La motivation Flashcards

1
Q

Quelle pensée guide le cadre de l’entretien motivationnel ?

A

“On se persuade mieux, pour l’ordinaire, par les raisons qu’on a soi-même trouvées, que par celles qui sont venues dans l’esprit des autres” (B Pascal)

L’entretien motivationnel se cadre dans l’approche centrée sur la personne de Rogers.

Modèle transthéorique de Prochaska et Di Clemente

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2
Q

Quels sont les définitions de Rollnick et Miller (Miller en 1983) de l’entretien motivationnel en 2002 et 2013 ?

A

2002 : Une méthode directive centrée sur le client, faisant ressortir la motivation intrinsèque au changement par l’exploration et la diminution de l’ambivalence.

Souvent l’ambivalence reste statique, que les gens rester stucker là. La technique aide à résoudre l’ambivalence. On stimule la motivation intrinsèque. Les chances de changer son plus grande quand la motivation est intrinsèque.

2013 : L’entretien motivationnel est un style de conversation collaboratif pour renforcer la motivation propre d’une personne et son engagement vers le changement.

C’est un outil qu’on sait efficace, fait pour «travailler» le stade statique de la motivation (intrinsèque) quand le client est dans l’ambivalence face à un changement qu’il veut faire dans sa vie.

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3
Q

Comment est-ce que Miller et Rollnick (1991) définissent la motivation ?

A

La probabilité qu’une personne entreprenne, poursuive et adhère à une stratégie de changement spécifique.

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4
Q

Quel serait une définition générale de la motivation ?

A

La motivation, c’est d’abord et avant tout un moteur capable de susciter un comportement.

Un processus par lequel on active, maintient et dirige un comportement en fonction d’un objectif devant procurer une satisfaction.

Processus inféré, donc non-directement observable, qui amène une personne à émettre des comportements, à poursuivre un but.

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5
Q

Quel est la définition des chercheurs Vallerand & Thill (1993) de la motivation ?

A

“Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement. “

On a pas trouver l’endroit spécifique dans le cerveau et plus tu en a, plus le comportement sera persistant. Continuer le comportement. Motivation affecte l’intention.

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6
Q

Qu’est-ce que le terme général de motivation englobe ?

A

Tout ce qui pousse l’individu vers certains buts, certaines orientations (pas nécessairement spécifique), certaines finalités en provoquant des comportements adaptés à ces aspirations.

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7
Q

Quel est le premier principe de base de la motivation ?

Facteurs

A

La motivation comporte des facteurs internes (facteurs agissant à l’intérieur de la personne, de l’organisme) influençant les comportements observables.

En opposition à des facteurs externes (stimuli extérieur, de l’environnement).

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8
Q

Quel est le deuxième principe de base de la motivation ?

Continuité

A

La motivation comporte des facteurs actuels (petites motivations ponctuelles qui change dans le temps) des comportements observables qui influencent l’apparition, la force et la direction du comportement.

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9
Q

Quel est le troisième principe de base de la motivation ?

Déclencheur

A

La motivation est importante dans l’apparition du comportement (Mais n’est pas le seul facteur) : elle déclenche des comportements observables.

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10
Q

Quel est le quatrième principe de base de la motivation ?

Ce qu’il affecte dans le comportement

A

La motivation influence la force (l’Intensité, la grandeur, fréquence) des comportements.

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11
Q

Quel est le cinquième principe de base de la motivation ?

Direction

A

La motivation influence le sens (dirige) du comportement (mieux choisir les comportements, approche vs évitement), oriente l’activité vers des buts ou objectifs.

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12
Q

Quel est le sixième principe de base de la motivation ?

Perception

A

La motivations peut être conscientes et «Inconscientes», que tu te rends compte ou que tu ne remarque plus.

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13
Q

Quels sont les 2 processus fondamentaux dans la motivation ?

