance désinhibe, augmente l’impulsivité et
donc le risque de passage à l’acte
INDICES COMPORTEMENTAUX red flags
- Changement radical dans l’attitude et le comportement
- Dons d’objets significatifs
- Diminution performance travail-école
- Retrait social
- Fait de l’ordre dans ses affaires
- Changements alimentaires, de vêtements
- Trouble du sommeil
- Drogues
INDICES ÉMOTIFS red flags
- Désintérêt
- Peur, tristesse
- Incohérence, confusion
- Brusques changements d’humeur
- Agressivité
- Labilité émotive
v ou f
éviter de trop questionner les idées suicidaires chez un patient pour éviter d’augmenter risque de passage à l’acte
FAUUUX
Demander à un individu à risque s’il a des idées suicidaires NE VA PAS lui donner des idées suicidaires
comment questionner idées suicidaires
COQ
Comment, où, Quand
À quelle fréquence vous y penser
Avez-vous le moyen avec vous
Ecq qqch rattache à la vie
indices à évaluation que le risque est faible
- cherche communication
- pas de scénario précis
- pas de menace, calme
- veut trouver solutions, ne veut pas passer à l’acte
- accepte aide, lien confiance
- se sent en contrôle
- a des projets de vie
- pas euphorique
- bon réseau social fiable
- pas de dx psy actif
indices éval risque moyen
- troublé, labilité émotive
- veut se suicider, intention claire
- scénario + exécution reportée
- pas d’autre possibilité
- exprime son désarroi (directement ou pas)
- peut se calmer dans milieu rassurant
indices éval risque élevé
- plan, moyens, prévu dans prochains jours
- dépassé, trop souffrant
- complètement immobilisé par dépression OU agité & fébrile
- suicide rationalisé
- verbalise qu’il a peut de passer à l’acte, de perdre contrôle
- accès immédiat et direct à moyen
- sentiment d’avoir tout essayé
- très isolé
- a fait une TS dans passé
éval d’accumulation de FDR (risque élevé de passage à l’acte)
SAD PERSONS
- Sexe (H>F)
- Âge (35-64A & PA)
- Dépression
- Précédente tentative
- Éthylisme/drogue
- Rationalité altérée
- Solitude (perte support social)
- Organisation d’un plan
- N’a pas de conjoint, isolé
- Sévère maladie
facteurs protecteurs
- Accès facilité aux services de santé
- Accès limité aux moyens
- Habiletés dans la gestion de problèmes/résolution de conflits sans violence
- Liens familiaux et communautaires (Enfants ou Implication sociale)
- Croyances culturelles et religieuses
Évaluer le risque:
Jean, 48 ans, séparé depuis 3 ans, père de 2 garçons adolescents qu’il
voit rarement post-divorce acrimonieux. Vit du stress au travail,
conflits avec patron. Son frère et plus proche ami a récemment été muté à l’extérieur de la ville. Dort mal, prend de plus en plus d’alcool. Concentration diminuée au travail. A cessé le sport. Sort peu. Ce matin, accompagné à l’urgence par un collègue alors que pleurait dans les
toilettes au bureau et aurait mentionné s’être acheté une corde pour
en finir ..
élevé
évaluer le risque
Jeanne, 28 ans, a emménagé chez Jacques, son conjoint, depuis 8 mois. Jeune femme intense, humeur « en dents de scie » depuis toujours, très réactive aux évènements. Au cours des dernières semaines, plus de conflits avec Jacques. Ce matin, il lui a signifié qu’il n’est « plus capable », que c’était fini, qu’elle devra déménager d’ici la fin de la semaine. Jeanne crie, pleure et lance à Jacques qu’elle va se taillader les poignets et mourir et que cela va être de sa faute.
