Stress au travail Flashcards

1
Q

Selon l’OMS, quelles sont les trois considération sur la maladie et la santé ?

A
  • Il faut considérer la santé comme une combinaison d’états de bien-être et non comme une absence de maladie. (Très travaillé par la psychologie positive)
  • La santé et la maladie ne seraient alors pas évaluées selon un même continuum.
  • L’étude du bien-être au travail selon une perspective de psychologie positive offre une alternative à une approche de santé et sécurité au travail où la santé s’obtient par la prévention des risques. Santé sécurité était avant une question de ne as avoir de blessure ou d’accident, mais ça ne se limite pas à ça.
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2
Q

Quel est la définition du bien-être au travail de l’OMS ?

A

“Un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre, d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre, les contraintes et les possibilités du milieu du travail.”

Dépasse juste la santé, garder l’équilibre entre l’individu et le milieu de travail.

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3
Q

Quels sont les trois éléments essentiel du bien-être selon Diener ?

A
  1. Il est tout d’abord subjectif, c’est un vécu personnel. (Santé et bien-être ne sont pas interchangeable, pas évaluable empiriquement)
  2. Il n’est pas simplement l’absence de facteurs négatifs, il inclut également des composantes positives (émotions agréables). Pas neutre.
  3. Il se traduit par une évaluation globale de la vie de la personne dans son ensemble. Ça n’exclu rien et ça dépend de la personne. L’ensemble de ta vie. La personne choisit sur quoi elle se base pour évaluer son propre bien-être.
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4
Q

Quel est donc le bien-être subjectif ?

A

C’est l’évaluation cognitive et affective faite par l’individu sur son existence, comprenant :

  • un ensemble comportant une composante cognitive (satisfaction avec la vie), définie comme une évaluation globale que la personne fait de sa vie. Pas juste une question de santé.
  • une composante émotionnelle (comprenant deux dimensions relativement indépendantes : affects positifs et négatifs), qui renvoie aux réactions émotionnelles, aux évènements et aux conditions de vie.
    
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5
Q

Quel est la relation entre le bien-être subjectif et le travail dans la littérature actuelle ?

A

Dans la littérature actuelle, on ne parle pas toujours de bien-être subjectif au travail, mais plutôt de satisfaction dans le travail. Souvent on pense que c’est à quel point aime sa job, mais ce n’est pas aussi simple.

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6
Q

Comment définit-on la satisfaction au travail ?

A
  • La satisfaction est définie couramment comme un sentiment de bien-être.
  • La satisfaction au travail est définie par Locke comme :
    «Un état émotionnel positif ou plaisant résultant de l’évaluation faite d’une personne de son travail ou de ses expériences de travail»
  • Il s’agit donc d’une réponse affective, émotionnelle de la personne face à son emploi. Le côté cognitif est le côté de l’analyse, mais le percevoir se fait de façon affective et subjective.
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7
Q

Quel est la définition de la notion de comportement de santé ?

A
  • La notion de comportement lié à la santé correspond à tout comportement ou toute activité faisant partie de la vie quotidienne mais qui influe sur l’état de santé de la personne.
  • Un comportement lié à la santé est une action faite par un individu et ayant une influence positive ou négative sur la santé
  • Toute activité que les individus font pour maintenir ou améliorer leur santé, peu importe la santé perçu ou si le comportement atteint réellement l’objectif. On se préoccupe pas de si c’est efficace, juste de la perception que la personne a du comportement. Quelqu’un qui ne pense pas avoir un problème ne va pas changer. Même si le comportement de santé est pas bon pour le corps, si la personne pense que c’est santé, c’est un comportement de santé positif.
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8
Q

Que peut-il être utile de considérer par rapport au comportement de santé ?

A

Il peut être utile de considérer les comportements liés à la santé une partie intégrante des modes de vie d’un individu ou d’un groupe.

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9
Q

Comment définir les “Well behavior” ?