A
  1. Le processus de décision :
    La motivation se traduit par le choix d’un comportement parmi un ensemble de possibilités
  2. Le processus de répartition de ressources :
    La motivation gère les ressources énergétiques et temporelles du comportement -
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14
Q

Quels sont les quatre constats généraux sur la motivation ?

A
  • Tout comportement humain est motivé par quelque chose, ce n’est pas le résultat du hasard ;
  • Il existe toujours une ou plusieurs motivations à un comportement humain quelconque (motivé soit par l’environnement, soit par l’organisme lui-même);
  • On ne change pas un comportement ou ne s’engage pas dans une nouvelle activité sans avoir une raison quelconque pour le faire ;
  • La motivation pousse les individus à agir, les pousse à se concentrer sur un résultat ou un but, à fournir un effort soutenu et à persister dans ce qu’ils entreprennent.
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15
Q

Quels sont les classifications sur la source des motivations ?

A
  1. Les motivations physiologiques (primaires)
    Motivations basées sur un besoin de l’organisme (souvent innées) et impliquées dans le maintien des fonctions vitales (permet la survie de l’organisme)
  2. Les motivations psychologiques (secondaires)
    Motivations issues de l’apprentissage (de l’expérience); elles visent à mieux s’adapter à son milieu, sans engager sa survie biologique (accomplissement, épanouissement…).
    On une importance après que les primaires soient remplie.
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16
Q

Quels sont les approches complémentaires aux théories de la motivation ?

A
  1. Théorie du contenu (Maslow - Herzberg), comprendre ce qui déclenche la motivation.
  2. Théorie du processus (Vroom - Locke et Latham). comprendre les mécanismes sous-jacents, comment la motivation permet l’ajustement des comportements
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17
Q

Que dit, en une phrase, la théorie de l’autodétermination ?

A

Théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan, jusqu’à quel point la motivation que tu as va déterminer de suivre le comportement.

18
Q

Quels sont les trois types de motivations selon la théorie de Deci et Ryan ?

A
  1. La motivation intrinsèque
  2. La motivation extrinsèque
  3. L’amotivation (aucune régulation)

Sur un continuum entre l’amotivation allant de la motivation intrinsèque en passant par la motivation extrinsèque.

19
Q

Qu’est-ce que l’amotivation et ses deux types ?

A

Correspond à l’automatisme des comportements, des comportements adoptés de façon automatique, sans qu’on ait besoin d’y réfléchir (ex: réflexe, habitude).

1- Amotivation interne : vient de l’individu
2- Amotivation externe : vient de l’environnement

20
Q

Qu’est-ce que la motivation intrinsèque ?

A

La motivation qui découle de la satisfaction de soi (source interne).

La motivation est intrinsèque lorsqu’une tâche ou une activité est accomplie pour le plaisir et la satisfaction retirés de sa pratique ou de sa réalisation.

On parle d‘un comportement de “motivation intrinsèque”, quand c‘est fait pour la chose elle-même, c.-à.-d. quand la personne agit de son propre gré. C’est le plus haut niveau d’autodétermination

Exemple: Je viens au cours de psychologie parce que ce domaine d’étude m‘intéresse -

21
Q

Quels sont les trois types de motivations intrinsèques ?

A

La motivation intrinsèque à la connaissance

  • Fait une activité pour le plaisir et la satisfaction éprouvés à apprendre quelque chose de nouveau

La motivation intrinsèque à l’accomplissement

  • Fait l’activité pour le plaisir de se sentir efficace et compétent. Pour la satisfaction ressentie pendant que l’on se surpasse dans son travail ou durant la création de quelque chose.

La motivation intrinsèque aux sensations ( à la stimulation)

  • Fait l’activité pour ressentir des sensations stimulantes, tels les plaisirs sensoriels et esthétiques (sans but apparent).
22
Q

Qu’est-ce que la motivation extrinsèque ?

A

La motivation dont la source réside dans l’environnement (source externe).