Jacques est ébranlée et insiste pour l’accompagner à l’urgence, lui signifiant en chemin qu’elle peut rester chez lui le temps qu’elle a besoin. Arrivée à l’urgence, Jeanne est plutôt de bonne humeur et calme.
faible (mais pas de mécanismes d’adaptation fonctionnels, à moyen terme, risque de se reproduire donc on devrait tx le TP)
évaluer le risque
Judith souffre de schizophrénie depuis plusieurs années. Elle entend des voix pra?quement à tous les jours, mais celles-ci sont en général d’assez basse intensité et ne font que commenter de manière assez neutre ses pensées et comportements.
CeIe semaine, elle a fumé du cannabis à quelques reprises avec un nouveau compagnon à son appartement supervisé. Les voix sont depuis devenues plus fortes et leur contenu est plus souvent injurieux. Judith trouve ceci difficile à supporter. Elle est plus irritable, sort moins de son appartement. Elle a eu quelques moments de découragement et des idées de mort vagues. Elle en a discuté avec son intervenant en qui elle a confiance et qui s’est assuré qu’elle n’avait pas d’inten?on franche de passage à l’acte, ni pensé à des lieux ou moyens. Elle souligne qu’elle veut de l’aide afin d’aller mieux et de maintenir son projet de retour à l’école qu’elle prépare depuis quelques mois.
faible
(faire un suivi des sx en gardant en tête qu’il y a des facteurs protecteurs)
QUOI FAIRE, étapes principales d’intervention
- établir bon contact
- éval urgence (niveau risque)
- comprendre ce qu’il vit (mx ou stresseurs à la source)
- rester doux mais directif
- aborder le sujet suicide
- intervention personnalisée
- ID ressources dispo 24/7
- raccrocher Pts à ses plaisirs
- chercher de l’aide
éléments à éviter dans l’intervention
Il faut éviter:
- de lui demander d’oublier le suicide
- contrat de non-suicide
- éviter d’en parler
- recette One sixe fits all
- faire la morale
- faire les choses à sa place
- s’oublier et ne pas se respecter, in the end on n’est pas le responsable de l’autre
- rester seul (aller chercher de l’aide pour soi et pour l’autre)
- s’enfermer dans le secret
- se laisser piéger par l’autre
- jouer au héros
- croire qu’on peut sauver tout le monde
intervention pour un risque imminent (<48h)
- surveillance étroite
- orienter vers urgence (hospit volontaire ou involontaire)
- surveillance constante à considérer
intervention pour un risque à court terme (jours/semaines)
- Éval présence comorbidités et référer pour tx spécifique
- Mobiliser le réseau de soutien
- Restreindre l’accès aux armes à feu/autre moyen létal
(questionner si moyen dispo, accessible et on peut faire intervenir la police avec ordonnance si jamais)
intervention pour un risque à long terme faible (semaines ad mois)
- Évaluation des comorbidités
- Identifier le stress contributif
- Mobiliser le réseau de soutien
ressources à venir chercher pour de l’aide
- Centre de crises au Québec
- CLSC (CSSS)
- Cliniques médicales
- Urgences psychiatriques (via hôpital psychiatrique ou général)
- Si refus de consulter et urgence majeure: Loi P38 Appeler policiers, ambulanciers ou intervenant de 1ère ligne
3 choix à l’urgence après une évaluation du risque suicidaire
- Congé
- Observation
- Hospitalisation brève ou
classique
indications pour une hospitalisation
risque élevé, FDR importants
- Automutilation répétée
- Geste suicidaire à faible létalité mais trouble mental aigu
- TS avec haut potentiel de létalité
- Idées suicidaires persistantes
- Présence de plan
- Désespoir, horizon bouché
- Hallucinations impérieuses
- Délire culpabilité ou mort imminente
- Dlr chronique
Tx pharmaco
Tx tr. mental sous-jacent
* dépression: antidépresseur (action 2-4 sem) + tx insomnie/anxiété
*psychose: antipsychotique
OU Rx de prévention du suicide = lithium et clozapine
tx dépression à éviter et à favoriser en risque suicidaire
éviter tricyclique et IMAO
favoriser ISRS et IRSN
Rx avec effets direct sur suicidalité
lithium et clozapine