A

Maintenir ou améliorer la santé et éviter les maladies. Ces activités peuvent inclure l’exercice ou l’alimentation saine des personnes en santé. Aussi appelé «Préventif».

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10
Q

Quels sont les deux grands types de comportements de santé selon Matarazzo ?

A
  • Comportement de protection (immunogène : qui améliore la santé).
  • Comportement pathogène (qui diminue la santé).
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11
Q

Quels sont les comportements sains ?

A

Health protective behaviours : Des comportements protecteurs de la santé qui diminuent la probabilité d’être malade, qu’il définit comme des “immunogènes comportementaux”
(par exemple, faire un examen de santé, faire de l’exercice, etc.).

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12
Q

Quels sont les comportements à risque ?

A

Health-impairing habits : En termes d’habitudes nocives pour la santé qui accroissent la probabilité d’être malade, qu’il appelle “agents pathogènes comportementaux” (par exemple fumer, boire de l’alcool, avoir un régime riche en graisses, etc.) -

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13
Q

Quels sont les facteurs d’influences sur la pratique de comportements de santé ?

A

Facteurs individuels

  • Âge, sexe, hérédité, (dépendance)
  • Apprentissage (Habitude, apprentissage au niveau behavioriste)
  • renforcement, extinction, punition, habitude, etc.
  • Contrôle personnel
  • Stress et personnalité (Facteur modifiable)
  • Cognition et perception
  • Buts personnels
  • Etc. -

Facteur interpersonnels ou sociaux

  • Facteurs socio-économiques
  • Éducation
  • Source de conséquences (renforcement ou
    punition)
  • Valeurs
  • Etc.

Facteurs environnementaux

  • Accès aux services de la santé et l’emphase mis
    sur la prévention
  • Lieu
  • Etc. -
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14
Q

Selon la définition de Kasl et Cobb (1966), quels sont les 3 catégories de comportements dont l’enjeu principal est l’état de santé de l’individu qu’il est possible de distinguer ?

A
  1. Les comportements dit préventifs (preventive health behavior). C’est l’ensemble des activités entreprises par une personne en bonne santé dans le but de prévenir ou détecter l’apparition de maladie.
  2. Le comportement diagnostique (illness behavior). Lorsqu’une personne se perçoit comme étant malade, elle entreprend des activités afin de confirmer ou infirmer cette hypothèse
  3. Le comportement malade (sick-role behavior) concerne les activités entreprises par une personne qui de déclare malade pour améliorer son état de santé.
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15
Q

À quoi fait référence la santé psychologique au travail ?

A
  • aux possibilités qu’offrent le contexte organisationnel,
    les conditions de travail et les tâches dévolues à l’individu de se sentir valorisé, de s’épanouir, de mener une vie équilibrée et d’avoir un niveau de stress qu’il est capable de gérer. Problème no.1 au travail.
  • à l’état que développe l’individu par rapport aux indices que sont l’estime ou la valorisation de soi, l’épanouissement, l’équilibre de vie et le niveau de stress. Enfin, il faut aussi prendre en compte la capacité d’adaptation de l’individu à son travail et au milieu dans lequel celui-ci est réalisé.
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16
Q

Comment se décrirait une organisation de travail pour la santé ou « Healthy work organization » ?

A

“Comme caractérisée par des efforts intentionnels, systématiques et collaboratifs pour maximiser le bien-être des employés et la productivité fournissant des emplois bien conçus et riches de sens, un environnement social et organisationnel soutenant, des opportunités de carrière accessibles et équitables et une amélioration de l’articulation travail-vie privée “ (Wilson 2004) -

Les gens heureux à leur job vont être très productif.

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17
Q

Quel est la grande transformation dans le travail d’antan comparativement à actuellement qui vient influencer le type de stress ?

A

Il y a beaucoup moins de travail physique et beaucoup plus d’exigence psychologique, ce qui veut dire que le stress au travail est passé de « physique » à « psychologique ».