Un individu motivé extrinsèquement, ne fait pas l’activité pour elle-même, mais plutôt pour en retirer quelque chose d’agréable (récompenses externes) ou afin d’éviter quelque chose de déplaisant (éviter une punition) une fois l’activité terminée

On parle de comportement de “motivation extrinsèque”, quand la raison de ce comportement est en dehors de l‘action même,
c’est-à-dire quand la personne semble guidée de l‘extérieur.

Exemple: Je viens au cours de psychologie parce que je dois le faire pour réussir l’examen.

23
Q

Quels sont les quatre sortes de motivations extrinsèques ?

A
  1. La motivation extrinsèque par régulation externe. Fait l’activité pour la récompense qui lui est attachée ou pour éviter la punition que sa non exécution peut entraîner.
  2. La motivation extrinsèque par introjection. Fait l’activité parce qu’on s’impose des pressions ou des contrôles à soi-même (je pratique un sport parce qu’il faut faire du sport pour être en forme). Par sentiments de culpabilité.
  3. La motivation extrinsèque par identification (Norme). Fait l’activité par choix, parce qu’on la valorise et qu’on la juge importante. J’assiste au cours parce que c’est important pour ma profession plus tard.
  4. La motivation extrinsèque par intégration (Plus personnel). Fait l’activité par choix et les décisions prises sont cohérentes avec notre personnalité, nos croyances et nos valeurs.
24
Q

Quels sont les cinq constatations générales de l’entretien motivationnel ?

A
  • Une méthode (inspirée par Rogers) centrée sur la personne (client) car elle prend en compte les inquiétudes et points de vue du “client”.
  • Une méthode de communication (quand même «directive» dans une certaine mesure) visant à susciter la motivation (intrinsèque de la personne pour atteindre le changement).
  • Elle considère que les personnes (aidées) arrivent souvent dans un état d’ambivalence et que c’est tout à fait normal.
  • Les personnes sont immobilisées par leur ambivalence. Il faut donc tenter d’aider l’individu à explorer cette ambivalence en lui permettant de l’exprimer librement.
  • Elle vise à (explorer et) régler l’ambivalence des patients par rapport au changement.

Tout le monde a de l’ambivalence puisque le comportement que la personne fait maintenant est fait pour une raison.

25
Q

Pourquoi parle-t-on de l’esprit de l’entretien motivationnel ?

A

L’entretien motivationnel est un état d’esprit, une façon d’être avec l’autre.

L’esprit qui sous-tend la pratique de l’entretien motivationnel est tout aussi important que la méthode.

  • Il repose sur un certain nombre de “valeurs et principes”.
  • Pas un pré-requis obligatoire à la pratique de l’EM.
  • Ils sont le cadre de référence, la manière d’être.
26
Q

Quels sont les 4 principes de l’esprit de l’EM ?

A

Le partenariat (Collaboration)

  • La relation est envisagée comme une collaboration dans laquelle chacun est acteur, et surtout expert.
  • Le thérapeute ne cherche pas à persuader, à convaincre.
  • La collaboration plutôt que par la confrontation.
  • Si la personne n’est pas convaincu à la fin, on ne eut rien faire.

Le non-jugement, l’acceptation

  • Rogers…
    Les quatre aspects :
  • Le regard inconditionnellement positif.
  • L’empathie approfondie.
  • Le respect et le soutien de l’autonomie.
  • La valorisation de ses ressources.

L’évocation

  • La personne porte en elle les ressources pour résoudre son ambivalence et pour évoluer
  • Aider la personne à exprimer ces ressources (et motivations)

La compassion ou l’altruisme

  • Promouvoir de façon active le bien-être de l’autre.
  • Aller dans le sens des intérêts de l’autre.
27
Q

Quels sont les 4 processus, à la fois consécutifs et imbriqués, mis en œuvre dans l’EM ?