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18
Q

Depuis quand étudie-t-on le stress au travail ?

A

Le stress au travail est un phénomène important et très étudié depuis de nombreuses années (années 70) dans plusieurs domaines de recherches scientifiques fondamentales et appliquées.

  • Le stress au travail est un phénomène qui s’applique théoriquement à tous les domaines du monde du travail.
  • Avant, pensait que le stress au travail venait avec le travail, mais ça dépend de plusieurs chose, comme la nature du travail et les différences individuelles.
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19
Q

Comment est-ce que l’OMS considère le stress au travail ?

A

Comme une épidémie puisque ça explose de façon exponentiel. Le stress se répand rapidement.

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20
Q

Que démontre une enquête menée par Statistiques Canada (2004) sur les Canadiens âgés entre 15 et 75 ans ?

A
  • 38.8% seraient un peu stressés au travail.
  • 25% seraient assez stressés au travail.
  • 5.4% seraient extrêmement stressés au travail.
  • 30.8% seraient pas du tout ou pas tellement stressés.
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21
Q

Comment est ce que la catégorie d’emploi affecte le stress ?

A

Certaines catégories d’emplois vivent plus de stress intense.

22
Q

Quel est le facteur le plus influent au niveau de l’emploi sur le stress ?

A

Presque la moitié des gens vont vivre plus de stress en fonction pas de leur salaire, mais en fonction du nombre de responsabilités et du nombre d’heures supplémentaires.

Exponentiel au niveau du niveau de stress

Le groupe d’âge a aussi une influence.

23
Q

Quels sont les coûts en nombres ($) liés à la santé au travail et au stress ?

A
  • Le coût total de la santé mentale pour l’économie canadienne se chiffre à 51 milliards par année (2014).
  • Au Canada, les absences liées au stress coûtent aux employeurs canadiens environ 3.5 milliards $ chaque année (2001).
24
Q

Le coût total du stress dans une entreprise représente quoi selon TANGRI (2003) ?

A
  • 19% du coûts d’absentéisme ;
  • 40% du coût de la rotation du personnel ;
  • 55% du coût des programmes d’assistance aux employés ;
  • 30% du coût d’invalidité temporaire et long terme ;
  • 60% du coût total des accidents de travail ;
  • +10% des coûts médicamenteux totaux dans les entreprises qui offrent des plans santé incluant le paiement/remboursement des médicaments;
  • 100% des coûts des demandes d’indemnisation des travailleurs et des procédures judiciaires liées au stress
25
Q

Qu’est ce que la formule de TANGRI (2003) permet de calculer ?

A

Il permet d’estimer le calcul des coûts du stress professionnel et RPS.

RPS : “les risques de nuire au bien-être psychologique ou physique d’un travailleur découlant de l’interaction entre la conception et la gestion du travail dans un contexte organisationnel et social.”

26
Q

Quel est l’idée de Beehr et Newman (1978) pour le stress au travail ?

A

L’idée de l’interaction entre le travailleur et son environnement de travail.

“Le stress au travail réfère à une situation où des facteurs reliés à l’emploi interagissent avec les travailleurs de manière à modifier (en augmentant ou en diminuant) les conditions physiologiques et/ou psychologiques telle que l’individu est forcé de dévier du fonctionnement normal.”

27
Q

Quel est l’idée de De Keyser et Hansez (1996) sur le stress au travail ?

A

“Le stress psychologique dans la sphère du travail est une réponse du travailleur devant les exigences de la situation pour lesquelles il doute de disposer de ressources nécessaires, et auxquelles il estime devoir faire face.”

Stress du travail est le même que dans la vie de tous les jours, pense ne pas avoir les ressources. Ça ne serait pas la même chose sûrement puisque les gens pense être obliger de faire quelque chose qu’il ne sont pas capable de faire. De supposer que c’est juste ça, c’est bizarre. On se fait engagé pour faire cette tâche.

28
Q

Quel est le modèle de Karasek (1981) pour le stress ?

A

Demand-control model. Il y a un déséquilibre, mais différent.

Le stress au travail est engendré par un déséquilibre entre le degré de liberté de décision et les exigences (psychologiques, travailler cognitivement).

Jusqu’à quel point tu peux décider comment tu vas faire ta job.

Plus précisément, “le stress apparaît lorsque le degré de liberté dans la prise de décision est limité et associé à des exigences psychologiques élevées ou lorsque le degré de liberté dans la prise de décision est large mais associé à des exigences limitées.”

Contrôle et liberté vs exigence psychologique. Dans les faits, les études ne suivent pas exactement ça.

29
Q

Quel est la plus grande limite du modèle de Karasek (1981) du déséquilibre entre le degré de liberté de décision et les exigences ?

A

C’est très dichotomique, un peu limitatif.

30
Q

Quels sont les cadrans d’équilibre du modèle de Karasek 1981: déséquilibre entre le degré de liberté de décision et les exigences axes ?

A

L’axe 2 et 4 devrait avoir plus de développement.

  • 4- Travail passif : Dans cette situation, les travailleurs ne disposent d’aucune (peu) de marge de manoeuvre pour modifier et gérer leur travail, mais ne subissent pas ou peu de contrainte (exigence faible).
  • 2- Travail actif (valorisant): Un travail “actif” qui soumet les travailleurs à des exigences élevés, mais qui leur permet aussi de maîtriser cette situation grâce à une autonomie élevée.

Axe: Le travail actif favoriserait l’apprentissage, le développement personnel une vie sociale plus active. -

31
Q

Quels sont les cadrans de déséquilibre du modèle de Karasek 1981: déséquilibre entre le degré de liberté de décision et les exigences ?

A

Déséquilibre dans le cadran 1 et 3 devrait donner plus de risque.

  • 3- Travail peu stressant (Faible charge de travail) : Tout en comportant de faibles contraintes, ce travail permet à celui qui l’effectue de réguler son activité (contrôle élevé sur la manière d’exécuter la tâche).
  • 1- Fort stress au travail (Charge de travail élevée) : Pour ce type de travail les exigences sont élevés, mais les travailleurs n’ont aucun moyen de contrôler son déroulement.

Axe: Risque de santé (physique et psychologique). Plus particulièrement problèmes cardio-vasculaires. Plus particulièrement pour 1, pour 3 moins, mais plus qu’on le pense.

32
Q

Pour quoi est-ce que Karasek est critiqué pour son modèle de déséquilibre ?

A

Son modèle place plusieurs emplois sur un cadran de façon subjective de moins à plus d’exigence psychologique et au niveau du contrôle et certains de ses choix sont très débatable, tel que le dentiste a moins d’exigence psychologique qu’un caissier ou téléphoniste et que vendeur et vendeuse ne sont pas au même endroit.

33
Q

Quels sont les limites du modèle de Karasek qu’il souligne lui même ?

A

Karasek remarque lui-même quelques limites, notamment qu’il ne prend pas en compte des relations sociales au niveau du groupe et de l’organisation.

Des individus devant une situation de stress «professionnel» font face à la situation et puisent dans des différentes ressources, particulièrement le support social (soutien).

JDCS (Job Demand/Control Support) Karasek et Theorell, 1990

Le job strain dépendrait donc de trois caractéristiques majeures au travail :

  • La demande (job demand)
  • La contrainte (job control)
  • Le soutien (matériel, intellectuel et social)
34
Q

Les études démontrent la validité prédictive du modèle de Karasek pour quoi ?

A
  • Les maladies cardio-vasculaires
  • Les pathologies mentales
  • Également les indicateurs globaux de santé (la santé perçue, qualité de vie, absentéisme, etc.)