A

L’engagement dans la relation «aidante»

  • L’établissement d’une “relation fondée sur la confiance mutuelle et sur une aide respectueuse”
  • La personne forcée à venir en thérapie en aura moins
  • Collaboration
  • Qualité de l’alliance thérapeutique essentielle

La focalisation

  • S’accorder avec la personne sur la direction visée par l’accompagnement.
  • Essentiel d’établir d’abord de quel changement on parle
  • L’approche non-directive de Rogers, on veut toujours essayer de s’entendre
  • C’est un processus continu, qui pourra nécessiter qu’on y revienne régulièrement au long de l’accompagnement
  • Les changements qu’on veut faire peuvent changer, les objectifs peuvent être ajusté.

L’évocation

  • Susciter le discours-changement (en opposition au discours-maintien).
  • Quand elle parle, elle en parle en terme de maintien, mais on veut que la façon qu’elle parle change.
  • L’intervenant amène la personne à verbaliser ses propres arguments et motivations à changer
  • Explorer cette ambivalence et d’aider la personne à la résoudre

La planification

  • Peut débuter lorsque le discours-changement de la personne bascule dans un mode de mobilisation
  • Renforcer cet engagement vers le changement, et de formuler avec la personne un plan d’action
28
Q

Quelles sont les cinq compétences essentiel à l’EM ?

A

Poser des questions ouvertes

  • Une question ouverte laisse une grande liberté d’élaboration à la personne
  • Le pourquoi “formule douce”

Valoriser (Valorisation)

  • Valoriser, c’est reconnaître explicitement ce qui est bon
  • Remarquer et valoriser les efforts et les ressources du client
  • L’intérêt de la valorisation est en lien direct avec l’augmentation du sentiment d’efficacité personnel

Refléter ou l’écoute réflective

  • S’intéresse en particulier à ce que le praticien dit, en réponse au discours de la personne qu’il écoute
  • Montre son empathie et son écoute active

Résumer

  • Proposer un résumé de ce qu’elle a dit (une synthèse condensée)
  • Permet de valider que vous avez bien compris
  • Mettre l’accent sur le discours-changement et intégrer son discours changement dans le résumé.

Informer et conseiller (partager de l’information)

  • Pour l’autonomie de la personne pendant et après
  • Le patient est expert de sa vie, de sa santé, de sa maladie et le soignant est quant à lui expert de «la maladie»
  • Demander/Fournir-informer/Demander
29
Q

Que veut dire la recette de la compétence d’information Demander/Fournir-informer/Demander ?

A

Demander si la personne veut des info, son niveau de connaissance, fournir info, puis redemander si ça a répondu à la question, puis redemander si veut en savoir plus, etc.

30
Q

Quels sont les pièges de l’EM ?

5 éléments

A

Non-neutralité

  • l’aidant cherche à faire admettre à l’aidé que la position de ce dernier est intenable

Le piège de l’expert

  • Ils s’attendent à être pris en charge par un “expert “

La focalisation prématurée

  • notre empressement à trouver un problème,
  • prendre le temps à l’exploration

L’étiquetage (à la personne, au problème)

  • vouloir faire accepter une étiquette ou un diagnostic à une personne aidée

Questions-réponses

  • l’aidant pose une série de questions fermées (interrogatoire) -
31
Q

Quels sont les trois orientations de la psychologie de la santé en 1985 ?

A
  1. Étudier les facteurs psychologiques, sociaux, émotionnels et cognitifs qui jouent dans les maladies
  2. Développer les connaissances dans le domaine de l’étiologie des maladies et des facteurs qui protègent la santé
  3. Contribuer à la prévention, au diagnostic et à la prise en charge de la maladie.

En ce sens, elle s’intéresse à tous les facteurs cognitifs, affectifs et comportementaux qui détermine ou accompagnent une maladie à tous les stades de son développement.

32
Q

Sur quoi travaille la psychologie de la santé et son lien avec la prévention ?