Le stress au travail est associé à plusieurs problèmes de santé (physiques et mentaux) chez les travailleurs : Au niveau longitudinal, a un pouvoir prédictif.

35
Q

Quels sont les relations entre le stress au travail et le risque d’accidents cardio-vasculaires ?

A

Il y a un risque accru de maladies coronariennes et même de décès par maladies cardio-vasculaires chez des personnes exerçant une activité professionnelle sans grande marge de manœuvre (faible contrôle). Surtout des personnes ayant une forte demande psychologique et disposant d’un faible contrôle (job strain).

36
Q

Quel est un des facteurs prédictifs de la dépression ?

A

Un des facteurs prédictifs importants de dépression, autant chez les hommes que chez les femmes est : Une forte demande psychologique au travail, associé à une faible latitude décisionnelle et à un faible soutien social au travail (manque d’aide ou de soutien de part des collègues ou des supérieurs).

37
Q

De nombreuses études épidémiologiques ont établi un lien entre quels phénomènes ?

A

Les contraintes au travail produisant un stress chronique et l’apparition de la dépression.

38
Q

Quel est le mécanisme qui est avancé pour expliquer cette
relation entre stress et dépression ?

A

En situation de stress chronique, l’hypersécrétion de
glucocorticoïdes (cortisol, Cushing) favoriserait, même induirait, l’apparition d’un état dépressif (influence sérotonine, noradrénaline et dopamine).

Déséquilibre qui peut être plus biologique ou psychologique. Les conditions de vie au travail on un effet particulier, plus que condition de vie générale.

39
Q

Quel est l’effet des heures supplémentaires ?

A

“Les hommes et les femmes qui font des heures supplémentaires (plus de 40 heures) courent un risque plus élevé d’anxiété (stress) et de dépression”

Une étude a montré que les hommes/femmes travaillant des heures supplémentaires avaient des niveau d’anxiété et de dépression plus élevés (et des prévalences de troubles anxieux) par rapport à ceux qui travaillaient des heures normales (Kleppa 2008).

40
Q

Quels sont les 5 catégories de facteurs de stress liés au contexte professionnel ?

A

Facteurs liés à la nature de la tâche (au contenu même du travail effectuer)

  • Fortes exigences quantitatives (charge)
    Surcharge de travail, rendement élevé, pression temporelle…
  • Fortes exigences qualitatives
    Précision, qualité, vigilance… de la tâche
  • Caractéristique de la tâche
    Monotonie, absence d’autonomie, répétition, fragmentation..
  • Risques inhérents à l’exécution même de la tâche
  • Erreurs, machinerie dangereuse…

Facteurs liés à l’organisation du travail

  • Manque de contrôle sur la répartition et planification des tâches dans l’entreprise
    manque de participation à la prise de décision
  • Manque de précision sur les tâches confiées (tâche mal définie)
    Qu’est-ce qu’on attend de moi, comment dois-je m’y prendre, est-ce que j’ai bien remplie la mission ?
  • Contradiction entre les exigences du poste
    Faire vite et bien
    Ratio client/temps
    Quotas -
  • Nouveaux modes d’organisation Polyvalence
  • Instabilité des contrats de travail Précarité, sous-traitance, travailleurs autonomes
  • Horaires de travail maladapté aux rythmes biologiques, à la vie sociale et familiale.
    Horaire strict, immuable, imprévisible

Facteurs psychosociaux (liés aux relations de travail)

  • Manque d’aide et de soutien de la part des collègues et/ou des supérieurs hiérarchiques
  • Relations tendues avec les collègues et/ou des supérieurs
  • Culture d’entreprise, Management (gestion) peu participatif, autoritaire, déficient
  • Absence de reconnaissance du travail accompli.

Facteurs liés à l’environnement physique et technique

  • Nuisance physiques au poste de travail
    Bruit, Chaleur, Humidité…
  • Mauvaise conception des lieux et/ou postes de travail
    Manque d’espace, Éclairage, Ergonomie…
  • Manque d’hygiène du lieu de travail.

Facteurs liés à l’environnement socio-économique de l’entreprise

  • Surenchère à la compétitivité sur le plan national ou international
  • Mauvaise santé économique de l’entreprise ou incertitude sur son avenir (peur de perdre son emploi)
  • Surcharge de travail
  • Objectifs financiers élevés.
41
Q

Quel est la plus grande différence entre burnout et épuisement professionnel qui nous dit que ce n’est pas une bonne traduction du mot ?

A

Longtemps on dit épuisement professionnel pour traduire. Si les gens prennent des congés et reviennent rechargé et sont correct, ce n’est pas vraiment un burnout.

42
Q

Comment Bradley 1969 est arrivé à sa définition du “staff burnout” ?

A

Il étudiait l’épuisement professionnel des travailleurs sociaux dans les programmes de réinsertion de jeunes délinquants.

C’est la première fois que le terme est utilisé. Il voit des pattern dans les travailleurs sociaux dans leur symptômes.

43
Q

Que voit Freudenberger (1974-1980) sur le burnout ?

A

Les bénévoles travaillant dans sa clinique et accueillant les toxicomanes changent peu à peu de comportement et soufrent de différents maux.

Il voit la même chose chez des bénévoles. Rapport à l’empathie peut-être.

Empathie : Voir les émotions de l’autre et les partager, vivre des émotions avec.

Historiquement défini principalement pour les professions d’aide de soins : profession d’empathie.

44
Q

Le burnout n’est pas un diagnostic médical reconnu par le DSM-5. Comment est-ce que cela est contourné ?

A

Les personnes qui souffrent d’un burnout ont généralement un
diagnostic de “trouble de l’adaptation” ou de “dépression” (majeure).

Souvent, les gens vont se faire diagnostiquer autre chose, parce que ça ressemble ou il faut avoir quelque chose de reconnu pour avoir accès aux avantages sociaux.

45
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome ?

A

Un ensemble des signes et des symptômes qui caractérisent un état pathologique

46
Q

Quel type de processus est en lien au burnout ?

A

Le burnout se fait par un processus dynamique d’échange entre un individu et son environnement de travail.

Phénomène long et évolutif.

47
Q

Comment est ce que la surcharge peut affecter le burnout ?

A

Elle peut être un facteur menant au burnout mais ce n’est pas nécessairement le facteur le plus important dans le développement d’un burnout.

Car il est possible de travailler très dur tout en continuant à se sentir engagé et à apprécier son travail.

La quantité de travail n’est pas une cause, plutôt un facteur concomitant qui amène plus vite au burnout si le burnout est pour venir.

48
Q

Avec quoi le burnout est souvent confondu ?

A

Le burnout est souvent confondu avec la notion de stress professionnel (au travail) ou de dépression.

49
Q

Qu’est-ce que le syndrome du burnout ?

A

Le syndrome du “burnout” est une conséquence négative du stress chronique au travail exprimée par un épuisement physique, psychologique (et émotionnel) et cognitif.

Épuisement à tous les niveaux. Ne ressente plus rien. Vide. Les gens brûlent de l’intérieur pour être vide ensuite. Pas juste de l’épuisement, pas envie de rien.

50
Q

Quelles sont les caractéristiques personnelles favorisant l’apparition du burnout ?

A
  1. Un idéal élevé (souvent irréaliste) quant au niveau de performances et de réussite à atteindre (buts professionnels très élevés).
  2. Cherche à atteindre des objectifs élevés, difficiles, souvent même impossible.
  3. L’estime de soi en lien avec ses performances professionnelles, trouve estime dans son travail.

Si a ces trois aspects, la personne a plus de chance de faire un burnout. Si un problème arrive au travail, l’estime est très touché parce que c’est la seule source d’estime.