A

La psychologie de la santé travaille sur l’adoption ou la modification d’habitude de vie (ex. : cesser de fumer, mode de vie + actif, etc.) de façon à maintenir une santé «optimale»

Donc il y a une partie de la psychologie de la santé qui s’articule autour d’un objectif de prévention des maladies.

La prévention est présente dans la psychologie positive car nos “ressources” protègent en amont. Les actions de prévention santé ne doivent pas être confondues avec les actions de promotions de la santé (ou de précaution).

33
Q

Qu’est-ce que la promotion de la santé ?

A

Ça sert à améliorer la santé par de l’éducation et des interventions permettant de favoriser des changements de comportements propices à la santé.

Elle a pour objet d’augmenter les ressources, les
connaissances (les forces) en matière de santé

Selon l’OMS : “La promotion de la santé est le processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle-ci “

34
Q

Qu’est-ce que la prévention de la maladie ?

A

Ça vise à empêcher l’apparition de la maladie (spécifiquement) en arrêter les progrès et en réduire les conséquences (OMS, 1999).

35
Q

Quel est la différence entre la promotion de la santé et la prévention ?

A

La promotion de la santé s’inscrit dans une perspective de «santé» en général Il s’agit d’un ensemble d’actions ayant comme but l’amélioration de la santé de la population «globale».

La prévention, au contraire de la promotion, est dirigée vers la «maladie» ou les problèmes de santé. Pour des groupes «à risque».

Le but est d’améliorer le niveau de santé mais par une diminution de la mortalité, de la morbidité et des facteurs de risque ou une augmentation de la résistance des individus face aux agents agresseurs.

36
Q

Quel est la définition de la prévention selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1948 ?

A

La prévention renvoie à l’ensemble des mesures visant à éviter ou à réduire le nombre et la gravité des maladies ou des accidents.

La définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), permet de distinguer trois niveau de prévention, (chacun de ces niveaux renvoyant à des courants de recherches très spécifiques).

37
Q

Qu’est-ce que la prévention primaire ?

A

La prévention primaire est définie comme l’ensemble des actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie, donc à réduire l’apparition des nouveaux cas ou à en retarder l’âge de début.
(OMS, 1948)

Sont par conséquent pris en compte à ce stade de la prévention les conduites individuelles à risque, comme les risques en terme environnementaux ou sociétaux.

S’adresse à des sujets “sains” -

38
Q

Quel est le rôle de la psychologie de la santé au niveau de la prévention primaire ?

A

Le rôle de la psychologie de la santé au niveau de la prévention primaire consiste à apporter des réponses aux questions suivantes :

  • Comment informer sur les risques ?
  • Comment identifier les obstacles et les apports à l’adoption de comportements sains ?
  • Comment évaluer l’effet des actions entreprises ?
  • Etc.
39
Q

Qu’est-ce que la prévention secondaire ?

A
  • La prévention secondaire vise à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population
  • Elle recouvre des actions destinées à agir au tout début de l’apparition du trouble ou de la pathologie afin de s’opposer à son évolution (OMS 1984)

Cible les personnes déclarées malades, soit en voie de le devenir très prochainement. Sert à identifier les facteurs qui peuvent influencer les comportements des individus.

Pour ce faire, la psychologie de la santé a recours à des modèles et théories :

  • Théorie de l’action raisonnée
  • Théorie du comportement planifié
  • Le Health belief model
  • Etc.
40
Q

Qu’est-ce que la prévention tertiaire ?

A

«Intervient à un stade où il importe de diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives et de réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la maladie. » (OMS 1984)

  • A ce stade de la prévention il s’agit (au niveau médical, psychologique ou social) mais aussi à éviter toutes formes de complications liées à la maladie
  • Dans le cadre de la prévention tertiaire, de nombreuses recherches se sont développées pour améliorer les conditions de vie des patients qui souffrent de maladies chroniques
  • S’adresse aux personnes “officiellement” malades handicapées ou ayant déjà le “problème”.